--Sensu_no_desir
[Retour dans le passé très cher, retour dans le passé ! Dans le Futur, tu te retrouveras entre mes cuisses…]
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Endormie dans de doux bras, mes pensées ont sombré dans un sommeil sans songe, satisfaite et à la respiration paisible, j’ai tout oublié. Je ne pense pas à lui, pas là maintenant, pas encore non. Mais ce soir… Ce soir peut-être qu’il m’aura choisi. Et alors… Oh, je l’avais vu arriver de loin. Il est étrange combien je me vois attirer par les moins commun. Un guerrier oui, j’aime les guerriers. Ils sont forts et courageux, ils savent ce qu’ils veulent. C’est un défit pour moi que de les séduire, si fier qu’ils sont. Je sais maintenant, entre les diverses rencontres, pour quel genre d’homme je veux danser.
Je ne veux guère des doucereux jeunes hommes fils de… Trop maladroit. Je ne veux guère de ces honorables mielleux… Trop passe-droit. Je veux des ces hommes robustes, fort et entreprenant qui me donne l’Envie. Risquer de me perdre, risquer de me faire mal. Et me retirer ou m’y abandonner. Approche-toi… Il s’arrête devant celle qui m’a tout appris. Serais-je prête à le lui arracher ? Mais Elle le laisse passer. Arigato marraine, je sais que c’est pour nous donner une chance. Viens vers moi, je te désir chéri… Dans l’ombre je le fixe, mon Kiseru s’est suspendu dans un arrêt délicat.
Mais il s’arrête à nouveau et cette fois c’est devant ma Délicieuse. Moi aussi, j’ai un instant d'hésitations. Si je suis prête à pourrir chaque pas de la Keiko, je ne le suis en ce qui concerne ma belle Voluptae. Alors je détourne le regard déçue. Mais… Il me regarde enfin! Mon cœur bat, qu’elle douce caresse que ses yeux sur moi, j’en frissonne! Ma respiration se fait plus basse et je sens l’Envie monter. Je me penche à peine, mon coude s’appuie sur mon genou, et ma joue minaudant dans ma main tenant la pipe, à peine… Juste un peu. Je joue, je mens. Me révèle doucement qui d’innocent, mon minois devient licencieux et lui dit la vérité.
« Donne moi ton nom et je te délivrerai le mien… »
Je n’ai pas entendu son nom, juste… « L'Escrimeur ... » Je le tutoie, la Haha m’en flagellera de lui parler avec tant d’insolence. J’aurai du utiliser du Maître, m’abaisser, caresser du regard. Non, je le fais mien en capturant ses yeux sombres. Je le fais mien en le défiant de me choisir. Lui donne le choix mais en vérité le contraindre. Un sourire bref. Sourire qui laissa passer ma langue le long de la ligne de mes dents parfaitement blanches. Pointe d’une langue envieuse, la veux-tu beau ténébreux dont l'esprit se torture? Oui... Dans mes bras tu seras passionné, j'en suis certaine, je te donnerai de l'être. Je penche légèrement la tête sur l'arrière en rejetant la fumée d’entre mes lèvres rouges, donne vue sur mon cou gracieux…
« Jubei… »
Je prononce son nom avec une langueur calculée lorsqu’il me le délivre et un plaisir qui fait pétiller mon regard de garce qui s’assume. Et je rajoute comme si j’avais mon mot à dire, comme si j’étais comme le vent qui pouvait s’échapper de ses mains, mensonge qui se laissera peut-être croire:
« Sensu no Desir, Sensu… Prononce le len-te-ment et si tu le veux, je danserai pour toi… Jubei… »
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