--_eroz_
Quoi?
Comment peut-on être aussi versatile? Hier encore elle lui aurait mit un coup de pied au culo pour le voir déguerpir, ne se privant pas de brûler deux trois affaires au passage, et là... là, c'est limite un appel a la démence. Elle veut le rendre fou, oui c'est ça, le réduire à rien, pauvre petite chose qu'elle pourait tourmenter les jours où elle trouverait rien d'interessant à faire. Une envie de hurler un " non mas t'es conne ou tu le fais exprès?" au visage de celle qui de rivale se fait alliée et de s'barrer. Tiens d'ailleurs, barrons nous! Non mais.
Si tu sais pas c'que tu veux, moi j'sais ce que j'veux plus!
Dans un geste sec il arrache le petit outil d'entre les doigts de la Corleone , dans un grognement semblait tout à fait dire "Puis le peigne là, l'est à moi! Rhaaaaaa!!" . Victoire! Ridicule joute. Rassemblant son audace tant qu'il en avait encore un peu Eroz l'agita sous le nez de Sad nerveusement comme pour la narguer une dernière fois et lui tourna le dos.
Ciao ma vieille. Pardonne moi pas toi là haut, je sais tres bien ce qu'je fais.
Quand on dit que l'amour rend fou, ce n'est vraiment pas une image... Ames fragiles s'abstenir, consommer sans s'attacher. Est-ce ça être un homme? Abandonner au millième obstacle? Les gonzesses et leur non qui disent oui, leurs crises et leur jalousie... Que ferait-on sans elles? Le brun se sentait tellement con, mais tellement usé aussi... Si dieu ne voulait pas lui donner la femme la plus odieuse qu'il connaissait, où résidait le piquant de la vie? Pas dans les milles guerres passées, pas non plus dans les coups les plus reussis, ni dans l'or des bourses des autres... Dans ses bras tudieu!
En quelques enjambées Eroz attrapa son tas de défroques en abandonnant sa bourse -vu que la Corleone la lui avait gracieusement vidée- et sortit de la pièce, jurant mille dieux. Il se figea quelques secondes sur le seuil... Un blanc et fin manteau avait enveloppé le village pendant qu'il avait le dos tourné. Des millions de petites choses blanches caressaient les toits, tourbillonnants au dessus de sa tête. Ses yeux restèrent un moment perdus dans ces vagues claires, puis il claqua la porte.
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Comment peut-on être aussi versatile? Hier encore elle lui aurait mit un coup de pied au culo pour le voir déguerpir, ne se privant pas de brûler deux trois affaires au passage, et là... là, c'est limite un appel a la démence. Elle veut le rendre fou, oui c'est ça, le réduire à rien, pauvre petite chose qu'elle pourait tourmenter les jours où elle trouverait rien d'interessant à faire. Une envie de hurler un " non mas t'es conne ou tu le fais exprès?" au visage de celle qui de rivale se fait alliée et de s'barrer. Tiens d'ailleurs, barrons nous! Non mais.
Si tu sais pas c'que tu veux, moi j'sais ce que j'veux plus!
Dans un geste sec il arrache le petit outil d'entre les doigts de la Corleone , dans un grognement semblait tout à fait dire "Puis le peigne là, l'est à moi! Rhaaaaaa!!" . Victoire! Ridicule joute. Rassemblant son audace tant qu'il en avait encore un peu Eroz l'agita sous le nez de Sad nerveusement comme pour la narguer une dernière fois et lui tourna le dos.
Ciao ma vieille. Pardonne moi pas toi là haut, je sais tres bien ce qu'je fais.
Quand on dit que l'amour rend fou, ce n'est vraiment pas une image... Ames fragiles s'abstenir, consommer sans s'attacher. Est-ce ça être un homme? Abandonner au millième obstacle? Les gonzesses et leur non qui disent oui, leurs crises et leur jalousie... Que ferait-on sans elles? Le brun se sentait tellement con, mais tellement usé aussi... Si dieu ne voulait pas lui donner la femme la plus odieuse qu'il connaissait, où résidait le piquant de la vie? Pas dans les milles guerres passées, pas non plus dans les coups les plus reussis, ni dans l'or des bourses des autres... Dans ses bras tudieu!
En quelques enjambées Eroz attrapa son tas de défroques en abandonnant sa bourse -vu que la Corleone la lui avait gracieusement vidée- et sortit de la pièce, jurant mille dieux. Il se figea quelques secondes sur le seuil... Un blanc et fin manteau avait enveloppé le village pendant qu'il avait le dos tourné. Des millions de petites choses blanches caressaient les toits, tourbillonnants au dessus de sa tête. Ses yeux restèrent un moment perdus dans ces vagues claires, puis il claqua la porte.
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