[RP] Grand-Place d'Espalion

Kazel, rentré à Espalion la nuit précédente, flanait dans les rues d'Espalion.
La neige avait recouvert rues et toitures d'un blanc manteau, il avait l'esprit en fête, car ce soir devait être célébré l'anniversaire d'une bonne amie, et puis la fête de la nativité approchait aussi à grand pas.

Au hasard de son escapade à travers la cité, il se retrouvait sur la Grand-Place, vaste espace au coeur d'Espalion, situé entre l'église et la mairie.
Il se disait en lui même, avec regrêt, qu'il y avait là un endroit où les habitants pourraient se retrouver aux occasions à fêter, partager un peu de bonne humeur et de joie de vivre ici.

Et comme il fallait bien commencer par quelque chose... Kazel s'en allait à la forêt voisine avec son cheval, le fidèle et robuste Louam.
Le temps de choisir un sapin majestueux, enfin à son sens hein, de l'abattre en utilisant toute l'expérience acquise à ce travail dans la forêt de Villefranche.
Avec des cordes, il attachait l'arbre abattu à son cheval, et fit tirer celui-ci... faisant glisser le sapin sur la neige jusqu'à la Grand-Place.

Arrivé face à la Mairie, s'en allait quérir l'aide de ses amis pour l'aider à redresser le sapin...




Comptemplait un instant le résultat, puis s'exclamait avec enthousiasme,

Allez mes amis... ce qu'il faudrait maintenant... c'est... humm réfléchit un instant... du bois pour faire un feu...de quoi chauffer un peu de vin, et de l'eau pour les amateurs de tisane.... enfin, tout ce qu'il faut pour faire la fête...

Vent dans les ruelles, la neige volait, délicats nuages de poudre blanche. Sourire aux lèvres, la Nine sautillait, prenant garde de ne point choir tout d'même. Elle avait rendez-vous sur la grand'place, où Kazel devait maintenant avoir dressé le sapin

Quand elle déboucha enfin en vu du lieu, l'église se découpait dans le ciel clair. Et devant le portail, un arbre fièrement planté. Beau travail. Elle s'approcha de Louam, fouillant dans sa poche lui tendit un épis de maïs. Qu'il mâchouilla avec plaisir apparent.
Elle n'arrivait pas les mains, avait fait livrer le bois de Rodez. En cédait avec joie 2 stères pour les 20 ans de son amie. Et puis, elle avait pris le temps de concocter quelques petits pâtés en croûte, dont elle savait quelques-uns déjà friands.

Kazel ! mon ami ! superbe sapin, tu n'as pas choisi le plus petit, et c'est grande beauté comme cela. On va mettre des petites bougies, veux-tu ?

Elle s'empressa de filer dans l'église, prit quelques cierges en récitant son crédo. En profita même pour dire une prière à la jeune fiancée décédée 4 jours plus tôt. Puisse Aristote l'accueillir auprès de lui.
Ceci étant fait, elle retourna dehors pour décorer un peu l'arbre de la nativité, et mit tant bien que mal un feu en route. Bon commencement...
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Rake avait été appelé sur la grande place d'Espalion, par un pigeon de Kazel.
Essuyant sa derniere choppe, il prit son mantel et mit son bonnet rouge jusqu'aux oreilles.Il prit Loupiot sous le bras, alluma sa pipe et sortit de l'Iceho.

Dehors le vent soufflais un peu, fouettant le visage de Rake.
Loupiot gémissait lui aussi.Rake le mit donc sous son mantel, laissant apercevoir juste sa tete.

Lorsqu'il arriva sur la grande place, il le vit enfin....
Il etait gigantesque, bien vert et bien touffu comme il l'avait imaginé.
Le sapin se dressait la, droit comme un "i".
Kazel et Ninette étaient la, en train de contempler le sapin.

Coucou vous deux!!!! Comment ça va?
Bravo Kaz pour le sapin, il est.....gigantissime^^

Zev marchait d'un pas apparemment sûr en direction de la Grand-Place d'Espalion. 20 ans... Elle avait aujourd'hui 20 ans. Tout rond. Tout pile. Vingt années... dont treize ou quinze quasiment entièrement oubliées... Elle eu comme une sensation de vertige, comprenant d'un coup qu'elle n'était rien par rapport à tout l'univers, par rapport à cet infini. Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini en effet ? Elle ressentit comme un trouble, un déséquilibre, une chute libre dans son être énigmatique, inaccessible, fini. Là voilà, elle, Zev, avec ses vingt ans tout rond dans les poches, déambulant dans les rues d'Espalion. Son teint était pâle, ses yeux, hagards, tournés vers le sol.
Arrivée à la Grand-Place, un souffle d'air l'éveilla. Elle aperçut un sapin somptueux, constellé de bougies brillantes. Elle vit ses amis, fiers d'eux-mêmes, contemplant leur beau travail. Il faisait tout ça pour elle. Pour ses vingt ans. Pour apaiser son vertige. Pour la faire sourire. Les cheveux au vent, elle les fixa, sereine, heureuse : Vingt ans qui n'auront pas servi à rien ! Elle secoua le tête, dégourdit tous ses membres et courut vers eux, radieuse et ravie.

Kazel, Nine, Rake, je suis là ! La fête peut coooommmmeeennnnceeerr !

Vous l'avez compris, elle inaugurait solennellement les festivités. Tout ceux qui voulaient y était bien entendu conviés !
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-La nature aime à se cacher-

Meg la boiteuse était de passage dans cette ville.

La neige avait recouvert les rues, les jardins. Elle déambulait le nez en l'air et le sourire au lèvres, en faisant quand meme attention de ne pas glisser. Un peu plus appuyée sur sa cane, elle arriva précautionneusement sur la place où de toute évidence, des gens s'agitaient pour préparer quelque chose qui leur tenait apparemment à coeur.

Depuis peu, elle avait repris sa liberté. Son coeur redevenait de jour en jour plus léger. Le sourire lui revenait de plus en plus spontanément. Son espiéglerie naturelle n'était plus loin...

Que lui passa-t-il tout à coup par la tête ? Personne ne le saurait sans doute jamais ; sans doute une bouffée de cette joie de vivre qui avait fait les beaux jours de sa ville natale ?

Toujours est-il, qu'elle attrapa de la neige sur un muret, la façonna en boule, et sans avoir rien prémédité, la balança sur une jeune damoiselle qui passait à sa portée.

Meg éclata de son rire cristalin, et repartit en claudiquant, aussi rapidement que sa boiterie le lui permettait.

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Doucement, la place se remplissait, la perspective trop belle d’une orgie ne pouvant qu’attirer massivement les espalionnais. Et les rouergats, qui avaient fait tout spécialement le déplacement depuis le fin fond de la contrée. Au pied du sapin, les premiers cadeaux pour la belle Zevzevzev. Sur la table, des denrées qui s’accumulaient, doucement mais sûrement.

Nine tournicotait autour de chacun, papillon en hiver cherchant fleur où se poser. Bisouillait l’anniversairée, puis son frère éternel quand soudain, paf, un son étrange, comme de la terre cuite roulée sur le pavé, retentit dans le lieu.
Un merveilleux pot de fleurs vint se planter juste sous le nez de la jeune folle. Jarre Fleurie, en cette période alpestre, chose plutôt sciante, soutenue par une paire de biceps vigoureux, appartenant à on ne sait quel gigolo-farfelu-original résolu à passer inaperçu, du moins, pour le fond. On y trouve dans cet étrange pot pourri toutes sortes de gerbes, plus ou moins surgelés, et quelques mèches de cheveux blonds ajoutant à l’ensemble un singulier…chatoiement.
L’Entité restant ainsi en retrait aux côtés de l’Hirsute délicate, balançant de gauche à droite ses larges rameaux sans bien sûr découvrir sa face, comprima son membre antérieur gauche pour maintenir sa couverture florale et agita du libre, sa paluche gantée, afin d’adresser un salut discret, mais, et il faut le souligner, élégant à l’anniversairée. Autant vous préciser que la manœuvre était d’une extrême complexité. Ne vous fiez pas aux apparences. Saluer quelqu’un relève non seulement de l’abscons mais z’aussi du vital, car combien de traces sanglantes dans l’histoire de l’humanité viennent du fait qu’on a mal salué un homme. Trueman, l’arrive à la porte du Japon, on l’salue pas ? Pouf, Hiroshima. La faute à qui ? Personne répond !

En outre, le Pot de Fleur (Nous l’appellerons dorénavant Mr. Vase) prenait sa tâche très à cœur. Ce n’est qu’après SIX allers-retours de haut en bas qu’il cessa et, se tourna vers l’Echevelée. Conservant bien son déguisement de manière à en faire un rempart contre les regards, il se pencha vers elle, occultant l’action de ses pétales.

Elle : Mon Roy ! Vous ici ! Merveilleux. Viens, approchons-nous sur la pointe des pieds de notre bonne fée…
Lui : Ah mais naaaaaaaaaaaaaaaan, fallait pas le dire, chuuuuuut, c'est un secreeeeeeet, c'est pour la surpriiiiiiise
Oups, suis-je donc aussi stupide que j'en ai l'air ? Me voilà toute emberlificotée... on fait comment ?
Tu crois qu'ils ont entendu ?
Mais naaaaan
Mais ma couverture est fichue
Mais naaaan
Mais siiii
Aahhhhhh... Merdouille...
Chantons.
Oui mon Roy

Et tandis que Chatoyant vocalisait en ténor, Nine poussa dans son soprano sur l’air de « Auprès de ma blondeuh »…

La tribune d'Espalion
fleurit d’une belle fée
La tribune d'Espalion
fleurit d’une belle fée
Printaniers par millions
y viennent pour s'attifer

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

Telle la grenouille
Zevzev chut dans le puits
Telle la grenouille
Zevzev chut dans le puits
Fut une ratatouille
Ou un reste de Méchoui*

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

Groupée en Bataillon,
avec l'homme champignon,
Groupée en Bataillon,
avec l'Homme Champignon,
l'Echev’lée fantastique,
et l’Dormeur fanatique

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

Z’allèrent dans la forêt
Pour une chasse au gnome
Z’allèrent dans la forêt
Pour une chasse au gnome
Ils finirent pas très frais
Et martelés de cormes

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

Dans une bataille de mou
Zevzev fut terrifique
Dans une bataille de mou
Zevzev fut terrifique
Au milieu d’tous ces fous
Figure hagiographique
Comme un couac dans leur élan, on entendit soudain un toussotement, qui diantre se raclait la gorge à cet instant précis ?

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

Le quatuor infernal
visita la contrée
Le quatuor infernal
visita la contrée

passé la capitale,
ils ont perdu leur fée

Auprès de notre Zev-euh,
comme il fait bon rire, bon rire, bon rire
Auprès de notre Zev-euh,
Comme il fait bon frire

La belle pour tes 20 ans
Oon finit ton Wiskhey
La belle pour tes 20 ans
Oon finit ton Wiskhey
promis l’prochain printemps,
on se barre du pays

Laissèrent mourir le dernier souffle dans le froid de la place, et tandis que leurs exquis trémolos retombaient doucement, la foule en liesse se prit à les applaudir à tout rompre. L'enchignonnée sauta au cou de son Tendre Amant, l'embrassant copieusement avant de songer à saluer sa Tribune si accueillante, si éclatante, si rayonnante, si extravagante, si époustouflante, les mots nous manquent.

Kazel écoutait attentivement, sourit beaucoup, chantonnait aussi... bref profitait de ce moment de fête et de joie au coeur de la ville...

"BON ANNIVERSAIREUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!"


Aphros arrivait sous la neige souhaiter un joyeux anniversaire a Zeviking. Pour rien au monde il n'aurait manqué de venir bizouiller cette joyeuse jeune dame qu'était Zev.

"20 ans, magnifique ! voila pour toi zev, tout l'attirail qu'il faut pour ceux qui aiment écrire, j'espère que ça te fait plaisir"


Il lui remit le cadeau qu'il tenait soigneusement emballé.
Après trois grosses bizouilles à zev il parti saluer les amis, félicita Kaz pour le sapin qu'il admira longuement.


"Le bel arbre bravo pensa t il" .

Jerominus arriva sur la place et vit tous ces amis, du moins ceux qu'ils connaissait dans cette ville. Il y avait Nine et chatoyant qui chantaient, Kazel qui s'occupait de tout régir comme il fallait.
Zev, elle, allait d'invités en invités pour recevoir ses cadeaux qui venaient très nombreux pour ses 20 ans. C'est un âge qui se fête se disait Jero, il n'avait rien fait pour ses 20 ans lui...m'enfin bon pas trop grave, il se rattraperait..

Jerominus se rendit au près de Zeviking, il tenait dans sa main, ou plutot dans ses 2 mains, un gros paquet à l'allure étrange, tout en longueur. Il avait confectionné lui-même un cadeau pour Zev comme lui avait demandé si gentiment la belle Nine.

Tiens Zev, j'ai aussi un cadeau pour toi, un tout spécial avec une marque qui montre qu'il n'est rien que pour toi.
J'espère que ça te fera plaisir.

Je te souhaite un bon anniversaire et profite bien de cette fête en ton honneur, pense à m'offrir une petite chopine dans la soirée

Jero tendit le paquet à Zev.


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Encore un doux baiser à son Roy, Nine reprit ses esprits et battit des mains, comme pour chasser les flocons accumulés depuis le tour de chant. Elle était finalement plutôt aise de s'être rentrée, retrouvant tant d'amis ce jour, autour de la belle fée.
Elle frétillait.
Regrettait cependant l'absence de sa bonne maire, Espalion aurait pu fêter en même temps les 20 ans d'une fée et le départ de leur ancienne maire. Mais... les choses étant ce qu'elles étaient... Nine n'osa pas envoyer pigeon. Elle regrettait presque la tournure qu'avaient pu prendre les évènements, mais pouvait comprendre, au fond de sa caboche. La difficulté de laisser derrière soi tout ce pour quoi l'on s'était battu.

Chassa ses pensées d'un geste de main, et sourit à Aphros, le bisouillant bien. Puis, fila vers Jero, et commença de lui murmurer des trucs à l'oreille. Le principe était simple : une belle Donà souriante, un forgeron Charmant, une ville qui accueillait à bras ouverts toutes les bonnes volontés...

Allons Jero, tu resteras bien quelques jours encore... Mais si, regarde comme Zev est ravie, ta hache, merveilleuse ! et ce grand Z si finement calligraphié ! Merveilleux !

Elle revint enfin se poster auprès de son auguste pot de fleurs, se demandant tout de même s'il comptait rester de la sorte accoutré toute la fête durant. De toutes façons, tout le monde l'avait reconnu, il n'y avait plus guère de raison pour lui de se couvrir d'un masque. Et puis, elle gageait que jamais Rake et lui n'en viendrait aux mains, un tel jour. Que la discorde était maintenant oubliée, effacée, le temps ayant joué son rôle pleinement.
Ou pas...
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