Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP fermé] Véritable histoire de filles... Il était temps !

Brygh_ailean
Porte Neuve. Cela n'évoque pas grand chose pour les gens de la campagne. C'est pourtant l'une des plus belles portes de Puy St Front. A deux pas de la citadelle, un quartier calme et assez bien fréquenté.

Une maison, isolée, fait l'angle de la rue des Plantiers. Une maison étroite et très haute, que rien ne semble distinguer des autres. Parfois, par les fenêtres du premier étage, quelques visages étranges pointent leurs nez, des rires, des éclats de voix, puis plus rien. Les volets de bois se referment et tout redevient paisible et anodin.

C'est la maison de la MacFadyen. Elle n'a pas mis longtemps à la trouver lorsqu'elle est arrivée dans la capitale. Une cave immense qui rejoint le rempart, une salle commune pouvant accueillir une véritable assemblée, pour jouter avec les mots, se quereller sur des idées, boire et bien manger. C'est la maison dont elle avait toujours rêvé. Y sont déjà passés la plupart des esprits du comté. C'est sa plus grande fierté.

Mais depuis deux jours, quelque chose a changé. Depuis deux jours, le calme du quartier est légèrement entamé. Des commis-tailleurs défilent dans la rue des Plantiers, bloquant de leur charrettes à bras une bonne partie des pas de porte. S'accumulent les petits pas pressés, les petits bras chargés : draperies, velours, fourrures et lainages bigarrés.

Au troisième matin, des volets s'ouvrent brusquement à l'étage sur la rue. Un visage couleur olive, les yeux en amande apparaît. La furie nippone qui ne connait pourtant point le danger se met à brailler :


- A moi ! A nous ! A la garde ! Gadzelle ! Au secours !
_________________
Pattricia, incarné par Brygh_ailean


L'hiver était bien là... Cela faisait bien des jours que la môme au loup et la rouquine avait quitté le P.A. Les provinces traversées étaient endormies sous le manteau neigeux qui recouvrait le Royaume de France.

Mélie conduisait le coche où les enfants étaient sensés se trouver, mais c'était sans compter sur les garçons qui voulaient profiter de cette occasion bien rare de voyager avec leur mère. L'équipage se retrouvait légèrement modifié dans la forme, d'abord Cantor avait demandé à chevaucher avec Pat, ensuite Floris ne voulant pas être en reste, c'était installé près de Mélie à l'avant et jouait les cochers, quand il ne s'évertuait pas à dessiner les paysages et animaux croisés, dans un petit carnet que la nounou lui avait cousu.

Avait suivi une crise existentielle, dont elle a le secret, de la part de Lucie, abandonnée sous une pile de fourrures -la pauvre...- dans le coche, bien au chaud. Tout ça pour finir par alterner chevauchée en compagnie de Mari, observation et commentaires sur ce que dessinait son frère et retour sous les fourrures en maugréant que nous étions tous une bandes de déséquilibrés de rester ainsi dehors par un tel froid.

Les trois adultes, amusées du manège des triplets, se contentaient de sourire et de continuer à mener bon train. Le soir, après un repas mijoté par les soins de Mélie et Mari, toute la petite famille se blottissait autour d'un feu et les filles racontaient chacune leur tour "une histoire qui fait peur".

Ce soir là, la bise c'est calmée et, malgré le froid cinglant, les enfants se balancent des boules de neige à tout va pendant que les femmes se partagent les tâches habituelles, deux à la préparation du diner et une au bouchonnage des chevaux. C'est en attachant les sacs de grains pour ces derniers afin qu'ils mangent que Pat est interpelée par une Vindic toute excitée qui passe en rase-motte au-dessus de sa tête.


- La paix Vindic, tu auras ta viande séchée quand on sera tous bien installés !

La buse continuant son manège, la jeune femme se met à scruter le ciel. C'est alors qu'elle voit un volatil pour le moins singulier lui foncer dessus et se poser sur le toit du coche. La bestiole lui est familière, mais sans plus, et le drôle de piaf se met à faire des bruits étranges, des sortes de grognements peu communs chez les oiseaux d'ordinaire. Prenant quelques graines de fourrage, Pat s'approche et lui tend, paume ouverte et le piaf de venir picorer le plus naturellement du monde ne se laissant pas impressionner par Vindic qui s'évertue à montrer sa réprobation.

Avisant le minuscule parchemin attaché à la patte de la bestiole, la Périgourdine lui retire, et après que l'oiseau se soit posé plus loin, s'approche du feu pour entreprendre la lecture de la missive. C'est la signature qui fait tilt.


- Mais oui ! La barge à queue noire de la non moins barge nippone ! Punaise mais c'est quoi cette histoire !!!

Citation:
Patsan,

Toi rentrer Péricor immédiate... Porte Neuve, grand danger !
Bryn, être très malade ! Pas possible !
Grand malheur ! Grand malheur !

Sachiko


- Mariiiiiii vient lire ça vite !!!

Pendant que la rouquine est à sa lecture, la môme au loup entreprend une marche de long en large maugréant de temps en temps, s'arrêtant, invectivant le ciel nocturne et finit par foncer dans le coche. De l'intérieur...

- Bon... pas de panique, c'est Sachiko, donc tout ce qui n'est pas conforme à sa vision des choses est toujours forcément "très grave", surtout quand il s'agit de la Grande.

Sortie en brandissant son écritoire et arrachage de la missive des mains de Mari, pour finir par s'assoir près du feu. Doigts tremblants, -ben ouai ça caille j'vous f'rais dire- Pat griffonne vite fait deux missives, sable et cachète à la cire.

Citation:
Sachi,

Je connais ta tendance à tout dramatiser, donc on va faire dans l'ordre si tu veux bien.

Primo, tu me dis que Bryn est malade, tu veux dire quoi exactement ?

Secundo, je suis à des centaines de lieue du Périgord, en passe de me retrouver dans un autre Royaume d'ailleurs, alors si je dois revenir, en supposant que j'arrive à temps, donne moi des détails non d'Aristote !!!

J'attends ta réponse dans les plus brefs délais.

Merci,

Pat


Une fois cette première missive récupérée, la jeune femme l'attache à la patte de la barge et la renvoie d'où elle est venue.

Citation:
Salut Duchesse,

Je t'adresse cette missive alarmée. Je viens de recevoir un courrier de Sachiko, la nippone de la Grande, qui me demande de rentrer immédiatement en P.A. car Bryn est malade et en grand danger.

Étant donné qu'elle ne me dit rien de plus, je t'en conjure dis-moi ce qui se passe et si je dois effectivement rentrer. Si c'est le cas, nous en aurons pour plusieurs jours et je devrais prendre au moins le temps de présenter mes excuses aux personnes auprès de qui je me suis engagée.

Je t'envoie Vindic, j'espère qu'elle ne t'auras pas blessée, tu connais son manque de courtoisie quand elle vient de faire un grand voyage et qu'elle a faim. Espérons que tu auras un stock de viande séchée près de toi quand elle te rejoindra...

Je t'embrasse,

Marie en panique...


Bon... là opération plus délicate, d'abord la bouffe, ensuite la missive, sinon je vais me retrouver avec un doigt en moins.

Après avoir nourri "copieusement" Vindic, Pat lui attache la missive.

- Tu portes ça à Gadzelle ok ? Et pas de blague hein ! Tu feras ta mijaurée plus tard, c'est urgent !!!

Regard torve de la buse et envolée dans la nuit...

- Combien de temps vais-je devoir attendre pour être fixée...

Candice...
Candice sortait du dispensaire et allait prendre le rue des Plantiers tenant fermement son col remonté et pressant le pas pour rentrer au moulin quand...

- A moi ! A nous ! A la garde ! Gadzelle ! Au secours !

Les cris venaient de la maison de Bryn, elle leva les yeux et aperçu une furie à la fenêtre de l'étage qui hurlait...

Elle se précipita pensant qu'un malheur venait d'arriver, Après Arsène et Kitry elle n'avait pas envie de voir aussi tomber "La Grande"...

Arrivée devant la maison elle cria à la furie qui hurlait toujours

Que se passe t il?? Où est Bryn ?? ... Allez vous me répondre sacré non!!
_________________
Kahhlan
Dormir .... dormir et dormir encore ...
Enfin une vraie nuit ... calme et presque silencieuse ...
Bon Vanu ronflait mais moins pire que Gadzelle ... elle s'était habituée au rythme régulier des ronronnements de sa voisine de couche et profitaient de cette fin de nuit pour s'étirer de son son long ....
L'aube pointait son nez à travers les persiennes du salons des Couacs où son amie et elle avaient élu domicile pour quelques jours, évitant ainsi des glissades nocturnes ou mauvaises rencontres pour rentrer en leur logis commun ...
Douceur que de songer à la belle journée qui s'annonçait sans heurts ni rien qui viendrait les contrarier quand une voix .... un cri persan même ... un appel à la garde ... Gadz ...


- A moi ! A nous ! A la garde ! Gadzelle ! Au secours !

Se lever d'un bond, bonnet de nuit tournicotant en tout sens , se pencher sur Vanu , La tirer du lit ... mettre sa main sur la garde de son épée qui n'était pas en place évidement .... en longue chemise ça le faisait pas trop ...

Enfilant braies par dessus sa tenue de nuit ... bouclant ceinture sur laquelle seyait épée flambant neuve reçue il y avait peu par son suzerain ...
elle courut dans la salle d'où venaient les cris ...
Précipitamment, coup d'épaule pour accélérer l'ouverture de la porte, épée en garde et chevelure embonnêtée ...


Hola !!! en garde Vous !!!!


S'arrêter sur une femme pâle ... nan de couleur verdâtre plutôt ... le regard plissé et noir comme l'ébène, mine des mauvais jours ou des mauvaises nouvelles ... la main sur le coeur ...

La regarder ... et chercher derrières les sièges si ennemis s'y trouvaient ...

Que nenni ... rien ... que dalle ...


Là.. la "Grande" devait avoir un souci .... un gros souci .....

Euuuuu ... Bin quoi ? Quoiquignia ? quelqu'un a sauté par la fenêtre ...
Non !!! tu as poussé quelqu'un .... ?
Non me dis pas que ...........
Elle est où Bryn ?
Rolalalala ...........



Vanu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ramènes toi !

_________________
--Sachiko


La qualité première d'un maitre d'armes, c'est son sens aigü de la préparation. La qualité première d'un maître d'armes d'importation, c'est son sens inné de l'anticipation. La qualité première d'un maitre d'armes d'importation qui ne dépasse que de très peu les quatre pieds, c'est sa vitesse de réaction. Voilà ce qui pourrait être dit sur la donzelle plus toute jeune, aguerrie à tout ce que peut compter d'armes le monde des vivants, tout aussi habituée à la strangulation à la poulaine et l'étripage à la dent de sanglier, qu'à la dague ou au mousquet, sachant que des quatre armes, aucune n'est la sienne, elle les a forcément volées à son adversaire.

Voilà qui était Sachiko de Buchiro jusqu'à ce jour fatidique. Dix ans qu'elle vivait avec McFadyen, pour en arriver là : à genou sur un pupitre de l'étude de sa compagne, à brailler à travers un vantail de fenêtre, sans savoir par quel bout gérer la situation.

Regard par la fenêtre vers Candice :

Toi te taire et pas bouger ! Sinon, moi devoir te tuer !

Regard dans la pièce vers Kah :
Toi pas bouger non plus ! Trop femelles, trop femelles ! Très grave ! Pas possible !

Puis lorsque la castillonnaise eut laché son cri à elle, l'exotique revint à la charge :
Namé, toi aussi te taire hein ! Choses trop graves dans grande salle ! Pas besoin braillements !

Elle est maintenant debout sur le pupitre, oubliant que le volet de bois se trouve dans son dos et s'ouvre vers l'intérieur. Il suffit donc d'une brise légère pour faire se mouvoir le pan de bois et...

Un maître d'armes dont la qualité première est la vitesse de la réaction après préparation et anticipation, se trouve le cul parterre au milieu d'une étude, dans une ville de grand-nez, dans un pays de sauvages. La qualité première d'un maître d'armes, c'est de savoir retrouver sa fierté même dans l'humiliation. A voir...
Brygh_ailean
Caresse de la paume sur un velours vert profond, qui rappelle la saison et les grands épicéas qui trônent magistralement dans la forêt. Petit soupir. C'est beau, c'est chaud et apaisant.
Pourquoi pas ?

Elle prend ensuite une pièce de cuir clair, tannée pour la rendre infiniment souple, et l'applique sur son bras. Petit frisson.
C'est beau, c'est chaud et excitant.

Oui, aussi...

Puis vient le tour du damassé écarlate lorsque l'agitation la fait sortir de sa torpeur. Elle lâche tout et se précipite d'abord vers la porte d'entrée qu'elle ouvre à la volée :

Candice ??? Mais euh... Le bonjorn... Entre !

Toujours étonnée au moment où elle entend des voix fortes à l'étage :
Ne reste pas dans le froid. Entre... Ne fais pas attention au ... Je te laisse un instant.

Grimpant quatre à quatre l'escalier elle fond vers l'antichambre, — personne ! — puis vers l'étude. Interdite, non, pas l'étude mais la grande. Son pupitre renversé, la nipponne affalée de l'encre sur le visage.

Qu'est ce que ... Hin ?
_________________
Vanupied
[Quelques minutes avant]

Vanu dormait à poings fermés, elle rêvait, son corps était recouvert d’or, orné de rubis et pierres fines et précieuses lui procurant une douce chaleur… elle se sentait glisser .. glisser.. les pierres disparaissent et l’or fond brutalement…

Hannnn kahhhhhhh….. pas envie de papoter .. faut dormireuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu c’est pas l’heure rooo !!

La blonde remonte la couverture jusqu’au menton et replonge dans son sommeil

Vanu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ramènes toi !

Dur retour à la réalité… il se passait quelque chose de grave !!

D’un bond elle se lève, attrape le tisonnier, les cheveux en bataille et les épis levés, file dans les couloirs rejoindre kah

La trouve armée face à cette femme apeurée …


Que se passe t’il ?
_________________
Brygh_ailean
Tout le monde est réveillé. Une invitée attend dans la grande salle. Ce n'est certes pas la façon dont la brune pensait commencer la journée mais il faut faire avec.

Mesdames...

Du regard elle balaie la pièce, Vanupied puis Kahhlan et enfin un oeil vers le sol... Sachiko n'a pas bougé, mauvais signe. Il faut prendre la parole :

L'heure est importante. Il me reste très peu de temps devant moi. Je vous prie de bien vouloir me rejoindre au salon. J'ai des décisions à prendre.

Demi tour méthodique et la mèche fatale en profite pour venir lui chatouiller le nez une fois de plus. Elle affiche néanmoins le plus grand mépris pour cet incident capillaire qui ne sera certainement que le premier d'une très longue liste dans la journée.

Autant son ascension fut rapidement et peu élégante, autant la resdecente est gracieuse et aérienne — apaisée. Premier regard vers Candice :


Assied-toi. Les autres ne vont pas tarder. J'ai à vous parler, c'est très bien que tu sois passée.

Tandis que l'étage semble être voué à la destruction extrême-orientale, le rez de chaussée est l'image même d'une intendance bien réglée : la collation est prête. Des douceurs au miel et des chataignes grillées emplissent des jattes, rivalisant avec des bols de fromages aux saveurs épicées. Le pain est encore chaud, comme le cidre qui emplit les timbales.

La grande s'installe sur son caquetoire initial, pieds repliés sous l'assise. Ses yeux ont de nouveau quitté la réalité pour se tourner vers les pièces d'étoffe qui se répandent sur la table. Elle semble présente et ailleurs à la fois.

Du bout des doigts elle saisit une timbale puis une autre et commence la distribution. Le calme règne à nouveau sur Porte Neuve, mais pour combien de temps ?

_________________
Kahhlan


Y'a des jours .... des nuits .... et y'a des jours ordinaires et des matins extraordinaires ....



Arf à ne rien y comprendre et des jours vaudrait mieux ne pas avoir à quitter Morphée ou plus exactement les doux ronflements de Vanupied ...
Aucun danger apparent et elle rengainait son épée ...
La Nippone de la sommer au silence ....
Alors ça ... mais alors ça !!!!! On aura tout vu taratata qu'elle ne s'est pas levée en sursaut, le cœur ne s'en étant pas encore tout à fait remis .... sans prendre de petit déjeuner .... sans passer par le broc et la cuvette pour le débarbouillage .... sans même avoir eu le temps de retirer son bonnet de nui....
Arf ... !!!! le retirer vivement ... moui le ridicule ne tue pas mais tout de même ! mieux valait chevelure hirsute qu'un pompon tournicotant ....


Elle allait répliquer à la Nippone sa façon à elle de voir les choses ... et qu'on ne réveillait pas ainsi des invitées que Vanu pointait le bout de son nez ...
Sachiko, jouant l'équilibriste, pour les distraire sans doute .... ça ne pouvait être que cela .... une idée farfelue de Bryn pour les mettre en train pour la journée, se retrouvait les quatre fers en l'air .... les toisant d'un regard digne d'une tête hautement couronnée ....


Elle n'avait pas eu le temps de répondre à Vanupied non plus ... juste la laisser constater par elle même la scène qui se déroulait sous leurs yeux ...

Au moment ou elle allait applaudir car il ne pouvait plus être autre chose qu'un numéro savamment orchestré .... que Bryn fit son entrée dans la salle ... aussi rapide que décidée elle les convia au petit salon l'air grave et solennel .... elle rangea donc cette idée de la féliciter pour ce réveil en fanfare .... fit un petit coucou de main façon Gourrynet à la Nippone qui semblait changée en statue de pierre et entrainait sa comparse et grande amie Vanupied ...


Euuu Vanu ...
On va d'abord si ça t'embête pas passer par la case, broc et cuvette hein !
T'as vu l'air de la Grande .... ?
Pis elle a dit que c'était pressé ... alors on va battre notre record toilette !
Zou !!!!


Ni une ni deux après une laps de temps très très court .... véritable record pour les filles que ça se sache ....! elles arrivèrent apprêtées comme un denier neuf dans le salon ...
Une invitée qu'elles ne connaissaient pas était présente ... Salutations et présentations .... regards sur la table où s'amoncelaient des pièces d'étoffes aussi époustouflante de beauté les unes que les autres ....


Elle ne savait pas Bryn attirée à ce point pas la mode .... cette journée allait de surprise en surprise , où alors elle rêvait encore ! mais nan car sur les guéridons ça sentait quand même rudement bon ... et ça, ça se rêve pas les odeurs de châtaignes grillées ...

Sourire encore et en grande dame qu'elle apprenait à être, faire taire son estomac ....

Regard sur Bryn .... prendre une timbale et s'installer sur l'une des bancelles ....


Bryn ... dis moi ... tu vas bien ce matin ?
Tu as décidé de refaire ta garde robe ?

_________________
Gadzelle
Encore toute chamboulée, la brune n'avait pas dormi de la nuit. Impossible de savoir si c'était le départ plus ou moins attendu, les adieux courts, ou cette clef.
Depuis qu'il l'avait déposée dans sa main, la brune était rentrée chez elle, l'avait posée sur la table, avait tiré une chaise et s'était assise. Devant, à fixer l'objet tout simple. Même ici dans sa propre demeure elle n'avait pas de serrure, donc pas de clefs. Enfin à la porte d'entrée. Elle en avait bien une dans chacune de ses caves - comment ça, vous n'avez pas deux caves chez vous ? Il fallait bien de la place pour emmagasiner toutes ses victuailles - mais pas de serrures aux portes, uniquement des barres intérieures.

Les pensées s'étaient suivies les unes aux autres, sans lui permettre d'y comprendre quoi que ce soit. Bref, cette clef, plutôt que d'ouvrir lui fermait les portes de la compréhension. Ou alors ouvraient celles de l'incompréhension, au choix.

Il fallait qu'elle en parle à quelqu'un.
Quelqu'un qui saurait quoi faire.
Quelqu'un qui était la tempérance même.
Quelqu'un de doux et d'attentionné.
Quelqu'un qui connaissait les histoires compliquées dans lesquelles la brune se perdait toujours.

Bryn.

Oui. Hem.
Bon, elle ne pouvait en parler qu'à Bryn, tant pis si elle ne collait pas exactement à tous les points énoncés !

Résolue, la clef au creux de la main, pas rafraichie, pas coiffée, pas pomponnée, la brune sortit de chez elle.
*PAF* Elle ne s'était pas pris la porte, mais la buse. Une collision de deux buses en quelque sorte. Ce qui n'arrangea rien à sa coiffure...


Mais qu'est-ce que c'est que cet oiseau de malheur... Arf. La Marie et sa buse...
Dépliage rapide du courrier et lecture de celui ci.

Citation:
Salut Duchesse,

Je t'adresse cette missive alarmée. Je viens de recevoir un courrier de Sachiko, la nippone de la Grande, qui me demande de rentrer immédiatement en P.A. car Bryn est malade et en grand danger.

Étant donné qu'elle ne me dit rien de plus, je t'en conjure dis-moi ce qui se passe et si je dois effectivement rentrer. Si c'est le cas, nous en aurons pour plusieurs jours et je devrais prendre au moins le temps de présenter mes excuses aux personnes auprès de qui je me suis engagée.

Je t'envoie Vindic, j'espère qu'elle ne t'auras pas blessée, tu connais son manque de courtoisie quand elle vient de faire un grand voyage et qu'elle a faim. Espérons que tu auras un stock de viande séchée près de toi quand elle te rejoindra...

Je t'embrasse,

Marie en panique...


Mais mais mais... Regard vers l'oiseau perché sur son bras, les serres lacérant la chair. Bon. Décision, action. On va chez Bryn. Grimace sous la douleur. Non, on va d'abord dans ma cave, j'imagine que tu ne me laisseras pas tranquille avant.

C'est donc bougonnant sur : "ces oiseaux abrutis qui mangent affamés l'équivalent d'un chien féroce et en plus de son meilleur jambon cru" que Gadzelle put enfin sortir de chez elle, clef en main et buse au bras. La Grande habitait un quartier voisin au sien, ça ne lui prit guère de temps.

Décider le castrat à la laisser entrer fut une autre paire de manche. L'homme ne voulait pas lui faire dépasser l'entrée tant qu'elle n'aurait pas retrouvé le ton correct et la petite moue avec les joues qu'il lui avait apprise. Après l'avoir bassiné avec une sombre histoire de clefs, d'étalon, de buse - "
Komment ça je zuis une buze ?" - de grand danger et de "Mais vous allez me laissez passer oui ! Vous êtes pire qu'une veille bique !" enfin la brune pénétra dans la demeure. Une entrée très désordonnée, somme toute assez normale pour une aristoch'.

Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que c'est que ce b...

Regard éberlué sur la pièce. Les trois femmes entouraient Bryn qui semblait un ilot de calme dans un océan de perplexité. Le service et la collation... soit. Les boissons toutes prêtes... quoi de plus normal ? Mais les tissus... Alors là elle ne comprenait pas.

Eeeeuh... Quelle entrée en matière fabuleuse après le juron qui avait failli sortir de ses lèvres ! Ajouté au courrier et à la clef toujours dans la main, à la mine pas très correcte, aux cheveux décoiffés... L'image même de la tempérance, comme elle cherchait.
Bonjour mesdames, comment allez vous ?
Par la force des choses, elle s'assit sur un siège libre. Toute fougue muselée par le calme des lieux.
Vous reste-t-il de quoi déguster? Ça m'a l'air fameux.

Mais qu'est-ce qu'elle avait trouvé la Grande avec cette réception ?
_________________
--Sperber


Tout avait donc commencé, pour lui, ce matin-là, par le braillement de l'autre truie. Lui, l'esthète, le raffiné, l'homme de goût, avait donc dû commencer par se dépocher les yeux à la camomille. Une fois rafistolé, il lui avait fallu changer de tenue plusieurs fois, trouver celle qui était de circonstance pour jouer les victimes auprès du pilier de leur communauté, à savoir la Bryn, puis répéter son texte : « C'est untolérableu ! Mon chénie ne peut pas atmettreuh une tel fakarm ! » et patati et patata.

Il avait ensuite descendu l'escalier attendant que tout son public soit déjà en bas pour augmenter l'effet.

Mais ses plans avaient été honteusement contrecarrés par l'arrivée inopinée d'une autre erreur du parcours à ses yeux.


Hou ! La Kadss ! Hou !

L'histoire entre Gadzelle et Sperber étaient de ses franches inimitiés nées dans la trop grande amitié pour une tierce personne : Sperber était l'artiste, le mentor artistique de Bryn. Même si celle-ci préférait désormais, à son grand dam, mettre la puissance de sa voix et sa magnifique tessiture au service de braillements soldatesques ou d'inepties juridiques, il ne désespérait pas l'entendre à nouveau... comme avant. Gadz représentait l'après lui, l'artiste aussi, à sa façon, celle avec qui l'on fait des virées tandis que lui s'ennuyait de son petit oiseau chanteur, seul, à la maison, à jouer du luth pour Mahmoodi qui chantait comme une casserole.

Nan, bétite fille... Tu n'entreuh pas comme za... Il faut gue che t'annonce.
...
Puze ? Komment za, che zuis une puzeuh ?
...


Jusqu'à ce que le déjà plus très jeune maître de chant dusse céder la place à la vivacité de Gadzelle. Se précipitant derrière elle dans le salon, il préparait déjà sa vengeance.

Che zuis déssolée, Pryn, mone bétit zucreuh... Acathé n'a pas foulu attentreu que che l'annonze...

Massacrant volontairement au passage le prénom de Gadzelle, il se tourna alors vers elle.

Pryn ! Paze-moi tonc zet pièze de guir dé gefreau... Che trouve qu'elle irait barfaitement avec lé teint de sous-bois d'Acathé... Tu né drouves bas ?

En termes incertains, on aurait pu dire que casser les cahuètes d'un castrat, c'était forcément s'exposer au risque de lui remémorer un très mauvais souvenir. Il espérait que Gadz l'ait bien compris.
Brygh_ailean
La grande était aux anges. Hormis la présence de Sperber, son salon ne comptait ce matin là pas un seul homme. Que dire de cet exploit ? Fascinant ? Inédit ? Tout à fait étrange ?

Oui, Kahhlan. Il est grand temps que ...

Certes, Kahhlan avait tout de même son fourreau à la taille, mais singulièrement on allait pouvoir éviter les gros jurons, les blagues de corps de garde, les chansons paillardes. Et oui, même Bryn McFadyen, le garçon manqué, pouvait se lasser de ce genre de routine.

Soupir de bonheur : un salon entièrement détestéroné, convenable et bien mis.


Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que c'est que ce b...

Bryn soupira à nouveau en regardant la nouvelle venue. Il fallait se rendre à l'évidence : ce n'était pas la testostérone qui incitait à l'emploi de certains termes.

Bien le bonjorn, ma ducessa.

Pryn ! Paze-moi tonc zet pièze de guir dé gefreau... Che trouve qu'elle irait barfaitement avec lé teint de sous-bois d'Acathé... Tu né drouves bas ?

Hors de question que Sperber lui gache sa journée. Elle avait pris soin de se faire coiffer par Mahmoodi ce matin. Son chignon était bien tiré, retenu par une voilette, sa mèche folle semblait ne pas vouloir faire des siennes. Rien que pour ça, il n'était pas concevable une minute que la situation se dégrade.

C'est donc légèrement qu'elle se leva, portant avec elle la pièce de cuir de chevreau en question. L'approchant de la gorge de Gadzelle, elle ne put se retenir de caresser la matière encore une fois et dans un nouveau soupir de contentement :


Cette couleur chaude et délicate à la fois te va à merveille. N'écoute pas Klaus je t'en prie.

Posant la pièce dans les mains de Gadz.

Et touche cette texture ! Je conçois qu'on ne puisse la quitter... j'imagine même la main d'un homme s'y arr...

Euh, rosissant à loisir, la grande se projeta dans un recensement démographique très très circonscrit à la pièce :
Sachiko : veuve. Tchèque.
Kahklan : veuve. Tchèque.
Elle-même : veuve. Tchèque.
Vanupied : damoiselle... euh... mais ancienne barbière des armées... avertie, forcément. Tchèque.
Sperber : ouais, la main d'un homme, forcément, il connaissait.. hmm. Tchèque.
Candice et Gadzelle : han ! damoiselles !

Prenant son air le plus détaché :


C'est donc une très belle pièce tu ne trouves pas ? Si tu la veux, elle est à toi... Me reste à choisir entre le velours vert et le rouge...
_________________
--Sachiko


C'en était trop pour elle. Se vautrer comme une grand-nez avait déjà passablement entamé sa patience. Surtout que la patience n'était pas vraiment son fort dans ce genre de situation. A peine avait-elle eu le temps de se relever que sa barge à queue noire entrait placidement par la fenêtre ouvert pour lui remettre le pli de Pat.

Descendue, elle s'était casée dans un coin, assise en tailleur et essayait de maîtriser l'écriture à la plume de ses foutues lettres, quand il aurait été si facile de dessiner quelques idéogrammes à l'aide d'un pinceau.


Citation:
Pat,
Bryn très grave... Déjà dans tissu...
Toi rentrer. Moi désespoir.


Elle allait se relever pour remonter envoyer cet ultimatum pour le moins alarmiste à la troisième commandeure du désordre, lorsque Gadzelle était entrée.

Pas totalement mécontente que la brune ait bouleversé l'odieux germain maniéré, sa colère avait ensuite atteint son summum en regardant bryn avec ce fichu morceau de peau de bestiole.


Mais qu'est que...

D'un bond, elle avait sauté sur sa compagne, massacrant d'un coup le chignon si harmonieux. La seconde suivante, ses pieds touchaient à nouveau le sol et elle secouait désespérément la grande par les bras.

Toi pas parler chiffon ! Toi pas mettre chiffon dans cheveu... Ca être pour femelle !!! Toi pas femelle !!! Non, toi pas femelle !!!

S'arrêtant alors, elle jeta son dernier argument.

Toi Bryyyyyyyyn !
Gadzelle
Che zuis déssolée, Pryn, mone bétit zucreuh... Acathé n'a pas foulu attentreu que che l'annonze...
La brune frissonna, on ne l'avait appelée comme ça depuis une dizaine d'année. Acathé, Agathe... Des souvenirs douloureux associés à ce prénom, que l'homme avait fait resurgir sans le savoir. Gadzelle se tourna vers le petit sucre, tout sourire pour lui expliquer l'enfer qu'avait été la rencontre matinale avec l'homme.

Bien le bonjorn, ma ducessa.
Pryn ! Paze-moi tonc zet pièze de guir dé gefreau... Che trouve qu'elle irait barfaitement avec lé teint de sous-bois d'Acathé... Tu né drouves bas ?

Regard amusé vers Klaus, sa nouvelle tenue couleur marron beige faisait déjà de l'effet, et elle ne l'avait même pas encore essayée pour aller cueillir les champignons ! Quand à son teint, tant qu'il n'était pas blanc-malade ou rouge-colère, elle ne s'en souciait guère.

Bryn, je vois que tu n'es pas en danger immédiat... C'est déjà ça.

Enfin danger immédiat... Façon de parler. La Grande était coiffée de jolie manière. Rien que ça, ça aurait donné des soupçons à n'importe qui. Ensuite, elle se déplaçait comme une danseuse. Gadzelle regarda Kahhl' et Vanu les yeux grands ouverts. Étaient-ce elles qui l'avaient invitée à se ... coiffer ? C'était une farce, une Peinture Cachée ?

Cette couleur chaude et délicate à la fois te va à merveille. N'écoute pas Klaus je t'en prie.

Bryn lui faisait des compliments sur sa mise. Le problème n'était donc pas externe, et bien réel. La bouche s'amusant à recopier la carpe dans son état sauvage, Ducessa ne comprenait plus rien. Le morceau de cuir dans une main, lui rappelant une des raisons de sa venue : la clef dans l'autre main.

Et touche cette texture ! Je conçois qu'on ne puisse la quitter... j'imagine même la main d'un homme s'y arr... Voilà qu'elle rougissait en parlant d'hommes. Certainement une preuve de sa maladie nouvelle. C'est donc une très belle pièce tu ne trouves pas ? Si tu la veux, elle est à toi... Me reste à choisir entre le velours vert et le rouge...

La carpe était revenue envahir les mouvements de sa mâchoire. Soufflée, elle en avait perdu l'usage de la parole, et ça, ce n'était pas banal !
Un éclair nippon fusa pour donner à Bryn un air échevelé, seul mouvement dans une pièce où tout le monde se posait sérieusement la question d'un univers parallèle où ils auraient atterris.


Toi pas parler chiffon ! Toi pas mettre chiffon dans cheveu... Ca être pour femelle !!! Toi pas femelle !!! Non, toi pas femelle !!!
Toi Bryyyyyyyyn !


En pensées ... Ouais ! Bien dit ! Elle Bryn ! Elle pas parler chiffons ! Par contre faudra m'expliquer le toi pas femelle, j'en apprends de bonnes...

En paroles...
Le temps la rattrapa, elle débita d'un coup tout ce que son esprit avait refoulé comme réponses tordues, à la poney rose. Celles qu'elle ne disait jamais, les réponses qu'elle gardait pour elle avant de tourner sa langue sept fois dans sa bouche.

C'est vrai, tu trouves qu'elle me va ? C'est parfait, ça me changera de mon éternel blanc et gris, c'est une des raisons pour lesquelles je me suis acheté cet ensemble beige... Tu as raison, c'est d'une douceur ! Et la souplesse finale est extraordinaire. Tu crois qu'on peut en trouver assez pour me faire une tenue complète ? Je vois que tu parles de ces tissus sur la table, rouge ou vert. Ils sont magnifiques ! Tu les as fait venir de loin ? Avec un rendu pareil, tu risques de rendre folle de jalousie toutes les femmes du Comté, il faudra songer à engager le meilleur tisserand seulement. Tu pourrais me faire passer une de ces douceurs au miel que je vois je te prie ?

Sachiko, voyons, Bryn a du passer du temps sur sa coiffure, ce n'est pas correct de la décoiffer. Et on ne saute pas sur les gens comme ça non plus...


Le cerveau se remit en marche normalement, trop tard.
J'ai rien dit ! C'pas moi !
Pis j'ai des excuses, j'ai pas encore bu, je suis sobre !

N'importe qui aurait parlé de la soirée qui l'avait éprouvée, de son état de fatigue, de la nuit blanche passée, de la peur suite au courrier de Pat, de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond chez Bryn...

Mais c'est contagieux son affection !

_________________
Brygh_ailean
Toute son attention était portée sur ces merveilleuses pièces de tissu. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pris le temps de profiter de la douceur d'un velours, des chatoiement d'un moiré, de l'odeur même de la fibre et de la teinture. Depuis combien de temps n'avait elle pensé qu'en noir, en solide, en utile ? Trop longtemps sans doute.

C'est donc dans un ravissement nouveau qu'elle se concentrait à ses plaisirs simples et féminins quand elle se sentit happée par le cou, la tête tiraillée vers l'arrière. Réflexe : elle porta la main à son côté. Fichtre ! Diantre ! Et caca boudin ! Elle n'avait pas son fourreau au côté.

Déjà la pression se retirait et elle espérait attraper sa dague sur la cuisse, lorsqu'elle se retrouva secouée comme un prunier. Le reste des cheveux qui avaient bien voulu rester groupier dans le truffeau s'affala sur ses épaules dans un cliquetis d'épingles.


Sachiko ! Cesse donc !

Pas une grossiereté. Pas un seul bourre-pif. Bryn était-elle, elle-même, consciente du changement ? Et déjà Gadzelle poursuivait.

Je vois que tu parles de ces tissus sur la table, rouge ou vert. Ils sont magnifiques ! Tu les as fait venir de loin ?
Oui, oh ! Le velours, c'est tout une histoire. Un pièce d'une rare beauté, négocier avec un guyennois... un bordelais.
Ah ! Bordeaux... Soupirant à cette simple évocation dans une petite moue amusée. Et pour le damassé rouge, tu ne trouves pas qu'il est seyant ?

Tu pourrais me faire passer une de ces douceurs au miel que je vois je te prie ?
Tiens prend ! J'aime beaucoup les coulées à la chataigne, là... sur le côté.


Ca suffit !!!

La porte claqua bruyamment. La nipponne avait disparu. L'esthète local se contenta d'un :
Bonne téparras !

Tandis qu'à l'étage une voix singulière hurlait comme une fille :
Hou ! Hou ! A l'aide ! Y'a la sauvage qui nous fait une crise ! Hou ! Hou ! Elle est passée par la fenêtre et s'est assise sur le toit !
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)