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[RP] La mémoire des arbres

Sylvan

Passer un certain temps en forêt, c'est agréable.... l'odeur du bois surtout par les journée humides, flotte dans l'air. Ou celui de la végétation en train de se décomposer donne aux lieux cette ambiance si particulière... C'est le dernier souvenir que le vagabond garderais de sa forêt...celle qu'il s'est occupé pendant quelques années, dans laquelle il a vécu...dans laquelle il a croisé il y a des années la route de cette petite fille. Elle, comme la forêt, l'aura marquée au fer rouge....pourtant il a vu des voyageurs passer entre les arbres...Se perdre, demander leur route, ou même, se reposer un instant dans son abris.

La gamine elle, ne s'était pas perdue...elle était trop futée pour ça...non, elle, elle venait par plaisir, surement qu'elle habitait dans le coin, il ne l'avait jamais su, toujours est il qu'elle passait très souvent. Il pensait souvent a elle, surtout depuis le jour ou elle n'est plus jamais revenu... au début, il avait été honnête avec lui même; elle lui avait manqué...elle lui manquait toujours d'ailleurs... mais il s'était habitué une nouvelle fois a la solitude. Ça c'était il y a...a peu près.... un bon moment.

Sauf qu'aujourd'hui, le bonhomme qui parait plus vieux que son age, fatigué par cette humidité, par cette odeur de bois pourri, par cette vie précaire, cette vie d'ermite... Pour ça donc, qu'il est venu en ville... qu'il cherche a se procurer un champs, et qu'en attendant, il se trouve des abris de fortune, travaille pour l'église comme ce qu'ils appellent être un bon chrétien, va se réchauffer a la taverne, ou il se trouve en ce moment, tandis qu'il tente de se réchauffer les main près du feu, les yeux perdus dans les flammes...

Les gens entrent, es gens sortent, mais, il a encore du mal a prêter attention au genre humain, trop habitué a vivre loin de lui.... et surtout trop occupé à penser à Elle

Sunie

la vie est un long fleuve tranquille...?

L’crépuscule…Quelque part en raz campagne du sud du Royaume, une petite silhouette chevauche en solitaire, cape pourpre qui vole au grés du rythme de sa monture et du vent tiède qui souffle telle une douce brise…Boucles brune emprisonnées avec une attache de fortune qu’elle affectionne, dissimulée sous une capuche du même ton… les jours et les nuits s’enchainent, entrecoupé de courte escales dans les vieilles granges abandonnée, qui en retrait bordent les villages forestier de préférence…on change pas le cadre où l’on aime se retrouver seul le nom des villes, des villages changent…Temps de pause silencieuse voué au repos de sa monture et de la sienne a l’ombre des vieilles planches qui protèges la paille et le foin du soleil, de l’humidité d'la neige…l’ouïe qui se tends pour détecter le bruissement d’une source…d’un ruisseau.

L’aube et les portes d’une ville se franchissent ce jour... .Azurs qui parcourent la rue principale presque vide avant que son regard se pose sur ce qui devrait être un marché et qu’elle en profite pour se ravitailler… T'ain... Trp d'monde, Trop d'chose, il etait plein! l'aime pas l'monde la brindille, et c'était trop long d'attendre le soir pour tester les tavernes...

Besace en bandoulière et monture tenue par la bride …Elle prend à gauche, pask'elle aime bien son côté gauche et que la rue a l'air jolie... Elle marche doucement, main contre les murs de pierre des maisons et tente de s'imprégner de l'air de cette ville... l’aime bien ces instants de solitude où tout n'est que sensations... Elle se 'demande si fiche le dawa quelque part la fera sentir aussi vivante qu'en cet instant... Sourit au mot "dawa" qui lui rappelle qu'elle est a Dijon et qu'elle aim'rai bien r'voir s'il est encore là... Pense que le temps de l'innocence est bien loin derrière elle... que depuis qu'elle est sur les routes, elle a découvert un monde de magouilles, de brutes et de violence... et pas nécessairement du côté où la bonne éducation vous dit de les attendre, non.. Bien du côté qui est censé travailler pour et aider les honnêtes citoyens...

Et la brunette de s’éloigner de la ville pour se rendre en fôret tandis que le reste de la journée se passe et qu’au crépuscule l’astre solaire soit chassé par l’astre lunaire…A la faveur d’une éclipse…. son regard se met à flotter dans le lointain, perdu on ne sait où... et qu’un murmure s’échappe de ses lèvres…

Il n'est plus...

Et de rejoindre les tavernes où elle pourra y perçevoir d'anciens compagnons de route et de ce dire qu'elle n'aurai pas du venir ce rendre compte et pourtant si elle était si farouche, ne s'attachait a personne, restait toujours a l'etat sauvage c'etais bien qu'elle ne voulait s'attacher a personne, le vie lui avait trop appris la douleur et pourtant son visage toutes ses années revennait sans cesse.

Et la porte est poussé machinalement, les pas s'enchainent pour rejondre une chaise tandis qu'ellevscrute du regard les present jusqu'a ce que ses azurs ce posent sur Lui...Main qui s'éléve pour ôter la capuche et de saisir au passage une brindille entremêler a ses boucles brunes pour la faire glisser entre ses doigts tandis que la repiration se fait difficile...
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~~~~~~~~Mon Ame a son secret, Ma Vie a son Mystère~~~~~~~

Sylvan

Les yeux commencent a lui piquer.... faut dire qu'il se les éclate a etre un peu trop près des flammes. Dejà la lumières dégagé par celle n'arrange rien, mais la fumé renforce cette sensation de picotement qu'il a déjà connu, quand il se faisait des petits feux dans la forêt.

Il avait beau vouloir se frotter a la civilisation, et profiter de ses bienfaits, il avait du mal a effacer aussi rapidement, en un claquement de doigts, plusieurs années de solitude. Et comme toujours, passé un certain temps, la présence des autres clients commence a l'incommoder...non pas qu'ils sont particulièrement chiants...juste que c'est lui...trop de bruit, trop de rires, trop de chaises qui raclent le sol, de portes qui claquent de chopines qui trinques.

Il tente de résister, même si plus le temps passe, plus la taverne se remplie, et plus rester fermé a l'environnement devient difficile. La bulle qu'il s'est crée autour de lui éclate, et l'agression est presque automatique au moment ou la porte s'ouvre dans son dos, une nouvelle fois. Son cœur se serre, il ne tient plus, il doit partir. Il faut qu'il s'isole, qu'il se coupe de la cacophonie humaine qui l'oppresse...certes de moins en moins chaque jours. Il se souvient, en reprenant un peu ses esprit, de la première fois qu'il a abordé une taverne...il était a 10 mètres qu'il avait déjà eu du mal a faire un pas de plus, et il avait dû attendre quelques jours pour se décider a entrer, de bon matin, dans un établissement vide... Depuis chaque jours il y revient, et maintenant il peut même se confronter aux heures d'affluences... mais la, c'est encore trop tôt pour être tout a fait a l'aise, aussi il se retourne et....

Pour un peu... il tomberait par terre.... il la regarde, ses yeux ont été attirés comme des aimants par elle, par son visage...par sa brindille....Il est projeté peut être dix ans en arrière, dans sa forêt, et revoit la petite fille jouer avec entre ses doigts, son rire cristallin, ses yeux bleus pétillants et malicieux....comment les oublié... Il en oubli de respirer, et ne s'en rend compte que lorsqu'il ressent le besoin de faire cette chose qui ne nécessite normalement aucune attention de sa part... Il reprend son souffle, la taverne, quelques secondes plus tôt bondée, n'existe plus, est vide, le silence total, ou alors, le bruit tellement lointain....la, c'est la gamin....celle de ses rêves, celle de ses souvenirs....

Il ne bouge plus, se rassoit même sur son tabouret, ne sachant pas vraiment quoi faire, toujours en la fixant, les yeux ronds....

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