Vassilissa
- On le crame.
Elle s'était approchée, tranquille, ménageant son effet dans le petit matin. Ou plutôt, elle avait roupillé après la nuit sévèrement agitée qu'elle avait essuyée.
Tout avait commencé la veille, tard dans la soirée. Alors que l'ennui menaçait de les ravager encore à coup de chopines trop vite enfilées, alors qu'on leur rabattait les oreilles de miss et de mister dont elles ne voulaient surtout pas entendre causer.
- Je prends la mairie, ce soir, tu m'aides ?
- D'accord.
Il n'avait fallu que ça, un peu de poudre là où les flammes couraient depuis des jours. Ce maire un peu trop bête et bien trop sûr de lui. Ces miliciens qu'on n'embauchait plus pour mieux se passer la mairie. À toi ! À moi ! À nous !
L'idée avait naquit toute seule. Un mot pour lui, tout de même, parce qu'à trois idiots on rit bien plus qu'à deux, et rendez-vous au petit jour devant la mairie mourante. Sans coup férir, l'affaire avait été menée.
- Mes hommages, mon Roi.
Un sourire sarcastique en guise de baiser. Il est tellement bon, dans son rôle de souverain, qu'elle se rêve reine à nouveau. Mais il n'est pas tout seul, et l'envie passe vite.
- Sire Arnaello, vous nous privez déjà de cette élection si chère à nos curs ? Pourtant, avec quelques règles, ce concours aurait pu se rendre intéressant ! Mais... Peut-être faudrait-il que nous portassions quelque numéro pour que vous daigniez travailler avec nous ? Car si c'est le cas, imaginez que je me nomme La Blonde number one, et j'vous présente Essa la toujours deuz'...
Elle sourit en grand à sa chère Rousse, et vint se glisser dans le cercle des politiciens passionnés :
- N'empêche, Votre Altesse, faut faire gaffe à vos fesses... Y'a quelques fous furieux, forcément pas nombreux, mais qu'en veulent à vot' piédestal...
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Mon cur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Elle s'était approchée, tranquille, ménageant son effet dans le petit matin. Ou plutôt, elle avait roupillé après la nuit sévèrement agitée qu'elle avait essuyée.
Tout avait commencé la veille, tard dans la soirée. Alors que l'ennui menaçait de les ravager encore à coup de chopines trop vite enfilées, alors qu'on leur rabattait les oreilles de miss et de mister dont elles ne voulaient surtout pas entendre causer.
- Je prends la mairie, ce soir, tu m'aides ?
- D'accord.
Il n'avait fallu que ça, un peu de poudre là où les flammes couraient depuis des jours. Ce maire un peu trop bête et bien trop sûr de lui. Ces miliciens qu'on n'embauchait plus pour mieux se passer la mairie. À toi ! À moi ! À nous !
L'idée avait naquit toute seule. Un mot pour lui, tout de même, parce qu'à trois idiots on rit bien plus qu'à deux, et rendez-vous au petit jour devant la mairie mourante. Sans coup férir, l'affaire avait été menée.
- Mes hommages, mon Roi.
Un sourire sarcastique en guise de baiser. Il est tellement bon, dans son rôle de souverain, qu'elle se rêve reine à nouveau. Mais il n'est pas tout seul, et l'envie passe vite.
- Sire Arnaello, vous nous privez déjà de cette élection si chère à nos curs ? Pourtant, avec quelques règles, ce concours aurait pu se rendre intéressant ! Mais... Peut-être faudrait-il que nous portassions quelque numéro pour que vous daigniez travailler avec nous ? Car si c'est le cas, imaginez que je me nomme La Blonde number one, et j'vous présente Essa la toujours deuz'...
Elle sourit en grand à sa chère Rousse, et vint se glisser dans le cercle des politiciens passionnés :
- N'empêche, Votre Altesse, faut faire gaffe à vos fesses... Y'a quelques fous furieux, forcément pas nombreux, mais qu'en veulent à vot' piédestal...
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Mon cur est l'Hydre, avis aux amateurs !