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[RP] Cortège royal, étape flamande

Burgerqueen


Burger avait cheminé toute la journée, et avait été lacéré par de nombreuses ronces... Mais il gardait la bonheur humeur et cheminait en chantant, tant pour se donner du courage que pour faire fuir toute bestiole non désirable. Il était en pleine cambrousse et n'avait aucune idée des animaux qu'il serait susceptible de rencontrer. Il ne disposait que d'un bâton... Cela était bien maigre protection.

En fin de journée il croisa une petite famille de sangliers. Les femelles pouvaient être dangereuses à cette période pour protéger leur foyer. Burger se souvenait d'un chien qu'il avait eu jadis et qui s'était fait charger pour s'être trop rapproché de la progéniture de la laie. Il s'arrêta, chantant bien fort pour montrer qu'il n'était pas en embuscade et laissa passer la petite famille qui ne fit même pas attention à lui.


La prévôt l'avait prévenu que quelques brigands fréquentaient les lieux et l'avait invité à rejoindre Bruges. Évidemment, Burger n'en n'avait fait qu'à sa tête... Il voulait rejoindre le Cortège, et il croisait les doigts. Pour l'instant la chance lui souriait, il n'avait pas fait de mauvaise rencontre. Pas comme pour son premier voyage en Artois...^^

Le soir était venu, et le temps s'était rafraichit. Sans un toit, dormir n'était pas aisé. Heureusement, Burger avait avec lui tout le nécessaire pour faire du feu. Il sortit aussi sa maigre couverture... et somnola sans jamais vraiment trouver le sommeil. Si seulement il n'avait pas été seul... Ses escapades avec Lyra lui manquait, cette bohémienne, grande poétesse avec laquelle il avait parcouru la Bretagne dans des conditions semblables... Lyra... que faisait-elle en ce moment ? La danse des flammes lui rappela les flambées mémorables devant lesquelles ils avaient danser et chanter avec ces gitans rencontrés sur le bord du chemin...


Au petit matin, tandis que l'aube naissante laissait filtrer les premiers rayons du soleil, Burger repris le chemin. Demain il serait à Tournai. Le pauvre, s'il avait su que le Cortège avait dévié de sa route initialement prévue...
Armoria
T'as voulu voir Dunkerque et on a vu Dunkeeeeeerque, j'ai voulu revoir Bruges et euh... On a revu Dunkerque

Extraits du journal d'Armoria :

Le jeudi 26 de Février 1457. Nous venons d'arriver à Bruges. J'avais envie de monter un peu, aussi ai-je laissé Philippe-Lévan dans le coche, auprès de Sa Majesté. Tant et si bien qu'après une folle cavalcade, je suis arrivée bien long avant eux... Pour me rendre compte, une fois le cortège à bon port... Que le Roy n'avait pas quitté Dunkerque. Humpf. Nous y retournons demain. Enfin, dans un sens, le Roy m'offre deux jours de plus dans les Flandres, voyons le bon côté des choses !

Le vendredi 27 de février 1457. Sitôt arrivés à Dunkerque, ou plutôt revenus, devrais-je dire, je suis allée m'enquérir de mon fils et de son auguste grand-père. Forrest envoyé dans le Maine, Gaston envoyé devant nous afin que de savoir où se trouvait le Roy, est venu à ma rencontre, plus qu'embarrassé... Le Roy est allé au monastère, avec Philippe-Lévan. Doux Christos ! Je prie pour qu'il ne lui donne point, à lui aussi, ce goût pour la retraite qui semble être un fort point commun aux hommes de la famille royale. Pas de directives, nulle date de retour. Humpf !
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Krystel_van_hoedezee
Un petit tour et puis s'en vont...

Krystel retournait chez elle, évitant à tout prix son père au regard si dur. Mais quelque chose l'en empêcha : un caillou troua ses chausses malmenées par la boue, et l'enfant fut obligée d'aller les faire réparer.
Pestant contre ses chausses de mauvaise qualité, la jeune fille faisait demi-tour en direction de Dunkerque. Alors qu'elle approchait des portes de la ville, un cortège filant un train d'enfer passa si près d'elle qu'elle dut sauter sur le bas côté de la route pour ne pas être renversée.


Hé bé, ils sont pressés...

La jeune fille se releva tant bien que mal, épousseta sa chemise et entra en ville, les chausses et le jupon en berne. Alors qu'elle discutait ferme le coût de la réparation avec un tisserand malhonnête, des commères se mirent à parler de la présence du Roy, à Dunkerque.

Foutaise, il est parti à Bruges. Il est peut-être même à Gent à l'heure qu'il est...

Mais bientôt, la nouvelle se répandit comme une nuée d'étourneaux : le Roy faisait retraite à Dunkerque. Krystel en fut surprise, mais ne sut qu'en déduire. Sûrement parce qu'il n'y avait rien à en déduire...
_________________
Armoria
[Le RP ci-dessous s'est joué sur msn, et est retranscrit tel quel, sur accord]

Krystel van Hoedezee dit :
[Krystel est devant la tente, et demande à être reçue par la Princesse]


Armoria de Mortain dit :
*Forrest parti dans le Maine, c'est Gaston, son cousin, qui accueille*

Krystel van Hoedezee dit :
'jour m'sieur, vous pouvez m'annoncer à Son Altesse la Princesse Armoria de Mortain. Je suis Krystel van Hoedezee, la fille de Poupoule van Hoedezee et de... mouais, je suis la fille de Poupoule.
siouplaît ?
*la gamine fait un grand sourire au type qui accueille et qui lui fait un peu peur*


Armoria de Mortain dit :
* Gaston s'amuse à paraître guindé, parce qu'en secret, il voudrait voler la place de son cousin et la guide sur un "si vous voulez bien m'suivre* jusqu'à sa maîtresse, laquelle est penchée sur ses parchemins*
Votre Altesse ? Vous avez de la visite

Krystel van Hoedezee dit :
*La petite suit son guide sans dire un mot. Arrivée devant son Altesse, la petite lève la main pour lui faire Coucou, mais arrête son geste, le trouvant ridicule. Elle fait alors une révérence*


Armoria de Mortain dit :
*relève le museau et sourit, lui désignant un siège* Le bonsoir, jeune fille
Gaston, sers-nous à boire et laisse-nous

Krystel van Hoedezee dit :
*Krystel sourit à son tour* 'Soir, votre Altesse *puis s'assoit*


Armoria de Mortain dit :
J'irai droit au but... *laisse à Gaston le temps de remplir et amener deux verres* J'ai senti quelque chose en vous, une sorte de faille, et ce que vous avez dit de votre mère m'a pour le moins surprise
Souhaitez-vous m'en dire plus ?

Krystel van Hoedezee dit :
*Krystel est un peu prise au dépourvu* Une faille ? Peut-être... qu'ai-je dit sur ma mère de si surprenant ?


Armoria de Mortain dit :
Poupoule, enfin telle que je l'ai connue, était l'antithèse du malheur : quand je la revois, c'est d'abord à son sourire que je pense, puis à son rire
Que s'est-il passé pour que cela change ?
*prend son verre et le mire, faisant mine de se concentrer sur la robe du vin pour ne pas la mettre mal à l'aise*

Krystel van Hoedezee dit :
Oh ! Je comprends ! *La petite regarde un instant le verre de Son Altesse, mais n'ose pas prendre le sien car ses mains tremblent*
Maman était heureuse, du moins au début de son mariage. Et puis... les absences de son époux, son intransigeance... maman n'aimait pas se faire des ennemis. Elle aimait trop les gens pour ça !
Elle commençait à recevoir des courriers, lui demandant de calmer son époux. Mais comment peut-on calmer ce genre d'invidus ?


Armoria de Mortain dit :
*sourire attendri en se souvenant qu'elle avait réussi à rester amie avec la pire ennemie de son mari, sacrée Poupoule*

Krystel van Hoedezee dit :
Alors, elle a décidé de faire avec les travers de son mari, de vivre sa vie sans s'occuper de lui. Elle s'est investie dans divers comités des fêtes, a créé une boisson un peu forte *la petite fait une grimace en repensant au flacon d'eau-de-maïs qu'elle avait retrouvé dans les affaires de sa mère*


Armoria de Mortain dit :
*murmure, pensive* Elle s'est enivrée d'activités, en somme...

Krystel van Hoedezee dit :
*Krystel hoche la tête et continue* Un jour, des amies l'ont contactée, car elles venaient de créer un nouveau parti. Elle s'y est engagée, devenant ainsi une adversaire politique de son époux.


Armoria de Mortain dit :
Diantre *amusée, yeux pétillants*

Krystel van Hoedezee dit :
*Pause* A cette époque, j'étais tout bébé. *Pause* Mon père a pris cette décision comme une trahison et a quitté maman.


Armoria de Mortain dit :
*lève un sourcil, soufflée* Vraiment ? Le maroufle
Je le savais stupide et haineux, mais à ce point...

Krystel van Hoedezee dit :
Oui... mais ce qu'il ignorait, c'est qu'avant de partir, il laissait maman enceinte. Peu de temps après leur séparation, elle a perdu l'enfant qu'elle portait.
Apprenant la nouvelle, il a essayé de retourner auprès de maman. Mais elle était mourrante, et je crois bien qu'elle ne voulait plus le voir. Oh ! Elle lui avait pardonné tout le mal qu'il lui avait fait. Mais à mon avis, elle ne voulait pas de sa pitié.


Armoria de Mortain dit :
*se lève troublée, et déambule, les mains croisées derrière elle* Quant à vous, vous rongez de rancoeur, n'est-ce pas ?

Krystel van Hoedezee dit :
*La petite hoche la tête pour acquiescer* J'aimerais pouvoir pardonner, mais là, je ne peux pas.


Armoria de Mortain dit :
*cesse de marcher pour venir poser un bout de fondement sur la table, devant elle, lui tend son verre intouché* Buvez ceci, cela vous fera du bien... Vos mains tremblent
*étudie attentivement son visage* Qui s'occupe de vous ?

Krystel van Hoedezee dit :
*accepte le breuvage en tremblant* Pour le moment, personne. Je refuse de voir mon père.


Armoria de Mortain dit :
*acquiesce* Je ne suis qu'une étrangère pour vous, quelqu'un de passage que vous pesnez peut-être ne jamais revoir...
... Cependant...
Quelque part, je me dis que votre mère n'aimerait guère voir sa fille se ronger de la sorte ; oh, nulle question de pardon, ni même d'essayer de pardonner : pour cela, il faut avoir une âme en repos

Krystel van Hoedezee dit :
*Krystel lève les yeux vers la Princesse, et hoche la tête en silence*
Maman n'aimait pas voir les gens souffrir.


Armoria de Mortain dit :
*sourit* Et surtout pas vous, je cuide

Krystel van Hoedezee dit :
Elle m'a éloigné de mon père pour qu'il ne me fasse pas souffrir.


Armoria de Mortain dit :
J'ai beaucoup songé à vous, depuis l'autre jour, et je pense avoir une proposition à vous faire
Si vous avez moitié de la malice de votre mère, l'un des aspects de cette offre vous devrait plaire, je pense

Krystel van Hoedezee dit :
Ah ? *La petite écoute en fronçant le nez*


Armoria de Mortain dit :
Ce n'est peut-être plus le cas ce jourd'hui, puisque la distance tue la haine aussi bien que l'amour
Mais au moins jadis, je pense avoir fait partie des détestations de votre père
Et de lui, je pense pis que pendre, du reste *fronce le nez*

Krystel van Hoedezee dit :
*La petite est à peine surprise* Je ne le vois pas homme à changer de vieilles habitudes. M'est avis qu'il a la rancune tenace.


Armoria de Mortain dit :
*rire clair* Je le crois aussi, mais je me voulais modeste

Krystel van Hoedezee dit :
*sourit* Vous l'êtes sans doute plus que lui.


Armoria de Mortain dit :
Et comme justement, il n'est point de ceux qui changent - ne dit-on point que seuls les imbéciles ne changent point d'avis ? - il doit toujours autant exécrer la noblesse ?

Krystel van Hoedezee dit :
Je sais par ma mère qu'il se faisait plus caressant avec la noblesse. Mais elle ajoutait presque aussitôt qu'il aurait aimé obtenir un fief quelconque, un truc de retraite ou je-ne-sais-quoi, comme s'il pouvait prétendre à ce genre de choses dans sa situation.


Armoria de Mortain dit :
*rit de nouveau* C'est sans doute pour cela qu'il nous en veut tant d'avoir dénoncé sa félonie
Enfin je doute qu'il se montre jamais... caressant avec moi *sourit, amusée*

Krystel van Hoedezee dit :
*éclate franchement de rire* Je ne le conçois pas. *s'essuit une larme et étouffe un fou rire*


Armoria de Mortain dit :
Bien...
Vous le savez peut-être, j'ai des terres non loin de Tournai
La Baronnie d'Ath, pour être précise

Krystel van Hoedezee dit :
C'est un nom qui m'est familier.


Armoria de Mortain dit :
Las, ces terres, je n'y vais que trop peu, et mon personnel les gère fort mal. fut un temps, Elendir était mon intendant, mais il fut le dernier

Krystel van Hoedezee dit :
Oh !


Armoria de Mortain dit :
Si je vous en confiais l'intendance ? Vous y auriez logis et couvert, pourriez avec une bonne gestion en tirer de gentils revenus, et savoir Ath habité me ferait plaisir, a-fortiori s'il s'agit de la fille de Poupoule
*se fait malicieuse* Surtout si cela chagrine Kristof

Krystel van Hoedezee dit :
*la petite rougit, ne trouvant les mots pour remercier la Princesse* Vous... ce serait un honneur !
*entend la petite touche malicieuse, et ne peut s'empêcher de sourire*


Armoria de Mortain dit :
Mormynette et Charles y ont la Seigneurie que je leur ai offerte pour leurs noces, de telle sorte que vous auriez de bons voisins

Krystel van Hoedezee dit :
Merci Votre Altesse, les mots me manquent... *la petite sourit* Mormynette ? Charles ? Ces noms ne me sont pas inconnus.


Armoria de Mortain dit :
Mormynette est ma fille de coeur, la soeur de JeanJacob
Une longue histoire... JJ s'est offert à moi pour fils de coeur un jour de noël où il voulait me consoler, sans guère tenir compte que nous avions le même âge *rit*

Krystel van Hoedezee dit :
*sourit* Le début de l'histoire semble beau.


Armoria de Mortain dit :
*sourit de même* La suite aussi

Krystel van Hoedezee dit :
*sourit, puis lève l'index* J'ai trouvé ! Mormynette et Charles ! Ils vivent près d'Anvers, je crois.


Armoria de Mortain dit :
Si-fait
Toujours parce que je suis directe...
Si je trouve votre intendance sensée et de bon aloi, je demanderai à l'Hérauderie s'il me reste une Seigneurie sur mes terres : ainsi, vous serez établie

Krystel van Hoedezee dit :
oh !
*est troublée à présent*


Armoria de Mortain dit :
Pour ne vous rien cacher, j'espère que ces projets, cette activité qui sera vôtre, vous baillera la paix de l'âme

Krystel van Hoedezee dit :
*boit une longue gorgée de breuvage, troublée*
Je ne cherche que cela, votre Altesse.


Armoria de Mortain dit :
Eh bien, j'espère qu'à Ath, vous la trouverez... acceptez-vous mon offre, jeune fille ?

Krystel van Hoedezee dit :
Je l'accepte avec joie, Votre Altesse !


Armoria de Mortain dit :
*sourire chaleureux* Qu'il en soit ainsi *entrechoque leurs verres*

Krystel van Hoedezee dit :
*lève légèrement son verre puis boit une gorgée*


Armoria de Mortain dit :
Vous aurez soin, il va de soi, de porter mes allégeances : dites par votre jeune voix, elles seront plus vivantes que lues dans le silence de l'esprit

Krystel van Hoedezee dit :
oui, Votre Altesse


Armoria de Mortain dit :
La bourgade est charmante, et mes gens sont chaleureux, vous verrez
Un peu rudes, certes... Flamands *sourit*

Krystel van Hoedezee dit :
Les Flamands sont rudes, mais courtois... sauf en période électorale ! *sourit*


Armoria de Mortain dit :
*éclate de rire* Voilà
Bien... Puisque l'affaire est faite, si je puis m'exprimer ainsi, et qu'il me reste du travail, je m'en voudrais de vous contraindre à veiller davantage
La bonne nuitée, jeune fille, Dieu vous garde

Krystel van Hoedezee dit :
*la petite se leva*
au revoir, votre Altesse. Que Dieu vous garde aussi *fait une révérence*


Armoria de Mortain dit :
*la regarde sortir, songeuse, espérant qu'elle trouvera sa voie*

Krystel van Hoedezee dit :
*quitte son Altesse, se remémorant le fil de la conversation*

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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Burgerqueen


C'est bien fatigué que Burger arriva enfin à Tournai. La premire chose qu'il fit fut de dépenser quelques deniers pour se prendre une chambre dans
la première auberge. Après y avoir dormi quelques heures, quelques morceau de maïs seraient suffisants pour la journée.

Burger avait eu de la chance, nulle mauvaise rencontre. Des terres sauvages à perte de vue... Ah ! Que la nature flamande était belle. On y ressentait la dualité de l'univers s'exprimant par l'immense et le détail. Sous ces cieux d'un bleu limpide et cristallin qui s'étalaient comme une robe majestueuse au dessus de la cime des arbres la faune fourmillait.

Le zygène butinant un panicaut de mer.


Le héron faisant sa sieste...


[Source]

Se promenant dans les rues de Tournai, Burger y découvrit une herboristerie tenu par une certaine dame Melusine34. Il s'y arrêta quelques instants pour y voir ce qu'il y avait dans l'idée d'y revenir plus tard plus longuement. Car pour l'instant, il avait dans l'esprit de rejoindre le Cortège. Or la rumeur était parvenu à ses oreilles. Dans une taverne il apprit que le roy était resté à Dunkerque, peut être même y était-il pour un petit moment. Burger fut bien en peine de savoir quelle attitude tenir. Après quelques tergiversations, il prit sur lui d'écrire à la Princesse pour lui demander conseil.
Armoria
Armoria ne parraissait plus en public depuis quelques jours. Et pour cause :

Lundi 2 mars, au soir

Arthus.de.Longueval dit :
Votre altesse?


Armoria de Mortain dit :
*se fait annoncer là où Aconit a pris ses quartiers, blanche comme la mort*

Arthus.de.Longueval dit :
vous me semblez fort pâle


Armoria de Mortain dit :
Oh, vous êtes là, justement, je vous venais voir
*en oublie de lui tendre la main*
Comte Aconit

Arthus.de.Longueval dit :
Princesse


Armoria de Mortain dit :
C'est terrible, à tel point que je n'y puis croire

Arthus.de.Longueval dit :
Qu'advient-il?


Armoria de Mortain dit :
*cherche un siège et s'y laisse tomber plutôt qu'elle ne s'assied*
Le Prince... *cherche ses mots*

Arthus.de.Longueval :
*s'approche et pose un genou à terre
Oui?


Armoria de Mortain dit :
*dit tout d'une traite, comme on boit un mauvais remède*

Arthus.de.Longueval :
Des nouvelles?


Armoria de Mortain dit :
Le Prince Morgennes, mon époux, est mort
*respire un grand coup*

Arthus.de.Longueval dit :
*se signe
Dieu ait son âme
Mais, comment?
Une embûche?
Et... votre fils? N'était-il pas sous sa garde?


Armoria de Mortain dit :
Il était suivi en tous lieux par les Louvelles... Sur ma demande le Duc de Normandie lui avait écrit pour l'en prévenir, et lui dire que les Louvelles étaient notés en ennemis des armées normandes *tremble*
Mon fils est avec le Roy, au monastère, Dieu merci
Mais le Roy... comment lui annoncer une telle chose, Doux Christos ?

Arthus.de.Longueval dit :
Ce sont donc les Louvelles qui sont responsables de son trépas


Armoria de Mortain dit :
Rien n'est prouvé, mais c'est fort possible

Arthus.de.Longueval dit :
Pauvre Sire, la mort ne lui laisse pas de repos
Où est le corps de votre époux?


Armoria de Mortain dit :
Mon Dieu, la lignée... Le Dauphin, dont nous sommes sans nouvelles
*réagit à contretemps*
Il est en Alençon
A Argentan

Arthus.de.Longueval dit :
C'est si loin
Qui est au courant?


Armoria de Mortain dit :
Le Duc George... Le Duc Thomas, qui le lui a appris

Arthus.de.Longueval dit :
Hum...


Armoria de Mortain dit :
Il m'avait envoyé missive à Paris
Maudit soit le valet qui a négligé de me la mander...

Arthus.de.Longueval dit :
La nouvelle va vite se répandre
Si la lignée des lévanides est menacée, les loups risquent bien de vouloir sortir du bois
Sans héritier, le pouvoir royal s'effrite


Armoria de Mortain dit :
De cette lignée, sans nouvelles du Dauphin, ne reste que la branche bastarde, par mon fils... Jeune et ne portant point le nom
*frissonne*
Le Roy doit convoler de nouveau, il le faut

Arthus.de.Longueval dit :
Oui, il en va de l'avenir de la couronne
Mais vous, Princesse?
Quelle tristesse


Armoria de Mortain dit :
*se raccroche à son devoir pour ne pas avoir à penser au-delà* Il faut trouver la trace du Dauphin, mener enquête
Moi ? *perplexe*

Arthus.de.Longueval dit :
J'admire votre courage
Comptez vous faire une annonce publique?
Quoi qu'il en soit, il faut absolument avertir le Roy avant qu'il le sache par d'autres


Armoria de Mortain dit :
Il le faudra... Je dois prévenir le Roy, c'est à lui qu'il revient de la faire, si-fait

Arthus.de.Longueval dit :
Il faut le préparer
Comment pensez vous qu'il réagisse?
Il ne faudrait pas qu'il tombe dans l'abattement


Armoria de Mortain dit :
*ferme les yeux, atterrée*
Gageons que mener enquête sur la mort de mon époux, en mener une autre sur ce qu'il advient du Dauphin, le saura maintenir

Arthus.de.Longueval dit :
Vous pensez qu'il sera apte à s'en charger lui-même?


Armoria de Mortain dit :
*le regarde, dubitative*

Arthus.de.Longueval dit :
Moralement, apte


Armoria de Mortain dit :
Oh
Je ne puis que l'espérer

Arthus.de.Longueval dit :
Les Louvelles ont-il été arrêtés?
Ils doivent payer


Armoria de Mortain dit :
Pas que je sache... Je viens tout juste de l'apprendre

Arthus.de.Longueval dit :
Comment ont-ils pu circuler librement sans être inquiétés?
Voilà où nous mène notre laxisme


Armoria de Mortain dit :
Ils ont été bloqués en Alençon grâce à mes demandes

Arthus.de.Longueval dit :
Mais pour suivre votre époux, ils ont bien du pénétrer le domaine du Roy


Armoria de Mortain dit :
Si-fait

Arthus.de.Longueval dit :
Pardonnez-moi, je m'égare, ce n'est pas le moment


Armoria de Mortain dit :
C'est en le Domaine Royal qu'ils ont été repérés
C'est là qu'on a vu qu'ils le suivaient
C'est pour cette raison que je suis intervenue... Je voulais le protéger
*hésite à dire le reste*

Arthus.de.Longueval dit :
Par la Sainte Barbe, les douaniers ne sont-ils bons qu'à envoyer des missives aux marchands?!
Il ignorait donc que sa vie était menacée?


Armoria de Mortain dit :
Messire Comte...

Arthus.de.Longueval dit :
Oui Princesse?


Armoria de Mortain dit :
C'est aussi de lui-même que je cherchais à le protéger

Arthus.de.Longueval dit :
*écoute


Armoria de Mortain dit :
*rougit et regarde ses mains croisées sur ses genoux, qui se serrent convulsivement*

Arthus.de.Longueval dit :
Parlez sans crainte


Armoria de Mortain dit :
Quand nous sommes passés dans le Lyonnais-Dauphiné, il a...
*baisse la voix* il s'est présenté devant le Roy, m'accusant d'avoir tenté de le tuer, à Fougères

Arthus.de.Longueval dit :
Que... quoi?
Mais comment est-ce possible?
Qui a bien pu lui faire croire une chose pareille?


Armoria de Mortain dit :
Je pense que lors de sa convalescence, il a été pris de folie
Et quelqu'un de son... *fronce le nez* entourage l'a peut-être renforcé dans ladite folie, oncques ne le saurai, à présent

Arthus.de.Longueval dit :
Qui aurait eu avantage à vous séparer?
Une maîtresse?


Armoria de Mortain dit :
*secoue la tête, enrageant de son impuissance* Je l'ignore

Arthus.de.Longuevaldit :
Pardonnez moi d'être abrupt Princesse, mais il faut absolument avertir le Roy
Partons sur l'instant et gagnons le monastère


Armoria de Mortain dit :
*se lève* Je me refuse à lui parler de la folie de son fils

Arthus.de.Longueval dit :
Si vous le permettez, je vous accompagne


Armoria de Mortain dit :
Qu'il en garde bonne image

Arthus.de.Longueval dit :
Restons en aux Louvelles


Armoria de Mortain dit :
Je... J'ai besoin de marcher... *murmure* sur la plage... oui, sur la plage

Arthus.de.Longueval dit :
Je vais vous compagner


Armoria de Mortain dit :
Oh... Si vous pouviez veiller à ce que nos montures soient préparées ?

Arthus.de.Longueval dit :
Je m'en charge


Armoria de Mortain dit :
N'y voyez nulle offense... J'aspire à un peu de solitude
Grand merci, Comte, à tout à l'heure

Arthus.de.Longueval dit :
*La surveillera de loin, en toute discrétion
Que Dieu vous garde Princesse
*sort

_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Krystel_van_hoedezee
Depuis plusieurs jours, nul n'avait eu de nouvelles du cortège royal. On disait que le Roy était en retraite, et que la Princesse était revenue à Dunkerque.

Bien sûr, Krystel n'était pas plus inquiète que cela (comment aurait-elle pu l'être ?), bien au contraire. Elle faisait travailler ce qu'il restait de la domesticité du domaine d'Ath, qui avait été bien trop longtemps oisive, avant l'arrivée de Son Altesse à Tournai. Si la Princesse venait à se reposer en son domaine, elle ne devait pas dormir dans des draps poussiéreux ou se promener dans les friches qui étaient autrefois des jardins ! Aussi faisait-elle tout son possible pour remotiver ses troupes afin de mettre un peu de pimpant au logis et de fraîcheur aux allées.

Alors que la jeune fille pensait à engager un nouveau chef jardinier et une cuisinère de qualité, une jeune femme aux joues rouges, à peine plus âgée qu'elle, se présenta pour une place de bonne à tout faire...

_________________
Levan
Mardi 3 mars, à Dunkerque

Lévan dit :
*en pleine lecture théologique


Armoria de Mortain dit :
*Avant de se faire annoncer auprès du Roy, Armoria, nerveuse et les traits tirés, prend une profonde inspiration, puis fait un signe à l'huissier*

Lévan dit :
*Le Roy absorbé par sa lecture semble coupé du monde des vivants


Armoria de Mortain dit :
*Elle entre, moins vive qu'à l'accoutumée, se s'incline dans une profonde révérence, attendant un mot de sa part pour prendre la parole*

Lévan dit :
Hum? J'avais demandé que l'on de me dérange point pendant ma lecture
Ah... c'est vous princesse...
*referme l'ouvrage


Armoria de Mortain dit :
Majesté, pardonnez-moi de vous interrompre, point ne l'aurais fait si ce n'était important *toujours en révérence, garde les yeux baissés, comme il sied devant le Roy*

Lévan dit :
Que me vaut votre visite?
Parlez vélocement, je suis fort las


Armoria de Mortain dit :
*se redresse* Majesté... Je ne connais nul mot pour annoncer ce que j'ai à vous dire... Votre fils, mon époux...

Lévan dit :
Quoi donc?


Armoria de Mortain dit :
Il... Cela faisait bien long que nous étions sans nouvelles, malgré mes demandes, il avait été vu pour la dernière fois à Argentan... *parle un peu plus bas, d'une voix soudain vibrante de colère* Les Louvelles le suivaient en tous lieux
Un mien ami s'est rendu récemment à Argentan, et s'est renseigné... Il m'a écrit pour m'annoncer...

Lévan dit :
Vous l'avez donc retrouvé, voilà une bien plaisante nouvelle


Armoria de Mortain dit :
*reprend de nouveau une profonde inspiration et achève sa phrase d'une traite*

Lévan dit :
Plaise à Dieu qu'il...


Armoria de Mortain dit :
... c'est son corps qui a été retrouvé, Majesté *crispe les mains sur le lourd tissu de sa robe*

Lévan dit :
*silence
Son corps?...


Armoria de Mortain dit :
*acquiesce en silence*

Lévan dit :
Malédiction
Cela ne cessera donc jamais...
Mon lignage, mon sang... mes enfants...
*Soupir, abattu
Qui? Un nom! Vite!


Armoria de Mortain dit :
Je l'ignore, Majesté, il faut savoir pourquoi les Louvelles le suivaient ainsi
*avait hésité à lui parler des soupçons de folie pesant sur son aîné, décide de garder le silence à tout jamais devant sa réaction*

Lévan dit :
*Les lèvres pincées et blanc de colère il dit :
Qu'on trouve leur chef et qu'on me l'amène au plus vite
Faites diligence Princesse


Armoria de Mortain dit :
Bien, Majesté

Lévan dit :
Servez vous de ma cassette personnelle si cela est nécessaire


Armoria de Mortain dit :
*laisse passer un instant de silence et poursuit*
Majesté... Depuis que Fontainebleau a envoyé le Dauphin vers les cours étrangères, il n'a plus baillé de nouvelles autres que par le biais d'icelui, cela ne laisse point de m'inquiéter... Depuis la mort de Fontainebleau, plus rien ne filtre, il est grand temps de s'en enquérir
... Et le peuple se pose des questions quant au trépas de vos filles
*a l'impression de le poignarder à chaque mot tant ils évoquent de souffrances passées pour son Roy*

Lévan dit :
Je suis si las... Dieu, Dieu...
Faites ce qu'il faut Princesse


Armoria de Mortain dit :
Majesté... Malgré votre lassitude, je vous en prie, écoutez ma supplique

Lévan dit :
*Relève un peu la tête


Armoria de Mortain dit :
*met un genou à terre et lève son visage avec ferveur vers lui, pour la première fois depuis le jour où elle lui avait fait allégeance au nom de la Bourgogne*

Lévan dit :
*Le Roy pose une main sur l'épaule de la Princesse
Je vous écoute


Armoria de Mortain dit :
Après... après le deuil, Majesté, je vous en prie, reprenez épouse, qui vous baille des hoirs, la Couronne est bien fragile, trop fragile

Lévan dit :
Je ne sais... je n'en ai plus la force
Je me sens si vieux et usé


Armoria de Mortain dit :
Majesté... De vous dépend l'avenir de la France... Le Dauphin, à la parfin de se protéger, me pressait de donner des hoirs à feu mon époux, mais ce n'est jamais qu'une branche bastarde

Lévan dit :
La France... à quoi bon?


Armoria de Mortain dit :
*secoue la tête avec vivacité* Elle est votre vie, Majesté, c'est Dieu qui vous l'a confiée, songez-y

Lévan dit :
Voyez ce qu'il advient de ceux qui me sont chers
Tant de déceptions, de souffrance


Armoria de Mortain dit :
Majesté, c'est là le lot de tous, des petits au plus grand que vous êtes
La différence, c'est que de vous dépend un Royaume entier

Lévan dit :
Mes sujets méritent une Reine... vous avez sans doute raison
et mes aves, une descendance
Il me faut donc convoler... encore


Armoria de Mortain dit :
Que vous choisissiez une Reyne forte et solide pour vous épauler, ou une jeune pucelle qu'il faudra aider, votre lignée prime, Majesté

Lévan dit :
Je ne serai pas l'ultime épisode des Lévanides!
*se reprend un peu


Armoria de Mortain dit :
*sourire un peu éteint mais courageux*
Si vous permettez, Majesté, je dois me retirer pour bailler les ordres à la Prévôté

Lévan dit :
Faites, faites...
Je dois rester seul, pour prier
*se lève doucement et se dirige vers son autel de voyage


Armoria de Mortain dit :
Que Dieu vous garde, Majesté, et vous soutienne en cette nouvelle épreuve *acquiesce, se relève et le salue de nouveau, sortant de la pièce à reculons*
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