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Info:
Rapatriement des morts de la Campagne d'Annecy, de décembre 1458

[RP] A la guerre, on y perd des êtres chers..

Seigneuraslan
Le Franc-Comte était là, devant sa fenêtre maintenant que pointait l'aube sur la Franche-Comté, le regard dans le néant sachant pertinemment que son armée partie combattre en Savoie avait engagé les hostilités aux côtés de nombreux alliés. Il avait reçu les derniers rapports la veille qui lui eurent permis de visualiser comme s'il y avait été ce qui serait et qui sera le futur champ de bataille. Lui-même était déjà passé à mainte reprise par Annecy de son temps où il était militaire, et ça n'est pas plus vieux qu'hier car son sang bouillonne à l'envie d'en découdre lui aussi. Sa nuit fut tourmentée comme s'il imaginait être là au beau milieu du Campement de son armée par-delà le col de la Faucille du côté de la Savoie, où l'excitation et l'énervement montaient d'un cran au moment de passer à l'offensive. Il aurait été là parmi eux pour galvaniser le moral de son armée, il aurait marché aux côtés de son Capitaine Krane et de son Gouverneur Militaire Acis devant le reste du bataillon pour atteindre Annecy les premiers. Il s'y voyait, ainsi que les hautes murailles de la ville qui allaient devoir céder pour laisser entrer nos troupes se joindre aux habitants et écorcher vif l'envahisseur qui les annexe depuis des jours. Le Vétéran savait qu'il pouvait même compter sur la milice et la résistance locale pour se frayer un chemin sans devoir démolir les murs de la plus haute pierre à la plus basse... Mais ce qu'il s'imagina prit subitement fin quand dans son songe, l'ennemi utilisa l'artillerie défensive sur sa position.

S.Aslan s'était réveillé subitement pour rejoindre cette fenêtre et y voir pointer l'aube ... qu'il attendait maintenant avec impatience les rapports de ses troupes sur le front. On l'aida à se préparer pour rejoindre au plus tôt la salle du trône car il aurait beaucoup d'affaires à traiter aujourd'hui, comme ça l'est depuis ses premiers jours à ce poste. C'est alors qu'il entendit les premiers sons des sirènes devant la cour et les jardins, que le Franc-Comte pria ses sujets de lui apporter la couronne en toute hâte.

Franchissant les portes de sa garde-robe et traversant le long corridor en direction de la salle du trône, on l'annonça avant qu'il ne descende les premières marches. Là en bas, un messager l'attendait déjà, et il semblait épuisé, ou peut-être même blessé. C'est alors qu'un frisson le parcouru redoutant le pire ; S.Aslan s'en alla vers lui et ne rejoignit nullement le trône comme certains auraient voulu qu'il en soit ainsi. Ce jeune messager mit le genoux droit à terre et lui tendit une lettre ... Le Franc-Comte s'empressa de l'ouvrir et fit signe que l'on s'occupe de cet homme qui contre toute attente se retira après l'avoir salué en direction de la cour extérieur.

SeigneurAslan ouvrit la lettre ...


Citation:
Mon ami,

Voici l'une de mes dernières lettre
Je suis content de t'écrire en dernier

Tu as toujours été pour moi un grand ami, un camarade militaire
Je me rappelle tes débuts à l'armée, oui, j'y étais avant toi ...

Mais je suis si fier de toi, lorsque tu t'es vu élire Franc-Comte, cela a été une grande joie pour moi
Je comptais partir à la guerre avec nos alliés savoyards
Et tu nous a lancé dedans, tu ne peux pas savoir combien j'ai été heureux de mener une campagne sous tes ordres directs
Et merci pour la confiance que tu m'as donné, monter les groupes, préparer l'armée et mener tout le ban comtois à la guerre
Ce fut un honneur

J'aurais voulu encore aider de nouveau
Mais ce paysan genevois m'a pris en traître, je surveillais nos noble
Il est arrivé par derrière et m'a transpercé avec sa fourche
Mon épée et mon bouclier ont été détruits
J'ai fait ce que j'ai pu, je te le promets

Ensuite, le trou noir ...
Sans doute ai-je été rapatrié sur Saint-Claude cette nuit
J'ai froid depuis cette nuit, je grelotte et perds beaucoup de sang

Je suis heureux de mourir de la sorte
Je suis militaire, je l'ai toujours été, alors mourir au combat pour défendre les valeurs de mon comté, voila qui est le plus grand honneur à mes yeux
Je n'ai qu'une seule peine, je ne pourrais voir cette guerre jusqu'au bout
Je vais mourir sans revoir ma compagne et mes amis sanclaudiens mais comtois avant tout

J'ai défendu jusqu'au bout la Franche-Comté, même lorsque je fus parti en Normandie
J'avais toujours cette accroche et ai participé à sa sécurité, même au loin

Promet-moi une chose :
Termine cette guerre par les armes, fais périr ces Genevois une bonne fois pour toute
Promet le moi, je t'en prie

Courage mon ami, le Très-Haut et moi-même allons veiller sur toi, je te le jure

COMTOIS REND-TOI, NENNI MA FOI !!

Les forces m'abandonnent, j'ai froid, je n'ai plus de souffle

Adieu mon ami,

Acis, ex-Gouverneur de Nerzh ha Enor


Quand il abaissa le papier à son regard, il comprit que la bataille engagé l'autre nuit fut des plus rudes et meurtrières. A son tour, S.Aslan se pressa de rejoindre la cour et bon nombre le suivirent. Là un cortège militaire avait été rapatriés suite à leurs blessures ... deux personnes étaient au brancard tandis que deux autres militaires semblaient tenir encore sur leurs deux jambes. Acis, Erwin, les soldats Larousse et Bensira, quatre personnes dans son armée meurtries par les premiers combat et des déjà ses meilleurs chirurgien se hâtaient de leur venir en aide. Parmi eux, le Gouverneur Militaire Acis qu'il voulait rejoindre ... sa garde rapprochée l'accompagne tandis qu'il descend les marches, tout le monde pu l'entendre dire

Accroche toi mon ami ... tu ne peux pas t'en aller maintenant!
Vous tous, Tenez bon

_________________
Acis
Les nouvelles venant de Savoie l'inquiétaient au plus haut point, il savait qu'il y avait une alliance avec le duché impérial. Acis avait suivi les débats depuis le débuts, étant Capitaine à cette époque, et jamais son point de vue ne fut aussi clairement défini, il fallait aider nos frères savoyards face aux oppresseurs genevois.

Le "Capitaine va en guerre" comme on le surnommait avait besoin de retâter de la lame, croiser le fer, se sentir enfin utile pour son comté, surtout qu'il était sur le front principal avec son armée, Nerzh ha Enor ...

Il avait un contrat avec le Parlement, renouvelé sous le mandat suivant, celui de son grand ami, le Franc-Comte Aslan, un vieux militaire comtois qu'il avait connu à ses débuts. Oui, Acis était peut-être le plus vieux militaire encore vivant, voila près de cinq ans qu'il avait déposé son premier formulaire de recrutement.

Puis la levée du ban ... Quel honneur de conduire tous ces hommes nobles, et militaires, à travers la campagne enneigée au sud de la Franche-Comté. Il avait été là à coordonner le tout, monter les groupes, les intégrer à son armée pour ce qui allait être sa dernière campagne, mais comment le savoir à ce moment? Il assistait aussi aux discussions du Conseil de Guerre dépêché pour l'occasion. Un honneur encore une fois qu'on lui fasse confiance pour mener les opérations. Il se devait d'être bien préparé, et ses préparatifs étaient faits ... Saint-Claude puis le Col de la Faucille, si difficilement franchissable à cause du sol plus que glissant. Genève en vue mais pas d'attaque sur la ville helvète, il fallait rallier au plus vite les forces symmachiques savoyardes, bourguignonnes, dauphinoises ... Jamais une telle coalition n'avait été mise en place ... du jamais vue, mais la Franche-Comté tenait son rang comme elle se devait, et Acis était la preuve qu'elle tenait son engagement, emmenant dans son armée la majeure partie des nobles comtois. Une seule mauvaise décision, et il pouvait les conduire à la mort.

Mais visiblement tous lui faisait confiance, personne n'avait trouvé à se plaindre en route. L'ambiance était bonne, tous s'entraidaient. Certes l'appréhension du lendemain était toujours présente, mais qu'importe, il fallait aider nos alliés à reprendre Annecy ... Coûte que coûte ...

Puis le 28 décembre 1458, jour décisif ... Après une parfaite coordination avec le Sénéchal savoyard, White, toutes les armées symmachiques étaient prêtes à en découdre durant la nuit. Nerzh ha Enor prit sa place au Nord, comme convenu, l'assaut serait donné dès la nuit tombée. Premier combat depuis un long moment, les défenses de Dole étaient la dernière fois qu'il croisait le fer, enfin non, se tenait prêt à prendre l'épée car personne ne s'était présenté face à lui ...

La nuit tombée, il sonna du cor et partit à l'assaut des murs tenus par les Genevois. L'épée brandie en l'air, il appelait les autres à le suivre, en gouverneur qu'il était, il se devait de montrer l'exemple. Il avait fait tant de guerre, mais celle-la était particulière, la plus grande qu'il lui ait été donné de connaître. Les remparts tenaient bons, la bataille faisait rage ...
Pour le moment personne ne tombait, déjà une bonne nouvelle.

Il voulu voir de son côté, se retourna pour constater ce qu'il en était pour son armée comtoise. On se battait, tous tenaient bon. Bobyzz, Goclad, Akina et Anne-Cyrella, tous les cinq se battaient non loin les uns des autres. Un groupe solidaire. Mais alors qu'il allait se reconcentrer sur la bataille, il sentit un mal au dos. Il eut à peine le temps de se retourner qu'un deuxième coup le frappait déjà, pas au même endroit, mais toujours dans le dos. Sentant ses forces le quitter, il regarda l'homme en face de lui, un paysan armé d'une fourche, il venait de le transpercer. Mais Acis avait reconnu un homme du Maine, un écusson sur sa chemise laissait paraître les armoiries. Sans force, le souffle coupé par les coups, il commença à tituber, et tomba, sous la force de la fourche de son assaillant. A terre, il continua de se faire ruer de coup, il sentait à chaque fois, les pics froids de la fourche s'enfoncer en lui, froids au débuts, mais se réchauffant ensuite, par son sans vraisemblablement. Il regardait autour de lui, Bobyzz venait d'achever son ennemi ... il le regardait à son tour et avant de perdre connaissance, il vit le Mainois partir en courant. Il cria à Bobyzz, des dernières forces qu'il lui restait ...


- C'est un ...... Mainois .... Tu ..... Gouverneur ...... maintenant.

Puis il perdit connaissance. Le trou noir ... Il se réveilla à Saint-Claude, ce matin, grelottant. Il était allongé sur un brancard. Il regardait le ciel, mais souffrait le martyre. Était-ce donc cela d'attendre la mort? Avoir froid, priant pour ne pas mourir, souffrir, quelle fin pour un militaire ... Il tourna tant bien que mal là tête pour apercevoir trois autres brancards, il y avait Erwin, un chef de lance ... Bensira, un aspirant-lieutenant puis Larousse, une simple civile sanclaudienne voulant aider son Comté. Ce n'était pas sa place, elle n'était pas préparée. Mais comment cela se fait qu'ils se retrouvent tous à Saint-Claude ce matin? Les avait-on transportés ici durant la nuit? Et la bataille, comment s'est-elle finie?

Sentant son heure arriver, il écrivit quelques pigeons, informant certaines personnes de son sort, et surtout son ami Aslan, le Franc-Comte en personne. Au moins, tous sauraient que la bataille fut dure, longue et très éprouvante.

Ils arrivaient en place publique. Acis tâchait de garder les yeux ouverts pour voir ce qu'il se passait. Les habitants s'écartaient devant les brancards, puis il entendit la voix du Franc-Comte à ses côtés, il était penché sur lui. Acis ne l'avait pas entendu arriver, il entendait de moins en moins, sa vue se brouillait Il tenta de lui répondre distinctement ...


- Mes res .... pects .... Grandeur .... Je suis ...... désolé. J'ai éch ...... éch ...... échoué.

Il sentit une larme couler sur sa joue. Cela ne lui arrivait pas souvent, mais là, devant le pouvoir dont il était investi directement de la part du Franc-Comte, il ne pouvait faire autrement. Mener ses hommes à la guerre, ses propres vassaux, et il avait échoué devant les murs d'Annecy. Se retrouver, couverts de sang devant le Comte n'était pas une chose habituellement à faire, il était troué de partout, du sang coulait de ses blessures, et certainement qu'à l'intérieur, il en était de même. Il savait qu'il ne s'en remettrai pas, mais mourir ne lui faisait pas peur, c'était de mourir lâchement, laissant ses camarades de combat, peut-être étaient-ils tous morts? Ou blessés? Ou pire, prisonniers des Genevois ... Il ne pouvait se résoudre à trouver la paix dans cette circonstance, mourir comme un lâche, loin des nobles qu'il avait conduit à la boucherie.
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Fredyanne
La Connétable de Franche-Comté avait apprit la terrible nouvelle en se rendant au château de Dole ,elle fut anéantie par celle-ci .Aussitot ,toute affaire cessante,elle repartit du Château en faisant galoper ausi vite que possible Blaky vers Saint-Claude .

Une fois arrivée elle se précipita dans la chambre où reposait le gouverneur Acis qui était agonisant .

Salua son Comte Seigneuraslan qui se trouvait à son chevet ainsi que les médecins et chirurgiens qui s'affairaient à essayer de sauver le chef des armées franc-comtoises.

Il était si pâle ,et semblait déjà loin ,son regard était vide .

Elle l'avais connu peu de temps mais savait apprécier toute la valeur qu'il portait à sa Franche-Comté ,à ses amis ,à tous ceux qu'il aimait.Il était aussi devenu un ami .



Fredy s'approcha de lui et lui dit doucement[/i]" Acis ? tu m'entends ?,c'est fredy ....Tu vas t'accrocher hein ...........Il le faut ,pense à ceux qui t'aime [size=9]et reste avec nous s'il te plait ![/size][/b] BATS TOI !! [i]les derniers mots de Fredy furent plus forts car elle ne sentait plus ce courage qu'habitait Acis d'habitude .

Elle se releva en regardant tristement Aslan et lui fit un signe de tête en lui faisant comprendre que pour leur ami c'était la fin essayant de cacher ses larmes ,elle dit à Sa Grandeur ,"

[b]je vais rendre visite aux autres bléssés votre grandeur ,excusez moi ,soyez courageux .....[/b]
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Katarina
Katarina avait reçu une lettre d'Acis le matin même, elle eut un choc en la lisant. Elle ne pouvait croire ce qu'il lui disait ... attaqué, rapatrié à Saint Claude. Il fallait qu'elle le voit.. Elle pouvait peut etre faire quelque chose pour lui .. ou au moins pour qu'il souffre le moins possible, étant depuis son mandat de Capitaine, une infirmière...

Elle savait qu'une guerre faisait des victimes mais elle ne s'attendait pas a ce qu'il soit le premier ... mais le connaissant, il le prendrait pour un honneur, avoir pu mener une armée au front. Elle était triste de devoir resté en arrière garde à Saint Claude, bloqué ici par sa fonction de Bailli mais il fallait bien qu'il y en est qui reste, pour faire tourner le comté ..

Elle arriva enfin à son chevet, il était en pire état qu'elle n'aurait imaginé. Elle s'agenouilla, n'osait le toucher, de peur de lui faire mal.

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Acis
Voila qu'à peine au sol, des gens se pressaient à le voir. Il voyait de moins en moins, son regard était vide, il regardait le ciel. Ah une belle journée pour mourir, les oiseaux chantaient, le ciel était bleu. Une bonne chose. Mais il entendait les bruits.

Une dame s'approchait de lui, puis visiblement s'était penchée également. Sa voix se faisait plus forte à mesure qu'elle lui parlait. Puis, cette voix disait que c'était Fredy, la Connétable. Elle voulait, comme tous les autres qu'il s'accrochent, mais c'était impossible vu ses blessures, bien trop graves, pour ne laisser aucune séquelles autre que la mort.


- Fredy .... C'est ..... toi ? Merci, j'ai ... aimé travailler avec ...... toi, ......... même dans ....... l'ombre .....

Personne ne lui en voudrait maintenant s'il dévoilait une partie caché de sa vie, mais il attendrait la visite de son chef pour le lui autoriser. Puis il entendit sa voix devenir plus forte, limite criarde, partait-elle? Sans doute. Veiller un homme presque mort ne devait pas être marrant. Pour l'avoir fait, Acis s'en souvenait très bien ... Puis, son état ne donnait certainement pas envie de se pencher sur lui ...

Une autre présence arriva. Il 'avait entendu les bruits de pas, puis quelqu'un s'agenouiller auprès de lui ... Il se tourna vers l'endroit d'où provenait les sons ... Et, il reconnut, parmi ce voile trouble qui recouvrait ses yeux, le visage de Katarina, son ancienne fiancée. Cela lui fit chaud au coeur de la voir à ses côtés ... Il lui avait écrit ce matin pour lui dire les nouvelles fraîches.

Malgré la douleur, il leva son bras pour poser sa main sur celle de Katarina. Celui lui fit énormément mal mais il le devait, il voulait lui parler. Acis ne put retenir ses larmes tant ce qu'il allait lui dire lui déchirerait le coeur.


- Kat ......... c'est bien ..... t .... toi ? Tu ...... as .... eu des .... nouv ...... nouvelles .... de not ........ tre ...... fi ........fils? Gré .......... Grég ..... Grégor ! Kat ...... prom ....met-moi ..... de le re ..... trouver .... et t'en occcccc ...... cuper .....

Épuisé, il arrivait à peine à articuler convenablement. Chaque mot était comme un pic qu'on lui enfonçait dans le corps. Il revoyait sans cesse le visage du gueux du Maine lui transpercer le corps, avec ce regard de tueur. Même à terre, il continuait de s'acharner sur lui ...
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Katarina
Elle posa une main sur la sienne, délicatement, le moindre mouvement avait l'air de le faire souffrir atrocement. Elle ne put continuer à retenir ses larmes, le voyant en verser et parler de leur enfant. Le fils qu'ils avaient eu ensemble et décidé de laisser aux bons soins d'une riche amie normande.

Ils s'étaient séparé en Normandie, pour des raisons peu importante maintenant. Pour le bien de leur fils, Grégor, ils avaient choisi, après une longue discussion de le laisser la bas. Leur amie commune ayant promis de bien l'éduquer. Certes, cela leur avait brisé le coeur de laisser leur fils qui était encore bien jeune. Il entrait dans sa treizième année ...

Elle sentit un pincement au coeur se faire...


Oui, c'est bien moi ... Kat ... J'ai des nouvelles fréquentes de Gregor .. il va bien ... il est beau et fort comme tu peux l'etre ...


Elle se tut, il n'avait pas l'air bien fort en ce moment même, mais il comprendrait surement ce qu'elle voulait dire ...

Je sais exactement ou il est ... et je te promet d'aller le chercher ... dès que le ban sera fini ... et il ne me quittera plus.

Elle entrelaça ses doigts au sien puis déposa ses lèvres sur son front. Elle savait qu'il n'en avait plus pour longtemps, cela l'attristait enormement.

Tu n'auras pas eu l'occasion de le revoir ... mais je te promets de lui parler de toi ..

Elle resta agenouiller, n'ayant pas la force de le quitter maintenant.
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Acis
C'était bien elle, et elle lui parlait de son fils. Treize ans, voila un beau jeune homme maintenant. Il devait lui ressembler un peu, comme à sa naissance ... Puis un peu de Kat. Ah il se souvenait l'avoir bercé, joué avec, il était beau comme un dieu ce petit. Mais il avait fallu s'en séparer. La route de retour de Normandie allait être longue, à quelques mois, le pauvre ne l'aurait pas supportée.

Il avait du être laissé chez une amie. Il était réticent à cette idée au début, mais c'était sans doute la meilleure chose à faire, l'abandonner pour mieux le retrouver par la suite ... Acis voulait faire de lui un soldat. Mais résultat, il ne l'aura vu que bébé, et pas jeune homme comme Kat lui en parlait.

A mesure que Kat parlait, son regard se troublait de plus en plus. Sans doute les forces l'abandonnaient encore, mais les larmes se faisaient de plus en plus nombreuses. Il avait souhaité meilleure mort, il ne voulait pas voir ses êtres chers pleurer sa mort, encore moins s'apitoyer sur son sort. Il avait choisi de partir en guerre, c'était son choix, il connaissait les risques.

Mais maintenant, il ne reverrai plus jamais son fils ... Il la sentit se pencher sur lui pour lui embrasser son front. Cela l'émut encore plus ... Il regrettait tellement cet épisode Normand, il aurait voulu se marier avec elle. Maintenant, elle le veille ... Quelle triste fin, n'ayant plus même la force de parler

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Brennus63
Quoi ! Ce n’est pas possible ! Non pas toi !
Une telle nouvelle brennus à l’impression que le ciel lui tombe sur la tête.
Il vient d’apprendre la terrible nouvelle concernant Acis.
Ni une ni deux, Brennus laisse tomber ses occupations pour partir auprès d’Acis.


Brennus n’avait que deux militaires « des guerriers » en qui il avait une confiance aveugle et Acis était un des deux.
Un homme à l’écoute, calme, réfléchi, soucieux des valeurs humaines.
Un homme hors norme, et lorsque l’on à la chance de le croiser on se sent protégé.
Un exemple à suivre. Un vrai meneur.
Il n’y a pas grand monde qui ait pu impressionner Brennus comme Acis.
Acis avait toujours eu un œil protecteur sur Brennus

......................

Brennus se présente au chevet du gouverneur Acis mais impossible de pouvoir l’approcher il y a tous les meilleurs chirurgiens qui se hâtent autour de lui et des autres blessés. Il reste donc discret à distance et veille à ne pas déranger ses gens.

Profitant d’un moment de répit du corps médical s'afférant autour du gouverneur, brennus s’approche du lit pour prendre entre ses deux mains celle d’Acis afin de lui faire savoir qu’il est là. S’agenouille et se penche sur son oreille :
Hé Acis mon ami, tu ne peux pas me laisser maintenant j’ai encore besoin de toi.
Accroche-toi.
Tu es entre de bonnes mains maintenant.


Sent la main d’Acis esquisser un timide mouvement
au retour des chirurgiens Brennus se relève pour les laisser travailler.
Lui pose sa main sur son épaule comme pour lui dire « tiens bon tu vas t’en sortir » et brennus se retire.
Erwin
C’était fou comme les odeurs savaient être frappantes. C’est la première chose qui avant qu’il n’ouvre les yeux lui fit comprendre que quelque chose n’allait pas. La dernière fois qu’il avait eu les yeux ouverts, il avait pu sentir la guerre : Le feu, le fer, l’odeur un peu plus fortes que d’habitude des soldats marchant sans s’arrêter depuis deux jours. Aujourd’hui, c’était l’odeur du sang, de la mort, avec les chairs qui bien vite s’offraient à la putréfaction et autres joyeusetés. Les bruits des blessés et mourants, changeaient aussi de la veille, s’il se rappelait bien le dernier son qu’il avait entendu, avait été le cri de sa femme… Foutre dieu ! Il lui avait dit d’aller passer sa grossesse à l’abri, plutôt que de l’obliger lui à risquer sa vie à cause d’elle, il n’y avait rien d’aisé à combattre avec ses propres adversaires et devoir se mettre en prime entre ceux de sa femme et cette dernière... Il avait essayé, il avait perdu. Et puis chef de lance… Il avait enfin l’explication de la question de Tristan. Pourquoi n’y avait-il pas de grands officiers à la tête à part Acis ? Parce que les chefs de lance étaient les premiers sur qui on tapait, auraient-ils couru avec une si belle insouciance et rage de vaincre dans la mêlée ?

Fermer les yeux le plus fort possible, surtout ne pas ouvrir, ne pas regarder, ne pas chercher à savoir si ses tripes sont encore dedans ou sorties dire coucou à l’extérieur. Ne pas comptabiliser les pertes dans ses membres. Il est vivant, c’est ce qui compte. Pour combien de temps ? Non ce n’est pas une question à se poser, il refuse de mourir. La curiosité l’emporte finalement, mais difficile à savoir… Il y a des bandages partout, pas mal imbibés de sang, cette impression qu'il lui manque quelque chose à sa main droite. Retour à la constatation : je ne veux pas savoir ! Fermeture automatique des paupières. Pour occuper son esprit, il écoute donc les paroles autour de lui, celles des soignants, comme celles des visiteurs. Acis serait presque mort ?


Han vieille enflure, lutte un peu que diable !

Le murmure est inaudible, la gorge est en feu, à moins qu’elle ne soit en sang, dans tous les cas, il a un mal de chien à sortir un son. Bensira serait aussi dans les parages ? Mort ou vivant ? ça contredit en tout cas sa théorie… Un dernier nom : Larousse. Celle qui aurait pu se trouver dans sa lance. Mais là encore la question sans réponse… Et les ennemis dans tout ça ? Et les alliés ? Et le reste des comtois ? Et où est-on bordel ? Et… L’univers tangue, tournant autour de la douleur, jusqu’à ce que tout s’estompe, l’univers, comme la douleur. Comme il fait bon s’évanouir.
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Blancacorvinus
La guerre... voilà deux mots que personne n'aimait entendre et encore moins voir. Pendant quelques jours Saint-Claude avait semblé étrangement calme, suite au départ des troupes pour le front.

Et puis la première vague de blessés, certains très gravement, était arrivée au village. La rumeur que le gouverneur Acis se trouvait parmi eux s'était très vite répandue. Celui qu'on aimait surnommer "L'ancêtre" à Saint-Claude, d'un ton un peu moqueur mais aussi empreint de respect pour sa longue expérience. D'autres noms surgirent, Erwin, Bensira, Larousse, elle aussi une personnalité très appréciée à Saint-Claude.

Blanca et d'autres Sanclaudiens courraient dans tous les sens pour accueillir les blessés du mieux possible. L'hiver et le froid n'aidant pas, il fallait apporter du bois en quantité, de l'eau chaude pour nettoyer les plaies et accompagner certains mourant dans leurs derniers moments.

Lorsqu'elle eut enfin une seconde à elle, Blanca se rendit au chevet d'Acis, pâle à faire peur et les vêtements encore baignés de sang. Malgré son état très préoccupant, Blanca lui trouva l'air serein, comme si le fait d'avoir été blessé au champ de bataille et de mourir chez lui. entouré par le chagrin de femmes magnifiques avait un effet apaisant sur lui. Elle s'approcha de lui et posa sa main sur son bras avec douceur.


Acis... merci pour tout ce que tu as apporté. Je suis fière d'avoir connu quelqu'un comme toi...

Elle resta un instant près de lui, une boule dans la gorge, puis se retira pour aller s'occuper d'autres blessés.

Lorsque tout semblait sous contrôle, on annonça qu'une seconde charge avait eu lieu et que de nouveaux blessés arrivaient. Cela faisait plus de 36 heures que personne n'avait fermé l'oeil, mais tous y retournèrent. C'était ça la guerre aussi. Des morts, des blessés, des pleurs mais aussi beaucoup d'entraide et de solidarité malgré tout. Car tous avaient des proches au combat, des dirigeants aux simples soldats. Blanca eut une pensée pour ses amis Sanclaudiens: Hermine, Charles, Dydie, Tristanduschlossberg...

Les blessés arrivèrent dans l'enceinte de la ville, portés sur des brancards. Blanca s'approcha d'un premier le coeur battant à l'idée d'y découvrir... Elle eut du mal à reconnaître Shenkj, gravement atteint par l'ennemi.


Vite! Faites venir un médecin, ses blessures sont très graves!

Blanca sentait que la journée et la nuit suivante seraient encore très longues. Et puis soudain elle entendit des gens chuchoter dans son dos et saisit les noms de Debenja et Tristanduschlossberg... Elle tomba à la renverse, sous le choc de ces nouvelles, et sentit les larmes lui monter aux yeux.
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Imladris
A Dole

Imladris était affairé sur divers problèmes... Les problèmes de gestion... Les mines, les ports et le futur bateau. Et puis les problèmes liés à la guerre... En tant qu'ambassadeur de Franche-Comté auprès de Genève, il échangeait de nombreuses correspondances avec le chancelier genevois. Puis, soudain, on frappa à la porte. Il releva la tête et déclara avec autorité :

Entrez !

Il vit son bras droit qui le servait depuis des lustres et lui fit signe de s'assoir. Toujours en regardant ses papiers, il lui demanda :

Qu'y a-t-il, mon ami?

Aramil, regarda son maître et n'osa piper mot mais il fallait bien lui dire... Après tout, son maître était tout à fait concerné par la nouvelle. Il lui raconta donc la dernière nouvelle du front.

Monseigneur... J'ai une mauvaise nouvelle provenant du front...

Imladris s'arrêta tout net... Il avait des amis qui étaient partis en Savoie... Et il redoutait ce qu'on allait lui annoncer... Il lui répondit :

Vas-y, parle! Je t'écoute.

Aramil continua donc pour les nouvelles

Le gouverneur Acis d'Ormerach est mortellement blessé... Nous avons aussi appris que Sa Grandeur Debenja von Riddermark est blessé également ainsi que le seigneur Erwin Adams de Mélincour et d'autres encore... Je suis désolé, Monseigneur, mais je pense que vous aviez raison... Cela ne sera pas une partie de plaisir...

Imladris resta coi... Des amis... blessés gravement ou légèrement... Impossible! Il fit signe à Aramil d'attendre... Le moment n'était pas à être faible devant ses hommes. Il prit une plume et écrivit des lettres.

Citation:
Au Gouverneur Acis
ou à quiconque le lira pour lui,

Très cher ami,

C'est avec tristesse que j'ai pris connaissance des échos de la bataille... On m'annonce que tu mènes une grande bataille contre la mort.

Je suis de tout cœur avec toi.

Je me rappelle de nos premières rencontres. Moi, chancelier, et toi, ambassadeur. Je te trouvais brillant et je t'ai vite fait confiance. J'ai toujours été satisfait de ton travail...

J'aurais voulu te remettre la médaille de la diplomatie mais tu étais déjà parti pour la Normandie. Cela restera mon seul regret de chancelier.

Sache que je te considère comme un homme universel maniant aussi bien l'épée que la plume.

Gagne ton combat contre la mort!

Avec toute mon amitié
Imladris Van Ansel


Il écrivit d'autres missives adressées à Erwin et Debenja.

Citation:
A Sa Grandeur Debenja von Riddermark
ou quiconque le lira pour lui surtout si il a bu,

Très cher ami,

J'ai appris que vous aviez encore fait des ravages en Savoie. Non seulement vous avez montré que vous savez vous battre mais en plus vous nous avez montré que vous savez vous blesser.

J'espère que ce n'était pas un abus d'alcool de la veille car sinon je crains que vostre épouse ne soit mécontente.

Mon ami, rétablissez-vous bien... en taverne ou ailleurs

Amicalement,
Imladris van Ansel


Citation:
A Messire Erwin Adams de Mélincour,

Cher ami,

J'ai appris vos combats et vos blessures. J'espère que vous n'avez rien de grave.

J'ai prêté allégeance auprès de Sa Grandeur Macricri et cette allégeance s'étend à toute votre famille.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis votre dévoué serviteur.

Soignez-vous bien,
Imladris Van Ansel


Imladris confia les missives à Aramil et lui ajouté

A envoyer le plus rapidement possible!
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Fredyanne
Des personnes arrivaient de toute part,des amis et des parents de bléssés et de mourrants ,Fredy ,après avoir entendu les gentilles paroles d'Acis ,dont la vie s'échappait irrémédialement malgrè les soins de Katarina et d'autres personnel medical.

Elle apprit ausi que sa Grandeur Debendja avait été atteint ainsi que messite Erwin de Melincourt , Bensira, Larousse, la liste s'allongeait ...

Elle salua une dernière fois Acis en lui passant doucement sa main sur une de ses joues déjà prisent par une couleut qui virait au gris , regarda dame Katarina et son fils en lui demandant d'avoir beaucoup de courage dans cette terrible épreuve ,fit le tour des bléssés ,les reconforta du mieux qu'elle pouvait et se prépara pour rentrer à Dole où ses devoirs pour la sécurité l"attendaient .

C'est les yeux en larmes qu'elle quitta Saint Claude ............


[size=18]Satanée guerre !![/size] cria t'elle,tout en chevauchant Blaky qu'elle mit au galop .
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Imladris
A Dole, après deux jours de bataille

Dans les couloirs du château, cela s'affairait... Les hommes devaient envoyer ordres, contre-ordres, des missives à gauche et à droite et une arriva d'Annecy provenant d'un représentant de Genève.

Mouais, ça c'est pour encore le cam... Décidément, celui-là, il en reçoit des lettres de Genève

Tu crois qu'il bosse pour la République contre la Savoie?

L'homme en face ricanna

Tu rigoles, il bosse pour la Franche-Comté... Ce gars-là, il vendrait sa mère pour la grandeur de la FC... N'oublies pas qu'il hésite pas à agir contre ses intérêts pour la FC...

Ah ok... On dit beaucoup de choses sur lui... Je vais lui apporter cette lettre...

Le serviteur alla directement au bureau du cam qui était également ambassadeur de la Franche-Comté auprès de Genève et frappa à la porte. Après avoir entendu un "Entrez", il ouvrit la porte et se mit devant le cam.

Monseigneur, Voici une lettre provenant de Genève. Vu que vous êtes ambassadeur, je vous la transmet

Imladris Van Ansel acquiesça de la tête et lui dit d'attendre, il lut la missive envoyée d'Annecy:


Citation:
De Annecy,

Ce n’est que dans la modération trempée de raison qu’il se peut que la guerre ne fasse que le moins de mal possible. Au lieu de cela, les barons qui parlent français sont venus faire la guerre sans mesure et sans même laisser plus de cinq jours le verbe se substituer au fer. Cinq ost se sont précipités furieusement contre les soldats de la petite république de Genève. Des centaines de guerriers et de moines assoiffés de vengeance, de rancunes, de sang et de cendres sont venus proclamer l’annihilation pure et simple de ce qui ne se soumet pas à leurs caprices à particule, de ce qui est différent.

La loi naturelle qui correspond à la raison ou l’entendement dont chaque personne dispose récuse la servitude et l’esclavage. C’est grande folie de croire qu’Annecy serait restée éternellement attachée à la confédération helvétique si elle n’en avait pas fait le vœu. C’est plus grande folie encore de précipiter le sort des hommes et des femmes dans une ordalie meurtrière.

Dans les cours ducales, il semble qu’on n’eût conquis que pour être le monarque particulier des nations libres mises en esclavages. Nous haïssons la guerre et nous la ferons parce qu’on nous l’impose. Cette guerre, nous la ferons de toutes nos forces et au-delà. En étendant par loisir et fort légèrement une querelle entre le duché de Savoie et la république de Genève, les barons qui parlent français ont choisi d’agrandir le champ des larmes à tous leurs fiefs. Ainsi soit-il.

Nous, humbles parmi les humbles, helvètes de fonds de vallées, soldats perdus, spadassins du Ciel, traine-rapières, ban et arrière ban de l’Aristotélité, nous levons, déterminés à verser tout notre sang et quelques goutes en sus, contre le vaste dessein impérial et romain de monarchie universelle, entreprise chimérique qui appartient à l’utopie la plus périlleuse pour les âmes libres.

A l’Aristotélité

Tamponné à Genève sur papier récupéré.


Imladris soupira. Il prit une plume et commença à écrire une lettre à Izaac, le chancelier genevois. Il pensa à la perte d'un de ses amis et cela l'inspira.

Citation:

A Izaac, Chancelier de Genève

Nous avons bien reçu votre dernière déclaration.

Avant de vous répondre, j'aimerais être philosophe avec vous. Lors de nos précédents échanges, nous avons parler de monarchie universelle. Aujourd'hui, je souhaite vous parler de l'homme universel. Je connais la grande tradition humaniste de la Genève et aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'un humaniste comme vous.

Cet homme auquel je pense savait manier aussi bien l'épée que la plume. Il a exercé de nombreux postes aussi bien en Normandie qu'en Franche-Comté. A dire vrai, je ne sais pas si il n'a pas un domaine qu'il n'a pas touché. Cet homme, je l'ai connu ambassadeur sous mon mandat de chancelier et capitaine quand j'étais au Parlement.

Aujourd'hui, cher ami, je pleure un homme mourant qui a combattu pour ses idéaux impérialistes, ses idéaux comtois et pour l'Humanité. Je pleure un ami, le Gouverneur Acis d'Ormerach.

Vous le savez, la Franche-Comté n'a pas voulu ce conflit ; mais la Franche-Comté pleure pour tous ses hommes et ses femmes qui tombent pour leurs idéaux qu'ils soient genevois, savoyard, lyonnais, comtois ou autres.

Cher ami, nous entendons les bruits du fer qui claquent contre les enclumes dans la bonne cité de Genève ; nous entendons les cottes de maille se froisser dans la Perle du Léman. Le fier étendard de Genève se lève dans la république lémanique et j'espère que vous comprendrez bien que cet étendard n'est pas la bien venue en Franche-Comté. Nous vous avons donné notre parole d'Honneur de ne pas porter le fer dans votre cité... J'espère que vous ne le ferez pas à notre belle province.

Je vous rappelle que cette guerre risque de s'éterniser d'un coté comme de l'autre si l'une des parties impose la paix de manière unilatérale. Entendons-nous bien ; tant que vous annexerez des terres savoyardes, la paix ne sera pas possible ; tant que la Savoie dira "delenda est Geneva", la paix ne sera pas possible.

La Franche-Comté a compris votre désir de sécurité sinon nous n'aurions pas accepté la Paix de Dole car elle était avantageuse pour vous comme pour nous... La voix de la raison est toujours dominante en Franche-Comté... Mais combien de temps, celle-ci durera si vos actions continueront à être déshonorante pour la Savoie.

Profitez que l'Empereur n'est pas encore fait d'actions pour amener la paix entre vos deux nations ; profitez que la voix de la raison et de la paix soit toujours dominante en Franche-Comté. Est-ce de l'intérêt de Genève de porter la guerre sur tous les fronts? Est-ce de l'intérêt des genevois de voir le sang couler sur les neiges éternelles des Alpes?

Une nouvelle fois, je vous appelle à la paix, négociez une paix des braves avec la Savoie!

Bien à vous
Imladris Van Ansel
Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency
Ambassadeur de Franche-Comté auprès de la République Souveraine de Genève





Il tendit la missive au serviteur et lui dit

A envoyer immédiatement à la chancellerie de Savoie, je compte sur votre célérité.

Il vit le serviteur partir. Il était las de ces palabres mais tel était le rôle du diplomate... Parler, parler, parler... et faire taire les armes.

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Debenja
Encore une dure journée de combat pour le Comte. Une fois de plus les troupes Franc-Comtoise avec l'aide des alliées Bourguignon et Savoyard. La mission était simple mais pas évidente ! L'ennemi était nombreux et pas simple à battre. Mais cela le Comte le savait et l'avait signalé. C'était une partie d'échec et les 3 coups d'avance n'était pas dans le camps des comtois !

En plein milieu de la bataille, le Comte remarqua que son beau frère, Sparte, fut blessé au cours d'un combat des plus pitoyable avec un helvète ! Alors que Deb sorti son épée pour protéger sa section, enfin plus pour protéger sa sœur que le reste de la section, le Comte senti une poussée dans le bas du dos ! Le traitre, la racaille ! C'était Leif, pas de doute sur la hauteur ! Le Combat ne dura pas de très long moment, mais Deb mit toute ses forces dans la bagarre ! Papa lui racontait souvent l'histoire de ce droïde ! Panasomix ! Et de sa potion magique ! Pour sur qu'en ces temps trouble, elle aurait été utile. Alors qu'il se battait avec son adversaire, le Comte senti une douleur intense dans le flanc. Une épée ... un helvète ... la vue du comte commença a devenir floue. Pas floue comme quand il boit non un autre floue, un floue artistique ! Son épée glissa de ses mains, il senti la lame sortir de son corps. Ses jambes n'avait plus de force, en un rien de temps le Comté s'effondra au sol.

Peu de souvenir pour le Comte. Il senti simplement de doucement le toucher pour le soigner. On pu remarquer un sourire se former sur le visage du Comte. Il avait reconnu ces mains. Ils les auraient reconnue entre des millions. C'était Lassa qui s'occupait de le soigner. S'il sentait ses mains c'est qu'il n'était pas mort ! C'est donc dans un état paisible que le comte se trouvait.

Toujours plongé dans un sommeil, le comte avait été ramené jusque Saint Claude. D'autre mains s'occupaient de le soigner ... mais elles n'étaient pas aussi douces que celles de Lassa ... oh ça non berk.

Puis une voix, une voix qu'il connaissait. C'était celle de son beau frère. Il était en train de lui lire une lettre d'Imla. On pouvait remarquer, si l'on regardait bien, que l'expression du visage de Deb avait changé ! Alcoolique lui même !

La convalescence du Comte allait durer longtemps ... très longtemps

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Raouldarc
quelques jours avant

voici quelques jours ,le raoul avait reçu un étrange courrier de son ex beau frere acis ,frere de feu nymphetamine ancienne compagne de raoul . il c était demandait qu est ce que ce couillon pouvait bien lui vouloir . pour sur encore un service pfffff comme si le raoul avait que ca a foutre aider les autres . il déplia le parchemin et le lu .il cracha toute ce qu il avait dans la bouche devant l énormité de ce qu il était en train de lire .

en effet acis avait décidé avant de partir en guerre de faire un testament . en cas de mort il voulait léguer a raoul son fief et son titre de seigneur des rousses . raoul l aigri, raoul le détestable,raoul le vulgaire,lui devenir noble???AHHHH AHHHHHH acis avais du prendre un sacré coup de massue sur la tète avant même le début des combats ;qu elle idée saugrenu .

le bougre c était quand même renseigné aupres de acis si c était une blague et il du se rendre a la raison que ce dernier était bien sérieux. il avait haussé des épaules car il était persuadé en voyant le gouverneur partir que celui ci reviendrai . et que rien que pour l emmerder il allait vivre encore longtemps.


saint claude

la guerre avait deja commencé et les premier bléssés etait arrivé dans la ville . raoul ce sentait parfaitement dans son élément au milieu de ce sang ,de ses tripe fumantes qui sortaient des ventres,de ces gargouillis étouffes .ca lui rappelait l atmosphère de sa boucherie . il regardait en connaisseur la forme des entailles ;et il se disait que ces helvètes salopaient vraiment le boulot .quand tout a coup il reconnu une voix qu il reconnaissait entre toute celle de sa corvinus


Vite! Faites venir un médecin, ses blessures sont très graves!


raoul avait quelques connaissance en medecine car il avait suivi quelques cours . et son métier de boucher en plus devait pouvoir l aider . il s approcha et reconnu shenkj .il l aimais pas lui .il lui enfourgua les doigts dans la bouche pour voir l état de ses dents comme on faisait avec les chevaux.

mm pas la peine de perdre son temps ,pour sur il va y rester

il je ta un petit coup d oeil autour ,et vacilla en apercevant acis . il écarta nonchalamment les gens devant lui pour l atteindre . d un rapide coup d oeil il pu s apercevoir que c était assez grave

a ben dis donc mon brave beau frère tu saignes comme un cochon ,ils t ont pas raté les saligots . enfin bon ils ont pas fini le boulot sa m étonne pas d eux .

il regarda la forme de la blessure ,pour sur il avait pris un coup de fourche .acis semblait faible ,le raoul lui appuya sur la blessures avec le doigt , t en qu il gueulera c est bon signe c est qu il est pas mort.

ca fait mal si j appuie la? m oui on dirai .un coup de fourche c est quand même la honte de se faire confondre avec une botte de foin par un petzouille . bon trêve de plaisanterie tu vas te sortir le doigt et te remettre hein sinon avec ton fameux papelard vais etre obligé d aller te remplacer chez les helvetes et la ca tombe mal parce que j ai du bois a couper

le raoul les mains sur les hanches etait inquiet ,mais il ne voulait pas le montrer .c est qu au fond il l aimais bien le acis meme si il ne lui avait jamais dis ;la mâchoire crispé il sentit un profont desaroie l envahir.
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