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[RP] Cérémonie de baptême collectif

Glassheart
Glass souffla fortement par les narines. Elle avait bu la tasse. Et vu le regard courroucé que lui lança le religieux, ce n'était pas fini mais un grand escogriffe fit irruption dans l'Église en clamant elle ne savait quoi, elle avait les oreilles bourdonnantes d'eau.
Un des baptisés répondit dédaigneusement que la soldatesque pouvait s'en occuper. Glass allait répondre: La soldatesque z'est moi, laissez moi sortir de ce machin nanméo, qui qui vient me gâcher mon baptême? mais ne fut capable de faire qu'un immense *Glou glou gloup gruick glou* car Adso lui avait enfoncé la tête sous l'eau.
Sadique!
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Amitié, amour, oui ben on aurait bien aimé l'y voir le père de l'humanité. L'était pas frileux lui.
Sociopathe!
Glass était tétanisée par le froid. Elle avait complètement oublié l'interruption en fanfare de l'escogriffe mais, au moins, cela l'avait vraisemblablement sauvé de la noyade par un Adso excédé.
Sadique!
Heureusement, sa marraine prit les choses en main, l'aidant à sortir du baquet, la frictionnant avec sa cape et l'enrubannant dans une couverture. Puis, elle lui passa sa médaille autour du cou et la serra contre elle.
Glass avait les larmes au yeux. Nie était comme une sœur pour elle, voire même plus et désormais ce lien intangible et indicible les liait également.
-Bienvenue dans la grande famille d'Aristote ma toute belle. On va aller fêter çà, t'inquiète, j'ai amené du calva pour te réchauffer.
-Merci Marraine. Tu penses toujours à tout dit-elle en serrant fort la médaille dans sa petite main et en déposant un baiser mouillé sur la joue de sa marraine.
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Melly



Rooooooo, ça suffisait là , y'en avait marre. Elle était là pour assister sagement au baptême de Zorg, et voila que Nicolas faisait de nouveau des siennes.
Elle se leva, mais l'un des baptisés sembla être plus rapide qu'elle et s'occupa de protéger l'archevêque. Elle lui faisait pas la popotte pour le voir mourir d'un coup de pelle et voir revenir Yut à sa place.

" - Nom d'un chien Nicolas, ça suffit. Tu arrêtes cela immédiatement et tu sors ou je sais pas ce que je te fais. Va dire la messe au lieu de t'exciter sur ton cheval, tu lui fais peur , triple buse.
Et ne viens pas dire que tu l'as dit, je suis venue te sonner les cloches dimanches car le sermon n'était pas près.
Tu ne veux pas mieux que tes soit disant esclavagistes. Tu fais régner la terreur à Azin avec ta pelle et ton écuyer, même le sergent n'a pas les c**** de te faire sortir de l'église, mais tu ne sais même pas utiliser la parole pour convertir.
Spinoza doit avoir honte de toi et se retourner dans sa tombe.

Elle se retourna vers Adso
" - Il est mort au moins celui là que je dise pas d'annerie?


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Thamarys


Tham s'était glissée sans bruits au fond de l'édifice religieux afin d'assister au baptême de Zorg. Elle avait pris place dans un coin et écoutait sagement la cérémonie. Depuis qu'elle était en Artois, c'était le second baptême auquel elle assistait, le premier avait été celui de son ami Param. Elle sourit en y repensant.

Toute à la sérénité qui l'avait envahie depuis le début de la séance de baptême collectif, elle sursauta vivement en entendant un grand fracas la lumière crue du jour jaillir à l'intérieur de la bâtisse.

Comme tout à chacun son regard se porta immédiatement sur la lourde porte qui venait de s'ouvrir bruyamment et soupira en voyant le nain de spino entrer en braillant comme à son habitude.

Non content de semer le trouble à Azin, il en rajoutait et ce, en toute impunité, puisque mêmes les ordres pourtant clairs de la Comtesse, n'avaient été suivis d'aucun effet....

Elle se leva d'un bond et se retrouva en quelques pas dans l'allée. Quelle ne fut pas sa stupeur quand le sous lieutenant au guet d'Arras, sensé représenter le Comté se mit à parler

Citation:
" - Nom d'un chien Nicolas, ça suffit. Tu arrêtes cela immédiatement et tu sors ou je sais pas ce que je te fais. Va dire la messe au lieu de t'exciter sur ton cheval, tu lui fais peur , triple buse.
Et ne viens pas dire que tu l'as dit, je suis venue te sonner les cloches dimanches car le sermon n'était pas près.
Tu ne veux pas mieux que tes soit disant esclavagistes. Tu fais régner la terreur à Azin avec ta pelle et ton écuyer, même le sergent n'a pas les c**** de te faire sortir de l'église, mais tu ne sais même pas utiliser la parole pour convertir.
Spinoza doit avoir honte de toi et se retourner dans sa tombe.



La bourgmestre n'en revenait pas. Elle écarquilla les yeux et le rouge lui monta aux joues. L'agent du guet, exhortait littéralement le spino à précher en l'église alors que celui ci interdisait aux aristotéliciens, d'y prier, qu'il avait de son propre chef édicté un décret les mettant au ban et les menaçant de les mener au tribunal.... Elle le tançait de ne point savoir convertir des aristotéliciens au spinozisme.

Elle chercha des yeux le prêtre qui comme à son habitude, faisait montre de la plus grande mollesse. Sans doute allait il se cacher derrière un baptisé ou s'enfuir à toutes jambes vers la sacristie.

Elle se tourna vers Melly

"Dites moi, quels poids ont donc, pour vous, les ordres de notre Comtesse ? Vous avez accès à la tour du guet à Azin, vous n'êtes point sans ignorer que ce personnage n'a rien à faire dans l'église. Vous êtes azincourtoise et au lieu de railler votre collègue du guet, vous devriez en être solidaire au contraire.

Il semble que vous préfériez exhorter cet individu à prêcher, à convertir vos concitoyens et l'encourager à occuper l'église.

Ne me rétorquez point que vous êtes sous lieutenant d'Arras parce qu'en d'autres lieux, vous vous targuez d'être sous lieutenant du guet sans préciser qu'il s'agit d'Arras.

Vous êtes bien loin de l'image que je me fais d'un agent assermenté..."

La jeune azincourtoise fit une pause puis reprit

"Puisque ceux qui sont sensés garantir la sécurité et la quiétude des villageois en Artois ne sont point capables de le faire, je saurai trouver quelques azincourtois que ce... Nicolas-Eymerich.... n'intimide pas. D'ailleurs, je me demande ce qu'il a d'intimidant, à part se cacher derrière des décrets dont il ne revendique que ce qui lui est utile...

Et puisqu'il n'a pas d'honneur à ce qu'il dit, on pourra toujours le laisser patauger dans quelque souille malodorante pour lui calmer l'esprit s'il vient à regimber. Seul son orgueil pourrait en souffrir ce qui est peu finalement...."

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Melly



Melly sursauta lorsqu'elle vit arriver dont ne sait où la nouvelle bourgmestre.

Thamarys a écrit:


"Dites moi, quels poids ont donc, pour vous, les ordres de notre Comtesse ? Vous avez accès à la tour du guet à Azin, vous n'êtes point sans ignorer que ce personnage n'a rien à faire dans l'église. Vous êtes azincourtoise et au lieu de railler votre collègue du guet, vous devriez en être solidaire au contraire.

Il semble que vous préfériez exhorter cet individu à prêcher, à convertir vos concitoyens et l'encourager à occuper l'église.

Ne me rétorquez point que vous êtes sous lieutenant d'Arras parce qu'en d'autres lieux, vous vous targuez d'être sous lieutenant du guet sans préciser qu'il s'agit d'Arras.

Vous êtes bien loin de l'image que je me fais d'un agent assermenté..."


Voila que la bourgmestre mettait en doute ses compétences et son travail.
Melly respira un coup, pas la peine de s'énerver, puisqu'elle ne comprenait rien.

" - Dame, si vous eussiez été présente depuis le début, vous n'auriez point eu ce langage envers moi. Je reprends les arguments de Nicolas afin de souligner qu'il ment. De même, c'est moi qui est apporté la preuve du mensonge de Nicolas sur l'appartenance de l'Eglise au domaine de Tramecourt.
Je reprends. Un je n'ai pas accès à la tour du guet dont vous parlez, j'y ai même laissé un message, dont je suis sur vous avez pris connaissance.
Je ne raille pas, puisque vous désirez tout savoir sans rien payer, j'ai proposé mon aide.
Deux, je n'ai pas honte de dire que j'appartiens au guet d'Arras, j'en suis même fière, mais l'époque dont vous parlez est révolu, puisqu'à cette époque.... Pis zut, Melly n'avait pas à se justifier,la mairesse était sensé savoir qu'elle avait tenue simultanément les deux tours avec l'appui et l'aide de Tiberre... et vous oubliez que je ne me suis jamais présenté à vous comme membre du guet, mais que se fut une autre personne qui l'eut fait, et que j'ai rectifié de suite, mais passons.

Thamarys a écrit:

"Puisque ceux qui sont sensés garantir la sécurité et la quiétude des villageois en Artois ne sont point capables de le faire, je saurai trouver quelques azincourtois que ce... Nicolas-Eymerich.... n'intimide pas. D'ailleurs, je me demande ce qu'il a d'intimidant, à part se cacher derrière des décrets dont il ne revendique que ce qui lui est utile...


" Est ce mon travail que vous remettez en cause dame? Le nombre de courrier envoyé, le nombre de procès évité par mes rappels à l'ordre lorsque l'arrêté municipal sur les embauches n'était pas encore abrogé à Azincourt? Le nombre de procès pour présence illégale et brigandage?
A moins que ce soit le travail de mes collègues que vous remettez en cause?

Je vous signalerai au passage que je m'exhorte à faire partir Nicolas depuis le début et ceci en faisant fi de notre sécurité pour protéger l'Archevêque.
Que ce soit en taverne lorsque je le vois, au château sur la place publique et devant l'église d'Azincourt lorsque je suis à Azin.
Mais en aucun cas je ne peux prendre la place du Sergent en place. C'est à lui de mener l'action, pas le guet d'Arras. Et même si je radote, j'ai proposé mon aide sur cette question."

Et maintenant, sur le plan plus personnel, un ma foi ne vous regarde pas, deux je vous demanderai de bien vouloir arrêter de mettre en doute ma foi.

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Coco1
Coco avait tenu a être présente pour le baptème tant attendu de son homme. Elle s'etait installée au fond de la salle sans mot dire a écouter tous les protagonistes intervenir.
L'entrée du spino avait encore fait quelques éclats et c'est bien ce qu'il cherchait a toutes ces interventions.
Mais, ce lieu rempli de non sympathisants pour lui n'était peut etre pas sa meilleur idée.
Les ordres de la comtesse étaient clairs et indiscutables.
Si l'emploi de la force etaient necessaires, les zinzins en arriveraient a ca.
Coco écouta l'intervention de thamarys concernant le guet et hocha la tete.
Elle se souvenait trop bien de son passage au guet.
Adso


Adso avait lui aussi un peu tiqué à la drôle de façon qu'avait Melly de répondre au spino de service. Mais le problème, c'est que la situation commençait un peu à déraper...

Allons, mesdames, cessez de vous chamaillez, voulez-vous ! C'est exactement le but qu'il poursuit : semer la discorde au sein des brebis du Très-Haut, pour que son maître, le Sans-Nom, puisse démontrer sa thèse grotesque et destructrice...

Puis, essayant de pousser l'avantage du rapport de force qui était en train de se dessiner :

Qu'est-ce que vous attendez pour vous saisir de lui et ainsi l'empêcher d'occuper illégalement l'église d'Azincourt ? Cela résoudrait nombre de nos soucis !

Puis il chercha des yeux la dernière catéchumène, parce que, tout de même, la conscience professionnelle avant tout...

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Nicolas__eymerich
La monture de Nicolas se cabra tandis que la froidure hivernale se répandait dans la cathédrale et hérissait son pelage. Serrant les genoux, Le spinoziste la calma de son mieux, ne pouvant prendre les rênes pour la maîtriser, ses mains étant occupées ailleurs.

Ah, je reconnais bien là une méthode romaine. lancer des hordes de fidèles sur l'ennemi, en leur promettant le paradis solaire si elles venaient à périr ce faisant. Mais Adso, Tu ignores que Rome a aussi lancé ses troupes sur l'Artois, que ce Comté a été assiégé plusieurs mois durant par des gardes épiscopaux assoiffé de sang et de pillages, et qui, tels des chiens devant le sanglier acculé, n'attendait qu'un ordre de leur maître pour s'élancer la bave aux lèvres à la curée !

Le seigneur de Tramecourt fut alors pris d'un rire tout à fait méphistophélique, sinistre dans cet édifice de pierre froide. Et il fit volter son cheval en direction de la porte.

Mais je ne te laisserai pas ce plaisir. J'ai parlé, et cinq pauvres hères, aveuglés par tes mensonges et la peur d'un enfer illusoire, ont choisi de se passer les chaines aux pieds. Soit, je ne les combattrai pas, je ne blesserai pas mes frères de sang. Mais crains mon ire, car tu n'es pas de mon sang.

D'un claquement de langue, le cavalier fit s'élancer son palefroi, qui franchit à nouveau les portes de l'église, alors que des gardes venaient juste d'arriver pour l'en déloger. De son poitrail puissant, le fougueux Opponèse repoussa les défenseurs et se fraya un chemin dans la foule, tandis que son maître agitait ses bras munis de ses broches spinozistes en tout sens, faisant croire aux soldats qu'il était armé.
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Dignac


Dignac, au moment ou le père Adso, demanda que le quidam débile soit éjecté du lieu Saint s'avança vers le cavalier. Son soucis était d'éviter que le cheval ne se blesse, car dans un lieu clos, glissant et bruyant, celui-ci ne devait pas être à l'aise. Ce fût le moment que l'agent du sans nom choisit pour déguerpir. Non sans lancer encore des inepties. Dignac lui lança.

Recevoir des conseils d'un menteur, d'un hérétique, qui n'a pas hésité à prendre les armes pour mettre à feu et à sang la bonne ville d'Angers, voilà qui ne manque pas de cocasserie. Je comprends que vous ayez une dent contre les soldats du Saint Père qui vous y ont délogés. En ce qui concerne l'Artois et la Garde Episcopale, c'est de la diffamation et une lecture fausse de l'histoire.

Et hop son fiel lancé le cavalier spinoziste s'enfuit. On se demande bien pourquoi, il sera si simple pour les autorités de le retrouver à l'université par exemple. Mais Dignac en connaisseur des gens se dit qu'il doutait de la volonté de ceux ci. il en avait eu la preuve encore lors des élections du recteur.
Adso


Et voilà ! on lui renvoyait encore à la figure l'histoire de l'Eglise qui avait persécuté l'Artois... Ah ! il était fort, le spino, pour toujours détourner ses propos et les ramener à des sujets qui fâchent !

Le regardant sortir, Adso lui lança, à défaut d'une réponse plus élaborée, un sonore : Voyou !

Puis il s'efforça de reprendre son calme, ainsi qu'une bonne dose de dignité en prime, et :

Bien. Reprenons maintenant le cours de cette cérémonie très importante dans vos vies. C'est maintenant au tour de Marjo d'entrer dans les fonts, si je ne m'abuse... Marjo, à toi l'honneur !

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Ayena


Pf... Pour une cérémonie mémorable, elle était mémorable. Enfin, elle le deviendrait, pour les baptisées du jour. Au moins, c'était original...

Grelottant, Ayena avait accepté sans broncher qu'Adso ne ré-itère pas sa demande de parrainage auprès d'elle.

Mais là, il commençait à faire froid... Tous les regards étaient tournés vers la femme qui allait suivre. Et si elle se dépêchait pas un peu, Ayena allait éternuer, et éternuer dans un lieu comme ça, ça résonne. Et ça le fait pas.

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>DECO pour bannières et tenues !
Adso
Marjo est en retraite, donc la joueuse ne doit pas avoir le temps de passer...

Néanmoins, vous pouvez tous (sauf LJD Marjo^^) considérer désormais que votre perso est baptisé, et continuer votre RP personnel en fonction. Je vais de ce pas enregistrer vos baptêmes à l'archevêché.




Voyant l'hésitation de Marjo, Adso n'eut qu'une idée : il fallait meubler. Totalement indifférent au fait qu'il risquait de l'impressionner encore plus en lui mettant, potentiellement, une pression supplémentaire, il s'adressa aux autres :

Comme je vous l'ai dit, vous êtes entrés désormais dans la grande famille aristotélicienne. Et comme dans toute famille, il ne faut pas hésiter à s'entraider les uns les autres. Vous pouvez désormais rendre service à vos frères et soeurs en assurant les offices et les diverses cérémonies dans votre paroisse, ou bien vous mettre au service des plus humbles, ou encore protéger les pauvres clercs sans défense (nous avons vu il y a peu que ce n'est pas du superflu...). Mais vous pouvez aussi vous contenter de vivre votre foy au milieu des autres, et leur montrer quelles satisfactions le fait d'être aristotélicien peut apporter à votre vie.

Pour ce qui est des beuveries (parce que je sais très bien que çà va se terminer en beuverie, je connais bien mes ouailles...), je vous demanderai tout de même d'attendre que nous sortions de l'église...

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Marjo270496
Marjo, qui comprit qu'on attendait plus qu'elle, récita :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Puis elle pris une grande respiration et continua avec le serment d'allègeance :


Puis elle avança et descendit dans l'eau, pas très inquiète pour la robe, après tout elle n'était pas a elle, elle l'avait juste trouvé dans le grenier de l'aube éternel.
Une fois immergé elle attendit pendant que l’archevêque répétait les paroles rituelles.
Puis elle ressorti et s'enroula dans une serviette pour ne pas attraper froid.

désolé pour le temps d'attente.
Adso


Adso baptisa donc Marjo :

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis il farfouilla de nouveau dans sa bure, en sortit une médaile et la tendit à Marjo une fois qu'elle fut sortie de l'eau :


Voici ta médaille de baptême, porte-la fièrement en signe de ta Foy.

Il se tourna ensuite vers le bedeau qui était en charge des cierges, lui prit le dernier des mains, et le tendit vers Marjo :

Voici un cierge allumé, qui symbolise la lumière de la Raison, que tu vas désormais à ton tour transmettre aux autres.

Comme pour les autres catéchumènes qui n'avaient pas de parrains :

Si tu le souhaite, je serai honoré de te servir de parrain. Et félicitations pour ton entrée dans notre communauté de fidèles !

Voilà, voilà... tout était plus ou moins terminé... ou avait-il oublié quelque chose ?


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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
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