Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Cogito ergo sum fidelis Pezenas

--Cristol


On pouvait bien protester tout ce qu'on voulait, le Vicomte des Fenouillèdes, c'était plus ce que c'était. Accroché à ses caducées comme un vieux chien à son os fétiche, il hantait le Languedoc sans jamais se rendre utile, hormis en de bien trop rares circonstances.
Du moins n'était-il utile qu'à son office. Toutes les autres requêtes, au diable !
Il relevait les bornes frontalières. Frontières de fiefs, frontières de provinces... Il se trouvait dans l'Uzège ces jours pour mieux appréhender le domaine de Rochefort d'Oc. Une fois son travail achevé, il retourna à Uzès, avec vaguement en tête l'impression d'avoir oublié quelque chose. Il prévoyait, puisqu'il était si loin de ses chères Fenouillèdes, d'aller à Mende rendre visite à sa fille et sa femme.

Mais pas avant d'avoir bu un godet, et bouloté une livre de compote. Faut le nourrir, le Chevalier de France !

Uzès, port fluvial.
Uzès, la taverne du port.
Uzès, un Héraut à l'ouest.


-"Té, Marti, t'es vu c'bâtiment-là !"
-"Oc, arrivé y'a pas ben d'temps... du sud, té !"
-"Du Sud !?"
-"Patron... Une autre !"
-"Z'allez m'finir la marmitte de compote, Monseigneur !"
Le patron remplit à nouveau le bol de Cristòl de Sìarr, accoudé au comptoir comme s'il y avait passé toute sa vie.
-"Fort, hein ? 'Sais pas ben comment ils ont fait, avec c'te carène, mais c'est une femme le capitaine, que les gars disent, alors... Y'a rien à comprendre, c'est l'démon, c'bateau."
-"L'ont appelé comme ça ? Y'a quequ'piraterie là dessous, mon billet !"
-"Ah non non, son nom c'est le Sainte Boulasse."
-"Monseigneur ! Déjà qu'vous m'finissez toute la compote, alors si vous pouviez éviter de la renverser sur mon comptoir... Tout ce gâchement !"
-"La capitaine, elle s'appelle comment ?"

Il n'avait de toute façon pas besoin de savoir, pour se rappeler qu'il avait une cérémonie à officier. Si seulement on lui avait indiqué précisément où !

-"Té... Un nom pas clair, Sarahindeutrois, qui disent, les gars."

Cristòl quitta le comptoir, un regard désolé pour la compote qu'il laissait derrière lui, et lança au tavernier plus de piécettes qu'il n'en fallait.
Le port était là, le quai, tout proche, tout...Swiiip ! Glissant.

Le Vicomte se retrouva les quatre fers en l'air. Bigre...


Bbred
Une série de 2 en cours ...

Bbred cherchait péniblement une excuse potable.
Avouer qu'il allait retrouver une blonde ? Plutôt mourir car c'est ce que Al lui aurait fait avec les souffrances en plus.
La Montbazon commençait même à s'énerver.
Pouah quel piètre menteur ...
Une solution de remplie, vite vite vite ...
Boum ! Une chute, ah voila


Et M...

Bbred déglutit à la vue de Sarah .... Il fallait que ça soit elle ...
Maintenant ...
Alouette allait lui casser la tête et il n'avait pas pu vendre la coquille de noix avant son retour.

Gorge nouée


Hum ...
Sarah ! Quelle bonne surprise.
Et ... heu ... quelle arrivée fracassante.

Se tournant vers l'Alouette
Melissa, Saradhinatra heuu ... mon ... huuu ... une amie
Saradhinatra, Melissa ... ma .. .femme ...


L'exercice devenait périlleux.
_________________
Alandrisse
[Le sang va couler, la fumée va s’évaporer…]

Il y a une histoire à savoir sur la famille atypique de la brune, ils sont en plus d’être charmant, avec un charisme à toute épreuve et une facilité déconcertante de tenter de se convaincre qu’ils ont des qualités. En vérité, les Montbazon ont un caractère flamboyant. Cela remonte à l’arrière grand-mère de la jeune femme, à l’époque on ne pouvait pas dire que celle-ci avait une place bien assuré. Quand son époux est mort au combat, l’arrière grand-mère s’est occupé des fiefs et tout ce qu’il y avait avec. Alors au placard les houppelandes, bienvenue les braies. De ce fait, la descendance a été élevée dans cette mentalité, « débrouille toi et te laisse pas faire ».

Voilà ce qui explique la réaction de l’Alouette, elle était en général loin d’être jalouse. Mais dernièrement son époux avait un comportement des plus étranges. Il faut dire que voir une blonde glisser à ses pieds, ce n’était pas exactement ce que la jeune femme avait en tête. Elle ferma les paupières, tentant de ne pas écouter son mari, une grande inspiration. La claque allait certainement partir, en tout cas la main était bien partie pour. La jeune femme se ravisa à mi-chemin, remit en place sa tenue avant de lancer un regard de « toueuse » à sa moitié.


Bb, cette fois tu signes ta fin. Je ne supporterais pas pareil outrage, je ne vais pas me lancer dans une scène mémorable car tu ne le mérites même pas. Tu préfères cette femme à moi. Fort bien, j’espère que tu vas t’étouffer dans ta tisane. Pouah tous les mêmes, j’aurais du écouter ma mère.

Sans attendre plus de blabla bla, la jeune femme partie en direction de la ville. Elle avait besoin d’une chopine d’urgence, pas seulement pour la boire d’ailleurs. Les mirettes de la Montbazon aperçurent Takoda dans son coin, elle lui fit signe de venir avec elle. Pas facile de prendre un nouveau poste de nos jours, il fallait bien l’avouer.
_________________

Comtesse qu'on sort du Languedoc
Takoda
La nouvelle caniche comtale était restée assez discrète...Prendre la place de son vieil ami au service de la Comtesse n'avait pas été des plus simples. Elle n'était pas de prime abord destinée à devenir écuyère de la Montbazon! Oscar savait tout sur elle et la rousse rien... Il avait juste précisé que le caractère était franc et marqué! Parfait, de quoi s'attendre à de jolis rebondissements par la suite... Takoda était donc devenue l'ombre d'Alandrisse à la demande du vieux soldat qui lui était cher! Dans quoi s'embarque -t-on par affection vraiment? Oulala, elle ne croyait pas si bien penser car dès le lendemain de son arrivée, les choses s'étaient mises en branle!

Sa dame avait décidé de partir à la recherche de son époux à travers le port d'Uzès, la rouquine avait alors suivit au petit trot en bonne écuyère qui se doit d'être là pour occuper ses fonctions. On avait retrouvé le dit mari, qui attendait une blonde...semblait il pour une histoire de baiser...et là comble du drame à l'instant même où l'explication commençait à se faire entre les conjoints... CRAC! Une blonde venait de s'affaler aux pieds de Bbred alors même qu'Alandrisse sentait la moutarde lui monter au nez... La claque allait forcément partir, enfin c'est ce que songeait la troubadour en observant l'échange d'un peu plus loin, prête à intervenir...pas vraiment mais bon...elle était là c'était déjà pas mal!

La jeune Ambrois sentait l'affaire tourner au roussi, c'est alors avec grande surprise qu'elle avait vu sa brune maîtresse, au si terrible caractère selon Oscar, tourner les talons en direction de la ville en lui faisant signe de la suivre...Grande dame, elle avait joué la carte du mépris! Semblant d'hésitation, regard interdit au mari avant d'en prendre un second qui semble lui adresser un "et toc prends ça dans les dents" et le pas qui se met au petit trot pour emboîter celui de la Comtesse.
Attendez moi...je vais me perdre sinon...je connais pas Uzès!

_________________
Bbred
Dallas ! ton univers impitoyaaaaaableuh ! Dallas !

Il y a des fois ou l'on se sent seul d'un coup.
On aimerait bien de l'aide.
Mais non, personne ... et on se sent vraiment perdue.

"Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde..."

C'est a peut prêt ce que Bbred ressentit avant de voir sa femme filer vers le village.
Une blonde ahurit qui restait bouche bée, un bouffeur de compote pas là, ni le Celt d'ailleurs. Oui mais non, il était innocent tout de même !
Il essaya de rattraper son petit 1/3.


Non mais Allllleuuuh ... en courant C'est pas du tout ce que tu crois !
Tu sais bien que tu es la seullllleuuuuh ! c'est pas ma maitresseuuuh,
Tu sais très bien que je peux pas te faire un truc comme ça, te planter a Uzes pour batifoler avec une blonde c'est pas ...
Je voulais juste attendre que Cristol arrive pour ...

Au moment ou Bb effleure la main de Al qu'il avait rattrapée, plaque de Verglas, et Vlaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam ! très lourde chute non sans dommage.
_________________
Alandrisse
[Ce que veulent les femmes....]

...Un époux qui court pas après tout ce qui bouge. Par tous les Saints, elle maugréait fortement la jeune femme. Serrant des poings, imaginant la tête de son époux au milieu de paume. Et cette blonde, qui meritait qu'on lui coupe sa chevelure flamboyante.

Ahh j'ai envie de le tuer, Takoda.

L'Alouette se tourna vers son écuyère, le regard qui tue comme on disait. Il fallait bien que ça lui arrive un jour, elle avait bien eu des échos mais là...Que ça lui tombe au pied comme ça, franchement il ne s'en cachait même pas. La rage voilà ce qui commençait à l'innonder, tout doucement on le ressent au creux de son ventre puis cela s'étend plus vite que la lumière. Puis une seule idée tambourine notre caboche, comment le faire souffrir comme il l'a fait? Là on imagine forcement la plus sadique jusqu'à la plus douloureuse. Une panoplie qui derive fortement versuneviolence qu'on ne se connaissait pas. Rien de plus normal pour une femme baffouée. D'ailleurs, Bb lui courait après, la brune écouta à peine ses dires. Trop enfermée dans sa bulle "je vais le tuer je vais le tuer",. Il tenta bien de la retenir, mais il ne fit qu'effleurer une dernière fois la peau de la Comtesse.

Peu après, elle le vit s'étaler de tout son long et dejà la blonde qui arrivait pour le secourir à n'en point douter. Le feu qui l'irradiait venait d'atteindre une plus grande proportion...encore un peu et lui rentrait dedans. La Montbazon accelera le pas et vit plus loin un Cristol à terre. Froncement de sourcils, decidemment personne ne tenait sur ses jambes. La jeune femme aidée par Takoda aida Languedoc à se remettre debout. La brunette lui ôta la neige qui tronait sur sa cape.

Vous allez bien? Je ne suis pas medicastre, mais il doit bien en avoir un dans le coin. Vous souhaitez en voir un?
_________________

Comtesse qu'on sort du Languedoc
Cristòl
Ce jour-là, il devait être dit que le quai d'Uzès serait instable - que la noblesse se retrouverait les quatre fers en l'air.
Cristòl resta allongé quelques secondes. On était bien, en fin de compte, couché à regarder le ciel et à se demander si l'on était vivant. En vérité, une douleur au crâne, d'abord lancinante puis diffuse (mais persistante) l'avait saisi.

Il commençait juste à envisager qu'il pourrait se relever et rejoindre le noble groupe qui devait l'attendre, quand le ciel bleu électrique s'assombrit d'une tête à contre-jour. On l'aida à se relever, puis :


-"Vous allez bien? Je ne suis pas medicastre, mais il doit bien en avoir un dans le coin. Vous souhaitez en voir un ?"

-"Oh, non. J'ai mal au crâne et au bas du dos, mais le premier ressemble à une gueule de bois et passera de même. Le second mal est celui de qui a trop longtemps chevauché en une journée... Il passera aussi.

Bonjorn, Comtessa. Merci de votre secours."


"On est très bien, allongé parterre, vous devriez essayer."

-"J'espère que je ne suis pas en retard."
_________________
Takoda
[Sur les talons de la Montbazon...]

Ahh j'ai envie de le tuer, Takoda.

Le regard qui tue accompagne bien entendu cette évidence! Et à Takoda de renchérir avec naturel par la phrase la plus bateau qui soit:

C'est l'effet que font la plupart des hommes m'dame! Tous pareils!

Quoi des généralités? Faut dire qu'elle a jamais été mariée la rousse, pas le temps d'aller jusque là. La mort, la duperie, la violence, espoir déçu...et pas de grande demande finalement...de quoi vous dire que seule on est pas si mal...enfin quand on est en forme...et là comme la nouveauté est là bien présente dans sa vie, c'est pas ce qui lui manque le moral! Enfin bref...les pas précipités qui retentissent doublés de la voix du comte consort pourrait presque lui laisser espérer qu'elle se trompe! Quoi qu'elle n'en soit pas persuadée encore!

De toute façon, voilà le fameux mari qui plonge à son tour du nez vers le sol! Takoda dans sa grande amabilité habituelle se serait bien arrêtée pour lui filer un coup de main à se relever mais songeant qu'elle sert Alandrisse qui poursuit sa route et est en colère contre Bbred, la rouquine continue de caler son pas dans celui de la brune, jusqu'à un autre homme déjà à terre. Décidement!C'est fou ce que ça glisse ce jour à Uzès!
Ni une ni deux, les deux jeunes femmes s'empressent d'aider le sire à se redresser. Ah et apparement il connaît sa maîtresse!

Bon ben on va continuer à faire bonne figure, on sait jamais...peut être que ça évite de se retrouver les quatre fers en l'air avec de la chance!

_________________
Celticdom, incarné par Cebyss
Après cette phénoménale succession de chute, la seule chose qui retenait le Celt de se rouler par terre de rire était qu�il ne voulait pas salir ses vêtements de voyage...
Eeeeet oui! descendre du navire, trouver une auberge, et partager une choppe avec Sara faisaient qu�il portait toujours la même tenue.
Elle sentait un peu la marée d'être restée tant de temps dans la cabine mais par Aristote elle était propre namého!

Les abdominaux douloureux a force de rire il se leva mais fort de l'expérience des joyeux chuteurs, plus vraiment opérationnels d�ailleurs, Celtic se déplaça précautionneusement et glissa plus qu�il ne marcha pour les rejoindre.
Voir Pezenas a terre failli le faire replonger dans un fou rire incoercible il se mordit l'intérieur des joues ce qui bloqua toute velléité de sortie au rire naissant.
Il l�aida a se redresser et continua sa route pour rejoindre la comtesse.

Quelques glissades et rétablissements acrobatiques plus loin, Celtic arriva auprès du petit groupe.
A sa hauteur, il se plia en une souple et profonde révérence qui sur le verglas failli lui être fatale.


Mes hommages Donà Alandrisse!

Il se stabilisa tant bien que mal.

Senher Coms du Gévaudan il y a longtemps que nos routes ne s�étaient croisées...

Il se recula légèrement attendant intéressé la suite des évènements.
Sainte Boulasse, incarné par Malkav


Bien installée sur son nuage floconneux, Sainte Boulasse surveillait les consommations alcooliques de ses fidèles sur le dernier écran tout droit sorti des usines LOGOS. Les données défilaient à toute vitesse. La walkyrie des levées de coude souriait, elle avait sans contexte le plus grand nombre de fidèles, tout bord confondu. Ils pouvaient se crêper leur auréole respectif, ses collègues de prophète, à savoir qui aura la plus grosse influence sur terre. Aaaah les hommes ! La madone de l'ivresse en tout genre s'étira. Même devenu saints ou prophètes, ils sont tous les mêmes.
Lassées des chiffres, la divine mère nourricière de la rincette décida de regarder ses adorateurs de plus près. Elle pointa son céleste doigt pour changer le programme sur son écran. Tout en sirotant sa dernière invention alcoolique, elle passa d'un adorateur à l'autre quand son attention fut soudain attirée par une glissade. Se redressant sur son nuage, elle repassa la séquence. Ce qu'elle vit lui fit foncer ses parfaits sourcils. Ceci demandait une explication divine. Elle fit apparaitre son smartphone Made In Paradis Solaire et composa un numéro.

Son interlocuteur apparut devant elle, penché sur son écran. Elle le savait ! Mais elle n'en fit rien.


- "Aristote ? Ici c'est ta bouboulasse adorée"

- "Tote tote ?"

Notre déesse suprême poussa un céleste soupir mais poursuivit :

- "Ca fait combien à combien ?"

- "Hun ?"


Il était encore perdu dans ses logos.

- "J'ai une blonde à terre." avant de rajouter "un rouquin aussi"

- "Huhu"

La Sainte Patronne du tonneau resta silencieuse. Elle savait bien qu'il avait deviné l'objet de son appel.

- "C'était trop de bontés divines, d'avoir permis que la Boulasse remonte le fleuve... fallait bien compenser par quelques fléaux"

Nom d'un schnick !

- "Roooooh ! Tu vas pas remettre ça sur la table. "

Comment a-t-il su ? C'est impossible.

- "Qui te dit que j'étais derrière ça ?"

- "Lalalaaaaaa" fit Aristote en agitant son index. "Un petit oiseau me l'a dit"

Sacré Aristote, il cachait bien son jeu derrière sa barbe. Mais notre divinité des digestifs ne se laissa pas démonter.

- "Je balance des barques sur mes adorateurs, je les fais pas remonter à contre courant. Chacun son miracle. Vois du coté de Christos"

- "Mouais" accorda le prophète du bout des lèvres. "d'accord".

Profitant de cet argument choc, Sainte Boulasse enchaîna en faisant apparaître devant eux la fameuse scène à Uzès.

- "Bon … qui sera le suivant à se retrouver les fesses à terre ? C'est à mon tour ?" demanda-t-elle avec un grand sourire.

- "Je crois, oui !" ronchonna Aristote.

Sans demander son reste, notre déesse bibinesque retroussa ses manches et agita son petit doigt.

- "Amstramgram, pic et pic et colégram … bourré, bourré et ratadam … ce sera toi !"

Merci à ljd Cristol d'avoir joué le jeu - ljd Sara

A la demande de LJD Sara bien sur - LJD Malk
Cebyss
[D’une brunette quelques part dans les ruelles de Narbonne… pointée du doigt par une ivrogne]

La brune était là, à trainer ses bottes désœuvrées en ville, elle ne savait que faire et après quelques chopines descendues en taverne pour occuper son après-midi, elle avait quelque peu retrouvé le sourire.

Elle profita que le soleil veuille bien percer de quelques rayons le ciel gris pour sortir et le nez pointé en l’air, elle arpentait les rues à la recherche de… de quoi d’ailleurs ?

Elle errait donc dans les ruelles comme à son habitude, en quête d’une âme pour papoter, c’est le pas léger qu’elle décida de passer par la place du marché où elle était sûre de trouver son bonheur.

Le pas léger certes mais peut-être un peu trop, ou trop de chopines qui sait… Donc le pas tellement léger que soudain, sans s’y attendre et comme par enchantement, elle ne sentit plus le sol sous ses pieds et se retrouva les bras battant l’air, tentant de se rattraper à une hypothétique branche ou bras ou Dieu sait quoi d’autre qui aurait pu la retenir, avant l’irrémédiable rencontre de choc entre son postérieur et les pavés.

C’est une brune hébétée, les quatre fers en l’air, jupe par-dessus tête, les cheveux en bataille et le bas des reins endolori, qui arriva au milieu de la place, espérant que personne n’avait remarqué son vol plané. Elle se releva d’un bond, frotta son postérieur en grimaçant, réajusta rapidement sa robe et ses cheveux et les joues rosies par sa chute, elle reprit sa route d’un pas décidé tout en redoublant d’attention, l’air de rien maugréant entre ses dents contre le Très Haut ou toute autre force supérieur qui avait pu lui jouer un tel tour.

_________________
Sainte Boulasse, incarné par Cebyss


Sainte Boulasse regarda la scène sans rien comprendre. Sa cible n’avait pas glissé. Elle agita son petit petit doigt pour vérifier son fonctionnement. La mécanique divine était bien en place. Elle ne comprenait plus rien. Pourquoi la brunette n’avait pas glissé ?

Un toussotement venant d’Aristote la fit relever la tête. Qu’est-ce qu’il voulait ? Elle le vit pointer son index vers un point de l’écran. Fronçant les sourcils, elle zooma pour voir de plus près.


- «C’est Narbonne, une adepte fidèle, et alors ? » demanda-t-elle en haussant les épaules. «Rien à v...» Une brunette glissa soudain. «Heiiiin ? M-mais ... mais ... ce n’est pas elle que j’ai visé ! Impossible que j’ai manqué ma cible. Je vise bien pour mes miracles !»

Soudain elle comprit.

- «Aristoooooote !» gronda-t-elle en se tournant vers le prophète.

- «Huhu !» fit se dernier en disparaissant dans un nuage de coeurs angéliques.

- «Tu peux te cacher, va ! Je te retrouverais ! T’avais pas le droit de faire ça !» tempesta notre madone céleste de la liqueur.

- «Ah, je n’avais pas le droit ?» résonna la voix d’Aristote «Montres moi la règle qui me l’interdit, alors.»

Cette remarque déstabilisa la sublimissime déesse des ivrognes. Mais elle se reprit vite.

- «Non mais tu sais bien ce que je veux dire ! T’avais pas l’droit de détourner mon miracle !»

- «Huhu» fut la seule réponse.

Aaaah s’il le prenait comme ça, il allait voir de quelle sainteté elle était faite ! Mais d’abord il fallait qu’elle répare la glissade. D’un geste, elle fit apparaitre la fiche de Cebyss et lut attentivement avant de sourire. Et en quelque clap clap, elle venait de prendre pour la brunette un rendez vous avec l’ange des Grands Bourgeois.

- «Bouboulasse chérie» retentit à nouveau la voix d’Aristote en imitant l’intonation de la déesse des chopes. «Si j’étais toi, je regarderais les dégâts que j’aurais fait si j’avais voulu tester mon appareil à miracles comme tu viens de le faire.»

Horrifiée, Sainte Boulasse comprit aussitôt. Elle revint vers Uzès et assista, catastrophée, aux glissades déclenchées par son petit doigt. Notre Sainte favorie ne se laissa pas abattre pour si peu. Elle retroussa les manches et entreprit de rétablir la situation avec les fidèles présentes à Uzès.
Celticdom, incarné par Cebyss
Celtic sans se départir de son flegme commençait a se poser des questions...

Certes il y avais du verglas , chose somme toute assez courante dans un port fluvial mais de là a trouver la quasi totalité des protagonistes avachis sur le quai, il y avait quelque chose qui ressemblait assez à l'intervention du sans nom.

Avant que tout le monde finisse de compter les pavés du port à coups de menton Il prit une décision qu' il l'espèrait, mettrait tout le monde a l'abri .

Nous sommes à deux pas de la sainte Boulasse, je vous propose d'y embarquer, nous ne trouverons pas de verglas dans la cabine de Sara. Si vous voulez bien me suivre...

le second exercice périlleux allait être le passage de la passerelle, il était bien placé pour le savoir, ayant fini dans l'eau du port de Marseille...
Il se surprit a prier pour que l'équipage ait enlevé toute trace de glace.
Cristòl
Ayant salué le sire Celtic, le Héraut vit d'un très bon œil la perspective de quitter le plancher des hippopotames. Ce qu'il exprima avec un vif enthousiasme :

-"Oh, oui ! La peste de ce verglas, à l'assaut de la Boulasse !"

Mais il ne s'y élança pas dans un grand et bel élan, le Chevalier. Non, parce que son coccyx lui rappelait que mine de rien, ça glissait. En canard, il entreprit donc de rejoindre le pont béni de la Sainte.
_________________
Alandrisse
Il fallait bien remettre en place ce qui se passait là actuellement. D’un côté, un « je ne suis pas en retard » qui provoqua une mine étonnée, un sourcil arqué et un humph. De l’autre, un Celt qui débarque la dernière fois qu’elle l’avait vu c’était…l’époque de la Prévôté quand ils étaient tous les deux de ce côté-là de la justice…hum il y avait aussi la Prévôté de Paris, c’était tout de même plus frais. Elle planta ses mains sur ses petites hanches quoiqu’en disait son futur ex époux. Il y avait quelque chose qui lui échappait mais quoi. La jeune femme se frotta le front, il y avait un hic pour sûr mais lequel ? Regard vers Takoda alias Tagada alias écuyère qui a quand même bien les pieds sur terre. L’incompréhension devait se lire dans les mirettes de la Comtesse. Mais bon cela ne l’empêcha pas de gagner la Sainte Boulasse, marchant avec légèreté pour changer. La jeune femme tourna la tête vers son mari qui suivait le petit groupe avec la blonde qui s’était relevée. Elle serra les poings jusqu’à se planter les ongles dans sa paume.

Je ne peux pas aller sur le même bateau que lui, je vais lui passer une chopine à travers la tête…Et je ne parle même pas de la blonde qui le suit.

La jeune femme murmura à son écuyère.

Tente de les faire tomber de la passerelle, si la Sainte Boulasse même un minimum elle pourrait au moins nous apporter son aide. Par tous les saints, il me trompe pour cette fille, la dernière chose qu’il fera sur cette terre.

La Montbazon se rapprocha davantage de Celt et de Cristol qui ouvraient la marche. Elle adressa une petite prière silencieuse à la Sainte Boulasse pour qu’elle lui apporte son soutien.
_________________

Comtesse qu'on sort du Languedoc
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)