Cymoril
Comme on fait son lit on se couche... A ce qu'il parait. Elle n'a jamais vraiment compris ce que ça pouvait bien vouloir dire, à part que si le lit n'est pas bien fait on se retrouve avec les pieds découverts...
L'impatience de regagner sa chambre, la flambée dans l'âtre, le calme... Elle lance à l'aubergiste tout juste éveillé qu'elle veut meshui un baquet et de l'eau chaude, très chaude, avant de grimper l'escalier qui mène au bonheur.
La porte s'ouvre. Jusque là rien d'anormal. Et la chandelle en main peine à éclairer la pièce. Froncement de sourcils pour le regard qui s'efforce de trouver le lit. Y'avait bien un lit ici pourtant... Nulle substance ne peut avoir eu d'effet quelconque sur son esprit un peu engourdi par le froid, l'interlude municipal, la céphalée violente qui a invité les tambours du Bronx à se joindre à la fête. Pas à pas elle redécouvre ce qu'elle avait laissé comme une chambre basique d'auberge d'étape. Sans fioriture ni cachet... Ni arbre en plein milieu.
Qu'elle en reste bouche bée ne change rien. Dans la mesure où personne n'est là pour le voir. Le chandelier est posé sur la table en coin, et c'est d'un regard circonspect qu'elle détaille l'épineux problème tout en ôtant ses gants. C'est bien la première fois que ça lui arrive.
Elle pense déjà à invectiver la personne qui lui montera le baquet. D'ailleurs, ça traîne !!
Retour à la porte et un rapide coup d'oeil la rassure. Servante et baquet sont en pleine montée, cognant chacun à leur tour dans la rambarde de bois et dans le mur. Elle devine même les grognements de la servante, et ça lui tire sourire.
Dans l'attente elle entreprend déjà d'ôter tout le fatras qui la couvre, laissant choir au sol la plupart des vêtements, la cotte trouvant refuge dans son coffre. Pas besoin d'être inquisitrice pour se rendre compte que quelqu'un a touché à ses affaires. Un air ronchon au visage alors qu'elle détaille chaque chose, vérifiant qu'il ne manque rien, et de découvrir non loin morceau de parchemin laissé à son attention.
Lecture rapidement faite, on dirait un courrier de la Châtaigne, en plus naïf encore, et c'est en riant qu'elle finit pas se glisser dans l'eau fumante, une once de pâte de pavot fondant dans sa bouche. La détente engagée. Et ce soir pour une fois.. Elle laissera sa bure, oubliera même de bander sa poitrine, et s'habillera en fille.
Faut vraiment que je parle à la gamine...
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L'impatience de regagner sa chambre, la flambée dans l'âtre, le calme... Elle lance à l'aubergiste tout juste éveillé qu'elle veut meshui un baquet et de l'eau chaude, très chaude, avant de grimper l'escalier qui mène au bonheur.
La porte s'ouvre. Jusque là rien d'anormal. Et la chandelle en main peine à éclairer la pièce. Froncement de sourcils pour le regard qui s'efforce de trouver le lit. Y'avait bien un lit ici pourtant... Nulle substance ne peut avoir eu d'effet quelconque sur son esprit un peu engourdi par le froid, l'interlude municipal, la céphalée violente qui a invité les tambours du Bronx à se joindre à la fête. Pas à pas elle redécouvre ce qu'elle avait laissé comme une chambre basique d'auberge d'étape. Sans fioriture ni cachet... Ni arbre en plein milieu.
Qu'elle en reste bouche bée ne change rien. Dans la mesure où personne n'est là pour le voir. Le chandelier est posé sur la table en coin, et c'est d'un regard circonspect qu'elle détaille l'épineux problème tout en ôtant ses gants. C'est bien la première fois que ça lui arrive.
Elle pense déjà à invectiver la personne qui lui montera le baquet. D'ailleurs, ça traîne !!
Retour à la porte et un rapide coup d'oeil la rassure. Servante et baquet sont en pleine montée, cognant chacun à leur tour dans la rambarde de bois et dans le mur. Elle devine même les grognements de la servante, et ça lui tire sourire.
Dans l'attente elle entreprend déjà d'ôter tout le fatras qui la couvre, laissant choir au sol la plupart des vêtements, la cotte trouvant refuge dans son coffre. Pas besoin d'être inquisitrice pour se rendre compte que quelqu'un a touché à ses affaires. Un air ronchon au visage alors qu'elle détaille chaque chose, vérifiant qu'il ne manque rien, et de découvrir non loin morceau de parchemin laissé à son attention.
Lecture rapidement faite, on dirait un courrier de la Châtaigne, en plus naïf encore, et c'est en riant qu'elle finit pas se glisser dans l'eau fumante, une once de pâte de pavot fondant dans sa bouche. La détente engagée. Et ce soir pour une fois.. Elle laissera sa bure, oubliera même de bander sa poitrine, et s'habillera en fille.
Faut vraiment que je parle à la gamine...
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