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[RP]Maitresse, mais ca sert à quoi???

Enguerranddevaisneau
[Retrouvailles]

Un blond assit sur les banquettes moelleuses et luxueuse d'une voiture non moins "blingbling", deux valets à l'air torve et fatigué par les crises incessantes d'un baron légèrement (trop) capricieux, voila donc la digne escorte qui traverse les frontières qui séparent la Touraine de l'Anjou...
Destination Saumur, ville atteinte en une nuit ou le jeune Enguerrand de Vaisneau, douze années, à dormit confortablement emmitouflé dans une couverture faite de fourrure..Qui l'aurait regardé ici l'aurait trouvé parfaitement mignon recroquevillait ainsi, les traits détendus, enfantins comme il se doit...
Mais hélas, ô oui hélas, le coq a maintenant chanté, et il en est finit de ce spectacle en tout point ravissant, place à un Enguerrand directif, qui, une fois n'est pas coutume, en demande encore et encore à ses valets qui ne dorment presque plus depuis...Bah peu importe, ce ne sont que des valets, et si ils s'écroulent, pour sûr que la teigne blonde saura en changer...


Bertrand, trouvez moi séant un crieur, je me dois de me faire annoncer de la plus belle manière à Fildaïs..!!

C'est que ca faisait quelques années que le Vaisneau n'avait pas vu sa "nounou", qu'il avait toujours plus qu'apprécier soit dit en passant, et pour l'occasion il voulait se faire annoncer de fort belle manière, montrant qu'elle grand homme il était devenus....
Risible me direz vous, et bien pas pour lui, plus fier qu'un poux, qui avait pour projet de séduire, comme il l'avait toujours fait sa nourice...

Bref, du haut de ses douze ans, il daigne sortir son noble séant de la voiture, respirant à grand coup l'air frais de cette matinée de novembre...Avisant le valet qui pour lui se tournait les pouces, bien qu'il se soit déjà attelé à desceller les chevaux...Regard mauvais donc, et un Baron pas content qui plisse son minois..


Gustave!!!!! Vous comptez vous tourner les pouces toute la journée ou bien servir dignement le maitre que je suit????

Grimace du dit Gustave, qui craint déjà la crise de son maitre..

Bien, dans ce cas dépêchez vous d'arranger ma mise ou je vous jure que vous allez rejoindre très vite la taverne du coins comme valet déchus et passer à tabac par son maitre!!!!Ne profitez pas de ma bonté!!!

S'était un monde ca, lui le doux, le délicat, le bon Enguerrand de Vaisneau qui devait en plus expliqué à ses valets en quoi consistaient leurs taches, comme ci ses intentions ne coulaient pas de source..

Et le temps passe, pendant que Gustave s'affaire à rendre son maitre encore plus parfait qu'il ne l'est, l'autre chanceux valet revient accompagné d'un gus, qui en plus de sentir la vignasse à 5 mètres, n'a pas l'air plus intelligent qu'un Penthievre en action...
Plissement de nez du baron, il toise l'individu..


Vous êtes crieur????

Et réponse qui ne se fait pas attendre..

Oui-da vostre humble et non moins grâscieuse seigneurie...


Et un point pour l'ivrogne de service, bien qu'il n'ai aucune intérêt, complimenter ainsi Enguerrand était de bon aloi, et avait pour conséquence de le mettre de fort bonne humeur...
Toisant néanmoins l'individu, et comme récompense, il daigne lui même expliquer la taches qui incombe désormais à l'ivrogne...


Parfait, vous annoncez donc que le Baron d'Ittre recherche la belle Fildaîs, et ceci, jusqu'à ce qu'ont daigne m'indiquer ou elle se trouve, compris?

Le "crieur" qui hoche la tête, l'Enguerrand satisfait, et voila que l'on se met à la tache...

Oyez Oyez!!! Sa grâscieuse Baronnie d'huitre recherche la plantureuse péronnelle du nom de Fidaïs!!!!!!

Et là, un blond qui ouvre de grand yeux, mais qui se contient, se contient, se devant de faire bonne impression, se disant qu'il ferait fouetter se malotrus, et ses deux valets aussi par la même occasion...Chuchot pour lui même..
"Bande d'incompétents, je vais vous apprendre moi, je vais vous apprendre.."
Et le gamin qui se mord la langue pour ne pas exploser tandis que maintenant feu le crieur se tait enfin...
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Fildais
[Retrouvailles et bis repetita…]


La demoiselle avachie dans le fauteuil, les deux pieds posés sur sa malle se réchauffait tant bien que mal les petons à la flambée. Après plusieurs relectures aiguisées de liqueur fine, la Compostelle reposa la missive fraîchement amenée sur ses genoux.


Citation:
Bonjour,

Comment te porte tu? Toujours aussi belle qu'à l'époque??
Celas fait tellement longtemps que je n'ai pu t'admirer...De nombreux soucis, dons ma mère qui à épouser un nouvel homme, m'ont contraint à rester enfermé pendant longtemps sans donner de nouvelle à personne..Imagine, il me vole ma place de chef de famille à moi, alors qu'il me vole déjà ma mère!!??!!!
Bref, sans compter le fait qu'on m'ait renvoyer du Collège saint louis..En même temps qu'elle idée de nous caser dans des dortoirs...T'imagine un peu, ils nous prennent pour des moins que rien à nous parquer comme du bétails...
Bref, tout ca pour te dire que je suis en route pour L'Anjou, et que je serait bientôt à tes cotés...
Je te vois déjà sauter de joie à la lecture de ma lettre...

Et maintenant que je suis grand, 12 ans quand même, il faut bien qu'un homme tel que moi, patriarche d'une famille qui est en son déclin prenne du bon temps...
Et rien de tel pour ca que de retrouver celle qui se doit d'être ma maitresse!!!
Voila, le temps passe mais moi je n'oublie rien, j'essaie en route de te trouver un joli cadeau qui sierra à merveille à ta beauté sans égal...Sauf la mienne, au masculin...Évidemment

Je t'embrasse et te dit à très bientôt,

Enguerrand

Ps: faudra que tu te comporte en maitresse modèle quand je serait là, pour que je comprenne bien en quoi ca consiste exactement..



Sa dernière visite dans son fief en Touraine remontait désormais à loin, au moins bien quelques années et l’image du garçonnet au sourire espiègle lui revint.
Le geste désespérément grandiloquent, la parole hautaine, il était la terreur des gardes du domaine et de tous les volatils qu’il abattait à coup de fronde en se cachant dans les arbres.
Elle avait beau se montrer sévère, le gronder, lui tirer les oreilles, lui promettre fessées et autres châtiments… rien n’y faisait, il suffisait que le gamin agite ses paupières sur ses mirettes bleues que s’en était fini.

Sa prime idée avait été de lui envoyer coursier et missive pour le dissuader de venir en ces terres hostiles pour un enfant tel que lui. Son impudence risquerait fort de lui écourter la vie icelieu.
Mais le connaissant que trop, Fild savait qu’il était vain, Enguerrand était plus obstiné qu’un troupeau de mules réuni en consortium en vue d’optimiser leur entêtement.

Une dernière fois, la blondinette relut l’écriture encore hasardeuse de son protégé, et ne put réprimer, comme à chaque passage, une moue face à son post-scriptum.
Mirdeu, il n’avait pas oublié… elle avait pensé, à tort, que ce genre billevesée lui passerait avec le temps, qu’Eng’ prendrait un peu en raisonnement.

A six ans le jeune Baron d’Ittres avait déjà décidé que quand il serait grand, il épouserait Fildaïs. Elle, elle s’était moquée doucement à l’époque, en lui rétorquant qu’elle serait trop vieille quand il serait en âge de se marier.

A ses huit ans, la voyant fiancée et imperturbable quant à son choix, la teigne avait décrété que la blonde deviendrait sa maîtresse-et puis NA ! avait-il ajouté- car il deviendrait un homme important et puissant, donc il était normal qu’une personnalité telle que la sienne ait une ribambelle de maîtresses.
Un point la rassura, apparemment, Eng’ ne savait toujours pas en quoi consistait à être sa maîtresse.


Au pire, on lui racontera une foutaise pour le tenir tranquille…

Oui mais il le restera jusqu’à quand ?



[L’heure du cataclysme a sonné]


Les oreilles délicates de la Compostelle furent agressées de bon de matin, alors qu’elle essayait de négocier avec son estomac la compotée d’avoine à avaler. Un crieur, écorcheur de nom la mandait…
Les sourcils en circonflexes, la jeune femme releva le nez de son « délicieux » supplice culinaire. Rapidement fit demander le gueulard avec quelques menues grenailles et après lui avoir glissé encore une piécette dans les doigts.


Mènes-moi au jeune maître je te prie.

Le minois se plissa sous l’odeur avinée et pas que… de l’improvisé crieur et elle se résolut à le suivre à bonne distance, tout en priant que le vent ne vienne pas de face.

Une fois arrivée dans le quartier général de sa Grandissime Teigneusissime Enguerrand de Vaisneau, elle repéra à l’immédiat le blond qui ornait le chef de sa mini-terreur, plus si petite que ça.
Sourire qui vint s’élargir sur les traits tirés de la blonde, bras qui se déployèrent comme des ailes pour accueillir en son sein le tout jeune homme.


Eng’ mon valeureux chevalier…
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Toujours en deuil et de plus en plus cintrée ! [En rouge : les voix pensionnaires de la tête blonde]
Enguerranddevaisneau
Le jeune homme était lasse, lasse d'attendre, en effet celas faisait bien 5 minutes que le baron d'Ittre poireautait comme un gueux dans le froid pour sa future sublissime maitresse...
Entre temps, sa mise était de nouveau correcte, c'est a dire autant que ce peux, soit capable de faire rougir le roy lui même qui passerait pour un simple bourgeois aux côtés du Vaisneau..
Prétentieux? Non point, juste un jeune garçon qui avait bon gout..
Entre temps, il avait également fait rosser ses deux valets, l'un ayant battu l'autre à tour de rôle...En effet, il leurs en voulait de lui avoir amené un crieur aussi incapable, comme quoi, une fois de plus, cette situation prouvait à Enguerrand que l'on ne pouvait pas faire confiance à la gueuserie, et le confortait un peu plus dans le dédain qu'il éprouvait pour celle ci...

Bref, enfin, la Compostelle daigne faire son arrivée...Et un sursaut du baron d'Ittre, qui pour le coup retrouve l'expression de ses douze ans..
Sa voix d'abord, sa voix avait changer, plus cassante, plus dure, comme éprouvée à trop criée, à trop pleurer???
Levant ses mirettes vers la belle, c'est maintenant un tout nouveau spectacle qui s'offre à ses azures...
Elle avait changée, les trait plus tirés, les courbes plus fines, bien qu'encore généreuse, et le regard hagard, perdu...

Un coup au cœur du Vaisneau? Oui-da, quand bien même les années avaient passées,quand bien même elle avait changée, il la trouvait toujours aussi belle, différente, mais belle..
Fil' s'était sa nounou, mais s'était aussi la première femme qu'il avait aimer, et la voir ainsi, presque fragile, ne renforcé que ce sentiment...
Il prend la parole;


Fil, heureux, sincèrement heureux de te retrouver..

Oui le jeune garçon, pour montré qu'il avait changé, tenta, tant bien que mal, de contenir l'explosion de sentiments en lui..En vain, il n'avait que 12 ans, et bien que déjà un homme sur certains points, sur d'autres, il n'était que le jeune garçons qu'il devait être...
Ouvrant se mirettes, il se jette donc dans les bras de la jeune femme, la serrant à l'en étouffer...Le poids de années, les retrouvailles, et le jeune homme la, dans les bras de sa nourrice, se laisse aller à sourire...Non sans ajouter tout de même:


Faudra que tu m'explique ce qui t'es arrivé depuis tout ce temps...Les changements sont...conséquent tout de même..
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Fildais
Le tout jeune homme s’engouffra dans le giron protecteur de Fildaïs, irrémédiablement la blonde sentit que ses doigts avaient butté sur son bossu caché lorsqu’Eng’ cherchait sa taille comme refuge.
La carcasse de la demoiselle s’ébranla, se raidit sous ce contact et sous ses dernières paroles. Était-il conscient de ce qui se tramait sous la peau hyaline ?
Les lèvres sèches, blanches, craquelées s’entrouvrirent… dans une ébauche de réponse qui ne vint pas, finalement elle y installa un sourire et laissa courir ses azurines sur lui.
Il avait grandit, les années avaient rajoutées quelques pouces en longueur, le visage avait perdu un peu de son arrondi de l’enfance.


-Hmmm c’gamin, j’en ferai bien mon quatre heure… il est craquant non ?
-Gnééééééééééé ?
-Ben quoi dans quelques années, il sera prêt à être cueilli…. Et à être croqué…
-Mais, mais c’est qu’un miooooooche !!!
-Gnééééééééééé ?
-Oh toi et tes gnéééééé, soit moins cruche bon sang !
-Hein ?
-Humpf…. Au secours, je suis la seule à être censée dans cette caboche… p’tain, j’suis vraiment entourée que de bras cassés ? Coincée entre une qu’est bête comme ses pieds et une obsédée…
-Hum, non Fild, moi je suis là… pis je te signale que nous sommes que les voix de la cintrée là… t’sais la blonde… alors techniquement nous n’avons pas de bras !...et encore moins cassés… ni pieds…
-Baste ! Pis faites taire c’te p’tain de voix n°5, nan mais elle vient d’où celle-là ? Nous qui sommes si pudi…

-Mouhahahahaha bon z’avez fini d’vous la jouer petite oie blanche pure et innocente, faites pas rire le bon peuple, hein ? J’dis juste que l’gamin… il lui manque quelques années et après hop on l’mange… miam… Et faites pas vos choquées du bocal ou vos coincées d’cul… vous voulez que j’vous sorte des noms, des lieux, des dates… j’ai tout dans la tête… huuu ‘fin la sienne… ‘fin la notre quoi !
-Gasp !
-Heiiiiiiiiiiin ? Gnééééééééé ? Qu’est-ce qu’elle dit la numéro cinq… on a pas fait des trucs…. péchés ?


Une petite quinte de toux s’empressa de chasser le bruit de ses voix odieuses qui avaient investi en masse son crâne, à l’en rendre douloureux de migraine…
Il était tôt et les opiacés de la nuit s’étaient dissipés en quelques rêves brumeux et surréalistes, laissant derrière eux un vaste champ de ruine dans sa caboche abîmée.

Soupire. La Compostelle se détacha du jeune homme, les doigts en errance dans sa chevelure d’or comme par le passé. Le temps des histoires de preux chevalier qu’elle lui contait et des chansonnettes en occitan qu’elle lui chantait était bien révolu. Le regard ourlé de fatigue se posa, bienveillant, sur lui.
La voix cassante, à nouveau, chevrota dans sa bouche.


Allons nous mettre au chaud… à l’intérieur… petit sourire complice du bon vieux temps qui s’installa sur son minois, je crois que c’est surtout toi qui dois tout me raconter… Alors j’ai entendu que tu t’étais lassé de la compagnie des Cheroy ?

Mouvement habile de sa main qui se glissa sur les épaules de son protégé et l’entraîna dans l’auberge où l’héritier Vaisneau semblait avoir pris ses quartiers…

Tu me raconteras tout n’est-ce pas ?

Et connaissant le goût d’Enguerrand pour parler de sa personne, la blonde espérait ainsi échapper à l’interrogatoire de sa teigne. Plus il parlerait de lui, moins il la questionnerait, logique ? Non, pas vraiment… l’était curieux le petit et pas qu’un peu…

-Ben moi j'vous confirme que dans quelques années, l’p’tiot s’ra consommable…
-… ! Oh ferm’la !!!
-Hein ?

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Toujours en deuil et de plus en plus cintrée ! [En rouge : les voix pensionnaires de la tête blonde]
Enguerranddevaisneau
Dans l'auberge donc, voila que le blond Vaisneau s'installe face à la blonde Compostelle, claque des doigts, non sans cesser de détaillé la jeune femme, pour commander à boire..
Quand la tenancière et là, il annonce:


Vous nous servirez votre meilleur vin je vous prie, mon amie et moi même avons pleins de choses à nous raconter, et veillez à ce que l'on ne nous dérange pas...

Chose dite chose faite, la ronde tenancière s'affaire tandis que les deux valets d'Ittre déménage tout les effets du jeune homme dans sa chambre..
Profitant de ce moment seuls, le tout jeune baron, commence:


Les Chéroy... Las de leurs compagnie? Non point, juste un petit différent avec ma princesse de marraine qui sera vite réglé...Tu sait comme je suis irrésistible..

Laissant naitre sur son minois pas tout à fait adulte, mais plus tout à fait enfant, adolescent donc, un sourire mutin...Irrésistible, il l'était, tout comme il était teigneux...Mais non moins naïf...Bref, pas dupe pour le court, il laisse encore ses azures parcourir la jeune femme qui lui fait face...
Il était clair qu'elle n'avait plus la mine insouciante qui ornementée les souvenirs du blond, tout comme il était clair que quelques heures de sommeils ne lui ferait pas de mal...
Puis elle avait grossie également, bien qu'il n'avait eu aucun mal à entourer sa taille de ses bras, il avait tout de même sentit quelques rondeurs non définie...
Toutefois, il décidas, pour ne pas gâcher la joie de ces retrouvailles, de ne pas aborder le sujet...

Retour de la tenancière, qui leurs sert à tout deux un verre de vin...Le blond s'en saisit, portant le godet dans lequel il est servie à ses lèvres...
Il avait changé également, physiquement d'abord, mais également de manière interne..
Toujours aussi fougueux, toujours aussi teigneux, il était également beaucoup plus sûr de lui..Les routes écumées d'abord, qui avait fait de lui un téméraire aguerrie...
Les soucis d'être le derniers mâle de la famille Vaisneau, la vie en constante présence de femmes l'avait rendu plus raffiné, plus charmeurs...Il avait déjà éprouvé de nombreuses donzelles, sans les touché bien entendus, amies de sa soeur, qui s'était mis dans la tête de le marier...
Toutes l'avaient adorée minimum, et l'avait laissé de glace...
Bref, il avait grandis, un bien en soit, mais une chose n'avait pas changer, l'affection qu'il portait à sa nourrice, Fildaïs, qui se concrétisait ici, quand il la regardait...
Non, il pouvait bien épouser n'importe quelle vicomtesse ou duchesse, il ne pourrait pas zapper ni même oublier la blonde torturée qui buvait, déjà plus que de raison à sa table...

Cherchant à ancrer ses prunelles dans celles de la Compostelle, il ajoute:




En tout cas, Fildaïs, sache que tu m'a énormément manqué...Vraiment...Maintenant, cessons de parler de moi, je suis venue pour toi, raconte moi donc ce que tu devient, tu n'as toujours pas épouser le Vicomte j'espère???!!!???

Derniers mots prononcés avec un dédain certains, le Vaisneau s'étant promis jadis de faire la peau à ce maraud qui lui volait sa Fil...
Vert de jalousie, et dans un geste possessif à souhait, le jeune baron s'empare d'une main à la peau diaphane...Le ciel de ses yeux parcourant le visage de la nourrice, entre affection et jalousie...

Bon sang, s'était sa fil quoi!!

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Fildais
Ses doigts menus enserraient pour la troisième fois un verre nouvellement rempli de carmin que la Compostelle guida jusqu’à ses lèvres. L’habitude lui avait rendu le gosier pentu, et les descentes se faisaient plus aisées que par le passé.
Il lui semblait à ce propos que le regard d’Enguerrand se faisait insistant à chacune de ses gorgées. Le jeune homme n’avait certainement pas coutume de voir son ancienne « nourrice » lever du coude pour étancher sa soif ainsi. La demoiselle était, avant, réfractaire à toutes sortes d’excès, surtout ceux alcoolisés et menait une vie des plus ascétique.

Ses azurines se détournèrent du Vaisneau qui cherchait à s’accaparer à tout prix les deux perles indolentes. La Fildaïs prenait honteusement la fuite devant un ennemi qui n’avait pour seul arme un sourire un peu trop enjôleur.

Enguerrand ne s’épancha guère sur sa personne et boucla son sujet étonnement en quelques phrases…


-Merdouille, t’vas voir… on va passer à la questionnette !

Et l’inévitable survint, l’instant I, le moment M où l’héritier en culotte de velours, pourpoint piqué de fils d’or viendrait à ouvrir sa bouche et revenir sur le thème récurrent du jour, à savoir la blonde.
Une interrogation fut jetée là sur le ton badin de la boutade ou comment plomber l’ambiance en dix mots collés dans une phrase.

Un cillement, un frisson qui lui remonta l’échine dans une vague glacée, et deux prunelles incertaines, chancelante, qui se posèrent sur le blondinet.
Fild étira ses doigts, et joignit ses mains devant elle pour rendre invisible le petit tremblement qui les agitait à l’instant.


-Dites les filles, on n’aurait pas oublié d’avertir quelqu’un par hasard ? J’dis ça, j’dis rien…
-L’pauvre, il va voir son rêve d'pousser l'Mackx dans l’un des escaliers d'Fontenay réduit à néant, étouffé dans l’œuf. Qu'c’est cruel, lui qu'est si meugnon…


Sa mâchoire se crispa et Fild la cynique au lieu de parler dans sa tête emprunta directement sa voix. Cassante.

On épouse pas un mort Eng’ !

Voilà ça c’était dit, difficilement, à s’en arracher la gorge, néanmoins c’était sorti. Et le carmin de se déverser dans son gosier pour étouffer la douleur qui s’était emparée d’elle. La blonde se fit plus douce.

Parlons d’autres choses veux-tu… Sourire qui s'installa pour apprivoiser le jeune noble et l'entrainer sur un terrain moins douloureux. Combien de temps restes-tu ici ? J’espère suffisamment pour que je puisse en profiter cette fois.

-Ouais on profiterait bien de toi mon mignon… hin hin…
-RoOOOooo mais enfin !!!

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Toujours en deuil et de plus en plus cintrée ! [En rouge : les voix pensionnaires de la tête blonde]
Enguerranddevaisneau
Yeux hagards ouverts comme des billes devant la réponse tout à fait choquante de la blonde nourrice...
Ouverture de la bouche, type niais façons Angevin, léger Ô de surprise lèvres tendues à l'oblique...Leçons de la Compostelle "Comment faire taire un Vaisneau en une phrase", tâche ardue en soit quand on connait le propriétaire de ce nom...

Choqué donc, mais également profondément attristé...La tristesse de la blonde suintait comme eau de roche, son apparence scabreuse, sa descente vertigineuse, ses traits tirés...Tout s'expliquait enfin...Elle aimait ce vieux vicomte, et le savoir six pieds sous terre la rendait malheureuse, même si dans le crâne du baron s'était la 5eme symphonie...
Il avait le champ libre!!!

Certes ses pensées n'étaient pas des plus Aristotéliciennes, mais en amour, chaque bataille gagnée était ça de pris!

Affichant un air tout à fait désolé sur son noblissime minois, c'est qu'il l'était pour l'ex dame blanche, il dit:


Oh tu m'en vois navré...Désolé...Vraiment..

Le tout dit d'un ton compatissant, se promettant par la même occasion de fêter ca une fois dans sa chambre...

Vin Angevin avalé à la va vite, le terrible Enguerrand répond à l'interrogation:


Je reste le temps que tu pourras me supporter...

Petit regard presque amoureux, il ajoute:

Et n'ai crainte tu pourras profiter de moi...

Ah ca oui, elle profiterait de lui c'était certain, le blond ne perdait pas son objectif premier, séduire la cintrée, chose aisée étant donné la perfections de ses traits, de son esprit et tout autres caractéristiques liées à sa personne...

Il était temps de prendre congé, ce que fit le baron dans une irréprochable révérence...
Je suis las Fil, le voyage fut long, je vais me retirer dans ma chambre, nous nous retrouverons plus tard...

Le tout suivit d'un baiser sur la joue, très,trop, exagérément près des lèvres de Fildaïs...
Nouveau sourire suivi d'une moue timide, et forcément feinte, il tourne les talons, et rejoint sa chambre...
Les valets seraient contents, peux être même le jeune garçons aurait la bonté de leurs accorder 30 minutes de repos...
Ah, quel maitre exemplaire il était quand son coeur dansait la samba dans sa poitrine!!!!

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Fildais
Ah ben voilà du grand Enguerrand dans toute sa splendeur.
Sa Seigneurie rameutait tout Saumur, faisait un foin de tous les diables pour ramener jusqu’à lui la blonde Compostelle. Une blonde qui s’était pliée encore une fois à son désir et avait accouru jusqu’à lui.
Et…
Et quoi ! Vingt minutes de conversation assidue et hop la teigne joua sa diva, et décréta qu’il était fatigué et que sa noble personne devait se reposé.
Ben voyons !

Le minois impassible de Fildaïs se plissa de contrariété, un peu piquée, il était vrai de se faire traiter comme la dernière des domestiques, que l’on appelait afin de renvoyer quand bon lui semblait.
La bouche à la mine boudeuse allait répliquer et sèchement mais une chose furtive arriva, déstabilisant Fild.

Un baiser encore au goût de l’innocence et pourtant si hardi… fut déposé au portail de ses lèvres, dans ce lieu où les frontières étaient incertaines entre la peau d’ivoire et le vermeille.
Frôlement doux et gênant pour la jeune femme qui n’eut même pas le temps d’échafauder un plan de retraite vers les arrières, ni même celui de venir frapper sa joue du plat de sa main.

Elle haussa les sourcils de surprises et en resta coite.
Prise de court, la blonde ; sa teigne avait grandi un peu trop vite et elle venait juste de s’en rendre compte.


-Ah ben qu’est-ce que je vous disais ? L’est prêt l’petit… c’t un homme maint’nant, ‘fin presque… Encore un peu d’temps et j’le croque le mignon !
-… ?
-Rooo je vous en laisserai un peu, z’inquiètez pas comme ça, les cocottes !
-Mais t’es une grande malade, toi !
-Ben comme nous toutes…


Brusquement, la Compostelle se leva et inclina du chef devant le Baron, et toujours dans son mutisme posa avec gravité ses prunelles alors que la touffe blonde s’éloignait.
Desserrant à peine des mâchoires pour lancer au jeune homme avant qu’il ne disparaisse complètement de sa vue un :
« A plus tard Eng’ » à moitié étouffé dans sa gorge.
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Toujours en deuil et de plus en plus cintrée ! [En rouge : les voix pensionnaires de la tête blonde]
Enguerranddevaisneau
[Quelques temps plus tard]

Assis dans sa chambre d'auberge, à regarder son reflet dans la glace prévue à cet effet, le blond Vaisneau s'extasie..

Il avait grandit, presque aussi grand qu'un homme de taille modeste, il avait néanmoins gardé une silhouette mince, effilée telle un couteau, racée et les muscles bien que fins, dessinés à merveille...
Sa peau blanche comme la neige qui recouvrait le sol, seyait à merveille à sa chevelure de paille, ébouriffée par la course...Deux azurines à la profondeur sans égal pourfendaient son visage telle deux étoiles tandis que ses lèvres roses, pales, s'étiraient en un sourire satisfait...
Il était beau, et aimait à se comparer aux statues grec, si ce n'est romaine, représentant des demi-dieux, apollon entre autres...Et il n'avait pas tord, la finesse de ses traits comme sa silhouette gracile et féline laissaient à rêver...

Il était beau, riche, intelligent, charmeur et d'esprit plutôt élevé..Oui-da, Enguerrand était le gendre idéal pour toutes maman noble souhaitant marier sa fifille adorée..

Quatorze ans, adulte donc, il était maintenant un baron à part entière, fier et téméraire, aussi teigneux que dans sa prime jeunesse, mais également au verbe fin, distingué..

Parfait que je vous dit..

Avisant un de ses deux valet, il l'appel d'un simple coup d'oeil...


Bertrand, veuillez arranger ma tenue je vous prie..

Chose faite, tandis que le serviteur s'attelle à la tache, l'Ittre plonge dans ses réflexions, épopée Angevine...:

Arrivée fracassante et baisé insidieux pour sa nourrice...Rencontre de la rousse baronne qui avait fait de lui le futur parrain de son môme...Elegie la blonde amie maintenant, qui continuait, au plus grand désarrois du baron à le surnommer "Pitchoune"...Thibauld, partis en voyage après un coup de trafalgard*

La vie, la folie Angevine, les gueux qui se prennent pour des nobles, le contraire, les déceptions, Roc machine, le Penthos blond et vieux qui semait au quatre vents...
Un bel apprentissage de la vie en soit...

Puis la disparitions de Fil, il ne savait trop pourquoi, même si il avait son idée, qui le mettait dans tout ses états...
En effet, il n'était là que pour elle, et ne plus la voir, ne plus pouvoir la séduire comme il l'avait entrepris l'agaçait au plus haut point...

Nouveau regard dans le miroir, un plis encore sur sa chemise, la teigne s'exclame:


Incompétent!! Je vous ai demandé d'arranger ma tenue, pas de la saccager!!!! Je vais vraiment finir par vous faire pendre!!!

S'était un monde ca, comme si le valet ne remarquait pas comme Enguerrand se devait d'être parfait si il croisait la blonde nourrice...
Sa tenue maintenant impeccable, le serviteur s'esquive, tandis que le maitre s'affale sur un fauteuil, poussant un soupire exagérément las...

Il avait hâte, grande hâte de quitter cette contrée, de prendre les routes comme promis...



*Rp qui aura lieu au ARpenteur, quand chaque joueurs aura le temps..
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