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[RP] La chasse aux Lézards de Zhujin

--Zhujin
Zhujin :



Zhujin est un riche marchand de Kiyosu. Brutale, il se balade toujours avec son bâton pour frapper ceux qui se mettent sur son chemin. Il n'a qu'un objecitf dans la vie : s'enrichir, encore et encore.




Maitre ! Maitre !

Le serviteur s'arrêta pour reprendre son souffle.
Il venait de parcourir une longue distance.


Et bien quoi ? Pourquoi me dérange-t-on pendant mon repas ?

Le gros Zhujin avait un pilon de poulet dans la main, un verre de saké dans l'autre. Ses vêtements étaient taché de graisses.

Le serviteur se jeta à genoux devant lui, la tête touchant le sol.


Maitre ! Votre caravane de Gifu ! Elle a été attaqué par des bandits !

COMMENT ?

Zhujin se leva d'un bond, pris son bâton et se mit à frapper le porteur de mauvaise nouvelle.


Sale...petite...vermine...Comment...oses...tu...m'apporter...de mauvaises....nouvelles...

Entre chaque mot il frappait, encore et encore, jusqu'à ce que, d'épuisement, il s'arrête. L'envie le prenait de faire tuer le serviteur mais le personnel devenait trop rare.

Le lézard ! Ça doit encore être un coups de leur part. Fichus reptiles, ils me font perdre des kobans. Bientôt les commerçants étrangers ne voudront plus venir acheter mes produits.

Il devait trouver un plan, une idée que son cerveau en ébullition mis en place rapidement. C'est pas pour rien qu'il était riche non plus.

Il essuya ses mains grasses dans les cheveux du serviteur qui gisait à terre. Puis se dirigea vers une table remplie de vélin. Il prit un pinceau et se mit à écrire.




Avis pour tous !

Moi, Zhujin le marchand, déclare la chasse aux Lézards ouverte. Tout qui me ramènera la tête d'un membre de ce clan de bandits se verra remettre une récompense de 1000 kobans et aura droit à passer une nuit à mes frais avec les plus belles filles de la maison verte.

Que les kamis m'en soient témoins.

Zhujin

Pour tuer des loups, il faut utiliser d'autres loups.

Le serviteur qu'il avait battu ne s'étant toujours pas relevé, il tendit l'avis de recherche à son cuisto.


Fais recopier ce mot et distribue le dans toutes les villes, dans tous les villages, dans toutes les maisons d'Oda, et particulièrement dans Le Cloaque. Que le Lézard soit chassé de ce quartier pourri par ses propres partisans.


Après quoi, Zhujin retourna à table finir son repas.
--Moine_guerrier
Suite à la réception d'une information concernant les lézards, le moine_guerrier avait reçu une mission de son maître : lui rapporter la tête d'un lézard.

Il commenca à réfléchir, se demandant si chan_ly était un lézard...

Après mûre réflextion, il se dit qu'il verrait de loin l'étandard des lézards à l'intérieur de son armée si tel était le cas.

Sans plus réfléchir, il se mit en chasse prêt du Sô de Gifu.
--Adama
Adama avait reçu une lettre de son maître à l'intention du marchand Zhujin :



Konnishiwa honorable Marchand Zhujin,

Ce pli est pour vous informer que moi, Maruyama Shinken, participera à la chasse aux lézards dans la mesure ou l'armée mercenaire sous le commandement du conseiller Odasien Chan_ly seraient confirmée Lézardienne.

Veuillez prendre note que les Kamis seront témoins dans cette affaire...

Respectueusement,

Maruyama Shinken
Kannushi de Gifu



Adama, en bon serviteur, se rendit à la maison verte pour transmettre le pli au marchand.
Lymey


[ aux abords du quartier le Cloaque]

Le long du chemin qui mène au Onsen de la beauté éphémère, se dressait une rangée de maison misérables . Leurs toits de planches s’alignaient comme des dents cariées. Elles étaient si vieilles que la mousse couvrait leurs auvents. Sous la neige fraîche , la rue était presque propre et puait moins le poisson salé que sous le chaud soleil d’été.

Un plat vola à travers le seuil d’une masure et se brisa aux pieds de Lymey. Un homme roula dehors à sa suite, une nuée de feuilles volant autour de lui . Sur ses talons une femme pieds nus, la tignasse hirsute, les mamelles pendantes…


- Qu’est ce que tu racontes espèce de paltoquet !
Criait elle d’un ton suraigu .

-Vas t’en vieil imbécile !

-Tu rappliques en rampant comme un vers .


A l’intérieur des enfants braillaient , un chien hurlait.
La femme rattrapa l’homme et l’empoigna par son toupet de cheveux et se mit à le rosser.


Lymey sourit et ramassa les papiers épars à ses pieds dans la neige tout en regardant la scène avec une fascination puérile. La vie à ce qui semblait n’était pas aussi facile qu’elle le semblait parfois.

Elle reporta son attention sur les feuilles , surprise à la lecture du message et de l’offre.




Avis pour tous !

Moi, Zhujin le marchand, déclare la chasse aux Lézards ouverte. Tout qui me ramènera la tête d'un membre de ce clan de bandits se verra remettre une récompense de 1000 kobans et aura droit à passer une nuit à mes frais avec les plus belles filles de la maison verte.

Que les kamis m'en soient témoins.

Zhujin


Elle regarda l’homme encore étalé dans la neige , son visage était dissimulé dans l’ombre .

- Tu as perdu quelque chose ?

- Tu crois que tu vas trouver des amis ici ?


L’homme émit un grognement négatif et détala en courrant .

- Et bien je ne me connaissais pas la capacité de faire fuir aussi rapidement !

Elle se dirigea vers chez elle puis se ravisa inquiète.
Dans la crainte que ce soit important, moitié glissant , moitié transie, elle soufflait une haleine blanche maintenant que le soleil s’était couché .
Elle dirigea ses pas au numéro 10 jusqu’à la porte de Esculo, serrant l’affiche de menace.

Il était connu comme un homme aux talents multiples dans son genre . Lui saurait…

Elle cogna des coups sourds à la porte de bois , soulagée de trouver un refuge dans ce froid .


-Esculo ! Esculo !

Esculo
Entrez !

La voix grave avait donné l'ordre du fond de la pièce.
Esculo était allongé sur des coussins, entrain de regarder les flammes crépiter dans l'âtre, son éternelle bouteille de saké en main malgré l'heure matinale.
Il n'avait pas encore eu le temps de sombrer, la bouteille étant à peine entamée.
Ses pensées étaient tournées vers le prochain projet des reptiles.

La porte s'ouvrit doucement et le Lézard tourna la tête.
Dans l'entrée se dessinait les formes d'une jeune fille qu'il connaissait maintenant fort bien.
Un sourire s'affichait sur ses lèvres. Elle tombait bien, il avait besoin de se changer les idées.

Il se leva et se dirigea vers Lymey, la prenant par la taille et la tirant vers lui avec force.


C'est gentil de passer me voir.


Et le séducteur de déposer des baisers dans le cou de la jeune beauté.
Lymey


Lymey encore souvent intimidée par la présence d’Esculo , se sentait plus paisible dans ses bras .
De toute évidence il n’était pas le genre de personne qu’on rencontrait tous les jours et il était séduisant. Il avait le regard intense, pénétrant, son attitude souvent menaçante lui donnait un rayonnement dangereux. Il semblait être prêt à frapper à la moindre provocation.
Elle en avait la chair de poule, s’était effrayant, pourtant ses yeux brillaient comme deux pierres de lune , elle s’accrochait à son cou et se laissait butiner en souriant, heureuse de le voir.

Au bout d’un moment reprenant ses esprits et se remémorant les raisons de sa visite , elle sortie les papier de sa manche de kimono et les agita sous son nez !

-Je ne sais pas vraiment ce que ça vaut mais regarde ça ? Je te ramène ce que j’ai trouvé par terre dans la rue , il semble que des hommes en distribuent un peu partout en ville et même jusqu’au cloaque. Je crois que c’est important !

Elle promena son regard sur les coussins et les flammes dans l’âtre , transie . Pareille à une chatte qui rétracte ses griffes , elle mettait au fourreau son humeur un peu belliqueuse dans cette atmosphère .
Esculo
Un papier chiffonné et boueux lui tomba dans les mains.
Esculo parcouru rapidement les lignes.


1000 kobans ?
S'était-il écrié.

Waou. Doit vraiment nous en vouloir le gros Zhujin.


Le reptile connaissait bien le marchand. Au fil des rencontres sur les routes, il avait eu l'occasion de vérifier la qualité de ses marchandises...toutes ses marchandises.
Zhujin n'était pas du genre à s'intéresser qu'au commerce de produits de premières nécessités. Il arrivait que le reptile tombe sur des jeunes filles enchainées où des produits qui vous embuaient l'esprit. Bref des marchandises qu'on ne trouvaient pas sur toutes les étales de marchés.

Éliminer le Lézard, c'était aussi éliminer un concurrent sur le marché noir d'Oda.
Jusqu'à ce jour, les uns et les autres ne s'étaient pas trop marchés sur les pieds.
Mais aujourd'hui, il semble que Zhujin avait vu rouge après un coups des Lézards et il était en colère.
La guerre était déclarée. Non pas une guerre classique, de face à face, mais une guerre noir qui se passera dans les ruelles sombre du Cloaque et de Kiyosu, une guerre où les coups bas deviendront quotidiens, une guerre d'usure où le premier qui lache a perdu le marché...et sa vie.

Tout pouvait être cependant évité si le clan agissait vite. Le vil connaissait certains vices de Zhujin, le genre de détail qui pouvait vous perdre.

Esculo lanca le papier dans le feu et regarda avec attention Lymey.
Il lui semblait que la jeune fille devenait de plus en plus belle et de plus en plus femme depuis le jour où ils s'étaient unis au Onsen.
Elle s'engageait aussi de plus en plus avec aisance sur les sentiers sombres que le Lézard avait l'habitude de prendre.
Malgré cela, elle continuait à apporter ce vent de fraicheur et d'innocence et cet air fragile qui lui avait valu son surnom de "Fleur de Lotus".

Il s'approcha, laissa lentement ses mains parcourir le long du corps de Lymey, glissa sa tête dans son cou et se mit à y déposer quelques baisers brulants.

Remontant à son oreille, qu'il mordilla gentillement un coup, il lui murmura.


Fais toi belle. Met tes charmes en avant sans t'offrir entièrement. Cherche à attirer le regard des hommes, sans leur dévoiler tes secrets. Essaye de te faire jeune aussi, donne toi une apparence des plus juvéniles et innocente. Quand tu es prête, viens me voir. Ce soir, nous allons chasser un gros poisson pour le clan.

Après quoi il se détourna, alla dans la fond de la pièce et se mit à farfouiller dans un coffre rempli d'armes en tout genre l'outil qui leur servirait.
Lymey


[plus tard dans la soirée]

Lymey avait fardé d’un peu de fleur de grenadier sa bouche , s’était pressé quelques gouttes de citron dans les yeux pour les rendre plus brillants, avait natté ses cheveux de manière enfantine comme autrefois , les enduisant d’essence de jasmin et les relevant en conque afin d’y glisser un fin stylet ouvragé en forme de papillon comme peigne.
Elle avait sorti d’ un coffre de bois , un kimono de satin à manches amples, et un hakama vert d’eau ornée d’oies sauvages.

Une fois parée et avec l’assentiment de Esculo, elle hâta le pas jusqu’à la maison de Zhujin, le vent et la neige soufflaient dans son visage mais elle n’en avait cure.
Elle allait bientôt atteindre son but. Elle allait enfin goûter à un vertige plus fascinant encore et servir sa famille. Elle sentait déjà le frisson courir sur ses épaules, à moins que ce soit la peur…

[Devant la maison de Zhujin]

Esculo sur ses talons , caché dans l’ombre d’un mur, faisait le guet en cas de besoin il serait là , au cas où elle serait débordée par la situation.

Les lanternes se balançaient , clignotant au vent quand Lymey se présenta à la porte.
Les salutations furent obséquieuses quand elle entra.
On l’amena devant le maître des lieux sans encombre.
La maison était opulente et célèbre pour sa beauté et sa richesse, le marchand pour sa brutalité .

Lymey s’inclina profondément, son front touchait presque les pieds du marchant Zhujin, laissant entrevoir sa poitrine ronde et généreuse.

Je suis Lymey et mon maître m’envoie en cadeau pour vous bredouilla t-elle en rougissant intimidée, les yeux baissées , l'air obéissant.

Elle observait l’homme à travers ses cils baissés.
Il posa son pinceau et son courrier , il n’était rien d’autre qu’un grand et riche marchand bien gras.
La lumière dansait sur le shoji du salon de Zhujin.

Il la regardait avec étonnement d’abord puis une certaine joie malsaine transforma ses traits.
Lymey était jeune et avait un air affolé de timidité ...
Esculo
Esculo l'avait regardée arrivée avec un sourire amusée. Elle semblait si jeune et innocente. Pour le gros marchand ca ferait l'affaire.

Discrètement, en veillant à rester dans l'ombre, il la suivait.

Avant de laisser Lymey pénétrer dans la demeure, il s'approcha et lui tendit un senbon* dont il avait enduit les extrémités de poisons.

Un dernier baiser sur les lèvres de la belle et il lui murmura :


Fais ce que tu as à faire. Il t'emmènera dans sa chambre à l'étage. Un grappin sera attaché au balcon. Si besoin d'aide crie.

Il la regarda se diriger vers l'habitation puis se recula dans l'ombre alors qu'on ouvrait à Fleur de Lotus.
Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'elle soit à la hauteur. La mission n'était pas des plus évidentes, et malgré les paroles rassurantes du Lézard pour encourager la jeune fille, il restait une petite appréhension au fond de lui.

Après quelques minutes, il entendit les rires du gros marchand à l'étage.
Il souriait, imaginant la surprise se lisant bientôt sur les lèvres de Zhujin.
Il s'approcha, prit le grappin qu'il avait enroulé autour de son épaule et attendit les cris attendus.


HRP : *Les senbon étaient des sortes d'aiguilles utilisées par les ninja pour tuer. elles étaient souvent enduites de poison, et on les utilisait soit en les lançant, soit en frappant directement comme avec un couteau ou un stylet. Un senbon peut faire entre 10 et 25 cm, il a une pointe de chaque côté, de telle sorte qu'on peut l'utiliser de n'importe quel sens, de n'importe quelle façon. (source : wikipedia)
--Zhujin


Le marchand faisait ses comptes lorsqu'un de ses serviteurs lui annonça une jeune fille venue pour lui.

Il se retourna, furieux qu'on le dérange, prêt à battre l'impromptue.
Puis il la remarqua et la scruta avec attention. Elle était jeune, belle, propre et fraiche.

Si Zhujin avait bien un vice, en plus d'être avare, c'était ca. Il aimait la douceur et l'odeur de leur peau, prendre un peu de leur innocence, parfois contre leur volonté, et profiter de leur virginité sacrée. Il était prêt à payer des fortunes pour se procurer un de ces moments de plaisir. Et voilà que quelqu'un lui offrait cette jeune fille.

N'était-ce cependant pas un piège ? Il avait de nombreux ennemis, et pas des plus vertueux. Il devait se tenir constamment sur ses gardes, être prêt à éviter une lame assassine, un liquide empoisonné ou encore un accident organisé.

Mais quand ses yeux se posèrent sur les formes à peine camouflées alors que la fille était accroupie devant lui, son cœur se mit à battre très vite et il sentit le désire monter en lui. Que pouvait faire une faible femme face au fort Zhujin ?
Il voyait bien que la fille tremblait et ne le désirait pas. Mais ca avait tendance à l'exciter encore plus.
Il se passa la langue sur ses lèvres sèches et déposa son pinceau. Les comptes attendraient.

Le gros marchand s'approcha et releva le menton de la fille. Il plongea son regard avide dans celui de sa proie et lui dit.


Suis moi.

Son ordre était sec et brutale, il ne laissait d'autre choix.
Zhujin s'avançait dans les couloirs, la fille sur ses talons. Il n'y avait pas tellement de décorations dans ce qu'un simple visiteur pouvait voir de la maison, ce qui lui donnait un aspect froid et triste.

Ils marchèrent quelques secondes avant de se retrouver devant un un escalier qu'ils empruntèrent. En haut, le propriétaire des lieux avança encore de quelques mètres et ouvrit une porte sur la droite. La grande pièce dans laquelle ils pénétrèrent contrastait de toute évidence avec ce qu'on pouvait appercevoir dans les autres endroits de la demeure.

Un feu crépitait dans l'âtre, des riches tapisseries couvraient le sol et les murs, un large bureau sur lequel reposait plusieurs vélins et de nombreux pinceaux et plusieurs type d'encres différentes étaient dans un coin, un petit bar contenant plusieurs bouteilles dans un autre. Au centre de la pièce se trouvait un grand lit confortable, de ceux qui pouvait accueillir plusieurs personnes. Des coussins de toutes les formes et de toutes les couleurs étaient éparpillés un peu partout. Un petit bassin, vide en ce moment mais rempli d'eau chaude quand le marchand le souhaitait, se trouvait dans un autre coin. Enfin, une large fenêtre, couverte par des épais tissus en hiver, donnait sur un grand balcon.

De toute évidence, le riche marchand avait décidé que cette pièce serait son cocon à lui et y avait rassemblé ses objets de valeurs.

Imaginant le regard surpris de la jeune fille, il alla se servir un verre avec un sourire sur les lèvres. L'alcool de Lichi qui lui venait de contrées lointaines coulait dans sa gorge et réchauffait son œsophage.
Accoudé au bar, il regardait la fille timide qui restait sur le pas de la porte, ses yeux collés sur la poitrine si bien formée malgré l'âge.
Après un moment, il se dirigea vers elle, la prit par le bras avec force et la colla contre son ventre gras en riant. Il essaya de la forcer à l'embrasser. Ce qu'il ne parvint à faire qu'après l'avoir giflé et envoyé sur le sol. Puis il la releva et lui dit ceci :


N'oublie pas que ton maitre t'a envoyé pour assouvir mes désirs. Alors soumets toi.

Son ton était froid et sans pitié. Il alla ensuite s'allonger sur le lit. Son ventre trop gros lui empêchant de voir, il se mit sur le côté et la regarda.


Danse pour moi femme !
Lymey


Sur le pas de la porte Lymey admirait réellement ce qui semblait être la chambre du marchand.
De belles statues ornaient la salle , des tissus de brocard riches et chatoyants comme elle n’avait jamais vu, des meubles raffinés…

Sa réelle surprise ne dura pas, le gros ventre flasque de l’homme la ramena devant la dure réalité. Sa lucidité et sa soif de survie prit le dessus.

Elle repéra rapidement la fenêtre et le balcon décrit par Esculo, elle ne devait pas traîner là , l’homme était dur et brutal , elle n’avait pas beaucoup de force physique pour se battre contre lui , elle devait user de ruses et des armes qu’elle possédait.

Lorsqu’il essaya de l’embrasser la peur et le dégoût la raidit et la poussèrent à la révolte.
La gifle fut dure et le sol aussi . Elle criat .
Se soumettre jamais ! Il ne savait pas a qui il avait à faire, elle était têtue et rien que cette idée la révoltait copieusement. Elle ne se soumettait qu’à Esculo et parce qu’elle le voulait bien , elle était du genre rebelle sous un aspect doux et avait l’esprit contradictoire .

Elle n’avait pas prononcé un mot depuis son arrivée, de toute façon l’homme n’était intéressait que par son corps alors qu’elle importance.
Une envie de vomir la prit en le voyant étaler vibrant comme une dessert en gelée sur le lit. Danser ! il allait bien lui !

Lymey en avait déjà assez, elle se tourna vers lui en criant , elle ressentait une véritable épouvante .
Elle bondit en tirant l’aiguille empoisonnée de son obi, se jeta sur lui et lui lança le senbon qui se planta dans son gros cou visqueux. Il n’avait même pas eu le temps de s’ étonner et de réagir que ses yeux étaient déjà vitreux et qu’une léthargie l’envahissait.
Lymey arracha son stylet de sa coiffure , ses nattes retombèrent sur son dos . Elle resta sur ses garde loin de lui . Il ne se passa rien , Zhujin gisait dans ses coussins comme une grosse outre .


A travers la fenêtre elle aperçut la lune s’élevait , elle semblait ricaner comme un démon femelle.
Dans la pièce il n’y avait personne d’autre. Les gens les plus proche étaient au rez-de-chaussée.
Les larmes lui montaient aux yeux , elle avait tué un homme, cela avait été facile et rapide !
même si personne ne le regretterait, pour elle s’était la première fois. Elle frotta sa joue cinglée par la gifle , la douleur ramena sa colère, sa cuisse aussi lui faisait très mal.

Elle alla toucher le corps voir s’il était bien mort. Elle planta son doigts dans la chose ramollie, le stylet ouvragé levé vers son ventre au cas ou.

Une cloche sonna au loin, elle ouvrit la fenêtre et se laissa glisser sur le balcon, le visage fermé, les yeux brillant de larmes refoulées . Elle chercha le grappin et Esculo des yeux, la place était libre , elle enjamba agilement la balustrade et se laissa glisser dans la nuit en se mordant la lèvre pour ne pas crier de douleur .
--Zhujin


Zhujin la regardait avec appétit alors qu'elle le chargeait.

Oui ma belle, met toi en colère. J'adore.

Par contre il fut un peu plus surpris lorsqu'elle tira une sorte d'aiguille de son obi. Il fronça les sourcils.


Qu'est-ce que...


Mais il était déjà trop tard. Les lames empoisonnées avaient été enfoncée dans son cou. L'effet paralysant fut instantané. Un liquide rougeâtre sortait en jet de sa gorge et retombaient sur son gros ventre.
Le poison circulait à une vitesse affolante dans ses veines, répandant son venin dans tout le corps du gros marchand. Il ne sentait déjà plus ses membres, ne pouvait plus bouger, juste assister à sa mise à mort, en tremblant, un filet de bave mélangé à du sang s'échappant de sa bouche.

Ses yeux cherchèrent du regard quelque chose qui pourrait l'aider. Mais que pouvait-il faire ? Il était déjà trop tard.

Il lui semblait maintenant qu'on lui enfonçait des milliers de fines piques sur tout son corps. Elles pénétraient jusqu'au plus profond de ses entrailles. La douleur était horrible, il en avait les yeux embués.

Puis, la chambre se mit à tourner, un voile rouge s'installa devant les yeux.
Quelques convulsions encore et plus rien.
Les yeux révulsés, les membres crispés, Zhujin gisait là, au milieu du lit sur lequel il avait ramené tant de jeunes filles innocentes.
Son vice avait été sa perte. Mais après tout, qui regretterait le marchant ?
Esculo
Esculo avait entendu les cris à l'étage.
C'est à ce moment qu'il avait décidé de lancer le grappin. En habitué, (non pas parce qu'il allait courtiser comme ca hein) il réussit du premier coups à agripper quelque chose de suffisamment solide.

Quelques secondes plus tard, Lymey atterri dans ses bras. En plongeant ses yeux dans le regard de la belle, il comprit qu'elle avait fait ce qu'il fallait.
N'aillant aucun doute sur l'efficacité du poison utilisé, il savait que le gros était mort.

Il sourit, content de ce qu'elle avait accompli. Il n'était pas donné à tout le monde d'assassiner froidement quelqu'un.

Un dernier coups d'œil vers le balcon, puis il la prit par la main et la tira dans les ruelles sombres.

Zhujin était mort. Le marché noir de Kiyosu appartiendrait encore un peu plus au Lézard et plus personne ne serait là pour payer les mercenaires lancés contre les reptiles.
La soirée était bonne.
Dans sa course, il regarda Lymey derrière lui.
La soirée sera très bonne.
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