Lewisca
[encart HRP : non sérieusement on ne veut pas jouer les élitistes, d'ailleurs nous sommes loin d'avoir quelques prétentions, nous souhaitons juste assouvir ce fantasme d'écrire ensemble notre profonde connerie et de vous la faire partager, et en haute voltige vous le savez, on évite d'impliquer le public au numéro, n'est-ce-pas ? Si toutefois vous souhaitez participer envoyez un MP, sait-on jamais. Je vous demande d'avance de pardonner notre bêtise =) ]
[Ca glisse, au Pays des Merveilles ]
La blonde perchée Lewisca arrivait enfin aux portes de Craon, terre promise sans quelle le sache encore vraiment. Elle avait entamé son escapade alors que la pauvresse était sans le sou, et ne se nourrissait quà peine. Ses côtes saillaient et son visage bien quencore emprunt dune rondeur juvénile, sétait creusé au niveau des joues, ses yeux quelle avait très grands ressortaient encore davantage tant ses traits étaient à présent tirés par la fatigue et la faim.
Triste spectacle que le pétale de rose des Miracles offrait, si sa nouvelle patronne - et elle grinça des dents à ce mot, elle qui nen navait jamais connu jusque récemment si elle la voyait ainsi elle la rudoierait sans autre forme de procès cela était évident.
Mais point dapitoiement car il nen est nullement question ici. Cest une épopée grandiose quest la sienne. Lewisca muée par on ne sait quel transport sétait aventurée loin de Paris, dans le duché connu comme étant le plus déjanté : lAnjou.
Cétait une intuition, une impulsion, un sentiment qui se dégageait de cet endroit et lamenait à penser que là se trouvait ce quelle cherchait.
Ses azurs clairs se noyaient à force de subir la bise glacée de lhiver, et une couleur rosée, cadeau de la saison, lui fardait ses joues poupines. Elle avançait à petits pas dans la neige, souffletant, le froid tapis immaculé de lhiver avait trempé ses chausses, diable, que navait-elle destrier ou charrette ? Barbe que de vivre dans lindigence
Mais Craon, nous lavons dit, terre dadoption, un recueil pour son âme en tourmente et vagabonde. Dans sa mansuétude avait déposé, en haut dune colline, celle que gravissait notre intrépide blondinette, un moyen de locomotion qui épargnerait à ses petons de finir gelés, plus rapide que tous les palefrois du royaume, mieux encore que toutes les roulottes, calèches, équipages qui pouvaient exister : une planche ergonomique, un bolide des plus véloces, promesse dune course sans pareille, oui, il sagissait bien dune luge !
Météore de compétition, intérieur bois, direction aléatoire, ouverture intégrale de la carlingue, bref le Graal des moyens de transports, quoi.
La Blondinette se précipita, dune main tremblante, apprécia la finesse de lengin, la courbe parfaite.
Son postérieur trouva parfaite place sur la planche, et léquilibre vint puisquil le fallait bien, après tout.
BANZAÏ !
Et la voilà partie, défiant les éléments, le vent, la neige, le froid, la tiote blonde est une championne de la glisse, elle fonce et tourbillonne le long de la pente, seul dieu sait où elle échouera. Où ?! Quelle question,ben dans une autre blonde, naturellement je ne vais pas vous apprendre le dicton aux accents niaiseux : « Qui se ressemble »
Elle la voit, cible involontaire au loin, penchée en avant, livrée à quelques activités incongrues dont elle ne pouvait précisément deviner la nature. Diable cest quelle allait lui rentrer en plein dedans !
[Ca glisse, au Pays des Merveilles ]
La blonde perchée Lewisca arrivait enfin aux portes de Craon, terre promise sans quelle le sache encore vraiment. Elle avait entamé son escapade alors que la pauvresse était sans le sou, et ne se nourrissait quà peine. Ses côtes saillaient et son visage bien quencore emprunt dune rondeur juvénile, sétait creusé au niveau des joues, ses yeux quelle avait très grands ressortaient encore davantage tant ses traits étaient à présent tirés par la fatigue et la faim.
Triste spectacle que le pétale de rose des Miracles offrait, si sa nouvelle patronne - et elle grinça des dents à ce mot, elle qui nen navait jamais connu jusque récemment si elle la voyait ainsi elle la rudoierait sans autre forme de procès cela était évident.
Mais point dapitoiement car il nen est nullement question ici. Cest une épopée grandiose quest la sienne. Lewisca muée par on ne sait quel transport sétait aventurée loin de Paris, dans le duché connu comme étant le plus déjanté : lAnjou.
Cétait une intuition, une impulsion, un sentiment qui se dégageait de cet endroit et lamenait à penser que là se trouvait ce quelle cherchait.
Ses azurs clairs se noyaient à force de subir la bise glacée de lhiver, et une couleur rosée, cadeau de la saison, lui fardait ses joues poupines. Elle avançait à petits pas dans la neige, souffletant, le froid tapis immaculé de lhiver avait trempé ses chausses, diable, que navait-elle destrier ou charrette ? Barbe que de vivre dans lindigence
Mais Craon, nous lavons dit, terre dadoption, un recueil pour son âme en tourmente et vagabonde. Dans sa mansuétude avait déposé, en haut dune colline, celle que gravissait notre intrépide blondinette, un moyen de locomotion qui épargnerait à ses petons de finir gelés, plus rapide que tous les palefrois du royaume, mieux encore que toutes les roulottes, calèches, équipages qui pouvaient exister : une planche ergonomique, un bolide des plus véloces, promesse dune course sans pareille, oui, il sagissait bien dune luge !
Météore de compétition, intérieur bois, direction aléatoire, ouverture intégrale de la carlingue, bref le Graal des moyens de transports, quoi.
La Blondinette se précipita, dune main tremblante, apprécia la finesse de lengin, la courbe parfaite.
Son postérieur trouva parfaite place sur la planche, et léquilibre vint puisquil le fallait bien, après tout.
BANZAÏ !
Et la voilà partie, défiant les éléments, le vent, la neige, le froid, la tiote blonde est une championne de la glisse, elle fonce et tourbillonne le long de la pente, seul dieu sait où elle échouera. Où ?! Quelle question,ben dans une autre blonde, naturellement je ne vais pas vous apprendre le dicton aux accents niaiseux : « Qui se ressemble »
Elle la voit, cible involontaire au loin, penchée en avant, livrée à quelques activités incongrues dont elle ne pouvait précisément deviner la nature. Diable cest quelle allait lui rentrer en plein dedans !