Mariealice
[Quelques jours auparavant, Guyenne, sous une tente]
La Guyenne. Première fois qu'elle y posait les pieds dans ce fameux sud qui faisait fantasmer plus d'un. Le soleil? Oui certes il faisait une température plus douce, le paysage était beau. Et? Et rien. Enfin cela n'éveillait rien de particulier chez elle. Sans doute que de part ses origines, elle était plus sensible à un paysage enneigé qu'écrasé par le dit soleil.
En tout cas elle s'ennuyait ferme, voyant le temps passer sans que rien d'autre ne passe. Assise dans une taverne, elle écoutait distraite les conversations, faisant tourner comme souvent depuis un moment, un bouchon entre ses doigts. Manière comme une autre d'occuper ses mains.
Un gamin vint se présenter à ses côtés avec un parchemin contre lequel elle lui remis quelques pièces. Lecture rapide. Ils rentraient.
Un soupir, rapide bonsoir avant de sortir et de se diriger vers le campement, saluant les quelques personnes croisées et connues, pas rapides, tête à nouveau au travail, planifiant ce qu'il y avait à faire pour le départ, pour le retour.
Ordres donnés, parchemin déroulé pour y coucher la nouvelle du retour et confirmation du départ.
Citation:
Ewa,
Je viens par la présente t'informer que nous partons ce soir même, la mission étant finie. Je serai donc à Limoges dans quelques jours, Flaiche et Seleina arriveront un peu après.
J'aurai des choses à mettre en ordre pour notre départ, mais de cela je te parlerai lorsque nous nous verrons.
Comment vont mes petits monstres? Arthur s'assagit-il? Je présume que non, mais cela est en grande partie ma faute. Avoir une mère en permanence sur les routes ou à son bureau, ou plutôt n'avoir point, quand on est si jeune, ne peut qu'avoir de néfastes conséquences.
Et toi? Comment te portes-tu? Je ne suis même pas une amie, ne prenant point de vos nouvelles.... Tu embrasseras tout le monde pour moi.
Je glisse une missive pour Arthur avec la tienne, une autre est partie à Eymoutiers pour les filles.
Je t'embrasse.
Citation:
Mon Arthur Chéri,
Ton père et moi serons bientôt de retour à Limoges, papa lui sera un peu plus long, il est parti un peu en retard avec Seleina.
J'espère que tu es sage et que tu écoute ta marraine. Je pense fort à toi et t'embrasse. Nous aurons à parler lorsque j'arriverai.
Ta maman qui t'aime.
Parchemin scellé, coursier payé et parti au galop, elle sortit à nouveau de sa tente pour vérifier l'avancement des préparatifs, observant les va et vient, cherchant parmi eux des silhouettes connues.
Le retour serait dur, les explications sans aucun doute tout autant. Avait-elle raison? Elle l'ignorait. Et le silence qui régnait depuis quelques temps déjà ne faisait que la perdre un peu plus. Une seule chose était sûre, elle ne serait bientôt plus résidente limousine. Le reste..._________________
--Le_noir_messager
[Non loin du manoir]
Le Messager cogitait, il avait un doute sur l'enfant.Etait-il vraiment le fils de Marie Alice et le filleul d'Ewaelle ? Il avait trop de doute pour rentrer la conscience tranquille dans sa terre natale.Il fit demi-tour sur le chemin, frappa d'un grand coup les flancs du cheval qui partit à vive allure vers le manoir.Quelques minutes après le messager avait un visiuel sur la bâtisse.Il poussait son cheval à ses limites, à chaque foulée, il devait cherchait son air.Le cavalier arriva quelques instants après à une centaines de pas de l'entrée de la propriété.Il stoppa sa monture quand il fut dans la cour et descendit rapidement.Il attrapa son ordre de mission, scruta la façade de la maison et grimaça.Qu'allait -il pouvoir dire pour se défendre si le jeune homme n'était pas celui qu'il prétendait ? Ce jeune garçon avait un sourire vicieux, le messager avait un gros doute sur lui.Bien que sa réputation soit ruinée si le jeune garçon avait volé la lettre, il devait aller prévenir la comtesse pour ne pas s'en vouloir plus tard.Il fit le tour de la bâtisse et ne voyant aucune âme qui vive il prit la décision d'entrer dans le bâtiment assez imposant.Après avoir déambuler dans le manoir, le messager entendit des voix dont celle de l'enfant.Il soupira de soulagement mais qu'allait t-il pouvoir bien dire sur le pourquoi du comment de la lettre qu'il avait donné à l'enfant.Il expira lentement et poussa la porte.Il entra dans la pièce, enleva son chapeau et fit une révérence tout en disant des montrant son respect.
Messieurs....Dames ! Mes respects !
Il fit une révérence spectaculaire, il gratta le sol avec son buste.Une révérence qu'on ne reverrait pas de si tôt.Sur un ton douteux le messager demanda la comtesse Ewaelle.
Je cherche la Comtesse Ewaelle.J'étais chargé de remettre une lettre de Marie Alice à la comtesse Ewaelle.J'ai rencontré ce jeune homme montrant Arthur du doigtdans la cour, il se disait Fils de Marie Alice et filleul de la comtesse Ewaelle.Par excès de confiance je lui ai donné la lettre...j'ai faillé à ma tâche, veuillez m'excusez.
Le messager soupira et baissa la tête.Ewaelle se leva et s'approcha avec méfiance de l'homme.Quelle lettre ? elle n'avait pas reçu de lettre.
Je suis Ewaele mais je n'ai pas reçu de lettre des mains de mon filleul.
Le messager fronça les sourcils et fusilla Arthur du regard qui n'en menait vraiment pas large.
Hé bien Madame la comtesse, votre filleul ne vous l'a pas remise alors.Tout ceci est de ma faute.
Le messager vit le jeune garçon le visage déconfit et se dit qu'il méritait bien la punition qu'il allait avoir !
Mariealice
[Quelques jours auparavant, Guyenne, sous une tente]
La Guyenne. Première fois qu'elle y posait les pieds dans ce fameux sud qui faisait fantasmer plus d'un. Le soleil? Oui certes il faisait une température plus douce, le paysage était beau. Et? Et rien. Enfin cela n'éveillait rien de particulier chez elle. Sans doute que de part ses origines, elle était plus sensible à un paysage enneigé qu'écrasé par le dit soleil.
En tout cas elle s'ennuyait ferme, voyant le temps passer sans que rien d'autre ne passe. Assise dans une taverne, elle écoutait distraite les conversations, faisant tourner comme souvent depuis un moment, un bouchon entre ses doigts. Manière comme une autre d'occuper ses mains.
Un gamin vint se présenter à ses côtés avec un parchemin contre lequel elle lui remis quelques pièces. Lecture rapide. Ils rentraient.
Un soupir, rapide bonsoir avant de sortir et de se diriger vers le campement, saluant les quelques personnes croisées et connues, pas rapides, tête à nouveau au travail, planifiant ce qu'il y avait à faire pour le départ, pour le retour.
Ordres donnés, parchemin déroulé pour y coucher la nouvelle du retour et confirmation du départ.
Citation:
Ewa,
Je viens par la présente t'informer que nous partons ce soir même, la mission étant finie. Je serai donc à Limoges dans quelques jours, Flaiche et Seleina arriveront un peu après.
J'aurai des choses à mettre en ordre pour notre départ, mais de cela je te parlerai lorsque nous nous verrons.
Comment vont mes petits monstres? Arthur s'assagit-il? Je présume que non, mais cela est en grande partie ma faute. Avoir une mère en permanence sur les routes ou à son bureau, ou plutôt n'avoir point, quand on est si jeune, ne peut qu'avoir de néfastes conséquences.
Et toi? Comment te portes-tu? Je ne suis même pas une amie, ne prenant point de vos nouvelles.... Tu embrasseras tout le monde pour moi.
Je glisse une missive pour Arthur avec la tienne, une autre est partie à Eymoutiers pour les filles.
Je t'embrasse.
Citation:
Mon Arthur Chéri,
Ton père et moi serons bientôt de retour à Limoges, papa lui sera un peu plus long, il est parti un peu en retard avec Seleina.
J'espère que tu es sage et que tu écoute ta marraine. Je pense fort à toi et t'embrasse. Nous aurons à parler lorsque j'arriverai.
Ta maman qui t'aime.
Parchemin scellé, coursier payé et parti au galop, elle sortit à nouveau de sa tente pour vérifier l'avancement des préparatifs, observant les va et vient, cherchant parmi eux des silhouettes connues.
Le retour serait dur, les explications sans aucun doute tout autant. Avait-elle raison? Elle l'ignorait. Et le silence qui régnait depuis quelques temps déjà ne faisait que la perdre un peu plus. Une seule chose était sûre, elle ne serait bientôt plus résidente limousine. Le reste..._________________
--Le_noir_messager
[Non loin du manoir]
Le Messager cogitait, il avait un doute sur l'enfant.Etait-il vraiment le fils de Marie Alice et le filleul d'Ewaelle ? Il avait trop de doute pour rentrer la conscience tranquille dans sa terre natale.Il fit demi-tour sur le chemin, frappa d'un grand coup les flancs du cheval qui partit à vive allure vers le manoir.Quelques minutes après le messager avait un visiuel sur la bâtisse.Il poussait son cheval à ses limites, à chaque foulée, il devait cherchait son air.Le cavalier arriva quelques instants après à une centaines de pas de l'entrée de la propriété.Il stoppa sa monture quand il fut dans la cour et descendit rapidement.Il attrapa son ordre de mission, scruta la façade de la maison et grimaça.Qu'allait -il pouvoir dire pour se défendre si le jeune homme n'était pas celui qu'il prétendait ? Ce jeune garçon avait un sourire vicieux, le messager avait un gros doute sur lui.Bien que sa réputation soit ruinée si le jeune garçon avait volé la lettre, il devait aller prévenir la comtesse pour ne pas s'en vouloir plus tard.Il fit le tour de la bâtisse et ne voyant aucune âme qui vive il prit la décision d'entrer dans le bâtiment assez imposant.Après avoir déambuler dans le manoir, le messager entendit des voix dont celle de l'enfant.Il soupira de soulagement mais qu'allait t-il pouvoir bien dire sur le pourquoi du comment de la lettre qu'il avait donné à l'enfant.Il expira lentement et poussa la porte.Il entra dans la pièce, enleva son chapeau et fit une révérence tout en disant des montrant son respect.
Messieurs....Dames ! Mes respects !
Il fit une révérence spectaculaire, il gratta le sol avec son buste.Une révérence qu'on ne reverrait pas de si tôt.Sur un ton douteux le messager demanda la comtesse Ewaelle.
Je cherche la Comtesse Ewaelle.J'étais chargé de remettre une lettre de Marie Alice à la comtesse Ewaelle.J'ai rencontré ce jeune homme montrant Arthur du doigtdans la cour, il se disait Fils de Marie Alice et filleul de la comtesse Ewaelle.Par excès de confiance je lui ai donné la lettre...j'ai faillé à ma tâche, veuillez m'excusez.
Le messager soupira et baissa la tête.Ewaelle se leva et s'approcha avec méfiance de l'homme.Quelle lettre ? elle n'avait pas reçu de lettre.
Je suis Ewaele mais je n'ai pas reçu de lettre des mains de mon filleul.
Le messager fronça les sourcils et fusilla Arthur du regard qui n'en menait vraiment pas large.
Hé bien Madame la comtesse, votre filleul ne vous l'a pas remise alors.Tout ceci est de ma faute.
Le messager vit le jeune garçon le visage déconfit et se dit qu'il méritait bien la punition qu'il allait avoir !