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[RP]La peste.

--Meneur_du_jeu
[HRP : Post plus que fortement inspiré du début de La Peste, de Camus.]

Rappel : Le RP est ouvert à tous, mais il y a quelques règles à suivre. Voir le topic HRP pour toute remarque ou question.



Les curieux événements qui font l'objet de cette chronique se sont produits en 1458, à St-Aignan. De l'avis général, ils n'y étaient pas à leur place, sortant un peu de l'ordinaire. A première vue, SA est en effet une ville ordinaire, dans un Duché presque ordinaire. La ville n'est pas morte, mais pas exceptionnellement vivante non plus. Les jours de marché, la foule se presse dans les rues trop étroites : on ne peut plus vivre alors qu'à l'abri de ses propres murs.
St-Aignan est une ville du Berry et, comme telle, divisée en deux clans : ceux qui ont le temps, et les autres, les travailleurs acharnés, bisounours, tamagos...
Les Berrichons travaillent beaucoup, mais jamais pour s'enrichir. Ils s'intéressent bien plus à la forêt qu'au bois qu'ils y coupent, et ils s'occupent d'abord, selon leur expression, de s'abreuvager.
Naturellement, ils aiment aussi les gazoutes, le tir à la corde et la soule. Très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs aux samedis et dimanches. Le reste du temps, ils essaient de gagner de quoi boire. Le soir, lorsqu'ils quittent la mine, les champs ou l'échoppe, ils se réunissent à heure fixe dans les tavernes, ils se promènent sur les remparts ou ils restent à l'abri chez eux, dans leur ville trop tranquille.

On dira sans doute que ce n'est pas particulier à St-Aignan, et qu'en somme, tous les sujets du roy de France sont ainsi. Sans doute, rien n'est plus naturel, aujourd'hui, que de voir des gens travailler du matin au soir et choisir ensuite de perdre au ramponneau ou en bavardages le temps qu'il leur reste pour vivre.
Mais il est des villes où les gens ont, de temps en temps, le soupçon d'autre chose. St-Aignan, au contraire, est une ville sans soupçon.
Il n'est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon dont on se jaspine chez nous. Les uns et les autres, ou bien font dériver rapidement le débat en un odieux dialecte appelé hacherpé, qui nécessite l'intervention divine pour bâillonner tout le monde, ou bien s'engagent dans une longue habitude à plusieurs, les protagonistes changeant au fil des déménagements lassés.
Entre ces deux extrêmes, il n'y a pas souvent de milieu. Cela non plus n'est pas original. A St-Aignan comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de se jaspiner sans le savoir.

Arrivé là, on admettra sans peine que rien ne pouvait faire espérer aux Berrichons les incidents qui se produisirent à l'orée de l'hiver 1458 et qui furent, nous le comprîmes ensuite, comme les premiers signes des graves événements dont on se propose de construire ici le récit.

Mais il est peut-être temps de laisser les commentaires et les précautions de langage pour en venir au récit lui-même.

Le matin du 14 décembre 1458, une jeune fille sortit de la mairie et butta sur un rat mort, au milieu du parvis. Sur le moment, elle écarta la bête sans y prendre garde et descendit en direction de l'église, mais ...
Poumona
[Encore et toujours au Berry...]

Ce n'est pas comme ci elle aurait du avoir quitté les terres boisées du Berry depuis près de deux mois .. L'envie, l'espoir de cette futur vie pleine de travail et ayant un objectif cela elle l'avait mais le cœur ?.. Le cœur de quitter les personnes qu'elle aime celle qu'elle n'aime pas aussi d'ailleurs, les forets humide du duché, les jaspinade électorale tout ce qui faisait du Berry ce qu'il était .. non le cœur elle ne l'avait pas ..

C'est la tête pleine de souvenir de questions et autre qu'elle déposa son bulletin de vote à la mairie de Saint Aignan, sourire aux lèvres elle poussa les portes de l'édifice pour ce rendre à l'église ou elle dirait sa prière mensuelle pour le repos de son parrain et de sa douce marraine tout deux décédé dans un proche laps de temps ..

Le ciel paraissait lourd et chargé, d'ailleurs il ne faisait pas que paraitre puisque de fin flocons de neige tombait dans un ballai aérien sur le sol gelé de la ville. Occupée à regarder la neige tomber elle n'avait pas fait attention à l'animal mort dans le quel sont pied vint à buter ... Légère marque de dégout sur le visage de Poum' lorsqu'elle regarda le rat qui gisait à ses pieds .. D'un légers coup de botte elle le poussa sur le coté des marches de la mairie..

Continuant sa route en direction de l'église une légère démangeaison ce déclara sur son avant bras, s'il y a bien une chose qu'elle déteste la gazoute ce sont les démangeaisons, sans attendre elle souleva sa manche et se gratta frénétiquement la peau. Jusqu'à ce qu'au beau milieu de son bras, rougit par les allez venu de ses ongles, apparut un petit bouton blanc comme une bosse sous la peau, se promettant de l'arracher avec sa dague le soir venue elle continua sa route jusque dans l'église ou elle récita sa prière..



[Rien de mieux qu'un bon vin chaud en hiver !]


Que les journées pouvaient lui sembler longue ces derniers temps, elle avait envoyé Guilhem à son père en Touraine, et n'avait plus aucune charges dans le duché... Elle n'avait donc plus rien à faire de ses journées mise à part travailler à la mine mais comme à son habitude elle passait devant le contremaitre et connaissant les plan par cœur de part son ancien poste de CAM elle quittait la mine et revenait le soir chercher sa paye ..

Affalée sur un tabouret en taverne elle regardait la neige tomber, il devait y avoir déjà un bon pouce sur le sol et les toitures des maisons, sirotant son vin chaud, un frisson vint courir le long de sa colonne vertébrale.. Puis petit à petit la tête commença à lui tourner, des sorte de sueurs froide vinrent s'ajouter à cela. Le visage blême elle tenta de se lever pour aller prendre l'air mais la berrichonne eu vite fait de se retrouver cul sur le sol, frissonnante ..

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Ysabeau
A Sancerre

Ciel gris, presque noir, en ce matin du 16 décembre 1458. Nul doute que la neige tomberait à gros flocons dans la journée.
Ciel gris, nuages bas... Et humeur à la fois triste et... soulagée.
Triste parce que Sancerre était bien peu animé en ces jours de froidure hivernale. Peu de monde dans les tavernes, pourtant la Sancerroise était bien pourvue en boissons diverses et menus alléchants. Mais les habitants se calfeutraient chez eux, ne sortant que pour travailler. Quelques amis, quelques chopines échangées, pas assez hélas pour empêcher Ysabeau d'être fort mécontente... Norf de norf, il fallait faire quelque chose !
Soulagée, parce que le duc lui avait rendu les clés du bureau du rectorat. Elle s'était expliquée par missive privée, et il avait accepté de la réintégrer dans ses fonctions. Le rectorat, c'était un peu son petit paradis, elle aimait discuter avec professeurs et étudiants, confectionner les plannings, féliciter les uns et les autres de leur progression.
Ce matin-là, elle sortit de chez elle pour se rendre à l'université.

Devant sa porte, un rat. Un rat mort. Elle fit une mine dégoûtée. Encore un coup de sa Baastet, qui lui ramenait régulièrement ses trophées.
Elle prit la bête par la queue, remarqua un filet de sang sortant de sa bouche, et le jeta dans un buisson, puis reprit sa route. Elle marchait d'un bon pas, faisant attention à ne pas glisser car le gel rendait les ruelles dangereuses.

Elle passa les murs de Sancerre, saluant les gardes au passage. Marcher lui ferait du bien, certes c'était une petite trotte que d'aller de Sancerre aux locaux de l'université, mais peu importe, elle avait envie de marcher.
Soudain, elle sentit une piqûre à son bras gauche.
Norf de norf, ça grattait... ça grattait... Elle releva sa manche, se gratta. Puis continua sa route.


A Bourges, université
Passa les murs de la Capitale.
Son bras la démangeait, elle tenta de n'y point prêter attention, sa mère lui avait toujours dit qu'il ne fallait pas se gratter mais... pfff...
Elle entra, heureuse, dans son bureau de rectrice, consulta le planning, écrivit comme chaque matin aux professeurs qui devaient enseigner le lendemain, et ouvrit la salle de cours du matin.
Puis retourna dans son bureau. Releva sa manche, les picotements étaient insupportables. Gratta. Vit que la piqûre était rouge, et qu'un petit bouton blanc apparaissait sous sa peau.
Quelle bestiole avait pu ? Norf de norf.
Elle se servit un verre de poire. Ce breuvage divin avait la vertu de la réconforter.
Elle but... et bizarrement sentit la tête lui tourner. Un verre de poire, et déjà ivre ? Po potib ça...Puis elle frissonna. Vertiges, sueurs...
ça n'était pas normal.
Justement Asterie devait enseigner le lendemain. Elle se promit de lui écrire si son état ne s'améliorait pas.
Avait-elle pris froid ? Peut-être aurait-elle dû se rendre à Bourges en carriole ? Norf elle se reprochait d'avoir marché dans la froidure.
Elle ferma les yeux un instant, assise dans son fauteuil, espérant que le vertige passerait

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Anne_blanche
Aupic, matin du 14 décembre

Les enfants dormaient encore, serrés l'un contre l'autre dans un trop vaste lit. Anne recula prudemment la tête, referma soigneusement la porte. Des enfants qui dorment, c'est une bénédiction, pour une mère qui se serait bien passée d'avoir progéniture !
Les corridors du château d'Aupic étaient sombres et froids. Les lieux n'avaient plus été habités depuis trop longtemps. Malgré les efforts de Henry, l'intendant, pour les maintenir en l'état, ils respiraient le délaissement et humidité. Anne frissonna. Les enfants dormiraient encore une heure ou deux, voire davantage. Le voyage de Bretagne les avait fatigués. Elle avait le temps de se rendre à la messe à St-Aignan. Et s'ils se réveillaient avant, baste ! Tant pis. Matheline s'occuperait d'eux.

Bacchus fit les gros yeux quand elle lui annonça qu'elle se rendait à St-Aignan. Elle aurait pu opter pour Sancerre ou Bourges, plus proches, mais n'y connaissait personne. Peut-être, enfin, parviendrait-elle à rencontrer Oncle Hugo ou son épouse.
La bise était glaciale. A l'horizon Est s'amoncelaient des nuages porteurs de neige. La butte de Sancerre devait déjà être blanche. Sous les sabots des chevaux, la route sonnait joyeusement. Était-ce cette musique ? la douce chaleur de la fourrure dont elle s'était enveloppée en montant dans le coche ? l'approche de la saint Noël, avec ses réjouissances ? la perspective de revoir sous peu son parrain ? Toujours est-il qu'Anne se sentit soudain d'excellente humeur, et se prit à sourire à la petite servante qui l'accompagnait.
C'était une grande fillette de treize à quatorze ans, maigre comme un chat écorché, que Henry lui avait présentée comme une vague parente, en la priant de la prendre à son service. La gamine avait les yeux vifs, le rire clair ... et une terrible maladresse ! Elle semblait ne rien pouvoir toucher sans le faire tomber. La cuisinière n'en voulait plus dans sa cuisine, la lingère l'avait renvoyée des étuves ; la basse-cour se vidait quand elle y mettait les pieds, elle avait renversé par mégarde deux ruches dans le verger, et laissé aller au fond de l'étang une des nasses à perches. Par égard pour Henry, Anne se l'était attachée. Elle lui tirait les cheveux en la coiffant, nouait lundi avec dimanche en lui laçant sa robe, inondait les dalles en portant l'eau de la toilette, les épingles qu'elle tentait d'utiliser se perdaient dans la jonchée, et la courtepointe pendait lamentablement d'un seul côté quand elle faisait le lit, mais elle se moquait de ses vains efforts, et son rire frais avait sur Anne un effet apaisant.
Elle avait nom Estiennette, lui avait dit Henry. Mais tous disaient Nette.

Nette éclata de rire en voyant sa maîtresse sourire, si bien que celle-ci se reprit aussitôt, s'assit bien droite sur sa banquette, et émit un "humph" désapprobateur.


St-Aignan

Dans l'église de St-Aignan, le froid était intense. Nette déposa sur les épaules de sa maîtresse - non sans déranger sa coiffe au passage - une cape fourrée, et fila tout au fond de la nef, avec d'autres petites servantes ou filles de ferme des environs. Anne entendit avec plaisir la messe du matin. Elle n'assistait plus que rarement aux offices viennois, depuis la mort de son frère. Toujours il lui semblait le voir derrière l'autel, et elle prenait systématiquement en grippe tous les diacres ou prêtres qui lui succédaient en l'église de Vienne, comme si les malheureux n'étaient là que pour voler sa place à Gabriel. Depuis qu'il était mort, elle avait bien souvent dû lutter contre l'acédie. Mais elle tenait bon. Elle avait voué réhabiliter sa mémoire salie par les entreprises de sots, au premier rang desquels elle plaçait le roy d'armes de l'époque, et elle le ferait.

Alors qu'Anne était en plein Credo, un éclat de rire sonna sous la voûte. Nette ... Très digne, Anne se retourna lentement, prête à arbalétiser du regard la fautive. Elle s'arrêta en chemin.
A mi-chemin de la nef se trouvait une jeune femme qu'elle avait eu l'occasion de croiser en taverne, une certaine Poumona. La donzelle avait tout pour ne pas être aimée d'Anne. Elle émargeait au FIER, déjà. Rien que ça, c'était un vice rédhibitoire. Mais il y avait bien pire : elle se permettait, en parlant du grand-oncle d'Anne, de dire "le vieux". Est-ce qu'on dit "le vieux" quand on parle d'un duc ?!
Et là, - horreur ! - Poumona était en train de ... se gratter ! Anne eut du mal à en croire ses yeux. Déjà, se gratter, ça ne se fait pas, sauf quand on est un chien affligé d'une puce. Ensuite, se gratter en public, c'est carrément désobligeant pour toutes les personnes présentes. D'ailleurs, Anne avait l'impression, en contemplant Poumona d'un oeil torve, que quelque chose la démangeait sous sa guimpe de veuve. Elle résista furieusement à l'envie d'y glisser un doigt. Se gratter dans une église ! en plein service matinal, qui plus est !
Avec un nouveau "humph", suivi, pour faire bonne mesure, d'un "hum" et d'un "ahem", puis d'une légère toux, elle se concentra de nouveau sur le service en cours.

Elle frôla au passage la donzelle gratouilleuse, en remontant la nef pour rallier son coche garé sur le parvis.


Bacchus, à Bourges ! Menez-nous à l'Université, je veux y saluer Dame Ysabeau, qui fut fort amie de feu mon père, m'a-t-on dit.


De toutes façons, c'était sur la route. Et de toutes façons, les enfants étaient réveillés depuis longtemps. Alors un peu plus de retard, un peu moins...

Nette, je vous saurai gré, à l'avenir, de ne point rire dans les églises. Prenez ma cape, je vous prie.

Ainsi tancée, dans le coche, à l'abri des oreilles indiscrètes, la servante prit la cape, qu'elle plia soigneusement sur ses genoux, tandis qu'Anne s'enveloppait de nouveau dans sa fourrure, et l'on fit route vers Bourges.

A l'Université, Anne se fit indiquer le chemin du bureau de la rectrice, où elle pria un huissier de l'annoncer.

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Asterie
[Jour 1]

[Au château de Châteauneuf sur Cher]

Il était tôt ce matin au château de Châteauneuf sur Cher La baronne avait fait demander que l’on y installe les derniers préparatifs et surtout que l’on allume les cheminées.
Le personnel s’activait de toutes parts.
Le domaine était plus grand que celui de Farges Allichamps elle n’avait pas encore pris vraiment possession des lieux .
Il lui faudrait engager d’autres personnel de maison …Elle frissonna se couvrit d’un châle puis sonna pour qu’on ajoute quelques buches dans le foyer.
Elle se prépara pour se rendre au château comme chaque jour.
Puis elle se rendra à Saint Aignan au dispensaire.
Elle entendit sa fille et son fils en train de se quereller une fois de plus pour des broutilles.

Bonjour vous deux alors que ce passe t’il ici ?

S’adressant à Maxence tu as encore dis à ta sœur qu’elle n’était pas bien coiffé ou que sa robe ne lui va pas au teint ?

Elle soupira.


Maman !

Oui ma chérie ?


Tu te moques comme lui regarde mais regarde il sourit !

Asterie soupira les regarda tous les deux.
C’était la même chose presque chaque jour ou elle se trouvait au château le matin.
Il aurait été plus simple de déjeuner séparément comme beaucoup de famille faisait …
Mais c’est elle qui avait imposé ce fait elle voyait déjà peu ses enfants c’était un moment qu’ils partageaient.
Et comme chaque fois les deux se chamaillaient et comme Brianna était très susceptible sur ses tenues son frère en profitait …

Puis se tourna vers son majordome.
Lui donna les directives puis embrassa rapidement ses enfants.


Brianna dit à Sœur Mariette que je passerais aujourd’hui au dispensaire comme d’habitude en début d’après-midi.

Oui Maman.


[Au château de Bourges].

Asterie prit connaissances des différentes missives puis des besoins du duché pour l’embauche des hauts fonctionnaires.
Le CAC passa dans son bureau ils regardèrent ensemble la trésorerie et les achats éventuels à faire.
Le coursier du secrétariat d’état frappa à son bureau, il avait été autorisé accompagner d’un garde pour amener au château le courrier provenant de Paris sans un intermédiaire.

Elle prit les annonces elle les déposera dans son bureau de Secrétaire d’état après en avoir pris connaissances. Et les retransmettra en place publique.

La matinée arrivait à son terme elle s’étira il commençait à avoir faim presque 13h 30 il était temps d’aller manger …Puis direction Saint Aignan son dispensaire.

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--Moriarty
Saint Aignan - Jour 1

Il traversait les arcades de la mairie d'un pas allègre. Voyageur, il n'aimait rester longtemps en un même lieu et cela faisait de trop nombreuses lunes qu'il respirait l'air berrichon.
On l'appelait Moriarty, mais en d'autres lieux, sous d'autres climats certains jureraient le connaître sous un autre nom. En fait, son nom avait bien peu d'importance. C'était un inconnu, un parmi tant d'autres, un de plus dans la masse sombre et indistincte de la plèbe.
Vêtu à peine mieux qu'un manant, il était au dessus de tout soupçon, il était celui qu'on croisait sans y faire attention et à juste titre, car il ne faisait jamais rien. Mais, il avait toutefois ce luxe de ne pas souffrir du froid en ce jour hivernal.

D'autres à proximité de lui, exerçaient la mendicité comme s'il s'agissait d'un art, d'un savoir dont ils se ventaient le soir venu en dépensant l'argent de la charité.
Cette fois, l'un d'eux ne pu attendre le couché du soleil pour se consacrer à sa vinasse si chèrement acquise. Il semblait déjà nauséeux et alors qu'il faisait mine de pénétrer dans la Mairie, un milicien le bouscula. Il tombât alors sur Moriarty en toussant, comme les gueux avaient l'habitude de le faire. Révulsé, notre Inconnu fit une entorse au programme de sa journée pour aller s'installer dans une taverne et boire un potage dont la chaleur lui rappelait les repas d'enfance longuement préparer par la matrone.

Finalement, se serait une journée de perdue. Une de plus, une de moins... Après quelques jours de chômages, végéter une journée à la taverne par ce froid n'étaient pas si dramatique.
Il ôta le pardessus quelques peu troué puis le posa négligemment sur le banc. Il remarqua qu'un petit bouton avait poussé sur son poignet.

Voilà maintenant que les manteaux grattent en plein hiver, mais quelle idée pensa t'il. Qu'allait advenir si il était obligé de retirer ce manteau !

Le tavernier le regardait du coin de l'oeil, méfiant. Décidément, ce n'était pas sa journée. En effet, un client se dévêtant comme cela alors que dehors, mêmes les rats semblaient mourir de froid, c'était quand même quelque chose !

Qu'importe, Moriarty fit un signe et demanda à ce qu'on lui serve un verre de ce qu'il y avait de plus fort.
Le nectar coula comme une rivière parcours son lit, avec l'aisance que permet l'habitude. Il se sentit bien mieux, c'était toujours ainsi. Il commanda un second verre pour éviter que le manque ne le fit revenir dans ce lieu de perdition avant qu'il n'atteigne son domicile.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il posait précautionneusement le manteau sur ces épaules, pour éviter trop de contact avec sa peau, Moriarty se rendit compte que le bouton n'avait pas disparu et que l'alcool n'avait pas fait disparaître le grattement, au contraire.
Ah... quelle histoire, quelle journée... que cela ne devienne pas une habitude, sans quoi il devrait rendre son tablier.
Clealan
Il se promenait à travers les rues et la rumeur enflait, enflait, on aurait trouvé un rat mort dans une rue de St Aignan, c'était toujours mauvais signe, quelques bêtes avaient aussi été etrouvées mortes dans des enclos lui avait on rapporté. Il profitait cependant du temps sec bien que glacial, s'arrêtant de temps à autre pour se gratter le mollet gauche. Il releva un peu le bas de sa braie, et découvrit quelques petits boutons. Où avait til bien pu se frotter?
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Ysabeau
14 décembre, à l'université

On frappait à la porte de son bureau. Ysabeau ouvrit les yeux, qui pouvait bien venir à cette heure matinale ? Un nouvel étudiant ? Un professeur qui ne trouvait pas la salle de cours ? D'une voix qu'elle voulait assurée mais qui tremblait un peu, elle dit :

Entrez !

C'était l'huissier, qui lui annonça une visite

Dame rectrice, une dame vous demande. Se nomme Anne de Culan m'a-t-elle dit, peux la faire entrer ?

Anne de Culan... Ysabeau savait que la jeune femme était en Berry avec ses enfants, qu'elle avait voulu retrouver son domaine d'Aupic. Anne... Que de souvenirs, Anne, la fille de Valatar et de Maryan, la nièce de Hugo, la femme du si regretté Homme des Bois. Anne...
Elle se leva, la tête lui tournait toujours, elle sentait la fièvre monter à son front. Norf, elle n'était point au meilleur de sa forme pour accueillir la jeune veuve.
Elle prit sur elle et dit :


Faites entrer.

Quitta son bureau et avança de quelques pas mal assurés vers la porte pour accueillir la visiteuse avec un grand sourire.
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Sylvain_d_aupic
[Aupic, jour 1]

Le jeune Sylvain se réveilla assez tard. Les fatigues du voyage de la veille l'avaient tenu au lit plus longtemps qu'à l'accoutumée mais l'excitation de découvrir le domaine eurent vite raison des dernières traces de sommeil. Sitôt vêtu, le jeune garçon se rua aux cuisines où les serviteurs commençaient leur travail. Certains revenaient de Saint Aignan où ils avaient fait provision de denrées dont le domaine trop longtemps en sommeil manquait cruellement.

Après avoir rapîdement absorbé son repas matinal, Sylvain parti faire le tour des batiments, visitant notamment l'écurie. Près des chevaux, l'enfant était heureux. Il regrettait simplement que la paille lui provoque de telles démangeaisons. Où peut être était ce ces "petites bêtes" dont Mère lui avait recommandé de se méfier à proximité des animaux?

Quoi qu'il en soit, Mère n'étant toujours pas en vue, Sylvain poursuivit sa promenade.

Un peu plus tard dans la matinée, il décida de rentrer au chaud. Il avait sans doute trop longuement marché dans le froid, car il était épuisé et frissonnait de tout son corps...

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Sylvain d'Aupic
Anne_blanche
[Jour 1, Bourges, Université]

Devant la porte de la rectrice, Anne se demandait ce qu'elle pourrait bien trouver à lui dire. Mère lui avait dit, des années auparavant que, enfant, elle avait joué dans le courtil de la dame, à Sancerre. Elle n'en gardait aucun souvenir. Bien peu de gens ont des images nettes de leur prime enfance, et si Anne en avait à foison, c'était seulement parce qu'elle les avait soigneusement entretenues, en son exil viennois, au cours des années de séparation avec sa jumelle et son frère. Mais ces images n'incluaient pas Sancerre, et bien peu St-Aignan. Elle revoyait Culan, en revanche, avec une netteté jamais démenti, sentait autour de ses épaules peser le bras de son grand frère, contre son front celui de sa sœur. C'était toujours en plein soleil, dans la cour intérieure surchauffée par le torride été berrichon, ou dans les jardins à la pente si dangereuse pour les petites jambes. La grande salle, aussi, où figurait le trône vicomtal de son père, avait les honneurs de sa mémoire.
Mais pas Sancerre. Il lui faudrait y retourner, très bientôt, pour y vérifier l'état des possessions de feu son époux.

L'huissier, qui ouvrait grand la porte, la tira de ses songes. Dame Ysabeau l'accueillit, sourire aux lèvres. Courte révérence, sourire en réponse au sourire...


Dame, le bonjour. Je ne pouvais passer à Bourges sans saluer celle qui toujours accorda son soutien à ma famille.


Quelque chose dans l'attitude de la rectrice lui tira un frémissement de sourcil. Dame Ysabeau avait aux pommettes des plaques rouges, et son front s'emperlait de sueur. Il ne faisait pourtant pas si chaud, entre ces murs !
Anne se sentit inopportune. Elle avait entendu parler, à St-Aignan, des démêlés de la dame avec le duc, et interpréta les attitudes de sa vis-à-vis comme de la colère.
Elle ponctua donc sa phrase d'un sourire un peu plus appuyé, et poursuivit très vite.


Voilà qui est chose faite. Je m'en voudrais de vous distraire de vos devoirs. Aurai-je le plaisir de compter sur votre visite à Aupic, à un moment ou vous serez moins occupée ?
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--Mathilde__
[Premier jour – Châteauroux- les quartiers pauvres]

Un matin dans les bas-fonds....
La vieille Mathilde se sentait toute ragaillardie par cette belle journée d’hiver. Après un repos forcé suite à un malaise cardiaque, elle n’avait qu’une hâte, retrouver ses petites habitudes...ou presque.
Elle était au service de la baronne de Valençay et s’occupait des enfants qui vivaient sous son toit. Le petite Fabian était chéri comme si c’était son propre fils. Quant à la jeune dame, elle se surprenait à avoir une attitude quasi maternelle envers elle.
A l’approche de Noël, la vieille dame aimait à donner aux œuvres de charité et aux pauvres. Elle tenait dans ses bras une pile de vêtements chauds et de couvertures épaisses qu’elle comptait bien distribuer. Alors qu’elle pénétrait dans une des rues de Châteauroux où la pauvreté et la saleté régnait en maître, elle dû ramener son col au-dessus de son nez afin de supporter l’atmosphère empuantie. Une odeur de charognes....d’excréments....une odeur de mort comme si la Grande Faucheuse avait élue domicile icelieu, prenant chaque soir son butin de pauvres âmes dont les corps étaient parfois abandonnés. Devant elle, un aveugle faisait la manche...le cœur serré, elle déposa quelques écus dans le chapeau élimé qu’il tendait.

Tenez...mon brave.

Puis elle glissa un gilet en laine autours de ses épaules squelettiques sachant bien qu’on viendrait lui voler. Ahhh...Aristote n’était pas en ce domaine de misère pour laisser des hommes, des femmes et des enfants survivent de la sorte. Sa foi en le très-Haut s’en trouvait inévitablement ébranlée et s’il n’y avait pas l’amitié Aristotélicienne en laquelle elle croyait profondément...Amitié qui l’avait mené dans ce quartier malfamé ...elle aurait renié le Très-Haut plus d’une fois.

Un peu plus loin dans la rue, deux chiens se disputent une proie. Ils jappent, grognent, courent et bondissent. Mathilde n’y prête guère attention. Elle est dans ses pensées et se demande si la petite famille qu’elle avait aidée l’année dernière était encore là. Elle avait une boule au creux de l’estomac rien que d’imaginer qu’ils aient pu périr par la faim ou autre.
Soudain un des chiens la bouscule et la vielle dame s’effondre par terre en hurlant. La pile de vêtements jonche le sol. Un traine-misère s’approche en courant et se saisit d’une paire de braies avant de s’enfuir et de disparaître dans la pénombre d’une ruelle. Il n’y a eu plus de peur que de mal. Les chiens effrayés par le cri de Mathilde ont également pris la fuite. La nourrice commence alors à rassembler les dons qu’elle comptait faire. Sa main frôle une fourrure visqueuse. Elle écarte la couverture de laine et marque un mouvement de recul en apercevant le cadavre d’un rat déchiqueté par les deux corniauds.



[fin de journée....]


La Vieille Mathilde aidait Linette à vêtir un de ses nombreux enfants. Inconsciemment, elle avait passé la journée à se gratter l’avant bras.
Z’allez vous arracher la peau ma bonne dame...pis vous n’allez pas l’air bien...lui fit remarquer la pauvre mère.

Du coup, la nourrice tira sa manche et découvrit un petit bouton. Entièrement consacré à sa tâche bienfaisante, elle ne s’était pas encore inquiétée des frissonnements qu’elle ressentait. Il fallut que la pauvre hère lui fasse remarquer.


Je...je dois être fatiguée....souffla-t-elle....je vais rentrer...
La vielle dame se leva et soudain tout se mit à tourner autour d’elle l’obligeant à retomber maladroitement sur sa chaise. Linette se précipita et lorsqu’elle caressa la joue de Mathilde, elle s’exclama...mais vous êtes brûlante !
Aryan
[Premier jour, Sancerre]

Aryan ferma l'une de ses malles en poussant un soupir. Le départ approchait et il restait tant de choses à faire. Le Courant d'Air se gratta le bras distraitement et s'attaqua à rassembler les affaires des lardons. Elle se souvenait de leur joie en apprenant qu'ils iraient dans une autre maison, une autre ville et elle se souvenait surtout des bouderies de son fils quand Aryan lui avait annoncé que seule leur vache et un des deux chevaux viendraient, seulement un.

Une boule de neige frappa la fenêtre et Aryan regarda dehors. Eolia et Tristan s'étaient alliés pour enneiger Gabrielle. Le Vieux Meuble sortit en trombe, ne voulant pas retrouver une de ses filles en bonhomme de neige.


Les enfants, il suffit ! Vous m'aviez que vous ne feriez qu'un bonhomme en neige, pas que vous transformiez votre soeur en neige ! Pourquoi cet acharnement ?

Maman ! c'est de sa faute ! Elle veut enterrer un rat qu'on a trouvé mort. On lui a dit de le laisser mais elle ne veut pas écouter.

Gabrielle, je t'ai dis de ne pas toucher aux animaux morts. Allez les enfants, le jeu est fini, il ne faudrait pas que vous tombiez malade.

Elle les regardait rentrer à la file indienne tout en se grattant les bras et voilà qu'ils avaient attrapé froid, ils frissonnaient et elle aussi.

Allez, filez vous couchez, je viendrai vous réveiller dans une heure ou deux, allez !

Elle les regardait monter se coucher et finit par se laisser tomber à terre, près de l'âtre, elle tendit les mains vers les flammes et espérait faire s'arrêter ses frissons. Et elle se reposerait une fois les affaires rangées.

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--Brianna


[Jour 1 chez elle dans sa chambre].

A peine levée qu’elle soupira...

grrrrrr qu’il fait froid, grr….
Ah et puis personne n’est venu me mettre du bois dans le foyer.


Elle soupira et se dirigea vers la cheminée regarda les cendres et voilà le feu était éteint …
Elle tira sur la cordelette pour appeler un domestique.
Auxanya se présenta.


Bonjour Damoiselle Brianna .

Oui bonjour, je voudrais quelques bûches dans la cheminée il fait froid ici .

La jeune servante regarda la cheminée.

Oui en effet le feu est éteint.

Je le vois bien sinon je ne t’aurais pas appelé.

Elle s’avait que sa mère allait une fois de plus la réprimander.
Elle était peut être fille de la noblesse mais sa mère était assez stricte sur certain principes.
Elle avait deux mains et si elle pouvait s’en servir…
Parfois elle aurait aimé habiter chez son amie Marie –Charlotte de la Trémouillère au moins elle avait une femme de chambre personnelle.

Elle devait le soir mettre des bûches dans l’âtre pour garder le feu mais considérant que ce n’était pas son travail…
Elle n’avait rien fait, rien que le fait de prendre les bûches allait la salir …
Elle demandait de temps en temps à son frère qui le faisant car, cela l’amusait plus qu’autre chose.

Elle osa les épaules elle se demandait parfois s’il était vraiment son frère vu la façon dont il se comportait, ses ancêtres surement …
Bon c’était aussi les siens mais elle mettait bien entendu cela de cotés …


Ce matin elle devait se rendre au dispensaire étant étudiante en médecine et devait en passer par là.
Ce n’était pas ce qu’elle appréciait des plus toutes ses saletés, ses odeurs, les malades...
Bon les malades logique me direz vous, elle voulait être médecin fallait pas exagérer quand même ...Mais ceux là sentaient mauvais.
Et surtout étaient pauvres, rustres,avaient mal ,parlaient fort... parfois il y avait du beau monde mais c'était assez rare .Pourquoi sa mère n'était pas un médecin comme tout les médecins avec un cabinet respectable cossi , propre avec une belle clientèle ,mais non bien sûr!
Et Sœur Mariette le meilleur toujours derrière elle, l'obligeant à nettoyer certain récipient rien que d'y penser elle grimaça et si ce n'était que cela que neni la Soeur faisait son rapport à sa mère et attention si celane correspondait pas à ce qu'elle attendait d'elle…

Après avoir mis un certain temps pour s’habiller, elle se rendit dans la salle à manger.
Et voilà que son frère la taquinait comme chaque matin.
Elle soupira, n’ayant pas le choix car une fois de plus les consignes de sa mère étaient clair tous ensemble à table s’ils étaient là .
Sinon on venait la chercher.
Son frère en était ravi lui il se rendait à l’écurie, travaillait avec son maître d’armes, puis sont précepteur …parfois elle aurait préférer dormir plus et se prélasser un peu plus au lit …

Et voilà que sa mère donnait une fois de plus raison à son frère …


[Sur le chemin du dispensaire]

Brianna arriva au dispensaire et voilà !! Mes chausses !

Elle venait de marcher dans du crottin n’ayant pas fait attention .Son attention étant ailleurs…
Elle remarqua sur le coté un rat mort. Puis un autres et hop ouf de justesse.
Ce n’était pas surprenant d’en trouvé dans les rues …


Bien le bonjour Sœur Mariette.

Bonjour Jeune Damoiselle comment allez vous en ce jour ?

Je vais bien, je vais bien ma mère vous fait dire qu’elle passera aujourd’hui.

Très bien je vais donc mettre une affiche devant la porte.

Oui

Je vous retrouve en salle commune.

Oui j’arrive …

Eriphile
[Sancerre, Jour 1, où quand Yersinia pestis montre le bout de son nez ... Quel rat celle là!]

Ce matin, Eriphile émerge de sous ses couvertures de mauvaise humeur, assise sur son lit, elle se frotte les yeux. Aujourd'hui, on est le 14 décembre, le ciel est sombre, la ville est sombre et Eriphile est sombre. Ah le mauvais temps, ça vaut plombe la journée, vivement que la neige arrive au moins! Ah la neige et son manteau immaculée! Mais non, la journée a commencé et il va bien falloir arriver au bout. Après être restée de longues minutes immobiles, le regard dans le vide, Eriphile pose un pied par terre. Le pied gauche !

Dans un coin de sa chambre, Eriphile entend un couinement, un rat et ses petits montrent le bout de leur nez et traverse la pièce. Enfin, ils se décidaient à se manifester, elle était bien sûre que ces murs étaient infestés de ces infectes bestioles, il faudra qu'elle le signale à Martine, la femme de chambre, ça ne peut pas continuer comme ça.


D'un air morose, Eriphile sonne Martine, être morose, ça creuse. Quelques minutes plus tard, la vieille femme pénètre dans la chambre.

"Bien dormi Mademoiselle ?"
"Bof"
"Ah quel temps! Pauvre Mademoiselle, il ne faudrait pas que vous pensiez qu'il fait toujours gris au Berry!"
"Bof"
"Alors qu'est-ce que je vous sers Mademoiselle ?"
"Bof"

Un autre couinement. Eriphile, retrouvant toutes ses facultés se précipite vers l'endroit d'où proviennent les bruits.


"Regarde! Ils sont là! Ils sont encore là! Quand est-ce qu'ils vont me laisser respirer ceux là ? Dès que je me retourne, ils sont devant moi. Martine il faut absolument installer des tapettes."
"Calmez-vous Mademoiselle, on s'en occupera ce matin. Venez plutôt manger, vous devez mourir de faim, il est déjà dix heures passées."

Résignée, Eriphile retourne au lit et saisit son plateau du petit déjeuner. Devant elle, de jolies tranches de pain et une petite tasse de lait. Afin de beurrer ses tartines, elle se saisit de la cloche à beurre.

"Ca va mieux Mademoiselle ? Ne vous en faites pas, dans deux jours vous en serez totalement débarrassée."


Eriphile soulève la cloche.
Un rat mort.


"Aaaahhhhhhh! Martine débarrasse moi de CA TOUT de suite!"
Ysabeau
Anne était entrée. Ysabeau s'avança vers elle, le sourire aux lèvres. La jeune femme lui rappelait sa mère... Elle s'épongea discrètement le front. La fièvre... la fièvre montait. Anne la salua puis...

Je m'en voudrais de vous distraire de vos devoirs. Aurai-je le plaisir de compter sur votre visite à Aupic, à un moment ou vous serez moins occupée ?

Chère Anne, vous ne me dérangez aucunement. Je suis toujours bien aise d'accueillir mes amies, et surtout vous... Tant de souvenirs s'attachent à vous. Oui, sans nul doute je viendrai vous rendre visite à Aupic, dès que poss...

Elle s'arrêta, les vertiges la reprenaient. Un faible sourire et elle poursuivit

Excusez-moi je ne suis pas au meilleur de ma forme pour vous recevoir. J'ai eu la sottise de vouloir faire le chemin entre Bourges et Sancerre, à pied, par ce froid, dans la neige... et je crois que j'ai pris froid. Mais asseyez-vous je vous en prie... Je vous offrirais volontiers un verre de poire de Sancerre.

Tant bien que mal, elle se jeta dans son fauteuil, montrant à Anne un autre siège. Elle ferma un instant les yeux, espérant que la tête lui tournerait moins. Puis reprit, avec un faible sourire
Votre voyage s'est bien passé ? Vous comptez rester quelque temps en Berry ? Je vous invite à Sancerre, si vous voulez...
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