Seigneuraslan
Le Franc-Comte était là, devant sa fenêtre maintenant que pointait l'aube sur la Franche-Comté, le regard dans le néant sachant pertinemment que son armée partie combattre en Savoie avait engagé les hostilités aux côtés de nombreux alliés. Il avait reçu les derniers rapports la veille qui lui eurent permis de visualiser comme s'il y avait été ce qui serait et qui sera le futur champ de bataille. Lui-même était déjà passé à mainte reprise par Annecy de son temps où il était militaire, et ça n'est pas plus vieux qu'hier car son sang bouillonne à l'envie d'en découdre lui aussi. Sa nuit fut tourmentée comme s'il imaginait être là au beau milieu du Campement de son armée par-delà le col de la Faucille du côté de la Savoie, où l'excitation et l'énervement montaient d'un cran au moment de passer à l'offensive. Il aurait été là parmi eux pour galvaniser le moral de son armée, il aurait marché aux côtés de son Capitaine Krane et de son Gouverneur Militaire Acis devant le reste du bataillon pour atteindre Annecy les premiers. Il s'y voyait, ainsi que les hautes murailles de la ville qui allaient devoir céder pour laisser entrer nos troupes se joindre aux habitants et écorcher vif l'envahisseur qui les annexe depuis des jours. Le Vétéran savait qu'il pouvait même compter sur la milice et la résistance locale pour se frayer un chemin sans devoir démolir les murs de la plus haute pierre à la plus basse... Mais ce qu'il s'imagina prit subitement fin quand dans son songe, l'ennemi utilisa l'artillerie défensive sur sa position.
S.Aslan s'était réveillé subitement pour rejoindre cette fenêtre et y voir pointer l'aube ... qu'il attendait maintenant avec impatience les rapports de ses troupes sur le front. On l'aida à se préparer pour rejoindre au plus tôt la salle du trône car il aurait beaucoup d'affaires à traiter aujourd'hui, comme ça l'est depuis ses premiers jours à ce poste. C'est alors qu'il entendit les premiers sons des sirènes devant la cour et les jardins, que le Franc-Comte pria ses sujets de lui apporter la couronne en toute hâte.
Franchissant les portes de sa garde-robe et traversant le long corridor en direction de la salle du trône, on l'annonça avant qu'il ne descende les premières marches. Là en bas, un messager l'attendait déjà, et il semblait épuisé, ou peut-être même blessé. C'est alors qu'un frisson le parcouru redoutant le pire ; S.Aslan s'en alla vers lui et ne rejoignit nullement le trône comme certains auraient voulu qu'il en soit ainsi. Ce jeune messager mit le genoux droit à terre et lui tendit une lettre ... Le Franc-Comte s'empressa de l'ouvrir et fit signe que l'on s'occupe de cet homme qui contre toute attente se retira après l'avoir salué en direction de la cour extérieur.
SeigneurAslan ouvrit la lettre ...
S.Aslan s'était réveillé subitement pour rejoindre cette fenêtre et y voir pointer l'aube ... qu'il attendait maintenant avec impatience les rapports de ses troupes sur le front. On l'aida à se préparer pour rejoindre au plus tôt la salle du trône car il aurait beaucoup d'affaires à traiter aujourd'hui, comme ça l'est depuis ses premiers jours à ce poste. C'est alors qu'il entendit les premiers sons des sirènes devant la cour et les jardins, que le Franc-Comte pria ses sujets de lui apporter la couronne en toute hâte.
Franchissant les portes de sa garde-robe et traversant le long corridor en direction de la salle du trône, on l'annonça avant qu'il ne descende les premières marches. Là en bas, un messager l'attendait déjà, et il semblait épuisé, ou peut-être même blessé. C'est alors qu'un frisson le parcouru redoutant le pire ; S.Aslan s'en alla vers lui et ne rejoignit nullement le trône comme certains auraient voulu qu'il en soit ainsi. Ce jeune messager mit le genoux droit à terre et lui tendit une lettre ... Le Franc-Comte s'empressa de l'ouvrir et fit signe que l'on s'occupe de cet homme qui contre toute attente se retira après l'avoir salué en direction de la cour extérieur.
SeigneurAslan ouvrit la lettre ...
Citation:
Mon ami,
Voici l'une de mes dernières lettre
Je suis content de t'écrire en dernier
Tu as toujours été pour moi un grand ami, un camarade militaire
Je me rappelle tes débuts à l'armée, oui, j'y étais avant toi ...
Mais je suis si fier de toi, lorsque tu t'es vu élire Franc-Comte, cela a été une grande joie pour moi
Je comptais partir à la guerre avec nos alliés savoyards
Et tu nous a lancé dedans, tu ne peux pas savoir combien j'ai été heureux de mener une campagne sous tes ordres directs
Et merci pour la confiance que tu m'as donné, monter les groupes, préparer l'armée et mener tout le ban comtois à la guerre
Ce fut un honneur
J'aurais voulu encore aider de nouveau
Mais ce paysan genevois m'a pris en traître, je surveillais nos noble
Il est arrivé par derrière et m'a transpercé avec sa fourche
Mon épée et mon bouclier ont été détruits
J'ai fait ce que j'ai pu, je te le promets
Ensuite, le trou noir ...
Sans doute ai-je été rapatrié sur Saint-Claude cette nuit
J'ai froid depuis cette nuit, je grelotte et perds beaucoup de sang
Je suis heureux de mourir de la sorte
Je suis militaire, je l'ai toujours été, alors mourir au combat pour défendre les valeurs de mon comté, voila qui est le plus grand honneur à mes yeux
Je n'ai qu'une seule peine, je ne pourrais voir cette guerre jusqu'au bout
Je vais mourir sans revoir ma compagne et mes amis sanclaudiens mais comtois avant tout
J'ai défendu jusqu'au bout la Franche-Comté, même lorsque je fus parti en Normandie
J'avais toujours cette accroche et ai participé à sa sécurité, même au loin
Promet-moi une chose :
Termine cette guerre par les armes, fais périr ces Genevois une bonne fois pour toute
Promet le moi, je t'en prie
Courage mon ami, le Très-Haut et moi-même allons veiller sur toi, je te le jure
COMTOIS REND-TOI, NENNI MA FOI !!
Les forces m'abandonnent, j'ai froid, je n'ai plus de souffle
Adieu mon ami,
Acis, ex-Gouverneur de Nerzh ha Enor
Voici l'une de mes dernières lettre
Je suis content de t'écrire en dernier
Tu as toujours été pour moi un grand ami, un camarade militaire
Je me rappelle tes débuts à l'armée, oui, j'y étais avant toi ...
Mais je suis si fier de toi, lorsque tu t'es vu élire Franc-Comte, cela a été une grande joie pour moi
Je comptais partir à la guerre avec nos alliés savoyards
Et tu nous a lancé dedans, tu ne peux pas savoir combien j'ai été heureux de mener une campagne sous tes ordres directs
Et merci pour la confiance que tu m'as donné, monter les groupes, préparer l'armée et mener tout le ban comtois à la guerre
Ce fut un honneur
J'aurais voulu encore aider de nouveau
Mais ce paysan genevois m'a pris en traître, je surveillais nos noble
Il est arrivé par derrière et m'a transpercé avec sa fourche
Mon épée et mon bouclier ont été détruits
J'ai fait ce que j'ai pu, je te le promets
Ensuite, le trou noir ...
Sans doute ai-je été rapatrié sur Saint-Claude cette nuit
J'ai froid depuis cette nuit, je grelotte et perds beaucoup de sang
Je suis heureux de mourir de la sorte
Je suis militaire, je l'ai toujours été, alors mourir au combat pour défendre les valeurs de mon comté, voila qui est le plus grand honneur à mes yeux
Je n'ai qu'une seule peine, je ne pourrais voir cette guerre jusqu'au bout
Je vais mourir sans revoir ma compagne et mes amis sanclaudiens mais comtois avant tout
J'ai défendu jusqu'au bout la Franche-Comté, même lorsque je fus parti en Normandie
J'avais toujours cette accroche et ai participé à sa sécurité, même au loin
Promet-moi une chose :
Termine cette guerre par les armes, fais périr ces Genevois une bonne fois pour toute
Promet le moi, je t'en prie
Courage mon ami, le Très-Haut et moi-même allons veiller sur toi, je te le jure
COMTOIS REND-TOI, NENNI MA FOI !!
Les forces m'abandonnent, j'ai froid, je n'ai plus de souffle
Adieu mon ami,
Acis, ex-Gouverneur de Nerzh ha Enor
Quand il abaissa le papier à son regard, il comprit que la bataille engagé l'autre nuit fut des plus rudes et meurtrières. A son tour, S.Aslan se pressa de rejoindre la cour et bon nombre le suivirent. Là un cortège militaire avait été rapatriés suite à leurs blessures ... deux personnes étaient au brancard tandis que deux autres militaires semblaient tenir encore sur leurs deux jambes. Acis, Erwin, les soldats Larousse et Bensira, quatre personnes dans son armée meurtries par les premiers combat et des déjà ses meilleurs chirurgien se hâtaient de leur venir en aide. Parmi eux, le Gouverneur Militaire Acis qu'il voulait rejoindre ... sa garde rapprochée l'accompagne tandis qu'il descend les marches, tout le monde pu l'entendre dire
Accroche toi mon ami ... tu ne peux pas t'en aller maintenant!
Vous tous, Tenez bon
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