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[RP] Annecy-le-Neuf en genevois

Izaac
[chancellerie du canton d'Annecy en genevois. Mon coeur brûle]

Citation:
De Annecy,

Ce n’est que dans la modération trempée de raison qu’il se peut que la guerre ne fasse que le moins de mal possible. Au lieu de cela, les barons qui parlent français sont venus faire la guerre sans mesure et sans même laisser plus de cinq jours le verbe se substituer au fer. Cinq ost se sont précipités furieusement contre les soldats de la petite république de Genève. Des centaines de guerriers et de moines assoiffés de vengeance, de rancunes, de sang et de cendres sont venus proclamer l’annihilation pure et simple de ce qui ne se soumet pas à leurs caprices à particule, de ce qui est différent.

La loi naturelle qui correspond à la raison ou l’entendement dont chaque personne dispose récuse la servitude et l’esclavage. C’est grande folie de croire qu’Annecy serait restée éternellement attachée à la confédération helvétique si elle n’en avait pas fait le vœu. C’est plus grande folie encore de précipiter le sort des hommes et des femmes dans une ordalie meurtrière.

Dans les cours ducales, il semble qu’on n’eût conquis que pour être le monarque particulier des nations libres mises en esclavages. Nous haïssons la guerre et nous la ferons parce qu’on nous l’impose. Cette guerre, nous la ferons de toutes nos forces et au-delà. En étendant par loisir et fort légèrement une querelle entre le duché de Savoie et la république de Genève, les barons qui parlent français ont choisi d’agrandir le champ des larmes à tous leurs fiefs. Ainsi soit-il.

Nous, humbles parmi les humbles, helvètes de fonds de vallées, soldats perdus, spadassins du Ciel, traine-rapières, ban et arrière ban de l’Aristotélité, nous levons, déterminés à verser tout notre sang et quelques goutes en sus, contre le vaste dessein impérial et romain de monarchie universelle, entreprise chimérique qui appartient à l’utopie la plus périlleuse pour les âmes libres.

A l’Aristotélité

Tamponné à Genève sur papier récupéré.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

--Imladris
A Dole, après deux jours de bataille

Dans les couloirs du château, cela s'affairait... Les hommes devaient envoyer ordres, contre-ordres, des missives à gauche et à droite et une arriva d'Annecy provenant d'un représentant de Genève.

Mouais, ça c'est pour encore le cam... Décidément, celui-là, il en reçoit des lettres de Genève

Tu crois qu'il bosse pour la République contre la Savoie?

L'homme en face ricanna

Tu rigoles, il bosse pour la Franche-Comté... Ce gars-là, il vendrait sa mère pour la grandeur de la FC... N'oublies pas qu'il hésite pas à agir contre ses intérêts pour la FC...

Ah ok... On dit beaucoup de choses sur lui... Je vais lui apporter cette lettre...

Le serviteur alla directement au bureau du cam qui était également ambassadeur de la Franche-Comté auprès de Genève et frappa à la porte. Après avoir entendu un "Entrez", il ouvrit la porte et se mit devant le cam.

Monseigneur, Voici une lettre provenant de Genève. Vu que vous êtes ambassadeur, je vous la transmet

Imladris Van Ansel acquiesça de la tête et lui dit d'attendre, il lut la missive envoyée d'Annecy:


Citation:
De Annecy,

Ce n’est que dans la modération trempée de raison qu’il se peut que la guerre ne fasse que le moins de mal possible. Au lieu de cela, les barons qui parlent français sont venus faire la guerre sans mesure et sans même laisser plus de cinq jours le verbe se substituer au fer. Cinq ost se sont précipités furieusement contre les soldats de la petite république de Genève. Des centaines de guerriers et de moines assoiffés de vengeance, de rancunes, de sang et de cendres sont venus proclamer l’annihilation pure et simple de ce qui ne se soumet pas à leurs caprices à particule, de ce qui est différent.

La loi naturelle qui correspond à la raison ou l’entendement dont chaque personne dispose récuse la servitude et l’esclavage. C’est grande folie de croire qu’Annecy serait restée éternellement attachée à la confédération helvétique si elle n’en avait pas fait le vœu. C’est plus grande folie encore de précipiter le sort des hommes et des femmes dans une ordalie meurtrière.

Dans les cours ducales, il semble qu’on n’eût conquis que pour être le monarque particulier des nations libres mises en esclavages. Nous haïssons la guerre et nous la ferons parce qu’on nous l’impose. Cette guerre, nous la ferons de toutes nos forces et au-delà. En étendant par loisir et fort légèrement une querelle entre le duché de Savoie et la république de Genève, les barons qui parlent français ont choisi d’agrandir le champ des larmes à tous leurs fiefs. Ainsi soit-il.

Nous, humbles parmi les humbles, helvètes de fonds de vallées, soldats perdus, spadassins du Ciel, traine-rapières, ban et arrière ban de l’Aristotélité, nous levons, déterminés à verser tout notre sang et quelques goutes en sus, contre le vaste dessein impérial et romain de monarchie universelle, entreprise chimérique qui appartient à l’utopie la plus périlleuse pour les âmes libres.

A l’Aristotélité

Tamponné à Genève sur papier récupéré.


Imladris soupira. Il prit une plume et commença à écrire une lettre à Izaac, le chancelier genevois. Il pensa à la perte d'un de ses amis et cela l'inspira.

Citation:

A Izaac, Chancelier de Genève

Nous avons bien reçu votre dernière déclaration.

Avant de vous répondre, j'aimerais être philosophe avec vous. Lors de nos précédents échanges, nous avons parler de monarchie universelle. Aujourd'hui, je souhaite vous parler de l'homme universel. Je connais la grande tradition humaniste de la Genève et aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'un humaniste comme vous.

Cet homme auquel je pense savait manier aussi bien l'épée que la plume. Il a exercé de nombreux postes aussi bien en Normandie qu'en Franche-Comté. A dire vrai, je ne sais pas si il n'a pas un domaine qu'il n'a pas touché. Cet homme, je l'ai connu ambassadeur sous mon mandat de chancelier et capitaine quand j'étais au Parlement.

Aujourd'hui, cher ami, je pleure un homme mourant qui a combattu pour ses idéaux impérialistes, ses idéaux comtois et pour l'Humanité. Je pleure un ami, le Gouverneur Acis d'Ormerach.

Vous le savez, la Franche-Comté n'a pas voulu ce conflit ; mais la Franche-Comté pleure pour tous ses hommes et ses femmes qui tombent pour leurs idéaux qu'ils soient genevois, savoyard, lyonnais, comtois ou autres.

Cher ami, nous entendons les bruits du fer qui claquent contre les enclumes dans la bonne cité de Genève ; nous entendons les cottes de maille se froisser dans la Perle du Léman. Le fier étendard de Genève se lève dans la république lémanique et j'espère que vous comprendrez bien que cet étendard n'est pas la bien venue en Franche-Comté. Nous vous avons donné notre parole d'Honneur de ne pas porter le fer dans votre cité... J'espère que vous ne le ferez pas à notre belle province.

Je vous rappelle que cette guerre risque de s'éterniser d'un coté comme de l'autre si l'une des parties impose la paix de manière unilatérale. Entendons-nous bien ; tant que vous annexerez des terres savoyardes, la paix ne sera pas possible ; tant que la Savoie dira "delenda est Geneva", la paix ne sera pas possible.

La Franche-Comté a compris votre désir de sécurité sinon nous n'aurions pas accepté la Paix de Dole car elle était avantageuse pour vous comme pour nous... La voix de la raison est toujours dominante en Franche-Comté... Mais combien de temps, celle-ci durera si vos actions continueront à être déshonorante pour la Savoie.

Profitez que l'Empereur n'est pas encore fait d'actions pour amener la paix entre vos deux nations ; profitez que la voix de la raison et de la paix soit toujours dominante en Franche-Comté. Est-ce de l'intérêt de Genève de porter la guerre sur tous les fronts? Est-ce de l'intérêt des genevois de voir le sang couler sur les neiges éternelles des Alpes?

Une nouvelle fois, je vous appelle à la paix, négociez une paix des braves avec la Savoie!

Bien à vous
Imladris Van Ansel
Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency
Ambassadeur de Franche-Comté auprès de la République Souveraine de Genève





Il tendit la missive au serviteur et lui dit

A envoyer immédiatement à la chancellerie de Savoie, je compte sur votre célérité.

Il vit le serviteur partir. Il était las de ces palabres mais tel était le rôle du diplomate... Parler, parler, parler... et faire taire les armes.
Izaac
[Gouvernement provisoire d'Annecy. Où l'on change la tête, parce que la nouvelle est vachement plus sexy, n'est-il pas ? Où, faut pas plaisanter en causant de tête, justement. N'empêche, y'en a qui risque sérieusement de perdre la leur, si à Chambéry on continue à faire l'autruche et à jouer avec celles des autres, de têtes.]

Rourrrrrouuuuuuuuuuuuu...

Je laisse mon lecteur observer l'auteur de ce roucoulement. Tiens, ça se dit, ça, roucoulement ?

Bruno Von Quefurt. Condamné à mort ? Deux procès ? Soeur Cyanure d'Arsenic ? Pareil ? D'autres encore ??? Pour leurs actes de guerre à Chambéry ?

Passez-moi ça que je regarde ! Par les saint p'tits couillons d'Eugène ! A Chambéry, on met donc sur le billot sans répondre à nos offres d'échanges de prisonniers ? En me renvoyant la convention de Genève à la tête comme si c'était un torchon !


Izaac restait songeur devant la surdité savoyarde. Pas un seul mot. Imladris affirmait pourtant que les préalables demandés par Genève, avant de se mettre à table pour négocier le rattachement d'Annecy au duché de Savoie avait été accepté par la cour de Chambéry ! Préalables qui assuraient une honorable réciprocité entre Genève et le duché. La position de Genève était celle-ci : d'abord les préalables, ceux que les comtois et les genevois s'accordaient mutuellement - et en particulier pas de LP hors des périodes martiales et pas de listage de genevois - Ensuite - trêve des armes ou pas, c'était à voir - On se mettait autour de la table est on négociait les modalités du rattachement de Annecy à la Savoie. Enfin, on signerait une Paix d'Annecy. Pas entre amis, certainement. Mais entre gens qui se respectent.

Izaac, la fête du petit Christos en pagne, c'est passé ! Tu crois quand même pas au monsieur rouge et barbu ? A ton âge...

Un regard vers le Ciel. Enfin, le plafond, hein, parce qu'il fait froid ce matin.

N'empêche, Von Quefurt, ils veulent le rouer sur la grand place à Chambéry ! Pour acte de guerre ! Condamné à mort ! Est-ce qu'on traite des prisonniers de guerre comme ça ? A cause de son nom à coucher dehors, j'dis pas ! Mais pour ses actes de guerre ! Nan.

Izaac médite.

Soit. Arrêtez-moi ceux qui se sont révoltés ici, hier et aujourd'hui. Une tête pour une tête. Si nos soldats sont executés à Chambéry, on executera ici aussi. Si Chambéry veut se montrer sans mesure, elle en payera les conséquences.

Chancelier ?

Oui mon petit ? Pourquoi vous êtes encore là ?


Un doigt charmant sur deux lèvres jointes,

Euhhhh.... Je fais contre-signer par le gouverneur Melian du Lys ou par le gouverneur Lothilde Adams de Mélincour ?

Oui, on a féminisé l'équipe municipale, ces derniers jours. Que voulez-vous, Izaac est libidineux. Nouvelle mairesse, nouvelle greffière de chancellerie. Cela change du viril soldat fribourgeois.

Tribunal militaire, mon petit. Tribunal militaire du gouvernement provisoire d'Annecy. Trouvez-moi Cromwell, avec lui, à Chambéry, on saura qu'on ne rigole pas. Ils nous cherchent, ils vont me trouver. S'ils executent Von Quefurt, on executera ici aussi.

Citation:
Révolte contre le gouvernement d'Annecy. Instruction de la procédure menée sur le forum par le tribunal militaire provisoire du canton d'Annecy. Benji555, Cedrik1er, Devoir, Iris_de_khorne, Momohmedbreizh, Nashia, Sand, Syerry et Tiberias.,


Pour le moment. Et vous m'envoyez une copie à la duchesse, mon petit.

En arriver, là... Franchement.... Izaac soupira.
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Izaac
[Office des visiteurs, où l'on indique l'adresse des tavernes et leurs horaires d'ouverture]

J'mets là, alors ?

Oui oui, mettez là. Au dessus de la petite corbeille, tenez. Comme ça si [...] nan, rien.


Les savoyards ne sont pas des helvètes. Définitivement. Nous, quand on arrache les papiers municiapux, on les jette à la corbeille.

Citation:
Annecy-en-genevois.

Brillante et secrète, ombragée et offerte, Annecy se donne et se cache à la fois.

Ivresse du mouvement. Gorgée de soleil, Annecy est une ville débordante de vie. De la corniche sur le lac aux rues grouillantes de monde, l’effervescence est permanente. Mais Annecy est aussi une place financière et un centre d’affaires de première importance, point de rencontre des hommes d’affaires de la région.

Eloge de la diversité. Creuset d’un mélange de cultures hors du commun, Annecy abrite une incroyable diversité de langues, de nationalités et de religions. Autant de singularités qui se manifestent dans les rues : les badauds de la corniche et les paisibles pêcheurs côtoient les adeptes frénétiques de la marche sur les remparts dans cet immense ensemble où cohabitent le plus grand panel de modes de vie qui se puisse concevoir.

Saveur de la lenteur. Un dédale de ruelles aux mille couleurs et le temps semble figé. Chaque maison laisse admirer son raffinement et l’élégance de son architecture traditionnelle où les couleurs vives des façades donnent la réplique aux ornements de fer forgé et de bois sculpté. Prendre son temps semble ici élevé au rang d’art de vivre.

Paradis des fêtards. Annecy est une ville qui ne dort jamais. Le soleil couché, les lumières de la fête prennent le relais. Tavernes et hostelleries, les nuits anneciennes envoûtent ceux qui s’y essayent. Douceur ou folie des musiques, ocres des rues merveilleusement éclairées, obscurité branchée de la taverne cantonale "l'Annecy Libre". Que l’on soit dîner romantique ou nuit sans fin, cuisine gastronomique ou bricelets au miel ou au cumin, couche-tôt ou lève-tard, Annecy vit, danse, chante et rit à toute heure.

Terreau de la création. Propice à la création artistique par sa diversité et son ouverture, la vie culturelle annecienne est dense : manifestations, festivals, expositions, défilés militaires mais aussi galeries d’art et lieux de rencontre entre créateurs, toutes les audaces fourmillent pour un éternel renouveau.

Tamponné sur papier récupéré à Genève.


Si ça ne nous amène pas du monde, ça, chancelier, c'est à ne plus savoir quoi faire !

Oui mon petit, oui mon petit.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Zarathoustra
Zarathoustra se morfondait au coin du brasero du dispensaire, à boire du bouillon de poule une couverture sur les genoux. Et il en avait assez. Il n'avait plus de matière à écrire des bêtises pour l'AAP, il fallait attendre que l'actualité se fasse. Elle n'allait pas tarder sans doute.

Il avait ramassé bien comme il faut dès le premier assaut défensif auquel il avait participé, mais il pouvait marcher de nouveau. Il ne s'en priva donc pas, et décida d'aller boire un coup en taverne, où il ne trouva que quelques partisans de la duchesse, prodigues en râleries diverses. Il discuta longuement, puis décida d'aller faire un tour en dehors des remparts, histoire de faire quelques passes. D'armes, bien sûr. Quoi qu'avec toute cette soldatesque qui traînait dans le coinstot, il aurait été juteux de relancer sa carrière de maquereau. Mais la brave Poupette avait disparu depuis bien longtemps, depuis le dernier tournoi, lui semblait-il. Sans doute enlevée par un client malhonnête.

Il passa près du verger, et décida d'aller cueillir quelques uns de ces fruits qui poussent toute l'année, même quand il gèle à pierre fendre. Il en repéra un bien rond et rebondi, tout à fait appétissant. Il n'y avait qu'à tendre la main, délicatement.


Il y a déjà Scath_la_Grande ici!

Oups! Pardon.

Ce n'était pas un fruit, du moins pas un de ceux qui se mange. Il décida d'essayer l'arbre d'à côté.

Il y a déjà Cyrielledetissenier ici!

Bon sang, tous les éclopés du coin s'étaient donnés rendez-vous dans le verger.

Il décida de prendre un bâton et de gauler au hasard, et avec vigueur, il verrait bien s'il en tombait un cueilleur en colère, un éléphant d'Afrique ou un théorème de Pythagore.

Mais c'est un beau fruit bien dur qui lui tomba sur le coin de la caboche. Il n'en déduisit aucune loi sur la gravitation universelle, ni aucune loi du tout.



Si ce n'était qu'on obtenait toujours plus et mieux en gaulant avec vigueur plutôt qu'en tendant la main avec délicatesse. Mais ça, c'est un enseignement qu'il avait déjà tiré de toutes les guerres qu'il avait faites.

Et il croqua, et il mâcha, et il s'en retourna.

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Eins thut Noth.
Izaac
[Où l'on voit qu'une bonne campagne de communication, un office du tourisme efficace et un décor de rêve, ça vous attire du monde. La Savoie, ça vous gagne]

Vous avez vu, chancelier ! Y'a du monde hein, aujourd'hui.

Qu'elle dit en frappant joyeusement dans ses petites mains potelées.

Oui mon petit, oui mon petit.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Petitfrere
Le Grand Tribun par la Gloire de Dieu d'Annecy s'avança sur la grand place de la ville, non loin de la mairie. Revêtu d'une cape rouge récupérée dans une vieille taverne et déjà rongée par les mites, un scéptre fait d'un pied de tabouret cassé et son drôle de chapeau juché sur le chef. C'est que le géant était Tribun et il prennait ce rôle comme si on lui avait donné Annecy et qu'il en était le nouveau souverain craint et absolu. Il harangua la foule:

Hollllaaaaaa mes petits enfants chéris d'Annecy! Viendez! Viendez lire ce que votre papa vient clouer au panneau d'affichage! Ben ouais! Si je savais lire je vous l'aurais lu mais vous savez ben que j'ai pas inventé la poudre! N'empêche! Si y'en a un qui s'avise à faire le mariole avec ces nouvelles lois! Je l'utilise pour clouer les suivantes.

La dessus, ils se mit à frapper lourdement les clous destinés à faire tenir les deux annonces.

Citation:
Les petits pains du vagabond.


Dans son désir de voir ses plus humbles concitoyens se nourrir à leur faim, la municipalité d'Annecy devra offrir à ses vagabonds (niv 0) de quoi acheter deux miches de pains par semaine en la forme d'une douzaine de pièces, le jour des humbles.

Ce don s'effectuera comme suit, le vendredi :
Le vagabond achètera 2 stères de bois à 4.41 écus sur le marché.
Il les remettra en vente à 10.50 écus afin que l'avoyer lui rachète.






Fait à Annecy le 6 janvier 1459
par meliandulys, gouverneur militaire de la ville d'Anncecy.



Citation:
Mes chers compatriotes salve!

Notre premier souci est d'aider les petits et les humbles. Ils sont souvent condamnés à travailler à la mine et n'ont pas accès aux bons travaux bien payés qui sont accaparés par les riches. Nous avons décidé de leur venir en aide.
A cet effet nous vous informons qu'à compter de ce jour, le jeudi 6 janvier de l'an de grâce 1459 de notre seigneur, le vendredi est déclaré jour des humbles.
Tous les vendredi que Deos fera à partir d'aujourd'hui il sera interdit aux artisans et aux notables de postuler à quelque emploi que ce soit. Ils seront réservés aux humbles (vagabonds et paysans).
Les contrevenants devront payer une amende équivalente au salaire recu majoré de 20 écus.





Fait à Annecy le 6 janvier 1459
par meliandulys, gouverneur militaire de la ville d'Annecy.



[HRP] les niveaux 2 et 3 ne peuvent plus postuler aux emplois en mairie, réservés aux niveaux 0 et 1, le vendredi. Les contrevenants seront soumis à l'amende.[/HRP]


Voilà! Ces lois ont été votées..hihihi...marrant ça...par votre conseil vénéré. C'est un peu les mêmes qu'à Genève. C'est pour vous éducationner comme là bas bande de petits barbares anciennement savoyards! Prennez en de la graine hein!
--Tuco
Dis blondin, ils nous ont encore collé des affiches avec leurs lois, ils tiennent vraiment à ce que tout le monde soit au courant.
--Blondin
Mouais, on dirait qu'ils y tiennet vraiment à aider les clampins dans ton genre.
Petitfrere
Le géant revint le lendemain pour placarder les nouvelles décisions du conseil annécien. C'est qu'on ne chôme pas du côté du gouvernement de la cité néo-helvète!

Le gorille, un marteau dans une main, cria de sa voix de basse à la population:


Hé! Les annéciens! Tirez vous les doigts du cuberdon et viendez lire ce que vos bien aimés maitres vous imposent à partir de ce jour!

Puis il commença à clouer les annonces.

Citation:
Nous, Méliandulys, Gouverneur Militaire de la cité d'Annecy, nommons au poste de Sergent du Gué le dénommé "Leprieure". Puisse t'il faire appliquer les lois à ses concitoyens avec l'aide de Deos.

Ainsi soit-il,



Fait à Annecy le 8 janvier 1459
par meliandulys, gouverneur militaire de la ville d'Annecy


Qu'est-ce qu'il faut pas qu'on me fasse faire, nommer de la flicaille, non mais, on aura tout vu! Moi qui suis né pour enfreindre les lois...

Citation:


De la nouvelle liberté helvète


Annéciennes, Annéciens, les fans de Petitfrere,

Vous vous attendiez à recevoir cette semaine l'habituel avis d'imposition : il n'y en aura pas. Dans notre grande mansuétude et selon les vertus bienfaitrices de votre rattachement à l'Helvétie, cette pratique est désormais abolie : Une ville bien gérée n'a pas besoin de faire payer un impôt à ses habitants. Fini la clicaille qui vous est robée et va dans les poches des nantis, nobles, écclésiastiques et vils spéculateurs.

Goutez dorénavant la liberté nouvelle qui vous est offerte comme un don de Deos et de la Réforme en vostre verte contrée.

Scellé par nos soins,



Fait à Annecy le 8 janvier 1459
par Méliandulys, gouverneur militaire de la ville d'Annecy


Et prennez en de la graine! Si les enragés qui campent autour de la ville parviennent à rentrer! Vous allez en prendre cher! En plus, ce sont des crétins et ils sont ennuyant comme les discours de l'Eglise.
Izaac
[Colombarium : un pigeon qui sent l'sapin, top sicrette comme il convient aux correspondances diplomatiques]

Citation:
De Annecy-en-genevois,

Mon cher ami,

Je prends enfin le temps de vous répondre. Les buts de guerre ont été clairement exposés lors des conversations avec le chancelier Raoul Lézard. Pour moi, ils n'ont pas varié. Ils se sont enrichis du fait de la situation militaire : les savoyards ne souhaitant pas ouvrir de négociations en vue d'un armistice, et ce malgré les tentatives de médiations de certains comtois, il m'a paru indispensable de trouver une alternative "sans eux". Je me suis donc adressé à l'Empereur pour lui demander d'autoriser la constitution à Annecy d'un Etat tampon avec lequel nous pourrions discuter plus sereinement - les édiles municipaux étant toujours plus proche de nos intérêts que la cour de Chambéry concordatée à Rome qui a notamment interdit à la Marquise Hersende de Provence de proposer sa médiation au coté des comtois. Il nous fallait une monnaie d'échange : cette monnaie était la constitution d'un canton savoyard confédéré. Ce que nous avons fait en rattachant Annecy et la route des Alpes jusqu'au Mont Blanc.

Aujourd'hui, l'intransigeance de nos adversaires à vouloir régler les choses dans une bataille nous mène à une défaite tactique, après la victoire du 19 décembre et celles en rase campagne des jours suivants. Nous avons meurtri plus de 120 de leurs soldats. Près du double des pertes que nous avons eues jusqu'à maintenant. La seconde bataille d'Annecy doit-elle être la fin de ce conflit ? C'est aux savoyards d'en décider : soit ils nous accordent ce que nous réclamons depuis le début, soit la guerre se continuera. Pour une durée longue. Celle de Franche Comté a duré deux ans, ponctuée de deux batailles chez eux et d'une chez nous, entrecoupée de trêves. Elle a abouti à la Paix de Dole qui nous assure de ce que nous réclamons aujourd'hui aux savoyards et qui nous a fait de nombreux amis chez eux. Des amis qui combattent avec nous aujourd'hui. La guerre de Béarn a duré six mois. Nous l'avons clos par une paix des braves conforme à nos buts de guerre énoncés avant la grande chevauchée jusqu'aux Pyrénées.

Notre souci aujourd'hui est dans le fanatisme religieux des gens d'en face. Animés par une clique autour de la princesse de Mortain, les français proclament la destruction prochaine de Genève l'hérétique. Les savoyards qui sont ignorants et répètent les mêmes balivernes, les conduisent dans la même guerre que l'an passé, quand cette même armée française s'est engagée fort légèrement comme mercenaires de complaisance pour une chimère périlleuse : l'annexion de la Provence à l'Empire. Six mois plus tard, c'est plein d'aigreurs que cette puissante armée s'est retirée penaude d'Aix, sans avoir rien réglé de l'affaire.

Cette guerre de Savoie, on nous l'a imposée : que diable ces gens de Chambéry n'ont-ils pas entendu nos requêtes ! On nous renvoie des histoires de guerre des religions, des incantations péremptoires et des promesses de buchers ! Que demandions-nous ? La possibilité de faire du commerce et de nous déplacer chez eux librement sans conditions discrétionnaires de laissez-passer ! La fin de ces proscriptions arbitraires qui nous tuaient un bonhomme de temps en temps, au gré des humeurs ducales. Bref, ni plus ni moins que ce que nous accordent les comtois depuis la paix de Dole et que nous, nous accordons à tous.

Les savoyards n'entendent rien ? Ils paieront. Longuement, chèrement. Vous me savez patient et déterminé. Comme on dit chez moi, c'est parce qu'on a un pied dans la tombe qu'on doit se laisser marcher sur l'autre.

Allez zou ! Sur ce, je vous embrasse de loin.

Votre Izaac
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

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