[RP] Le mariage de Patoria et de Guyhom

[ Rennes, capitale du Grand Duché de Bretagne]
[Dans leur petite maison aux volets bleus]

Pat s'affairait, la nervosité la gagnait de plus en plus à chaque lever du jour qui les rapprochait du grand jour tant attendu. Elle était en haut en train de terminer de préparer quelques paillasses qui pourraient accueillir quelques uns de leur invités.

Elle se trouvait dans l'escalier quand elle entendit son loup l'appeler.

Pat, je vais au marché! y'a des gros mangeurs et buveurs parmi nos invités, va falloir faire honneur à leur appétits!

à tout à l'heure!

D'accord mon loup ! Je termines ici pour ma part et j'irais prendre l'air je crois que je commences à en avoir grand besoin !

Elle descendit pour le rattraper, mais ne put que constater qu'il avait déjà filé !
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[Perdu dans ses pensées... et perdu sur les routes!]

Gypsi avait parcouru monts et valées pour aller assister a ce grand événement. Et elle se savait en avance, pour une fois! Lorsqu'elle vit enfin les grandes portes de l'entrée de Rennes se dresser devant elle, elle ne put retenir un sourire radieux. Elle jetta un regard ému a veher qui se tenait prêt d'elle et sauta de la chariotte, légère, heureuse.

Guy et Pat méritaient vraiment d'être heureux! Ils étaient tous les deux tellement... géniaux! Y'avait pas a dire, elle les aimait vraiment la gypsi. Et même si elle regrettait souvent de ne pas les voir aussi souvent qu'elle l'aurait souhaité, elle adorait les retrouvé! C'était toujours des grands moments de joies, et de bonheurs intenses. En tout cas pour elle!

Son regard embrasé d'amour plongea dans celui du blond de son coeur. Une requête, une demande, qu'il ne pouvait pas refuser. Elle voulait retrouver son frère d'abord seule. Prendre de ses nouvelles, l'aider a mettre tout en place. Un petit renfort! Mais elle voulait aussi lui annoncer la grande nouvelle. Elle cueillit un baiser furtif mais tendre sur les lèvres de veher et courrut à l'intérieur de la ville, saluant les gardes avec tellement de bonne-humeurs et un sourire si franc qu'ils n'eurent même pas le courage de lui demander quelque chose.

[Les retrouvailles]

Gypsi courut sans hésitation alors qu'elle n'y avait jamais mit les pieds, jusqu'à la demeure du beau couple. Son coeur la guidait, ses pas la portait aussi légèrement et aussi rapidement que possible. Elle toqua a la porte, se demandant si les deux étaient là, ou non. Un espoir tout de même. Elle prit une mine faussement solennelle en attendant quelques instants qu'on vienne lui ouvrir ou qu'elle se rende compte qu'il n'y avait personne.
Finalement elle entendit la voix de son frère demander qui était-ce. Un sourire taquin aux lèvres elle répondit:

C'moi gros benêt! Alberte la bergère! T'as oubl'é qu'nous av'ons rend'z-vous p'tit ch'napan?!

Elle crut entendre une voix étonnée et légèrement désabusée et attendit que le brun vienne a la porte.

[Complicité et bonheur]

Gyps entendit des bruit précipité a l'intérieur. Il courrait son grand frère. La porte s'ouvrit sur l'un des plus beaux hommes qu'elle connaisse. Effusion, enlacement. Elle rit et se laissa serrer avec un plaisir intense avant de déposer sur ses joues de énormes et tendres bisous.
Des retrouvailles entre un frère et une soeur. Joie pure à l'état brute. Elle le vit se reculer et lui sourit, radieuse.

Je suis content que tu sois là, tu peux pas imaginer. Allez, rentre, le voyage a du être long. Pat est doit être à l'étage et si elle n'est pas là, elle va revenir bientôt.
t'es toute seule ou tu es accompagné?

Je suis heureuse d'être là aussi! et de te trouver en si bonne forme!
Oui le voyage a été long, mais tu sais a quel point j'aime être sur les chemins! et puis je savais que j'allais te revoir, alors je ne l'ai pas trouvé pénible le moins du monde!

Elle le suivit a l'intérieur tout de même, regardant son chez lui. C'était une belle demeure, qui semblait bien confortable. Elle continua en avançant lentement:

Euh... là pour l'instant je suis seule. Mais mes accompagnants sont a Rennes. Je voulais vous gardez quelques instants juste pour moi en grosse égoiste!

Un sourire a la fois sincère et amusée aux lèvres, elle poursuivit:

C'est surtout que j'ai... enfin je dois t'annoncer quelque chose. Je préfèrais le faire avant que tu ne vois...

Elle s'interrompit devant sa mine étonnée, et légèrement inquiète et lui sourit, rassurante:

C'est une très bonne nouvelle ne t'en fais pas!

Elle plongea son regard complice dans celui de son frère.

Comment ça va pour toi? Pas trop anxieux? le grand jour approche!
J'ai hâte de revoir pat! ma belle soeur adorée! En tout cas c'est drolement coquet chez vous! Et oui, comme tu peux le constater je suis toujours aussi bavarde!

Elle éclata d'un rire franc, qui résonna dans la pièce l'emplissant de vie et d'allégresse.

[Sur les Routes]

Mila avait tout préparé pour pouvoir se rendre en Bretagne. Première chose à faire trouver une robe et pour une robe en Provence c'est Cianfarano. deuxième étape se débarrasser des tâches qui quotidiennement lui incombe : un lieutenant remplaçant, c'est fait ! Un cac qui gère la mairie, c'est fait ! Laisser le Chancelier comtal gérer l'ambassade, fait aussi ! Le conseil comtal attendrait...

Mila prit un cheval et commença le chemin.

Bon sang de bon soir !

Une fois de plus la blonde venait de se rendre compte qu'elle avait oublié quelque chose d'important... son fils !

Et de repartir en arrière pour le chercher.

Retour sur les routes. C'est loin la Bretagne mais quelle excitation... D'une part elle allait revoir ses amis, son parrain, sa marraine et d'autre part pour la première fois de sa vie elle verrait le Grand Duché de Bretagne.




[Rennes perdue devant une maison aux volets bleus]

C'est grand la Bretagne. C'est grand Rennes...

Mila venait de faire au moins six fois le tour de la ville, les yeux rivés vers le ciel mais une brume hivernale lui empêchait d'apercevoir le moindre clocher... Et Mila, la patience pas son truc...

Grognant, ronchonnant, maugréant elle descend de son cheval, se pose devant une maison qui attire son oeil par la couleur des volets et donne le sein à Yueel-Arystote.

[un château en Bretagne]

Madame la Baronne est parfaite!
Ah bah j'espère bien, vu le temps que vous avez mis pour faire cette robe! Encore que ça se voit...
Mais non madame, vous avez juste quelques atouts en plus.

* soupire *

Eini, enceinte, c'était une calamité, oui déjà qu'en temps normal ça n'était pas franchement un ange à vivre mais alors là! Mes aieux!!!!!!!!!
Enfin bref, remise de ses accidents catapultiens et en bretagne à se reposer sous l'oeil bien affûté de son marquis de compagnon, la baronne se préparait à se rendre à l'union de deux vieux amis connus plus au sud.
Son marquis dans les parages, une simple question :

Tu viens avec moi?
Non Eini, ce sont tes amis et puis tu sais bien que j'ai fort à faire. Une petite réception te détendra et te distraira.
Je n'y vais pas sans toi!
Allons ma Belle, et tes amis? Crois tu que tu apprécierais que tes amis ne viennent pas au nôtre de mariage?
Oui c'est vrai... Tu as raison. Mais j'ai pas envie pas envie pas envie! d'abord tout le monde va dire je suis grosse.

Visage frondeur de la brune, qui en privé se permet de tenir un tel langage à son compagnon, alors qu'en public c'est tout autre chose.

Allons allons... tu es des plus magnifiques! Et le premier qui dira le contraire je lui parlerai avec Diplomatie!

La brune sourit se lève, et donc se résout à se rendre à l'union de ces vieilles connaissances.

En plus c'est loin...et j'ai rien à offrir! pis il fait froid en plus!
Tu sais ma douce, que si je ne te connaissais pas mieux je dirais que tu es de mauvaise foi.

Tirage de langue.

Bien bien j'y vais!

Et hop aussitôt dit aussitôt fait, sous garde de Gaudevain et d'une demi douzaine d'autres gardes qu'elle ne connait pas, mais il parait que la Bretagne c'est un peu dangereux pour elle en ce moment avec l'autre hérétique rousse au pouvoir, alors elle concède à être escortée tout au long du chemin.
En avant toute! La baronne de Ferel en chemin pour le mariage.

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[Dans leur maison aux volets bleus de Rennes, à l'étage]

La pauvre Pat était très très nerveuse, tellement nerveuse que des choses qu'elle aurait dû faire en quelques minutes lui prenaient des heures aujourd'hui. A bout de nerfs d'avoir dû recommencer pour la cinquième fois l'installation des lits qu'ils avaient prévu pour leur amis. Elle finit par jeter la paire de draps qu'elle avait encore à installer sur le dernier matelas avant de s'effondrer dessus le temps de se calmer un peu.

Elle était assise sur ce lit pas terminé quand elle entendit un bruit de cavalcade en bas. Se levant d'un bond, elle se dirigea vers les escaliers, et se mit à sourire en reconnaissant la voix de sa belle-sœur préférée.

Pat descendit les escaliers quatre à quatre et déboula dans la pièce où étaient son loup et sa petite soeur avec un sourire qui montrait à quel point elle était ravie de la voir.

Gypsi !!!! Quelle joie de te voir ! Ca fait si longtemps ! Comment vas-tu ? La route s'est bien passée ? Tu es seule ? Tu veux boire quelque chose ?

Pat se rendit compte qu'elle ne laissait même pas le temps de répondre à sa pauvre belle-soeur et se mit à rire nerveusement.

Essayant de reprendre une quelconque contenance, elle jeta un oeil par la fenêtre et aperçu une silhouette qu'elle reconnaitrait partout où elle la verrait. S'excusant auprès de Gypsi et son loup, elle alla ouvrir la porte et dévala les quelques marches qui la séparait de la rue pour aller accueillir sa chère filleule.

Mila ! Mila !

Pat prit sa filleule dans ses bras et la serra fort avant de l'inviter à entrer.
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Elle en aurait presque lâché Yueel-Arystote... De toutes les maisons devant lesquelles elle s'était arrêté il avait fallu que le Très Haut la mène à celle de Guy et Pat...

Sa marraine sortait et la prit dans ses bras avant qu'elle n'eut le temps de réaliser. Elle la serrait fort d'ailleurs, très fort...

Nerveuse ?

Question idiote à bien y réfléchir. Il était évident que la brune était nerveuse... Et Mila de verser une larme étreinte par les bras de Pat et l'émotion.

[Bureau du Duc de Guyenne, Bordeaux.]

Aristides, le secrétaire particulier du Duc ouvrit la énième lettre de la matinée.

Votre Grâce, vous êtes invité à un Mariage à Rennes le 27, voila l'invitation.

A tiens encore une invitation, les froufrous c'était pas trop son truc, mais fallait faire œuvre de représentation du Duché patati patata, la rengaine du devoir qui commençait a lui peser un peu depuis deux mois.


Fais moi voir ça.

Il parcourt la lettre, un sourire se dessine.

Ah mais c'est moi qui suis invité, pas le Duc, ce bon vieux Guyhom qui se passe la corde au cou!
Il me faut un passage sur le prochain navire en partance pour la Bretagne, la date tombe après les élections, parfait et puis depuis que je voulais me rendre en Bretagne je fais d'une pierre deux coups.

Ah et au fait, contacte tous la bande de l'OSS, ils doivent surement y aller aussi, propose leur de faire le voyage ensemble.
Et puis, tiens puisqu'on y est, prévoit donc quelques fûts de Bordeaux, ca fera plaisir au Breton et le chouchen c'est à vomir.

Mais ca va pas le faire pour le cadeaux, faut que je trouve quelque chose, une idée?


Des fruits de Marmande? Un tapisserie orientale? Une tête de Gascon empaillée?

La tête, pas sur que ca lui ferait plaisir, celle de Namay peut être, mais on l'a pas en stock.
Bon je vais chercher sur le port voir ce qu'on a dans nos étals.

[Appartement du Grand Maitre, Citadelle du Rey en Guyenne, siège de l'Ordre du Saint Sépulcre]

Hum... Mon ange... Dandolo, en train d'éplucher son courrier personnel du jour, leva la tête pour se tourner vers son amante Stéphandra.

Mon vieil ami Guyhom... Enfin, vieux... Disons que ça fait longtemps que je le connais même si tu n'as encore eu l'heur de le rencontrer... Mon vieil ami Giyhom, donc, fait sa noce deux jours avant les célébrations du souvenir de Saint Pape Nicolas V. Nous sommes invités. Petit sourire en coin. Il va falloir que vous remettiez cette affriolante robe de cérémonie avec son joli décolleté... Se replonge dans ses lettres avant de s'interrompre une nouvelle fois. Hum... Betoval nous propose de se joindre à lui pour le trajet. Quelques autres sont également susceptibles de venir.
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Ordre Equestre du Saint Sépulcre
Présentation de l'Ordre

[Appartement du Grand Maitre, Citadelle du Rey en Guyenne, siège de l'Ordre du Saint Sépulcre]

Alors qu’elle épluchait un dossier qui commençait à lui courir sur le haricot, le genre de dossier qu’elle imaginait jeter de la fenêtre de l’appartement de son compagnon, puis observer les parchemins virevolter jusqu’au sol de la Citadelle. Bah quoi c’était de saison !

Bref, cette image, en tête qui l’amusait, s’envola lorsqu’elle l’odit l’interpeller, ravie qu’à sa façon encore une fois il la sauve d’une prise de tête certaine, le fixant de ses azurs , sourire aux lèvres elle l’écouta attentivement.

Oh encore un mariage ! Décidément, tout le monde s’épousait ça devait être la mode ou la saison…Ils en étaient à combien déjà ? Deux, trois…Mais cette fois ci, c’était de son côté à lui..
Ahem, fallait encore penser à se vêtir en femme tout ça, pff…Sourire coquin de son amant, elle haussa un sourcil et sourit largement lorsqu’il énonça la robe qu’elle avait porté lors du dernier mariage. Légers souvenirs de la journée et de la fin soirée qui avait suivit la cérémonie, pensées bien plus douces et agréables que ce dossier qu’elle referma vivement.

Dandolo reprit lui signifiant qu’il ferait probablement le voyage avec plusieurs de ses amis qu’elle ne connaissait pas encore. La jeune femme se leva, s’approcha de lui alors qu’il était repartit dans ses lectures épistolaire, posant ses mains sur ses épaules elle lui bécota le cou et lui susurra

Ahem… Va pour la robe …Je n’ai rien contre un voyage organisé avec vos amis mon amour. Puis ça me permettra de faire leur connaissance avant le jour du mariage.

Stéph lui sourit et repartit se poser dans son coin, reprenant un parchemin mais cette fois ci pour y noter ses ordres pour ses différents offices qui feraient sans elle le temps de leur voyage. Elle réalisa qu’elle n’avait pas demandé la date ni plus de détails, mais cela avait peu d’importance tant qu’elle était à ses côtés.
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"Être je peux, paraître ne veux..."

«  Ventre-Dieu , que aquò calha aici ! Brrrrr ! »
L'enrubanné milhavois n'avait que son bleu mantèl sur ses dentelles. Il était transi de froid.
Arriver à Rennes avant la nuit serait juste mais il hésitait à faire galoper sa jument Gordini : Avec la vitesse l'homme voire la bête gèleraient. C'est sûr.

[Modo Ald'
Post un peu court, merci de l'étoffer, et de relire les règles d'Or.
Bon jeu]