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[RP] Mairie de Craon

Arnaello
Merci Monsieur le Maire, j'irai me renseigner après avoir obtenu les démarches de ma pastorale. Je vous remercie pour cette information.
Salutations.


Arnaello, sors de la mairie, pleins de projets dans la tête.
Drannoc
Ils s'étaient présentés à l'aube alors qu'un soleil tout printanier luisait sur les dents fréquemment découvertes de l'homme. Le comité d'accueil s'avérait réduit et sur leurs visages semblait percer un désintérêt profond. Une formalité. Il soupire légèrement...

- Les autochtones...alors voici la mairie...on peut la renommer "Palais" non ? On va sortir les bureaux, avec ce soleil...*un type lui annonce que ce n'est pas très prudent, il rétorque que tout le monde se fout bien de ce bâtiment.* Regarde leurs visages, ils ne savent plus ce qu'il font ni pourquoi. Et sortons les réserves de vin, ils sont tout pâles...

Alors il commence à farfouiller dans tous les coins à la recherche d'une occupation pendant que certains sortent du mobilier dehors et que d'autres bavassent, réalisant que la journée s'annonce bonne. Il a trouvé le coffre et un bref haussement de sourcil dépeint son contenu.

- Bon, on va sous-payer quelques miliciens, il faut quand même protéger le Nouveau Royaume. Et les finances...Où sont les Reines ? Réunion !
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Arnaello
Arnaello, qui s'avança dans les rues de Craon s'apperçut du remu-ménages qu'il y avait devant la mairie. Il avait brièvement entendu parler en taverne que Craon ne faisait plus officiellement partie du Duché mais il n'avait guerre plus d'information. C'était confus dans les pensée d'Arnaello, pourtant conseillé au maire en domaine d'animation.

Et de l'animation, pour en avoir, il y en avait à cette heure devant la mairie.

Il s'appricha d'un homme qui semblait chercher quelque chose et dit:

Bonjour Sir, je suis Arnaello, que se passe-t-il ici ? Pourquoi tout ce déménagement ?
Arnaello
Arnaello jeta un oeil de loin sur la mairie et vit qu'un nouveau maire, ou roi, souverin peut importe avait pris le pouvoir. Il se rencentra sur ce nouveau " maire " et lui dit :

Ah bon... J'viens de voir que vous diriger Craon, ca bouge dites donc ici ! Bon bah oubliez le fait que j'étais conseillé !

Adressa un sourir confut à l'homme en attendant des éclairsissements sur la situation
Essannoc
Où sont les reines ? où sont les reines ? ... t'en as de bonnes toi ! t'vois pas que je déménage les meubles ?

Essa portait un vase, d'une taille assez moyenne, pesant environ ... 2 livres.

J'peux te dire que j'en bave !! tant de responsabilité !! Mais bon. Puisque tu me le demandes ... je suis lààààà !!!


Elle lacha le vase qui se fracassa alors sur le sol. Du bout du pied, elle écarta les quelques débris qui se dressaient sur son chemin, et d'une démarche pleine de grace, alla rejoindre son frère, et se pendit à son bras.

Dran ? pour le vase. J'l'ai fait exprès. Je dis ça, parce que je voudrais pas que tu me prennes pour une gourde. Mmmmh ... me suis amusée cette nuit.
Drannoc
Le mâle souriant toise l'individu d'un œil torve, haussant un sourcil affuté.

- Arnaello tu dis ? Connais pas. Moi c'est Dran. On fait un inventaire de printemps, on a un Royaume à établir. Enfin il me manque quelques données sur l'affaire...*il réfléchit un instant et pose une main sur son épaule.*
Je te nomme surintendant du feu, il faut prévoir une bonne dose de bûches pour la nuit.

Sa sœur lui tombe sur le bras et il lui sourit d'un amour tout fraternel.

- Oui tu es là heureusement, mais arrête de déménager, tu es Reine. Ce vase ne me plaisait pas de toute façon. Où est Vassi ? elle doit nous couronner *invente-il sur le coup, amusé*.

Il hèle un gars qui dispose de gros fauteuils rouges et rembourrés sur le parvis du bâtiment officiel sous un soleil parfait.

- Ouais comme ça les fauteuils. Maintenant rincez vous la trogne, c'est comme si c'était dimanche.

Il s'installe croisant une jambe, les bras reposés aux accoudoirs, une coupe de vin blanc frais comme par miracle glissé entre ses doigts. Autour de lui ce n'est ni calme ou agité. Paysage un peu loufoque d'une situation qui transpire étrangement la normalité. Comme si tout allait bien.
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Alcibiade
Vogesus arriva à la mairie d'un pas décidé. Il lut l'écriteau du nouveau "maire"qui venait de prendre le pouvoir la nuit même. Le paysan fracassa la porte d'un coup de pied. Il n'y avait d'ailleurs pas de miliciens, ni de gardes. Les offres d'emploi pour protéger la mairie étaient à 10 écus. Qui voudrait d'un salaire comme celui-là ?
Il vit ledit Drannoc, autoproclamé "roi de Craon", ce qui ne ferait pas grand plaisir à l'Oesophage et lui adressa la parole.


Dites donc qu'est-ce que vous foutez là ? Encore une révolte ? Et sur l'écriteau dehors, vous conseillez le pillage, le meurtre et l'insurrection ? Vous servez à quoi franchement ?
Et la catin rousse là ? Elle est obligée de péter les vases ?
Drannoc
Le dénommé Drannoc, installé dehors sous la jolie chape printanière avait observé le paysan fracasser la porte ouverte de l'édifice officiel désormais ouvert à tout vents et laissa échapper un rire paisible. Un autochtone concerné ?

- Mon brave , installe toi et prends un verre. Je ne crois pas que ma sœur facture ses services pour l'instant *sourire de connivence*.
Je suis justement là pour réguler la cité. La stabilité qui semble t'animer me concerne au premier chef.
Tu vois cet écriteau, c'est un appel à la vie et tu sembles l'avoir compris puisque tu es là. Parce qu'honnêtement je ne sais pas si je sers plus ou moins que mes prédécesseurs c'est une réalité...


Dran fait mine de réfléchir, une main au menton.

- Ministre des affaires agricoles, ça te dirait ?
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Arnaello
Arnaello écoute le nouveau maire dans ses prjets de réalisation d'un nouveau royaume.

Bien Sir si vos envies sont pures et bonnes pour Craon, prouvez nous vos valeurs ! Mais ne me prenez pas pour un larbin, je n'irai pas chercher du bois pour ce soir comme vous le dites, je n'en ai pas les capacités ni les moyens.
Je suis prêt à m'investir pour Craon mais de cette manière, voyons !


Arnaello regarda l'homme avec interrogation
Alcibiade
L'ancien Lorrain qui s'ennuyait royalement depuis longtemps dans cette ville fut étonné par l'amabilité dudit Drannoc. Il était très calme et pas le moins du monde effarouché par l'attitude quelque peu belliqueuse de son interlocuteur. De plus il lui proposa à boire, ce qui l'inclinait à se calmer.

Sieur Drannoc, je ne sais où vous êtes allé chercher le droit de me tutoyer et de m'appeler "mon brave" comme si j'étais l'un de vos sujets. Toutefois votre proposition de me désaltérer me fait plaisir. Qu'avez-vous à me proposer à boire ?

Vous prétendez que cet écriteau dehors est un "appel à la vie", mais inciter les gens à tuer leur prochain est en totale contradiction avec la vie. Tuer des Mainois, je le conçois, mais inutile de tuer les Craonnais, il n'y en a déjà plus beaucoup...

J'ai croisé ce tantôt un Fléchois, qui se prétend être le frère de la duchesse d'Anjou et qui se dit également sollicité par cette dernière pour "diriger" la cité. Il veut d'ailleurs reprendre la mairie que vous lui prîtes cette nuit, sûrement avec l'aide de quelques uns de vos affidés ou encore de bons Craonnais qui ne voulaient pas d'un Fléchois à la tête de Craon.
Clin d'oeil appuyé.

Comment comptez-vous établir un pouvoir stable et durable alors qu'une armée ducale, Abusus Non Tollit Usum, commandée par la duchesse Sale bête en personne, est sous les remparts de la ville ?

Je suis d'accord avec vous quand vous dites que vos prédécesseurs étaient mauvais, mais je ne crois pas que vous aurez le temps de faire mieux.

Par surcroît, je crains que vous ne soyez même pas Craonnais, ni Angevin et vous n'avez donc aucune légitimité à être le bourgmestre de notre village.

Croyez-vous vraiment m'amadouer avec une fonction aussi inutile qu'éphémère, comme ministre des navets et des poireaux ?
Drannoc
Il hoche la tête face aux doléances dudit Arnaello puis rétorque.

- Surintendant, tu as la charge de superviser l'approvisionnement en bois, pas de le porter. Comment va-t-on faire griller le gibier sans bois ? Je suis persuadé que tu sais faire preuve d'inventivité et d'initiative. Délègue donc.

Se tournant vers le paysan auquel il a lui même et dans sa grande mansuétude servi une coupe de ce vin blanc frais non sans afficher un léger sourire. Il contemple sa propre coupe et tantôt l'homme assis à ses côtés.

- Brave *marquant une pause* ...inconnu, voilà bien des sujets à discuter. Et te voici m’entrainant sur le jeu politique qui ne me sied guère et m'indiffère en général. Un roi qui devise avec ses sujets, n'est-ce pas surréaliste ? *sourire en coin*. Ou ambivalent comme cet écriteau dont l'importance n'a la valeur que celle qu' on veut bien lui prêter. C'est à dire pratiquement aucune, dans le fond. Chacun y attendant mièvrement le prochain bal des hypocrites ou un concours d'une affligeante niaiserie, sur ce qu'il est permis de faire ou pas dans notre cité.

La légitimité, on lui confère un rôle légal parce que des bureaucrates sans envergure ne peuvent résister au "plaisir" d’asservir la Vie avec des règles ineptes où l'initiative et le plaisir d'innover sont bannis. Faisons tous la même chose, tout le temps et toujours de la même façon. Je suis légitime parce que je l'ai choisi.


Il hausse les épaules, magnanime.

- Tout ceci n'a éventuellement aucun sens, aucune importance, puisque pour la première fois, en ce magnifique jour ensoleillé de printemps, nous sommes une deuxième fois dimanche.

Nous attendrons donc ensemble ma prochaine abdication forcée, avec ce subtil blanc d'Anjou sorti tout droit des caves et je dois bien avouer qu'il me sera impossible de résister au rouge au fil de cette journée.


Il s’octroie un répit ponctué d'un léger mouvement de tête, en cette matinée intense déjà bien entamée. Il sourit de nouveau.

- Ministre des radis et de l'asperge ça fera parfaitement l'affaire. Il faut s'assurer de l'approvisionnement pour les prochaines heures.
Il me faut un surintendant des catins, que nos besoins soient comblés. Je régale
*achève-t-il d'un geste de la main*.
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Alcibiade
Le cultivateur de blé et de légumes appréciait la conversation du "roi" autant que le vin blanc frais qu'il avait daigné lui servir. Aussi il l'écouta attentivement. Quand il eut fini, Vogesus répondit avec un sourire, sa colère s'était envolée.

Sieur Drannoc, j'apprécie votre philosophie, elle est aussi subtile que ce vin blanc que vous avez dû trouver dans les recoins de la cave de l'hôtel de ville. Je ne me suis pas présenté, je m'appelle Vogesus. J'habite icilieu depuis le 26 octobre de l'an dernier. Avant j'habitais en Lorraine, au pays de la mirabelle.

On dira que je trinque avec un usurpateur aux accents assez bazinesques, mais je m'en moque. Le duché a laissé cette ville à l'abandon depuis des lustres, j'ai beau m'époumonner en gargote pour savoir ce que compte faire le pouvoir, on ne me répond pas.

Cette ville est morte, autant boire en son honneur une dernière fois...


Vogesus leva son verre.
Essannoc
Catin ? il l'avait appelé catin ... alors qu'elle rêvvait d'être Miss Craon. Elle regardait le surintendant des asperges et des radis. Essannoc avait pris place sur un fauteuil près de son frère et sirotait le verre de vin blanc qui lui avait été tendu.

Dis Dran ? le prochain qui m'appelle catin, on peut le bruler ?

Elle regarde le surtruc en légumes de saisons.

Lui, il a une tronche de jurisprudence, c'est toi le roi, mais j'avoue que j'aurai bien aimé qu'il passe en premier sur le bucher. Bucher qui risque d'être magnifique grace au surintendant en bois pour faire griller le gibier, sauf qu'il a déjà démissionné. Pfffff le petit personnel ...

Elle resta pensive ...

On pourra avoir des escl ... des domestiques ? hein dis ? on pourra ?
Alcibiade
Une rouquine qui voulait brûler les gens. C'était le monde à l'envers.

Je me permets d'intervenir, mais vous ne risquez pas de trouver grand monde dans cette ville pour être domestique. A vrai dire il n'y a personne qui soit actif ici et c'est bien dommage.
Quelques voyageurs à la limite, qui ne s'arrêtent jamais bien longtemps. Et aussi les soudards de la duchesse qui veulent nous imposer des Fléchois comme maire. Mais c'est tout. C'est la fin de Craon, visiblement.
Essannoc
Essannoc avait des connu des nuits chaudes, des torrides ... mais pas comme celle là.

Dran, un certain Dono avec des chiffres derrière, tu sais ceux qui s'appellent par des numéros ? enfin on s'en fou. Bref ce Dono, il a voulu reprendre ton trone mon bon Roi. Tu t'rends compte !!! quel culot !!

Elle marqua une pause-refléxion.

On le crame ?
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