Laceter
Début de soirée en ce jeudi 19 Août, 21h24. Laceter vient de longer la ville de Blois et se promener dans ses rues et ruelles. Il n'avait pas encore eu le privilége de le faire.Il se perdit un peu par ci et par là, flanant en tenant de ses petites menottes Zélia qui tentaient de marcher un peu.
Ils avaient eu la surprise sa compagne Fleure et lui, de voir venir à quatre pattes vers l'un et l'autre, la petite. Amusés, ils en avaient rit de bon coeur. Puis il se décida à l'aider comme il pu à rester sur ses guibolles, si tremblantes, ésitantes et fragiles, à la maniére d'un faon qui vient de naitre et qui n'a aucun sens de la stabilité.
Il venait de quitter Lolo, le pére de sa compagne, et grand-pére de la petite ainsi que sa compagne Luna. Il serait bien resté davantage ou encore même aurait aimé faire le tour des tavernes pour saluer les habitants mais il avait besoin d'être un peu seul.
Laceter avait beaucoup de mal à être séparé de Fleure. Même si normalement, il aurait dû être au monastére lui-même à cette heure-ci, il se décida à profiter du village dont il ne connaissait pas tout. La preuve, en se laissant guider trés doucement par les petits petons de sa fille, en relevant soudain la tête, il entrevit les rives d'un lac. Il sourit.
Finalement, il souleva la petite et la plaça sur ses épaules, la maintenant de ses deux mains. Puis il se mit à marcher vers la berge. Il resta à proximité de leau, regardant sans cesse le reflet que leau lui donnait de lui et de sa fille. Lair était un peu frais mais on pouvait encore deviner la lourdeur de lété, la senteur moite dorages pas encore passés. Il garda avec lui le goût dans sa bouche encore de la biére trés fraîche. Elle était rudement bonne la blésoise. Un peu ennivré, et heureux de lêtre, il était cependant trés préoccupé mais ne voulait ne rien en laisser apparaitre. Il avait tellement lhabitude dêtre au quotidien avec sa compagne, quil ne pensait pas ressentir un tel vide devant son absence. Quoiquil avait déjà connu ça. Il ne sy faisait jamais ceci dit.
Son regard dériva sur lhorizon dont la lumiére du jour avait tendance à se mélanger aux abords du lac. Un peu de pénombre. Le soleil se couchait mais le faisait sans rien laisser paraitre. Des couleurs étranges quil navait jamais vu auparavant venait se mélangeait. Du violet foncé à du bleu foncé. Quelques nuages dissipés.
Oui cétait étrange comme ciel mais cela avait son côté mystérieux. Il se baissa un peu pour eviter quelques branches darbre puis il se positionna devant le lac et vit senvoler quelques oiseaux de saison. Il en profita pour faire descendre Zélia de ses épaules et bien placée dans ses bras, il les lui montra du doigt.
Il la regarda tendrement. Magnifique enfant. La chair et le sang de tant de passion et damour. Les souvenirs lui revinrent en mémoire. Il sourit amusé à sa rencontre avec Fleure. A leur évolution en tant que couple. Incroyable. Purement incroyable mais tellement vrai. Il nallait pas tarder, cependant, il décida de sasseoir sur un talus en peu en pente sur la berge.
Cétait dun calme. Presque inimaginable. En fait, il ne supportait plus dêtre à leur roulotte sans sa compagne. Ce vide. Cette absence. Cela devenait de moins en moins soutenable. Pourtant, il devait prendre sur lui. Il lui écrirait demain. Espérant avoir de bonne nouvelles et que sa grossesse se passe bien. Cette nuit, il nescaladerai pas le mur du couvent où se tenait la chambre de sa compagne pour aller lui rendre visite. Il se devait de reprendre ses marques et de se motiver à tout faire comme si elle était toujours là avec eux.
Il entendit un léger bruit sur lherbe. Au loin, il vit une forme qui gambadait dans les heutes herbes. Solen. Il sourit en la voyant les rejoindre. La louve leur fit la fête et vint léchouiller leurs visages :
Pardon ma grande, jai été faire un tour avant de rentrer! Tu nous a trouvé finalement, tu tes inquiétée...
Lanimal partit courrir un peu autour du lac pour revenir et sasseoir sur son arriére-train à côté deux. Elle aussi tout ce vide, ce manque, cette absence lui pesait. Le lac sassombrissait petit à petit. Il était temps de quitter ce magnifique tableau et daller à la roulotte. La nuit ne tardait pas à les envelopper de son manteau noir.
_________________
Ils avaient eu la surprise sa compagne Fleure et lui, de voir venir à quatre pattes vers l'un et l'autre, la petite. Amusés, ils en avaient rit de bon coeur. Puis il se décida à l'aider comme il pu à rester sur ses guibolles, si tremblantes, ésitantes et fragiles, à la maniére d'un faon qui vient de naitre et qui n'a aucun sens de la stabilité.
Il venait de quitter Lolo, le pére de sa compagne, et grand-pére de la petite ainsi que sa compagne Luna. Il serait bien resté davantage ou encore même aurait aimé faire le tour des tavernes pour saluer les habitants mais il avait besoin d'être un peu seul.
Laceter avait beaucoup de mal à être séparé de Fleure. Même si normalement, il aurait dû être au monastére lui-même à cette heure-ci, il se décida à profiter du village dont il ne connaissait pas tout. La preuve, en se laissant guider trés doucement par les petits petons de sa fille, en relevant soudain la tête, il entrevit les rives d'un lac. Il sourit.
Finalement, il souleva la petite et la plaça sur ses épaules, la maintenant de ses deux mains. Puis il se mit à marcher vers la berge. Il resta à proximité de leau, regardant sans cesse le reflet que leau lui donnait de lui et de sa fille. Lair était un peu frais mais on pouvait encore deviner la lourdeur de lété, la senteur moite dorages pas encore passés. Il garda avec lui le goût dans sa bouche encore de la biére trés fraîche. Elle était rudement bonne la blésoise. Un peu ennivré, et heureux de lêtre, il était cependant trés préoccupé mais ne voulait ne rien en laisser apparaitre. Il avait tellement lhabitude dêtre au quotidien avec sa compagne, quil ne pensait pas ressentir un tel vide devant son absence. Quoiquil avait déjà connu ça. Il ne sy faisait jamais ceci dit.
Son regard dériva sur lhorizon dont la lumiére du jour avait tendance à se mélanger aux abords du lac. Un peu de pénombre. Le soleil se couchait mais le faisait sans rien laisser paraitre. Des couleurs étranges quil navait jamais vu auparavant venait se mélangeait. Du violet foncé à du bleu foncé. Quelques nuages dissipés.
Oui cétait étrange comme ciel mais cela avait son côté mystérieux. Il se baissa un peu pour eviter quelques branches darbre puis il se positionna devant le lac et vit senvoler quelques oiseaux de saison. Il en profita pour faire descendre Zélia de ses épaules et bien placée dans ses bras, il les lui montra du doigt.
Il la regarda tendrement. Magnifique enfant. La chair et le sang de tant de passion et damour. Les souvenirs lui revinrent en mémoire. Il sourit amusé à sa rencontre avec Fleure. A leur évolution en tant que couple. Incroyable. Purement incroyable mais tellement vrai. Il nallait pas tarder, cependant, il décida de sasseoir sur un talus en peu en pente sur la berge.
Cétait dun calme. Presque inimaginable. En fait, il ne supportait plus dêtre à leur roulotte sans sa compagne. Ce vide. Cette absence. Cela devenait de moins en moins soutenable. Pourtant, il devait prendre sur lui. Il lui écrirait demain. Espérant avoir de bonne nouvelles et que sa grossesse se passe bien. Cette nuit, il nescaladerai pas le mur du couvent où se tenait la chambre de sa compagne pour aller lui rendre visite. Il se devait de reprendre ses marques et de se motiver à tout faire comme si elle était toujours là avec eux.
Il entendit un léger bruit sur lherbe. Au loin, il vit une forme qui gambadait dans les heutes herbes. Solen. Il sourit en la voyant les rejoindre. La louve leur fit la fête et vint léchouiller leurs visages :
Pardon ma grande, jai été faire un tour avant de rentrer! Tu nous a trouvé finalement, tu tes inquiétée...
Lanimal partit courrir un peu autour du lac pour revenir et sasseoir sur son arriére-train à côté deux. Elle aussi tout ce vide, ce manque, cette absence lui pesait. Le lac sassombrissait petit à petit. Il était temps de quitter ce magnifique tableau et daller à la roulotte. La nuit ne tardait pas à les envelopper de son manteau noir.
_________________