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[RP]La peste.

Enguerranddevaisneau
[Je suis, le chevalier blanc!!! ]

Une épopée, une vie, une histoire, l'incroyable, la magnifique histoire du Baron et de la baronne...
Oubliez tous ce que vous avez pus lire, oublier les histoires rocambolesque de prince et de princesse, voici la terrible et belle Histoire d'un blond et d'une rousse...


Au triple galop, sur sa jument à la robe blanche aussi pure que la mère de Christos, un cavalier téméraire approche...

Il est beau, il est fort, il est riche, il laisse sa chevelure d'or volait au vent, il est baron...Il est l'incroyable baron d'Ittre: Enguerrand de Vaisneau!

Vêtu de blanc, il avait parcourut à une vitesse effarante, et sans nul doute incroyable, la route qui le séparait de la belle, de la douce, de la riche, de la magnifique Baronne de Lignières: Johanara d'Emerask-Ambroise.

Oui, le baron était courageux, oui, le baron était téméraire..Mais oui, le baron ne savait pas ce qui se tramait chez la nouvelle maman...Non, il était là pour rencontrer son futur filleul, passer du bon temps en charmante compagnie, mais cette journée allez changeait sa vie...Aujourd'hui, il allait sauver une femme!

Arrivé sur place, il laisse sa jument au bon soins d'un palefrenier qui lui dit:


-Vous v'nez voir la baronne?
-Oui mon brave! C'est bien chez elle ici?
-Oui m'sire...Mais c'est qu'elle tourne chèvre la patronne...
- Silence maraud, ou je devrait te pourfendre de mon épée!!!


Le ton était lancé, le baron était dans la place, et qui dirait du mal de son amie serait sans nul doute tué sur le champ...

[Première étape: La végétation ]

Oui, comme vous le savez tous, ce qu'affrontas le prince en premier lieu dans le récit qui a tant baigné votre enfance est son dure combat face à la végétation qui avait recouvert le château de la belle au bois dormant...Et bien pour le baron s'était pareil...

En effet, devant la porte du castel, premier obstacle, et pas des moindre, un rosier, mal taillé de surcroit, qui par un hasard malencontreux, se trouva sur la route du baron...
Et à ce dernier bien entendus, le nez en l'air, de se prendre les braies dedans et de s'écrouler dans l'allée sablonneuse...
Furieux, et en grand chevalier qu'il est, le voila qui se relève et qui dans un geste d'une grande classe abat la mécréante plante...


Sus à l'ennemi!!!! Meure infamie du sans nom!!!

Il en faisait trop? Non point, ce rosier venait quand même de lui bousiller une paire de braies qui valait son pesant d'or...

La plante en morceau, le voila dans l'entrée, échevelé, ruisselant de sueur après son combat homérique...Mais vivant...Oui, Enguerrand était brave!!

Il ne s'avouerait jamais vaincu, place à la deuxième étape!!!

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Ysabeau
jour 4, Sancerre, dispensaire St Roch

Les bocaux étaient couverts de poussière, on pouvait à peine lire les étiquettes, mais heureusement ils étaient hermétiquement fermés. Mentaïg savait l'art de conserver les plantes séchées. Des années, elles pouvaient rester actives,pour autant que le bocal qui les contenait soit bien fermé.
Ysabeau s'approcha des étagères, prit un linge, essuya soigneusement les bocaux, l'un après l'autre. Ce n'était point mince affaire car ils étaient nombreux.


aaaaaaaatchoum !

Norf de norf, sa vieille allergie à la poussière qui revenait. Mais tant pis, il en allait de la vie des sancerrois. Il fallait qu'elle puisse en fabriquer des réserves, de ce fameux vinaigre des quatre voleurs.
Elle avait noté sur un bout de parchemin ce qui lui manquait


Citation:
absinthe, lavande, rue, acide citrique et camphre


Absi... ah, un bocal, une étiquette presque effacée, voilà sans nul doute l'absinthe... Elle avait préparé de petits sacs de mousseline, en ouvrit un, y déposa un peu de la précieuse plante. Puis elle fit de même avec la rue, à l'odeur amère, la lavande, le camphre qui faillit la faire éternuer de nouveau...

Maintenant, trouver de l'acide citrique...

Sur une autre étagère, des bouteilles... Norf, dur aussi de lire les étiquettes... Alcool de ... poire ? ah oui, pourquoi pas, pour enivrer ceux qu'on allait opérer... alcool... ammoni...ac... aaaaah !
une bouteille contenait un liquide qui pouvait être... elle la déboucha précautionneusement, la renifla... ouiiiiii ! elle reconnaissait l'odeur citronnée.
Elle prit la bouteille, se dit qu'elle reviendrait bientôt faire un peu de ménage au dispensaire, et s'en fut chez elle, munie des précieux ingrédients.

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--Mathilde_la_blonde
Lignières -Jour 4-



[ Deuxième étape : Le Dragon.]


Et oui! Il faut un vilain méchant. Parce que le chevalier blanc, il a beau gueuler à la cantonade sa bravoure et porter en bandoulière son hardiesse, pour l’instant à part passer ses nerfs sur un pauv’ rosier - Très bien taillé! J’insiste! Tout est beau et bien fait chez sa Rousseur! - on a rien vu!

Trouvons lui donc un adversaire à la mesure de sa témérité...

Disons… Une blonde… Mathilde, lingère et chambrière à Lignières depuis sa prime enfance. Seize ans, de jolies joues pleines et rubescentes , deux longues tresses dorées , de petits yeux bruns et rieurs. On lui donnerait le bon dieu sans confession.

Sauf que le bon dieu, la Mathilde elle en veut pas. La blonde préfère les hommes, tous les hommes. Les nobles comme les gueux, les jeunes comme les vieux, les nains et les lépreux, et même le cocher affreux qui lui a fichu des pellicules plein le décolleté la dernière fois qu’elle a joué à la nourrice avec lui.

Sur sa robe de lin rêche, brodé à même le tissu tendu par les formes plus qu’épanouies de la jeune ribaude , on peut lire : « SEPT D’UN COUP » *.

Hormis que la bonne n’a rien d’un vaillant petit tailleur . Ce serait plutôt une vaillante et grande tailleuse de … NORF!

Bref pas des tapettes à mouches mais bien des damoiseaux qu’elle se tape sans vergonde.

Alors quand ses yeux de faon croise le joli regard candide du baronnet; la blonde s’allume. Ses lèvres gourmandes se retroussent comme devant une bonne part de tarte à la crème et sa langue claque contre son palais. Pour sûr elle ne ferait qu’une bouchée du petit angelot!



Si M’sieur veut bien s’donner la peine d’entrer…


Elle l’aide à se dévêtir, jaugeant son adversaire de son œil impudique. Petite proie. Facile à manier.
Du genre qui reste au dessus, fallait pas l’étouffer non plus. Le combat s’annonçait aisé.

De toute façon elle avait pas le temps. Le confesseur l’attendait dans la chapelle et avait promis que cette fois ci ils joueraient avec des cierges.


Vous v’nez pour la Baronne? Perdez vot ‘temps, z’êtes pas son genre. Elle fait dans le vieux en ce moment. Bon chez moi ou chez vous? Z’avez d’la chance , j’ai plus d’herpès.


Et de se coller avec langueur contre le pauvre Baron et de le gratifier d’un généreux coup de langue dans l’oreille!


Pour ceux qui connaîtraient pas l'histoire du "Vaillant Petit Tailleur" des frèrès Grimm:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vaillant_Petit_Tailleur_%28conte%29
Asterie
Domaine de Châteauneuf sur Cher
Jour 3


Asterie se réveilla en sursaut se demandant où elle se trouvait, il lui fallut quelques secondes pour se rappeler qu’elle était dans son bureau.
Les parchemins étalés tout autour d’elle ...
Elle avait eu du mal à se reposer et s'endormir même pour quelque heures. Elle avait hésité à rester dans la chambre de sa fille....
Mais cela n'aurait pas été utile bien au contraire on avait besoin d'elle ailleurs si elle tombait malade... Elle ne pouvait pas s’approcher non plus de trop près de son fils Maxence au cas où …Il était bien entourer cela la rassurait …
Donc résigné elle était parti dans son bureau pour s'occuper l'esprit priant Aristote puis Saint Roch afin d’épargner sa fille.

Elle se leva oupsss! Elle manqua de tomber pas encore très bien réveillé, pourtant elle avait l’habitude de dormir un peu n’importe où et reprenait en général très rapidement ses esprits mais, ses deux derniers jours avaient été assez éprouvant.
Puis elle avait un peu mal au cœur, elle sentait le vinaigre des quatre voleur son nez légèrement irrité par le bâillon.
Elle le regarda de loin et dire qu’il allait falloir qu’elle le remette …Elle fît une grimace.
Elle se dirigea vers la chambre de sa fille entra doucement.
Puis se dirigea vers le lit elle alluma une chandelle la chambre était éclairer par le feu de la cheminée mais ce n’était pas assez pour observer si la maladie avait progressé.En passant devant la cheminée elle lança une poignet de Clou de giroffle l'odeur emplissait la pièce ...

Elle aperçue sa fille allonger en train de dormir ses cheveux trempé de sueur, un linge sur le front.
Puis elle regarda son cou deux bubons bien noir apparaissaient au niveau du cou de Brianna.
Elle sourit en pensant à sa fille imaginant son état plus choqué de sa tenue que de l’état ou elle se trouvait …


Dame Asterie vous êtes levé ?

Elle se retourna vers Gertrude.

Oui, comment a été la nuit ?


Pas trop mal la pauvre Damoiselle Brianna a été prise d’humeurs toute la nuit puis elle a beaucoup parlé dans son sommeil et a très agité aussi.
Je lui ai donné ce que vous aviez préparé.


Très bien merci Gertrude, il vous faut vous reposer.


Non ça ira Dame Asterie je reste jusqu'à ce que Damoiselle Brianna aille mieux.

Vous ne tiendrez pas …

Dame Asterie je reste !. Elle croisa ses bras contre la poitrine et resta assise sur le fauteuil.

Très bien Gertrude comme vous voulez mais prenez également la préparation et changer vous.
Je vais vous faire apporter des vêtements.


Asterie regardait la femme qui était assise les bras croisés sur la poitrine, elle sourit c’était quelque chose la Gertrude un caractère bien trempé ! Elle était à son service depuis des années lorsqu’ils avaient emménagé dans le domaine de Farges Allichamps avec son mari. Au domaine de Farges Allichamps...Elle s’approcha de Brianna tout en respectant une certaine distance.


Brianna, Brianna tu m’entends. ?

Hum oui que ce passe-t-il ?

Comment vas-tu ?

Ma, maman …

Oui ma chérie comment vas-tu aujourd’hui ?

Je, je ne sais pas j’ai mal partout je ne sais pas je me sens bizarre.

Comment ça ?

J’ai l’impression d’être dans un brouillard mais j’ai moins mal et elle toucha son cou.
Oh par Aristote ! Oh par Aristote j’ai des Bubons je suis défiguré, maman je ….

Mais non ma chérie tu vas aller mieux.

Mieux mais si je suis défigurée tu me vois à Paris avec oh mamannnnn.

Asterie regarda sa fille et se mit à rire.


Tu ris maman tu te moque de moi !

Non mais tu vas beaucoup mieux, tu penses à ton apparence et ça, ça ne trompe pas.

Maman !

Oui ma chérie?

Puff !!

Pas de problème ma chérie boude du moment que tu aille bien cela m’est égale. Ah au fait j’ai fait commander pour toi une belle tenue pour Paris.

Les yeux de Brianna s’ouvrirent.
Une robe pour Paris.

Mais je ne sais pas si tu es défiguré tu…

Maman!

Alors reste tranquille bois ce que Gertrude te donne puis ne te gratte pas.


Asterie souriait elle avait les larmes aux yeux se recula pour rester dans la peine ombre .Sa fille allait mieux certes elle n’était pas guérit mais Aristote avait écouté ses prières ainsi que Saint Roch.
Elle sourit en voyant toujours Gertrude dans la même position….
Quelques temps plus tard Asterie parti faire ses visites …

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Enguerranddevaisneau
[ Et limite nymphomane le dragon..La dragonne? ]

Il était enfin arrivé dans le château, l'épée en main, prêt à en découdre!!!
Oui cette sombre demeure, ce castel des horreurs, antre du sans nom sans aucun doute porté un nom tout aussi effrayant: Lignières...

Oui, à ce mot, nous sentons déjà la sueur nous coulée dans le dos, nos poils se redressent, pris d'un frisson de peur...
Bien sûr nous omettrons que la scène se déroule sous un beau soleil d'hiver, que le château en lui même est coquet à souhait et sent bon le printemps et le bon gout..

Enguerrand entre donc, et là, devant lui, l'infamie, l'horreur, le dégout..Une blonde pulpeuse et juteuse à souhait, offerte comme un fruit défendu...

La reconnaissant comme la bonne, l'Ittre la laisse le débarrasser de son mantel..Néanmoins, la première attaque, dévastatrice, se fait connaitre...Elle le lèche...
Angoisse, horreur, abnégation pour notre prince charmant du jours, qui comme tout prince qui se doit et encore pur..Evitant sa question salvatrice, un piège sans doute, l'homme avec tout le courage qui le définit tente de la repousser...

Oui mais là...Obstacle, le baron, lui l'invincible trahis par son propre corps, en soit un afflux sanguin localisé, engourdissement certain propre au hommes, se déroulant de manière naturelle tout les 4 heures pour chaque homme, et qui provoque en lui une envie soudaine de jouer au chien en [ s'auto censure ]

Et à la Mathilde de posée une main doucereuse (et experte) sur ce qui définit l'homme, le soumettant tout de suite...Oui technique experte qu'utilise là la bonniche, sachant que depuis toujours, les femmes, par ce geste grappillent ca et là argent, fortune, enfant, sourire au hommes qui pour le coup ne sont pas menés par le bout du nez...

Arght..Mademoiselle...Vous êtes fort aimable...Mais...Il serait fort sympathique de lâcher mes..Armes familiales...

Bien entendu, elle ne l'entend pas et le pousse avec une violence tant redoutée sur un fauteuil, l'amoindrissant à souhait tandis qu'elle s'agenouille devant lui...
La bête est en train de gagner tandis que ses pattes ce saisisses des dites "armes familiales"
Sensation de chaleur au creux des reins, le chevalier blanc est en train de subir une défaite cuisante quand le monstre se saisit à pleine bouche, enfin à pleine gueule, de sa masculinité..

S'en est trop pour lui, qui dans un élan de courage, se sentant plongé, ce saisit de la première chose qui se présente...Soit un chandelier qui traine sur une table basse...
L'abattant sur la tête de l'assaillant, qui s'écroule au demeurant, le baron se lève et cour vers l'escalier...Qu'il grimpe a grand pas...

En haut, un couloir, et au bout, une porte ouverte...

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Johanara
[Lignières -Jour 4-]


La Belle aux Bois Dormant avait sacrément dû s’emmerder. Voilà le tragique constat auquel était parvenue la jeune femme au bout de deux heures qui lui parurent interminables. Certainement les plus longues de son existence. Et somme toute les plus pénibles.

Ah la Baronne et son sens inné de la démesure!

Les dix premières minutes, la rouquine resta inébranlable , les lèvres cinabarines offertes au baiser salvateur , les paupières closes sur deux océans limpides et les doigts tendus sur la blancheur virginale des grands Lys. La couche était agréable et propice aux plus liquoreuses chimères…

Au bout d’un quart d’heure, la gorge se mit à démanger. Toute cette dentelle aussi.. La belle tirailla la collerette qui non content de gratter affreusement, taquinait son menton chaque fois que son jolis minois se tournait vers la porte. Moult fois, elle pensa l’arracher.

Par tans, la fragrance entêtante des fleurs vint lui chatouiller les narines et ne manqua guère provoquer éternuements et reniflements. Agacée, Johanara éloigna les larges pétales de son gracieux museaux.

Sitôt les effluves évaporées, les perles prirent le relais. Comment pouvait on garder à son cou un tel poids? Sa nuque délicate se fit douleur et la rousse, sanguine, arracha le sautoir d’un geste courroucé tandis que se rependaient sur les sols milles gouttes de nacre.


Foutre- Dieu! Mes perles!

Maugréant, elle se laissa glisser sur le parquet et, relevant ses amples jupes, se mit en quête des évadées. Une à une…Dans tous les recoins qu’une pièce vaste comme la bicoque d’un artisan pouvait receler. Trois quart d’heures à ramper le séant plus haut que les coudes, et la Baronne pestait contre la terre entière , les huîtres plus particulièrement responsables de tous ses maux!

Une heure plus tard, la couronne reposait, scintillante, sur le guéridon, les souliers de vairs avaient relâché leurs étreintes, et la belle jouait aux cartes sans grande conviction, assise en tailleur, la robe froissée et le cheveu rebelle bouclant sur le front d’albâtre.

Mais quelle idée grotesque. D’ors et déjà elle savait que pour son plan de carrière, elle pouvait rayer l’option « Héroïne de conte de fées ». Dormir au bois très peu pour elle. Les aurores pourprées déchirant le ciel, les routes sinueuses vers des horizons hasardeux, les caravanes dodelinant sous un clair azur ou portées par des vents grondeurs berçaient ses rêveries.

Elle avait frôlé du bout des doigts ses envies d’ailleurs lorsqu’Il avait accepté qu’elle l’accompagne dans ses errances. Mais les silences terrassaient les promesses… Sa main s’accrocha au satin de sa joue tandis que des lueurs mélancoliques s’allumaient à ses larges prunelles jade. Cette joue qu’elle avait imaginé reposer sur son dos tandis qu’un étalon à la robe de jais les emportait vers quelques tourbillons lointains.

C’était du vent qu’elle serrait dans ses bras , la rousse. La lippe boudeuse, elle envoya valser les cartes contre le mur de pierre.

Sa voix argentine raisonna dans la chambrée.


Mettons fin à cette mascarade, je t’en ficherai du Prince Charmant!

Alors qu'elle s’acharnait sur les dernières épingles qui retenaient sa lourde crinière de feu, des pas se firent entendre dans le grand escalier de marbre. Interdite , Johanara se figea.

Une voix masculine semblait hanter le corridor…


Morte-couille! On se fout de moi!

Prestement elle enfila ses chausses, posa sa couronne sur la cascade indisciplinée de ses boucles rousses et redressa la dentelle de sa collerette..

Les Lys faisaient désormais peine à voir mais elle les serrait avec ferveur en son giron. Plus encore lorsque la porte s’entrebâilla. Ses pommettes s’empourprèrent et sa respiration se fit bise légère et hésitante.

La princesse de Pacotille offrit ses pétales amarante à la cueillette, priant pour qu’il ne s’agisse point d’un crapaud...

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Ysabeau
Fin du jour 4, Sancerre, 17 place de la Halle

Ysabeau, qui allait mieux, hé oui elle est résistante la dame, Ysabeau donc avait rapporté du dispensaire St Roch les ingrédients qui lui manquaient pour fabriquer le fameux vinaigre des quatre voleurs.
Elle avait déposé sur la grande table de la salle de vie
la recette fournie par Asterie de ce liquide qui lui avait fait tant de bien


Citation:
Met à macérer, dans 1 litre de vinaigre de pommes, 20 g de chaque plante séchée suivante : absinthe, lavande, menthe, romarin, rue, sauge et 3 g de cannelle en poudre, 3 g de poudre de clous de girofle, 3 g de muscade râpée, 3 gousses d'ail, 20 g d'acide citrique, 5 g de camphre ; on attend 2 semaines, on filtre et on met en bouteille.


... et les ingrédients donc à savoir
- une grosse bouteille de vinaigre de pommes
- absinthe, lavande, menthe, romarin, rue, sauge... 20 onces chacun
- cannelle en poudre, clous de girofle, muscade râpée, 3 onces
- gousses d'ail, 3
- acide citrique, 20 onces
- camphre, 5 onces.
Elle se demandait si elle n'allait pas doubler les doses, voire les tripler, pour faire au moins 2 ou trois litres du vinaigre bienfaisant.

Elle alla chercher dans la resserre quelques grandes bouteilles, y versa les épices,puis, précautionneusement, le vinaigre de pommes. Boucha soigneusement les bouteilles. Les entreposa au frais (pas difficile, le froid était piquant) dans la resserre. Attendre deux semaines... mais au moins il y aurait de la réserve.

Puis elle se rendit à la Sancerroise, annoncer à ses amis qu'elle allait mieux, que la fièvre était tombée et les bubons en voie de disparition.
Là elle retrouva Soma, Bertrude, et Ary... Ary qui se mordait les doigts, Ary qui avait envie de pleurer. Oh, elle aussi allait mieux, mais... deux de ses lardons, deux de ses enfants ne voyaient point leur état s'améliorer malgré les frictions... Tristan et Eolia ne répondaient plus, Tristan et Eolia étaient toujours brûlants de fièvre.


Ary... on va tout faire pour eux, je vais écrire à Asterie, il y a peut-être d'autres remèdes, et puis je me souviens, quand la peste avait déjà frappé... j'avais pu obtenir un remède auprès d'un marchand venu d'orient... peut-être qu'il m'en reste ?
Elle embrassa fort son amie, salua Bert, Soma et Pandorha, nouvellement élue maire, et s'en fut chez elle à pas pressés pour écrire à la médicastre.

Citation:
Ma chère Asterie,

Aristote et saint Roch en soient loués, je vais mieux. Tes frictions au vinaigre des quatre voleurs, les clous de girofle dans la cheminée, ont été souverains et je t'en remercie infiniment. La fièvre est tombée, les bubons ont presque disparus.
J'imagine que tu dois être débordée, et je m'en veux de t'importuner à nouveau.
Je t'écris cette fois pour mon amie Ary, qui, ainsi que ses enfants, a été atteinte par ce mal. Elle va mieux, la petite Gabrielle aussi... Mais hélas, hélas, Tristan et Eolia ne voient point leur état s'améliorer. Elle m'a dit qu'ils étaient toujours brûlants de fièvre, en proie aux délires, inconscients. Pourtant ils ont été eux aussi frictionnés.
Connaîtrais-tu un autre remède ? Que peut-on faire ?
J'attends avec angoisse ta réponse.
Je t'embrasse, hé oui je ne suis plus contagieuse.
Ysabeau


Elle roula le parchemin, l'attacha d'un rouge ruban, s'en fut au pigeonnier et attacha à la patte de son pigeon le plus robuste la missive.
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Clealan
Enfin il allait bien, se retrouvant, grâce à la réserve de Cantarella, il s'était oint de cette décoction trainant derrière lui non plus les miasmes de la maladie mais les relents du vinaigre des 40 voleurs, il pouvait enfin rentrer chez lui, laisser les chambres de l'archange où Zozo veillait toujours à la sécurité sanitaire. Il avait alors pris la direction des Thermes pouir se défaire de l'odeur persistante mais néanmoins bienfaisante de la décotion. Il se promit d'aller remercier Astérie pour avoir répondu rapidement à sa missive, sans cette réponse il aurait sans aucun doute perdu la vie.
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Enguerranddevaisneau
[De milles saveurs, une seule me touche, lorsque tes lèvres effleurent ma bouche..]

Le grand moment était enfin arrivé, le moment, le moment m, avec un grand m...Donc le moment M..
Un moment, ou tout homme se serait posé des questions...Oui oui, tout homme..

Imaginez, vous vous trouvez devant une belle rouquine, pulpeuse à souhait, aussi désirable qu'une fraise bien mûre, allongée, offerte, les lèvres en coeur...Alors là plusieurs questions se posent à vous...

1) Vais-je profité de cette charmante personne?

2) Un seau d'eau devrait la réveiller non?

3) Et si j'en profitait pour tâter la matière?

Questions que tout homme normalement constitué se poserait.. Mais pas Enguerrand...Non, le Vaisneau était un gentleman, comme il ne s'en fait plus, un homme de qualité qui respectait l'honneur de toute femme..Oui, Enguerrand de Vaisneau était le gendre idéal pour toute maman noble qui cherchait à marier sa fille...

Non, le baron, la devant cette femme réfléchissait à comment la réveiller en douceur...
Et une seule solutions, bien entendu se proposa à lui...

[Etape 3: Le baiser ]

Un baiser, oui, il allait embrasser la divine rousse...
La chance dirait vous? Et bien vous avez raison...

S'approchant donc, il la contemple quelque peu échevelée, mais belle dans ce rayon de lumière vive, soleil d'hiver à travers les larges fenêtres, éclairant parfaitement la peau d'albâtre de la jeune femme...

Et de se pencher au dessus d'elle, la respiration se faisant de plus en plus entre coupé alors que ces lèvres s'approchent irrémédiablement de celles vermeilles de la baronne de Lignières....
Et quand enfin elles se touchent, la teigne blonde, le terrible baron d'Ittre, le plus gros chiard que cette terre ai porté ferme les yeux, et se laisse aller à la douceur...
Ses lèvres s'entrouvrent sur celles de la flamboyante tandis que sa langue se mêle à la sienne dans une chorégraphie des sens...Le coeur battant à s'en rompre, L'Ittre perd peu à peu la conscience du temps, oublié et oublieux dans un des rares moment de tendresse que le très haut daigne lui donner...Oui il est bien, et tant pis si ce moment est volé à un autre, car le regret ici n'a pas sa place...
Johanara était une amie, une des meilleures certainement, mais elle était surtout une des personnes que le baron estimait le plus au monde, malgré le fait qu'elle l'énerve assez souvent...
Non pour rien au monde il n'aurait ici échangé sa place...Et tant pis si elle lui en voulait, si elle le chassée ou autres, l'occasion était trop belle...

Et de sourire pendant ce baiser, digne des contes de fée tant admirés..

Oui, aujourd'hui le crapaud qu'il était s'était transformé en prince...


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Johanara
[Partons, dans un baiser, vers un monde inconnu. -Musset- ]


Que le visage de son prince charmant était proche du sien… Johanara pouvait sentir son souffle tel un zéphyr ténu effleurer l’ivoire de sa frimousse qu’elle imaginait aisément empourpré.

Bien que troublée et le cœur tambourinant aux portes de son sein, la belle endormie se posait une question cruciale..

Ventre saint gris! Qui diantre était l’hurluberlu qui se tenait au dessus de sa gracieuse personne?

Sa missive au Colosse devait à peine à voir quitté le Berry et encore, si la crème d’anchois de messager ne s’était point arrêté dans le tripot le plus proche… Alors qui?

La course de son palpitant se fit plus effrénée encore…Se pouvait il que son vieil angevin soit rentré de ses aventures en terres sauvages et se soit résolu à la rejoindre malgré la mauvaise disposition et le détachement dont il avait fait montre dans sa dernière missive? Ses pensées s’emballèrent… Quinze jours à enfiévrer ses prunelles à l’encre de ses mots , quinze nuits à maudire le mufle et son mutisme épistolaire… Un mois. Peu ou prou la durée de ses pérégrinations maritimes.

C’était sot et vain d’espérer le revoir, telle une Pénélope moderne, fidèle malgré les nombreux soupirants qui ne cessaient de solliciter ses faveurs. Leurs ruses pour la faire faillir étaient chaque jour plus ingénieuses… Des douceurs pour son anniversaire, des poèmes enflammés…On lui contait même fleurette en italien…

Leurs souffles finirent par se mêler. Ce n’était point l’objet de ses tourments et de ses pensées… Le souvenir de leurs embrassades était trop fortement ancré, emprunte éthérée et chérie, pour qu’elle puisse avoir ne serait ce qu’un doute.

Le baiser d’abord balbutiant se fit impétueux, les mains de la rouquine s’accrochèrent au pourpoint de velours du blondinet. Elle tâta les épaules. Certainement pas le géant. Beaucoup trop fluet.

Lorsque l’intimité de sa bouche fut violée, ses grands yeux s’ouvrirent de surprise et d’indignation.

Un chaste baiser! La belle aux bois dormant est réveillée par un doux et chaste baiser! Pas par l‘exploration assidue de ses amygdales!

Malepeste! Enguerrand!

Il était jeune. C’était peut être son premier baiser, elle n’allait pas le traumatiser en le mordant violemment ou en lui collant son genoux dans l’estomac.

Elle recula son visage avec douceur et le fixa quelques instants à travers ses longs cils noirs. Les rayons du soleil jetaient d’enchanteresse lueurs à ses deux miroirs aux clartés verdoyantes. La rêverie s’étirait encore à l’orée de sa paupière.

Passant une main fébrile dans sa longue chevelure dénouée, elle chercha quelque chose de spirituel à lancer ,sur le ton de la badinerie…

Les seuls mots qui franchirent la barrière carminée de ses lèvres la laissèrent pantoise :


Vous embrassez bigrement bien!
_________________
Asterie
Devant le Dispensaire de Saint Aignan .
Jour 4


Asterie arriva devant le dispensaire toujours avec son accoutrement .Certaine personnes en la voyant se signait pour chasser le mauvais œil, d’autres restaient là où ils des trouvaient sans bouger de peur d’être touché, certain préféraient détourner les yeux si on ne voit pas ce qui fait peur, on n’a rien à craindre …

Ne regarde pas mon fils ne regarde pas baisse les yeux !

Mais ma…


Baisse les yeux sinon la faucheuse te prendra baisse les yeux ….

Attention la peste, des contaminés sont pas loin les corbeaux son là …Ne le touche pas signe toi prit aller prit de toute tes forces Saint Roch …

D’autres par contre hésitaient devait ‘ils demander de l’aide ou pas …
Le médecin s’arrêta devant le dispensaire. Elle frappa la porte étant fermée. On ne pouvait venir sans y être annoncé.
Une voix se fît entendre derrière la porte …


Le dispensaire est fermé !

Je sais Linette c’est Dame Asterie !


Dame Asterie c’est vous ?

Oui Linette demande à Maître urgence de venir à la porte, ou à Sœur Mariette.

J’vais y dire.Maitre Urgence, y a Dame Asterie à la porte du dispensaire et elle voudrait vous y parler à vous. .

J’arrive, Dit lui que j’arrive…

Asterie comment allez-vous ?

Je vais bien je vous remercie mais dehors nous comptons plusieurs dizaine de morts.Et vous comment cela se passe-t-il au dispensaire ?

Nous aussi Asterie nous avons beaucoup de décès. Nous les entreposons derrière le dispensaire avec de la chaux. Nous avons tout ce que nous avons besoin.
Nous avons quelques cas de rémissions mais peu je dois dire.


Très bien je dois me rendre auprès d’autres malades faites attention à vous.


Ne vous inquiéter pas pour moi Asterie j’en ai connu d’autres la faucheuse et moi ce n’est pas encore pour aujourd’hui notre rencontre définitive.


Asterie sourit derrière son masque .Elle appréciait beaucoup Maître Urgence pour sa façon de voir la vie ...C’était un ancien chirurgien de la marine. Il en avait vue en effet et parcouru des miles ….Ne pouvant plus naviguer. Il c’était retirer et exerçait dans une boutique elle avait eu besoin de ses services il y a bien longtemps….Et ils étaient restés en très bon terme et devenus amis.

J’en suis ravie je ne voudrais pas perdre un ami de votre qualité. Dites-moi pourriez-vous me dépanner de vinaigre des 4 voleurs et me faire parvenir 2 livres de la potion numéro 10.

Je vous amène cela rapidement Asterie.

Merci Urgence.

Dame Asterie y a plusieurs missives pour vous vous les fait donnent.


Linette fît passer les missives par la petite fenêtre.Elle commença à regarder la provenance en attendant Maître Urgence.


Citation:
Ma chère Asterie,

Aristote et saint Roch en soient loués, je vais mieux. Tes frictions au vinaigre des quatre voleurs, les clous de girofle dans la cheminée, ont été souverains et je t'en remercie infiniment. La fièvre est tombée, les bubons ont presque disparus.
J'imagine que tu dois être débordée, et je m'en veux de t'importuner à nouveau.
Je t'écris cette fois pour mon amie Ary, qui, ainsi que ses enfants, a été atteinte par ce mal. Elle va mieux, la petite Gabrielle aussi... Mais hélas, hélas, Tristan et Eolia ne voient point leur état s'améliorer. Elle m'a dit qu'ils étaient toujours brûlants de fièvre, en proie aux délires, inconscients. Pourtant ils ont été eux aussi frictionnés.
Connaîtrais-tu un autre remède ? Que peut-on faire ?
J'attends avec angoisse ta réponse.
Je t'embrasse, hé oui je ne suis plus contagieuse.
Ysabeau


Asterie sourit formidable ! Ravie pour toi ma chère Ysabeau.

Mais lorsqu’elle lui la suite …
Ce que l’on peut faire et bien prier puis le remède numéro 10 puis…
Le plus facile c’est de me rendre sur place

Linette demande à Sœur Mariette d’envoyer une missive à Dame Ysabeau de ma pars lui disant que j’ai bien reçue la missive pour les enfants Aryen que j’ me rends sur place. Je dois me rendre près de là je ferais juste un détour.
A tu compris ?


Oui .

Merci.

Asterie monta dans sa voiture puis se rendit au chevet d’autres patients.
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Ysabeau
Sancerre, 17 place de la Halle, Jour 4

La nuit était tombée. Le pigeon était parti, plus qu'à attendre... Attendre la réponse d'Asterie.
Ysabeau avait l'espoir chevillé au corps. Après tout elle allait mieux, Aryan allait mieux, Gabrielle allait mieux... Il faudrait bien que la funeste peste lâche aussi Tristan et Eolia.
Elle s'était rendue à l'église Saint Jean, avait allumé des cierges devant les statues de Sr Arnvald et de St Roch, qui de plus était le patron du dispensaire. Elle avait prié de toute son âme.
Revenue chez elle, elle y trouva un petit pigeon transi, collé à la fenêtre... Ah... sans doute la réponse d'Asterie.
Elle prit l'oiseau, lui caressa les plumes, le fit boire et manger au chaud, ayant éloigné Baastet qui ne pouvait s'empêcher de regarder tout ce qui portait plumes d'un air gourmand, détacha le message. Ce n'était point l'écriture de la médicastre.
Elle lut.


Citation:
Dame Ysabeau,

Dame Asterie me mande de vous prévenir qu'elle a bien reçu vostre missive, qu'elle se réjouit de l'amélioration de votre état de santé, et que pour les enfants de dame Aryan... hé bien elle préfère venir sur place, les examiner, pour pouvoir trouver le meilleur remède.
Elle sera là sous peu.
Ayez du courage et priez Saint Roch.
Soeur Mariette


Soeur Mariette... Elle ne l'avait jamais rencontrée, mais la connaissait de nom. La soeur qui s'occupait avec dévouement du dispensaire de Saint Aignan. Asterie allait venir... Vite, prévenir Ary... viiiiite...
Elle prit une plume d'ange, tiens oui, écrire avec une plume d'ange, ces anges qui passaient régulièrement dans les tavernes, ça serait sûrement bien d'écrire avec une plume d'ange...


Citation:
Ma chère, très chère Ary,

Je t'écris pour te prévenir qu'Asterie a pris la route de Sancerre, pour venir examiner tes chers enfants. Elle préfère se rendre compte par elle-même, pour t'indiquer le meilleur remède. Ils s'en sortiront Ary, j'en suis sûre !
Tiens-toi donc prête à l'accueillir.
Je t'embrasse, et te dis : espère... espère...
Ysab eau, ton amie.


Elle cacheta la missive. S'en fut au pigeonnier. Attacha le message à la patte d'une tourterelle qu'elle regarda s'envoler
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