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[RP]La peste.

Ysabeau
Jour 2. Sancerre

Le coche s'arrêta devant le 17, place de la Halle. Le cocher descendit, ouvrit la porte. Ysabeau était évanouie à l'intérieur, le front brûlant de fièvre, marmonnant des mots inintelligibles.
Il s'approcha d'elle, la secoua doucement.


Dame... dame... on est arrivés. Dame... faut vous réveiller... Dame

Elle ouvrit un oeil, se redressa, le vertige la reprit. Norf de norf, elle n'aimait pas montrer sa faiblesse. Pourtant... il fallait bien sortir du coche, et seule, elle ne le pourrait pas. Elle tendit la main vers le cocher, lui prit le bras, et, appuyée contre lui (norf qu'il sentait le cheval... peut-être une chance, car elle avait ouï dire que dormir près des chevaux préservait de la contagion), sortit péniblement du coche.
Elle ouvrit son aumonière, sortit la clé de chez elle, la tendit sans un mot à l'homme qui ouvrit la porte.
Sous le seuil, une lettre... Asterie, elle reconnut l'écriture.
Elle entra, s'assit dans le premier fauteuil venu. L'homme avait ramassé la missive, bien aimable ce cocher...


Merci mon ami... Servez-vous donc un verre de poire, ça va vous réchauffer. Il y en a une bouteille sur la table, là... et prenez ces quelques écus pour le voyage. Puis laissez-moi, j'ai besoin de repos.

Elle décacheta la missive. C'était bien d'Asterie.

Citation:
Ma chère Ysabeau

Pardonne –moi ce retard de courrier.
J’ai bien reçue ta missive mais tu étais déjà partie pour Sancerre, je suis donc retourné à Saint Aignan comme prévu.
Ce que tu me décris est le pire fléau que l’on pouvait avoir.
En effet je pense que la peste noire est de retour.
Reste chez toi surtout évite les visites ne à pas à l’université.
Demande à l’une de tes servantes de te frictionner avec du vinaigre des quatre voleurs je te donne la préparation.
Fait le de même pour tes gens.

Met à macérer, dans 1 litre de vinaigre de pommes, 20 g de chaque plante séchée suivante : absinthe, lavande, menthe, romarin, rue, sauge et 3 g de cannelle en poudre, 3 g de poudre de clous de girofle, 3 g de muscade râpée, 3 gousses d'ail, 20 g d'acide citrique, 5 g de camphre ; on attend 2 semaines, on filtre et on met en bouteille.
Ma chère amie en espérant que tout aille pour le mieux. Je vais essayer de passer chez toi mais je ne garantis pas en avoir l’accés si la maladie se repend.
Amicalement
Asterie.


Vinaigre des quatre voleurs... Où pourrait-elle en trouver ? parce que deux semaines de macération... Il serait trop tard.
Peut-être au dispensaire ? Mentaïg avait dû laisser des herbes, des onguents... Mais cela faisait si longtemps...
Sa tête tournait.
Elle se leva, se tint tant bien que mal sur le seuil de sa porte que le cocher avait laissée entrouverte.
Elle cria :


Mes amis, au secours ! La peste est de retour en Berry et je suis atteinte ! Je cherche du vinaigre des quatre voleurs ! Qui viendra à mon secours ? Mais... attention...


Oui, attention, Asterie lui avait bien dit d'éviter les visites... Contagieuse, elle était contagieuse...
Elle sentit une coulée tiède sous son bras. Le bubon venait d'éclater, répandant une odeur pestilentielle , une odeur de mort.
Un vertige, à nouveau. Elle tomba comme une feuille morte sur le sol.

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Clealan
Jour 2


Il s'était couché de bonne heure la veille, préférant dormir à l'Archange plutôt que de rentrer chez lui, l'impression pénible que ses jambes ne le portait plus, il avait passé une mauvaise nuit, la fièvre montait d'une part, et il se rongeait les sangs...qu'avait il? Il savait que la peste faisait ses premices en cé début d'hiver 1458, il avait déjà échappé quelques années auparavant à ce fléau, il pria toute la nuit , mais la prière fut veine, au reveil, les boutons étaient toujours là grattés à sang, mais le pire quand il s'examina soigneusement en faisant sa toilette, des bubons noiratres dans l'aine, il fallait absolument qu'il voit un médicastre, mais il n'y en avait point à Chateauroux, la seule à pouvoir l'aider serait Astérie, seul médicastre reconnu dans le Berry, il fit chercher un parchemin, une plume et un encrier, il était nauséeux, se sentant au bord de l'évanouissement , il fit un effort pour rester à la table de travail, et ecrivit rapidement (oui ben heu enfin aussi rapidement qu'il le put^^)


Citation:
Astérie,


Je crois que je suis atteint de ce fleau qui court le Berry en cemoment, je ne me souviens plus du traitement, pourrais tu me dire en quoi consiste les soins, je m'isole pour te contaminer personne, je me suis epouillé, je n'ai point retrouver de puce..mais ces bêtes sont si rapides et agiles..je te remercie de m'envoyer au plus vite le procédé pour essayer de me guerir au mieux, cependant je continue les prières pour le Berry et pour moi même.

Cordialement

Clealan




La rédaction de la courte missive l'avait totalement épuisé, il retourna dans son lit, pour se reposer avant de faire quérir un des conseillers qui pourrait peut-être lui relater ce qui se passait au conseil. Il prit au passage un seau, malgré le peu de nourriture ingurgitée le matin il avait l'estomac aux bords des lèvres

_________________
Asterie
[Jour 2 Saint Aignan]

Firmin le cocher d’Asterie aida sa maitresse à monter dans la voiture.

Ou allons-nous Dame Asterie?.

Asterie lui avait demandé de venir cela serait beaucoup plus simple et moins fatiguant pour elle, car les journées allait être très longue et elle avait besoin de toute sa concentration. Et surtout de toutes ses forces. Elle avait hésité à revêtir son habit mais plusieurs cas c’étaient déclarer et il ne fallait pas prendre de risque inutile.
Elle avait fait envoyer une missive des plus urgentes à Maître OMS pour lui décrire la situation.
Les dispositions allaient être mise en place.
Ou allons-nous et bien nous allons passer à l’église puis au dispensaire.
Il doit y avoir de nouveau cas je suppose.

Elle aperçue du monde devant le dispensaire …


Dame ! Dame Mon frère aidez-moi !

Maître s’il vous plait pourriez-vous venir voir mon époux il est…

Maitre Ambparé vous êtes là je voudrais que…

Asterie étaient accaparé de tous côtés des demandes d’aides de part et d’autres.
Firmin la protégeait comme il pouvait en essayant de séparer les personnes présentes.


Laisser le Médecin tranquille, elle ne peut pas tout faire …


Mais mon enfant il est malade …On nous a dit que c’était la peste noire !

C’est vrai c’est la peste noire !!!

Aristote nous sommes condamnés !!!

Le médecin arriva enfin à entrer.

Sœur Mariette !

Oui je suis ici Dame Ici !


Avez-vous ce qu’il vous faut ! Linette a-t-elle rapporté les préparations de chez Maître Pharmacien.

Oui tout y est Dame voilà deux gros flacons de Vinaigre des quatre voleurs et les autres préparations.
Nous en avons suffisamment pour le moment mais d’autres sont en préparation puis il y a eu d’autres cas...


Je m’en suis un peu douté. Plusieurs cas ont été signalés.
Je ne pourrais pas rester mais du monde va venir.
Je suis inquiète pour Brianna je n’ai pas de nouvelle il ne faudrait pas …
Je vais passer par derrière.


Le médecin rejoignit son cocher un peu plus loin comme convenu.
En route pour l’église.
Elle entra dans l’église et aperçue la diaconesse Choose.
La diaconesse la regarda un peu surprise.


Pardonnez-moi cet accoutrement mais nous avons un problème de grande envergure la peste nous avons plusieurs personnes contaminé.
Il a été trouvé des rats morts un peu partout dans saint Aignan et ainsi que dans tout le Berry.
L’église va recevoir beaucoup de monde il faudrait faire de la place je vous fais quérir quelques remèdes.
Nous aurons surtout besoin de l’aide d’Aristote et du votre par la même occasion.


Après avoir tout expliquer .Elle était sur le point de partir lorsqu’elle entendit …

Citation:
Dame Astérie ! Dame Astérie !


Elle s’arrêta net !

Oui

Citation:

Dame Astérie ! Par pitié venez vite. Messire Sylvain est bien mal !

Syl…

Citation:
C'est le fils de feu le baron d'Aupic. L'est au château avec Dame Anne, qu'est sa mère, par le fait.


Par Aristote !
Et bien je…


Ah l’air effrayé et inquiet de l’homme qui se trouvait devant elle.


Oui je vous suis.

Le Baron d’Aspic cela lui disait quelque chose. Elle avait l’esprit un peu embrouillé. Elle se rappela Mentaig était sa cousine, et il avait une fille Anne et…
Ce n’était pas vraiment le moment de refaire le nobiliaire Berrichons, il y avait plus urgent elle suivit l’homme.


Je vous suis. Mais avant vous aller mettre sur votre bouche lorsque vous parlerez à quelqu’un ceci. Elle sortit un linge puis l’imbiba de la préparation des quatre voleurs.
Tenez et respirer devant lorsque vous vous adresser à quelqu’un.


Elle sortit de l’église.

Dameeeeeeee Asteriiiiiiie

Décidément !

Tenez! une jeune fille lui donna une missive .

Elle l’as prit et monta dans la voiture .
Une fois dans la voiture elle la lu.


Citation:
Dame Astérie,

Je connais votre réputation de médecin.
Ma maîtresse, Eriphile de Hennfield, est au plus mal. Elle est fiévreuse, et animée de spasmes musculaires.
Venez au plus vite.
Je crains qu'elle ne passe pas la nuit dans l'état où elle est.

Je reste auprès d'elle pour la veiller, mais mon messager saura vous guider jusqu'à elle.

Cordialement

Martine


D’accord j’irais après.

Arrivée à la sortit de Saint Aignan den direction du domaine Aupic .
Le garde à l’entrée inspecta la voiture.


J’ai des ordres Dame personne ne sort.

Je suis Maitre Asterie docteur en médecine j’ai un laisser passer.

Maître pardonnez –moi j’vous y avais pas reconnu et l’autre c’est qui.

Il est mon assistant.


Le garde observa Bacchus d’une drôle de tête ben si c’est votre assistant aller y Maître.

Ah attendez, Attendez !le connétable y m'a dit si t'y vois Dame Asterie tu lui donne ça.

Asterie pris la missive.


Merci .
Citation:

Astérie,

Je crois que je suis atteint de ce fleau qui court le Berry en cemoment, je ne me souviens plus du traitement, pourrais tu me dire en quoi consiste les soins, je m'isole pour te contaminer personne, je me suis epouillé, je n'ai point retrouver de puce..mais ces bêtes sont si rapides et agiles..je te remercie de m'envoyer au plus vite le procédé pour essayer de me guerir au mieux, cependant je continue les prières pour le Berry et pour moi même.

Cordialement

Clealan

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Béni Tance, incarné par Johanara

[Jour 2 après les funérailles]

Le chapelain pris un air doux et apaisant en se penchant sur la baronne affolée. On l'aurait facilement pris à cet instant pour un bon père aimant.

Venez mon enfant.
Nous allons vous confessez.
Je gage que tant qu'il me restera un souffle toute votre maisonnée sera confessée.
Allons. La chapelle est prête.


Le vieil homme l'aida à se relever. La langue qui jaillit de sa bouche à cet instant retrouva aussitôt sa cache et une étincelle passa dans son regard tandis qu'il regarda par en dessous l'assemblée, son mielleux sourire toujours fiché sur sa figure.

[Lignière, la chapelle - pendant le sermon]

Le chapelain s'était dit qu'un léger prêche serait une bonne idée pour commencer histoire que personne ne manque sa confession personnelle ensuite.

... oui mes enfants, le mal est sur nous!
Les responsabilités, mes...


L'aumônier se tue à l'entré de l'intendant et la tête légèrement penchée, il l'écouta les lèvres pincées.

Mon fils, je te prie, range donc cette colère et inquiétude fille de la promptitude et des sottises.


Il s'avança vers l'homme qui l'avait interrompu:

Je suis heureux que tu sois enfin venu vers le seigneur. Tu ne le sais pas encore mais c'est sa voix qui t'a guidé, ses pas que tu as suivi. Nous nous préparions tous ensemble pour la confession, pour notre salut.

Il posa une main sur son épaule.


Mon fils, le salut de ton âme est aussi important que celui de notre chère baronne de Lignière.
Je vais la sauver rassure toi. Dieu ne nous abandonnera pas, Aristote nous guidera.
Mais pour cela nous devons croire et nous laver de nos péchés.
Tu comprends?


Le ton était toujours calme et il donna un doux sourire à Johanara.

Allons mes enfants.
Laissez nous pour le moment je vais confesser dame Johanara.
Toi aussi mon fils, je te confesserai juste après.
Les autres venez ensuite.
Il est vital que tous me rencontre dans l'intimité du confessionnal.


De ces deux mains il aida la baronne assise à se lever et la guida vers le confessionnal tandis que la chapelle commençait lentement à se vider. Il pensait déjà aux pénitences que devraient subir Johanara... Mathilde pour valider l'absolution et eut du mal à retenir sa langue s'agitant. Il avait bien des idées aussi pour Serguei et les autres. Pour Ambi...humm..pour Ambi il fallait être plus fin pour en jouer plus aisément.
[/quote]
Johanara
Lignières - Jour 2.


Si la fièvre avait été moins exacerbée, peut être que Johanara aurait surpris la lueur concupiscente s’allumer dans les petits yeux du ragondin lubrique qui faisait office de confesseur alors qu’elle balançait sa croupe incendiaire sous son nez avant de disparaître dans l’intimité du confessionnal.

L’air lui manquait dans le cloître de bois mais pour rien au monde elle n’aurait voulu être ailleurs. Le salut de ce pauvre marchand et de ses gens dépendait de la volonté d’Aristote…

Aussi s’appliquerait elle à lui plaire, à le servir de toute son âme.

Sa voix calfeutrée raisonnait avec douceur contre les parois que traversait la lumière ténue des grands candélabres d’argent.


J’ai…encore écrit à l‘angevin. Je sais bien que lors de notre dernier échange vous m’aviez adjuré de cesser toute relation avec lui même épistolaire mais je ne puis m’y résoudre. J’ai imploré le Ciel maintes fois de me donner le courage de me détourner de lui et du mal qu’il ne manquera certainement point de me faire.

Je suis faible… Fallait il qu’Aristote nous fasse si vulnérables et vous si forts?


A peine ces mots avaient ils franchi la barrière carminée de ses lèvres, que les pommettes de Johanara s’empourprèrent violemment. Mon Dieu! Elle le flattait, espérant quelque clémence! Elle mentait en pleine confession!


Hum. J’aimerais que tout soit comme avant. Du temps où j’étais une épouse irréprochable que le Très -Haut comblait de ses bienfaits et quand votre honorable personne me gratifiait de sa bénédiction…Vous savez comme cela compte pour moi…

Bougresse! Elle remettait ça! Et d’une voix des plus sirupeuse!

J’ai toujours pensé que Valezy était un ange envoyé par Aristote pour baigner mes jours de la lumière céleste de son regard azuréen.. Mais… Je compte une à une toutes les douleurs qu’il a mise en mon existence… Nous étions de nobles nature l’un et l’autre mais il m’a damné. Je me suis bannie de son cœur parce qu’il a méconnu le mien. J’ai brûlé tous mes vaisseaux, aucun retour en arrière n’est désormais possible. Ce divorce est un affront au présent incommensurable qu’Aristote m’avait fait : mettre sur ma route un être en tout point digne d’être adoré de toute la passion dont mon être exalté est capable. Est il devenu ce monstre d’égoïsme parce que je me suis détournée de lui? Ou ai-je trouvé dans d’autres yeux la force d’avancer parce qu’il m’avait abandonné sur le chemin…

Rien, ni personne ne pourra me sauver de moi-même.

Le suave contour de sa bouche s’étira en un sourire particulièrement doux, presque séraphique à faire rêver le ciel. L’évocation de son mari en des termes élogieux lui rappela le feu qui l’avait consumé pour lui des années durant. Jamais plus elle n’aimerait de la sorte. Et jamais haine ne serait plus farouche et plus redoutable, n’avait il point détruit la forteresse idyllique qu’elle s’était bâtie à l’orée de ses grands yeux saphirs?

Johanara ne se rendait pas même compte qu’elle se grattait telle une démente, perdue dans quelque mirage onirique. Lorsque ses ongles mirent à mal sa chair rosée traversant le tissu de sa toilette luxuriante , elle réprima un cri de douleur.

Ses mains s'agrippèrent aux jupons de dentelles avec frénésie avant les remonter le long de ses cuisses avec une extrême lenteur. La douleur était lancinante mais son esprit enfiévré faisait rempart. La couture de ses bas la démangeait, elle s’en défit. Ses souliers claquèrent contre le bois et sa jarretière ornée de satin bleu fut presque arrachée.

La chaleur l’accablait.

Plus haut, les ravages de la peste marquaient l’aine d’écrouelles noirâtres. La vue des bubons la fit hurler sans qu’elle en prenne conscience. Sa main poussa la porte du confessionnal comme dans un rêve.

Elle s’agrippa à la première chose venue, ses doigts devenant des serres sous l’emprise de la frayeur.

En l’occurrence ce fut Ambi.

Johanara vomit. Sur les chausses du malheureux. Mais le spectacle de ses longues jambes nues, fuselées jusqu’aux courbes de ses cuisses était plus saisissant encore.

Elle tomba inerte entre ses bras.

_________________
Ysabeau
Jour 2, Sancerre, 17 place de la Halle

Une langue râpeuse sur sa joue. Une fois, deux fois... Ysabeau ouvrit un oeil torve, tourna la tête. Baastet, c'était Baastet, sa petite chatte, qui manifestait sa présence. Les animaux ont le sens du danger, de la souffrance. Elle se souvenait vaguement avoir lu la missive d'Asterie, il fallait qu'elle trouve du... vinaigre des voleurs... vinaigre des voleurs... Elle avait crié, puis... plus rien. Le noir.
Elle tenta de se relever, retomba, rampa jusqu'au mur, s'y appuya et réussit, péniblement, à se mettre debout.
La tête lui tournait toujours, la fièvre était là, son front en sueur. Elle s'épongea, puis imbiba un linge d'un vinaigre bien ordinaire, ça serait mieux que rien après tout.
Sortir... bien qu'Asterie lui ait conseillé d'éviter les visites, il fallait bien alerter les sancerrois... et trouver ce vinaigre...
La Sancerroise ! oui, à la taverne municipale, elle trouverait certainement quelques amis attablés.
Elle s'enroula d'un manteau, et sortit d'un pas chancelant dans les ruelles, manquant tomber à plusieurs reprises sur le sole couvert de neige.
Arriva à la taverne.
Entra. Un bon feu brûlait dans l'âtre, lumière et chaleur.
Bertrude, Somalien, Pepino, Mamaco étaient là, et quelques voyageurs. Pour une fois la taverne était presque pleine, en d'autres temps cela l'aurait réjouie mais là...
Elle salua l'assemblée et dit, derrière le linge qui lui couvrait le bas du visage


Bonjour mes amis. Je ne suis pas au meilleur de ma forme. Fièvre, bubon noir sous mon bras droit, vertiges persistants... Il semble que la peste noire sévisse en Berry et qu'hélas elle m'ait atteinte...
Je ne vais point rester longtemps. J'ai écrit à Asterie, elle m'a recommandé le "vinaigre des... des voleurs" je crois. Elle m'en a donné la recette, mais hélas il faut deux semaines de macération...
L'un d'entre vous aurait-il connaissance de ce remède ?


Elle s'effondra sur un banc, près du feu. Bertrude lui parla de sa belle-soeur, et se mit en devoir de lui écrire, trouvant au fond de la salle parchemin, encre et calame que le maire laissait là en permanence à la disposition des visiteurs. Prévoyant, Lazario...

Merci Bert, je vais pour ma part écrire à Asterie, peut-être a-t-elle des réserves...

Pendant que Bertrude attachait le message à la patte d'un des pigeons qui voletaient au plafond (hé oui, il faisait froid dehors, ils s'étaient réfugiés dans la chaleur de la taverne), elle prit encre, calame et parchemin et...

Citation:
Ma chère Asterie,

Merci de ta missive. J'ai bien noté que je devais trouver du vinaigre des voleurs. Hélas il semble que nous n'en n'ayons point à Sancerre. J'ai bien noté la façon de le fabriquer, je pourrais peut-être réunir les ingrédients, mais... Mais il faut deux longues semaines avant que le remède soit efficace. Deux semaines ! dans deux semaines il sera trop tard...
Je me permets donc de te solliciter à nouveau. As-tu des réserves à Saint Aignan ? Pourrais-tu m'en envoyer un tonneau à Sancerre ? ça vaut certainement pas la poire, mais c'est sûrement plus efficace contre ce mal affreux...
J'attends de tes nouvelles avec impatience. J'ai toujours la fièvre, des vertiges, mon bubon a éclaté... Bref le temps presse.
Je vais rester chez moi, au 17 place de la Halle, calfeutrée. Une de mes amies, Bertrude, a écrit à sa belle-soeur qui, peut-être, aurait de ce vinaigre.
Je me doute que tu dois être débordée, pardonne-moi de t'importuner ainsi, mais l'heure est grave.
Je t'em... non, je ne t'embrasse pas de peur de la contagion.
A bientôt
Ysabeau


Elle roula et cacheta la missive, attrapa un second pigeon, lui attacha le message et le regarda s'envoler vers Saint Aignan. Puis, épuisée, elle dit au revoir à ses amis, espérant que la nuit ne lui serait pas fatale, et , à pas chancelants, regagna le 17 place de la Halle, et s'effondra sur son lit.
_________________
--Brianna
[Au Château de Châteauneuf sur Cher]

[Jour 1 fin de soirée]



Brianna était rentré chez elle n’avait pas pu rester plus longtemps au dispensaire, les odeurs, la fatigue soudaine, puis avait mal à la tête, frissonnait .Sa mère rentrerait et elle la consulterait donc rien de bien grave. Elle avait dû être contaminée par quelques humeurs de malades qui se trouvaient au dispensaire.
Elle se rendit dans sa chambre et fît appeler une servante pour qu’elle lui apporte une infusion de saule blanc.


[Jour 2]

Brianna n’avait pas dormi de la nuit elle frissonnait on lui avait apporté des bouillottes pour réchauffer son lit. Puis un édredon supplémentaire ...
Elle avait du mal à réfléchir, ses pensées étaient confuses comme dans un brouillard, .Ce n’était pas la première fois qu’elle était malade, des fièvres elle en avait déjà eus et ce ne serait pas la dernière mais celle –ci était arrivée plus soudainement.

Gertrude était venue la voir c’était la cuisinière du Domaine, elle connaissait Brianna depuis sa naissance. Elle s’avait la jeune fille malade donc elle voulait s’assurer que tout allait bien.
Elle la découvrit grelottante malgré les infusions.


Et bien ma petite que ce passe-t-il ?

Oh Gertrude je ne sais pas j’ai mal partout et j’ai froid et j’ai pris des remèdes. Mais rien y fait.

Ne vous inquiéter pas ma petite je vais m’occuper de vous le temps que votre mère soit informer.

Brianna sourit à Gertrude elle appréciait beaucoup cette femme elle avait toujours veillé sur elle et combien de fois plus jeune était-elle resté dans la cuisine entrain d’observer la cuisinière préparer les repas. Les gâteaux…

Vous voulez un bon lait chaud avec du miel cela vous fera du bien et puis après je aiderais à vous laver d’accord.

Oui Brianna sourit Gertrude allait s’occuper d’elle pas une servante mais Gertrude.
Gertrude s’inquiétait cette fièvre ce n’était pas normal, elle ne voulait pas affoler Brianna elle l’aimait beaucoup cette petite malgré son caractère ….
Gertrude revient avec un lait chaud et du miel.
Après avoir bu ce qu’elle pouvait Brianna se laissa faire elle n’avait pas assez de forces pour se lever . Gertrude prit un récipient plein d’eau puis découvrit la jeune fille.
Son regard se stoppa sur la cheville de Brianna elle était rouge et marquer par le faites que cet endroit avait été gratté plus que n nécessaire.


Que vous est ‘il arrivée à la cheville?

Brianna ouvrit les yeux.

La cheville …et …bien …j’ai été piquer par un insecte je pense .

Gertrude la regarda

un insecte vous en êtes sur ?

Je ne sais pas il y avait des rats qui courait et …


Gertrude ouvrit de grands yeux se signa par Aristote !!!

Elle se pencha vers Brianna puis regarda son cou elle aperçue au niveau du cou des marques noires typiques de la peste.
La cuisinière pâlit elle n’était pas médecin mais connaissait malheureusement ses symptômes son mari et un de ses fils était mort de la peste. Elle y avait survécu par miracle…
Brianna sentit l’inquiétude de Gertrude.


Que ce …que se passe-t-il Gertrude tu fais une drôle de tête.


Ma petite Brianna il va falloir que tu sois forte, je pense que tu as attrapé la peste.

La PESTE !!! Elle avait crié se nom la peste ... Ce n’est pas possible Gertrude ? Ce n’est pas possible je ne veux pas mourir, ma mère je veux ma mère elle va pouvoir faire quelque chose, maman j’ai besoin de ma maman s’il te plait je ne veux …

Ne vous inquiété pas votre mère ne laissera pas la peste vous emporter mais il va falloir que vous soyez forte Nous allons priez Aristote et Saint Roch vous aller vous en sortir.

Mon, Mon frère.

Ne vous inquiété pas on va l’éloigner de votre chambre Ekimos son Maître d’Armes va s’en occupé. Il restera aussi avec moi.

Merci Gertrude tu sais même s’il m’énerve je l’aime mon frère je ne veux pas…

Je sais ne vous inquiéter pas tout va aller …Je vais vous frictionner et faire circuler vos humeurs d’accord ?

Oui.

Ne sachant pas écrire à pars son nom et sachant que le majordome avait été moines hospitalier donc quelque notions de médecine. Gertrude parti chercher Gaston pour qu’il puisse faire parvenir une missive à Asterie et l’aider en attendant.
Asterie
Jour 2 Domaine Aupic.

Asterie se rendit au domaine d’Aupic les chemins commençaient à devenir encombrés, il lui serait plus facile de prendre son cheval Zéphir puis que Firmin la suive avec la voiture car là, elle ne pourra plus circuler comme elle le voudra.

Le Serviteur la fît entrer dans le domaine .Elle attendit dans le hall d’entrée que la Dame du Domaine vienne la chercher.
Elle demanda à Firmin d’aller chercher le plus tôt possible son cheval Zéphir et lui donna quelque instructions.



[En route pour Sancerre au domaine de chez Eriphile de Hennfield] .

Firmin était revenu avec son cheval Zéphir elle demanda à se changer.
Elle revêtit un pantalon y plaça un jupon juste pour faire office de robe. Elle avait la permission de se travestir en homme hors conteste de l'armée et monté en cavalier lorsqu’elle ne pouvait faire autrement.

Elle monta en selle à califourchon ce qui n’était pas des plus pratique avec sa robe et son habit pour se protéger de la peste .Elle devait avoir une drôle d’allure... Mais cela lui permettrait de pouvoir aller plus rapidement.
La monté en amazone ne l’aurait pas des plus déranger mais au moins elle pouvait monter plus facilement. Et sauter quelques obstacles s’il le fallait.


Aller mon bon Zéphir en route.

Arrivée au domaine elle se présenta.

Bien le bonjour, je suis Asterie Ambparé Médecin de mon état Dame Eriphile de Hennfield m’a fait quérir.


[Jour 2, Sancerre, 17 place de la Halle

Ysabeau]


Elle n’était pas très loin autant en profiter.

Bonjour mon brave.

Asterie frappa à l'échoppe entra une jeune femme vient à sa rencontre .


Bonjour Dame Asterie.

Asterie l'a reconnu c'était une des servante d'Ysabeau .

Dame Ysabeau m’a envoyer une missive elle était au plus mal pourrait tu me conduire à son chevet ?

Bien sûr .

[En direction du domaine de Mouher chez Cléalan]

Arrivée au domaine Asterie se présenta puis on la fît entrer.


[A Châteauneuf –sur –Cher domaine D'Asterie]

Asterie arriva au domaine inquiète pour sa fille Brianna, elle n’avait pas eu le temps de passer au dispensaire mais qu’importait elle voulait avoir des nouvelles un pressentiment …qui perdurait depuis le matin, une sensation bizarre comme ci il était arrivée quelque chose...
N’étant pas passé au dispensaire elle n’avait bien entendu pas reçue la missive de Gaston qui l’informait de l’état de sa fille.
Gaston sortit et viens à sa rencontre Dame Asterie enfin vous voilà !
Elle regarda Gaston inquiète.


Comme ça enfin me voilà ?


Vous n’avez donc pas reçue la missive. La missive quel missive !

Par Aristote Brianna ! Maxence …

Elle se précipita dans le domaine.
Brianna est dans sa chambre elle ….Elle n’écouta pas plus et partie en courant dans la chambre de sa fille. Le cœur battant à tout rompre. Priant St Roch fait que tout aille bien, fait que tout aille bien …
Pas ma fille, pas ma fille …Oh par Aristote !!

Asterie entra dans la chambre aperçue sa fille dans son lit.

Ma chérie que c’est ‘il passer elle lui toucha le front elle était brulante !


Elle aperçue au poignet de sa fille deux cataplasmes. Sur son front un linge humide.
Puis tout en observant elle aperçue les ganglions de sa fille enfler et noir !


Oh non pas toi ! Pas toi !
Ma chérie tu m’entends c’est maman, tu m’entends ?


Oui ? Oui maman tu es là je ne suis pas bien j’ai mal maman …

Ne t’inquiète pas ma chérie tu vas t’en sortir je suis là.
Il va falloir que tu te battes d’accord ma chérie tu es forte je le sais.


Oui maman je ne vais pas laisser la peste gagner pas question je veux aller à Paris tu me l’as promis hein !

Asterie ne peut s’empêcher de sourire sa fille était incroyable elle avait une forte fille, la peste mais ce qu’elle pensait c’était d’aller à Paris voir Versailles ! Incroyable. Si cela pouvait la faire tenir elle aurait accepté n’importe quoi et promis bien des choses.
Elle se leva appela pour que l’on vienne l’aider.


Dame Asterie !

Gertrude ?

Oui j’ai survécu à la peste donc je reste auprès de ma petite Brianna.

Tu vas la frictionner et puis on va faire bruler quelques….


Gaston m’a aider il lui a mis les deux cataplasmes, et puis je l’ai frictionné avec ça elle lui montra la solution du vinaigre des quatre voleurs.

Elle lui fit avaler aussi un remède à base de plusieurs plantes. Sa fille fît la grimace mais qu’importe elle réussi à l’avaler .

Il faut la faire boire également Gertrude.

Oui, oui Dame


Et les autres ?

Personnes n’est atteint Dame Maxence est avec Linette et son Maître d’armes.

Merci Gertrude.
Je vais le voir de loin au cas où.


Elle sortit et se rendit dans la salle d’arme ou se trouvait comme la plus part du temps son fils.

Maman !


Non ne t’approche pas mon chéri on ne sait jamais reste loin, je voulais juste s’avoir si tu allais bien ?

Oui maman je vais bien mais Brianna elle est très malade c’est la peste hein ?

Oui c’est la peste donc ne t’approche surtout pas de sa chambre. Et ne sort pas du Domaine compris.


Oui, oui maman.
Maman tu vas la guérir ma sœur hein ? Tu vas la guérir t’es le meilleur médecin au monde alors tu vas…


Asterie sourit à son fils oui je vais …Elle ne pouvait pas dire qu’elle allait la guérir car c’était un mensonge .

Je ferais mon maximum. Il va falloir prier A Saint Roch à la chapelle.

Oui j’y suis déjà aller mais je vais y retourner. Tu sais si elle s’en sors-je promets que je ne lui dirais plus rien sur ses cheveux et ses robes.

Asterie le regarda un peu perplexe. Elle sourit…

Elle retourna vers a fille la frictionna. Puis elle la laissa se reposer.
Elle s’installa dans un fauteuil dans la chambre. Elle ne pouvait pas laisser sa fille seule du moins pour cette nuit …
Gertrude lui apporta de quoi se restaurer.


HRP : J’ai mis plusieurs posts en même temps c’est volontaire de ma part une journée se découpe sur plusieurs heures. Non Asterie n’a pas le don d’Ambiguïté.
Chaque cas sera pris séparément. Je baliserais pour que ce soit logique.
Ne pouvant attendre que chaque personne post avant de faire la suite. Se serait trop long merci de votre compréhension.

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Clealan
[l'Archange jour 2]



Il avait missvié Astérie, la réponse ne s'était pas fait attendre, la décoction


Citation:
1 litre de vinaigre de pommes, 20 g de chaque plante séchée suivante : absinthe, lavande, menthe, romarin, rue, sauge et 3 g de cannelle en poudre, 3 g de poudre de clous de girofle, 3 g de muscade râpée, 3 gousses d'ail, 20 g d'acide citrique, 5 g de camphre ; on attend 2 semaines, on filtre et on met en bouteille.


[b]Il l'avait obtenu par son Fils Robiin, celui ci avait été la chercher chez l'infirmière de Chateauroux , Canta elle allait sans doute le sauver, par chance elle en avait dans son armoire, Robiin courut ventre à terre et ramena la décoction salvatrice à son père.



Il saisit la bouteille, s'enquerrant de savoir si Canta en avait d'autres,



T'inquiète pas Père elle en a tout un rayon d'"armoire,


Il s'isola dans sa chambre craignant de contaminer plus avant son fils, et se frictionna conscensieusement, surtout cette aine dont le bubon murissait, puis soudain pensant à son fils il transvida un peu de la décoction dans un récipîent.



Robiin....frictionne toi mon garçon!!!!...mieux vaux prévenir que guérir!
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Ysabeau
Troisième jour, Sancerre, 17 place de la Halle

Nuit difficile, en proie aux cauchemars et aux délires. Nuit épuisante, en proie à la fièvre qui ne baissait pas. Elle était brûlante, les draps de son lit tachés d'un pus noir et malodorant. Mal au ventre, envie de vomir, envie de...
Elle se leva brusquement, en proie à une envie irrépressible de... Mais n'eut pas le temps de se rendre à l'endroit où l'on ne va que seul... Le long de ses jambes, sous la chemise, elle sentit s'écouler une matière liquide et brûlante, une odeur pestilentielle envahit la salle. Un vertige, elle tomba à genoux au pied de son lit.


Noooooon !

C'est qu'elle entendit vaguement frapper à la porte de l'échoppe. Manon, la jeune fille qu'elle avait embauchée pour faire le ménage, ouvrit. Une silhouette indistincte s'approcha. Qui ?... Elle murmura...

Asterie ? Bertrude ? qui est là ? Attention, la contagion... Il me faudrait du vinaigre des...


Elle ne put en dire davantage et sombra dans une semi-inconscience
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Asterie
[Sancerre, 17 place de la Halle]

Asterie regarda la jeune femme.

Hum si vous … Vous me le permettez je …Je elle se tortillait les mains.

Oui ?

Et bien j’étais juste passer pour …Et Dame Ysabeau elle va pas bien et comme elle a la peste je...Je …

Asterie regarda la jeune servante.

Oui tu as raison éloigne toi ne touche personnes et prends ça elle lui tendit un petits parquet tu l’infuseras.

Mer…Merci Dame Asterie.

Elle partit en courant.
Asterie monta les escaliers entra dans une pièce supposant que c’était celle où se trouvait Ysabeau. Elle l’aperçue au lit, s’approcha elle avait recouvert sa bouche et son nez d’un linge imbibé de la solution de vinaigre des quatre voleurs. Elle a l’avait attaché par un lien pour qu’il reste maintenu en place et pouvoir avoir ses deux mains de libres.
Ce n’était pas agréable le vinaigre lui remontait par le nez ses yeux lui piquaient parfois elle s’écartait et soulevait son « masque « pour respirer de l’air frais si on peut l’entendre de cette façon.
Elle posa son masque à grand bec.


Bonjour Ysabeau j’ai reçu ta deuxième missive et comme je n’étais pas très loin je suis venue le plus rapidement possible.
J’ai quelques réserves et Maître Pharmacien qui est mon apothicaire attitré en a toujours en a toujours d’avance.
Donc en voilà.


Elle s’approcha.

Tu es brulante de fièvre. Je vais examiner pardonne moi ce maillon sur la bouche, mais c’est pour éviter la contamination.

Elle l’examina elle avait les ganglions au niveau du cou qui était bien enfler des burons noirs près à éclater. Elle évita d’y toucher au cas où.

Je vais te déshabiller puis te laver pour enlever les humeurs que tu as sur toi..
Puis je te frictionnerais et te donnerais quelques choses à boire.
Mais auparavant je vais mettre quelques bûches dans le foyer et y glisser quelques clous de Girofle pour les miasmes…
Je vais chercher dont j’ai besoin dans ton échoppe je reviens de suite.

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--Soeurmariette
Au dispensaire de Saint Aignan
JOUR 3




Sœur Mariette s’affairait donnait des ordres par –ci par-là .En l’absence du Médecin c’est elle qui avait la direction du dispensaire.
Elle était aidée de Maître Urgence Chirurgien de son état un ami d’Asterie un des rare Chirurgien qui avait la confiance du Médecin.
Ce n’était pas la première fois que l’on faisait appel à lui et là en l’absence d’Asterie il était là pour tous les soins médicaux.


Maître Urgence pouvez-vous venir immédiatement nous avons plusieurs cas …

J’arrive Sœur Mariette, j’arrive.

Il commençait à y avoir des décédés il fallait les évacuer le plus vite possible le croque mort avait du travail en perspective.

Que l’on fasse appeler une charrette et que l’on évacue rapidement les mort pour éviter une éventuel propagation les miasmes se répandent rapidement.
Non ne toucher point ses bubons mon brave vous mettez des linges dessus pour éviter que les humeurs de ses bubons ne s’échappent partout.


Oui Maître Urgence.

Pour celle –ci je suis désolée mais il n’y a plus rien à faire.

Maître par pitié aidez mon fils il n’a que 12 ans …

Je suis navré mais je ne peux faire plus les humeurs vont avoir raison de son corps dites-lui au revoir.

nooooonnnn Nonnnn pas mon enfant ! je vous en supplie pas lui !!!

Désolé mais je vous l'ai dit je ne peux rien faire ...

Combien de fois ne l'avait 'il pas dit, il n'y avait pas un instant sans qu'il entende les cris désespérer, les larmes des parents qui venait de perdre un proche.
Les gémissements, les supplications des mourants devant la maladie. Il n'était qu'un homme parmi d'autres il faisait son possible comme le faisait tous les soignants mais c'est Aristote qui décidait et non lui ...

La seul solution c'était de prié Saint Roch.
La peste avait envahi les rues, les maisons personnes n'étaient épargnées ...


Sœur Mariette il nous faudrait un Curé il nous serait bien utile.
Clealan
Jour 3 l'Archange Chateauroux;



Dès que Robiin lui avait apporté la décoction il s'était enfermé dans sa chambre, se frictionnant régulièrement avec la potion qui devait le débarasser des miasmes, au matin il se sentait mieux, le bubon avait pratiquement disparu restait encore un peu de fièvre et beaucoup de fatigue. Cependant il descendit prendre l'air, le confinement de ces derniers jours l'avait considérablement affaibli, une fois dehors il respira à pleins poumons, s'étourdissant de l'air frais. La neige était encore au sol, mais ses bottes l'isolaient du froid pénétrant, il parcourut quelques rues de la vile pui regagna l'Archange, il lui fallait penser à remercier Astérie, il le ferait dès qu'il sera rétabli. Il se demandait si les autres malades avaient eu autant de chance que lui, il était d'une constition forte, une nature qu'il tenait de sa mère, il ne l'avait jamais vue malade. Il se promit d'aller prier pour tous ceux qui étaient atteints. Il prit une plume, un parchemin et écrivit à sa Douce, depuis plusieurs jours il dormait à l'Archange pour ne pas contanimer sa famille.

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Ysabeau
J3 , Sancerre, 17 place de la Halle

Elle entendit quelques mots, du fin fond de sa fièvre et de son délire. Reconnaut la voix apaisante. Asterie... Asterie était venue, bravant miasmes et contagion.

Bonjour Ysabeau... suis venue le plus rapidement possible.
J’ai quelques réserves... en voilà.
Tu es brulante de fièvre...éviter la contamination.
Je vais te déshabiller ... humeurs que tu as sur toi..
Puis je te frictionnerais ...à boire.
..uelques bûches dans le foyer... quelques clous de Girofle pour les miasmes…
Je vais chercher... je reviens de suite.


Elle ouvrit un œil, voulut répondre. Mais les mots refusaient de sortir de sa bouche. Son front ruisselait de sueur. Elle sentait son cou la tirer, elle ne devait vraiment pas être belle à voir. Une vision fugitive... Elle bredouilla quelques mots sans suite.

Oxy... prévenir Oxytan... Bourges, convalescent... Merci... ma soeur, ma soeur, Maybee... rester chez elle... La mairie... les cours... merci...soif, j'ai soif...

Elle entendit vaguement la porte se fermer, des pas dans l'escalier... et s'endormit, épuisée.
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Asterie
[Dans le bureau du responsable de santé ]

Jour 2

Des missives arrivaient de plusieurs villages ainsi que différentes villes. Une épidémie de peste commençait à faire des ravages dans le Berry la situation était grave une pandémie se préparait il fallait fermés les routes interdire à tous étrangers de rentrer en sol Berrichons.
Il y avait réuni dans ce bureau les responsables de l’archevêché puis des Médecins ainsi que certain représentants du conseil ducal , le prévot , ainsi que le Duc des dispositions.




Il faut mettre prévenir tous les croque morts mettre en place des fosses communes et puis de la chaux.

Nous avons besoin d’une procession priée Saint Roch. !


La peste ! Qu’elle malheur je le disais ! Les Berrichons ne sont pas assez fervents voilà pourquoi ce fléau . Aristote nous met en garde !
Il y a trop hérétiques !!


Protégeons nous qu’elle est exactement la situation ? Avons-nous des nouvelles du nombre de morts à ce jour ?

Jour 3 ….4….

Les jours passaient et les morts étaient de plus en plus nombreux les rues étaient remplis de cadavres ont les emmenaient par charrettes entière puis on le mettait dans les fausses communes et ont les recouvraient de chaux.
Puis on voyait apparaitre des processions pour conjurer le sort et demandé de l’aide à St Roch.


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