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[RP] L'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin.

Brunovonquerfurt
Alors qu'il s'appretait à redescendre Bruno n'en cru pas son unique oeil et eclata d'un rire immense


HAHHAHAHHAHA

Les fous ! Ils montent des bricoles! Des armes defensives pour faire le siège de nos murailles a-t-on jamais vu plus grande folie????


Ces petits trebuchets modernes n'etaient efficaces qu en defense etant donné leur courte portée

Les hommes necessaires à sa manoeuvre devant etre protégés des archers ennemis derrieres de hauts remparts. Il etait suicidaire de demander à 8 hommes de troupes de deplacer une telle arme de siège en plein milieu du champs de bataille et attendre qu ils se fassent abbattre comme des lapins.

Des brides de frondes ou des trébuchet à bras flottant je veux bien ca c est moderne, ca c 'est une arme d attaque! A la limite des couillards c'est vieux certes mais Dame que c'est efficace. Mais ce que je vois là sous mon oeil ebahi ce sont des bricoles.

Aucune chance d'atteindre nos murailles avec ca!!


Il va leur arriver des bricoles à ceux-là...

Decidemment la poliorcétique n'était pas le fort des nobles d'en face
Idril_de_sparte
[HRP : posté normalement sous PNJ Pegasine, mais ça marche pô]



[ Le 9 janvier en approche d'Annecy]

La petite troupe avançait au petit trop.
L'oriflamme flottait, visible de tous.
En tête, sur sa fidèle jument noir, vêtue de braies et de hautes bottes et non de sa tenue de deuil, chevauchait la Dame de Dampierre et de Nommay.
Régulièrement elle jetait un regard vers l'oriflamme des Sparte, cela lui faisait bizarre, c'était la première fois qu'elle faisait flotter les couleurs de sa famille lors d'un conflit.

Derrière elle les hommes parlaient entre eux.
Elle avait fait un crochet vers ses Terres pour engager une escorte et laissé ses enfants en sécurité.
Elle avait eu un peu de mal à convaincre certains hommes d'armes de suivre la jeune femme qu'elle est, mais contre monnaies sonnantes et trébuchantes ils avaient finit par la suivre.
Les hommes de ses Terres avaient été plus facile à convaincre. Elle s'efforçait d'être une châtelaine droite et juste, n'oubliant jamais son enfance à la campagne, et elle en voyait le résultat aujourd'hui : une vingtaine de miliciens portant les couleurs de Dampierre ou de Nommay selon leur lieu de résidence.

Les remparts de la ville furent enfin en vue.
Une vague de "enfin" et "pas trop tôt" s'éleva de la petite troupe alors que la jeune Sparte soupirait. Il lui fallait encore retrouver ceux qu'elle était venue rejoindre.

Après un coup d'oeil pour vérifier que tout le monde était bien dans le groupe et pas partit se soulager derrière un arbre elle fit avancer tout le monde, cherchant du regard l'oriflamme de l'OSM.


M'dame, M'dame, r'gardez là, c'pas c'là que vous cherchez ?

Mais non pas c'lui-là, M'dame, c'est là, r'gardez !!

J'vois pas l' même que c'lui qui flotte 'vec nous, l'zozia noir et et rouge... non jaune!!

Abruti, pas celui avec le zozia qu'on r'cherche mais un avec un cavalier et j' sais plus quoi d'autre.

Pegasine soupira et se massa la tempe droite.
Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait et fit accélérer sa jument avant de la stopper près d'un groupe et de sauter à terre.

Faisant signe à ses hommes de rester là où ils étaient, elle s'approcha de l'Amiral de France et de son groupe


Sire, j'ai finit par vous retrouver parmi tout ce monde.
Je suis accompagné de mon escorte, dix hommes d'armes et une vingtaines de arbalétriers et d'arquebusiers.

Messires, enchantée, Pauline de Sparte, Dame de Dampierre et de Nommay.


Un signe à ses hommes et ils commençairent à chercher un coin pour s'installer.
Pauline, elle, chercha du regard son ami Niconoss pour lui proposer un verre d'absinthe, et voir si il savait utiliser sa "cuillère à trous".
Louvoix_de_belrupt
Blessée, oui il était blessée grièvement en essayant de reprendre la ville il y a deux lune. Sa fougue l'emporter et il avait était trop vite si bien que ses homme avait eu du mal à le suivre.

Restée dans un lit d'hôpital qu'on lui avait demandé, sa jamais ! hors de question, il ne pouvais pas combattre tan pis il irait les détruire moralement. C'est sans armes qu'il arriva devant les remparts, assez éloigné pour ne pas recevoir quiconque projectile. Il sorti alors une sorte un drôle d'objet, cela servait augmenter le son et la porté de sa voix.

Il se mit alors à chantonner incessamment un drôle d'air de musique qu'il chanterais chaque jours si il le faut et jusqu'à Genève.


http://www.youtube.com/watch?v=V9Kj2-hkQBI

Citation:
Dans la jungle terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir

Wimboe wimboe wimboe

Tout est sage dans le Village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage plus de carnage
Le lion est mort ce soir

wimboe wimboe wimboe

L'indomptable le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir

Wimboe wimboe wimboe

Dans la jungle terrible jungle
Le lion est mort ce soir

_________________
Alcalnn


[Le VIIIe jour de l’an MIIIICLIX]




Éludant sa question, le Comte d’Avesne souhaita se rafraichir le gosier… chose bien compréhensible après toutes ces lieux parcourues… surtout qu’il en avoit parcouru plus qu’eux luy ! Ce n’estoit pas son premier passage devant Annecy, il avoit participé à la bataille qui avoit permis le siège actuel. Pendant ce temps là, le Chat, enragé, tournant comme un beau diable avoit attendu les retardataires du Cercle pour aller de l’avant, vers les montagnes.
Ils se retrouvèrent donc dans l’Hostellerie pour discuter des évènements récents. Voronda décrivit avec force de détails les combats qui s’estoient déroulés sous les murs de la ville et la fuyte éperdue des suisses, ne savant plus à quelle hérésie se vouer… Toujours très friand de ce genre d’histoire, Alcalnn escoutait avec sérieux. On pouvoit en apprendre beaucoup sur son adversaire. Les suisses estoient réputé pour leur picquetterie… pas pour leur piquette. Comme un gros hérisson, ramassés sur eux mesmes, ils formoient un gros carré, flanqué d’arbalétriers et hacquebutiers pour harceler l’adversaire. Une fois lancés, comme les antiques hoplites, il estoit dur de les arrêter. On recommandoit d’usage, de les flanquer et d’ouvrir un feu nourri sur leur lente progression. Puis, isolés les uns des autres, réduire une à une les poches de résistance.



C’est à ce moment là que le Mestre Prévôt de l’Ordre pour appeler son homme de confiance, un certain Fréda, Frédo… peu importait à vray dire. Trois veuglaires ? Voilà qui irait fortement avec les six couleuvrines déjà présentes. Il faudroit penser à les installer… Niconoss pourroit s’en charger quand il auroit du temps pour le faire. Ancien Prime Capitaine, Alcalnn savait qu’il pouvoit compter sur luy si jamais il estoit défaillant… Chose qui peut arriver lorsqu’on guerroye accessoirement. Il y avait aussi Lndil, qui avoit esté Comte d’Artois. Luy aussi savoit mener les gens. Theran, luy, venoit tout juste d’entrer dans la maison militaire du Roy de France… Il avoit encore du temps ce petit avant d’assumer seul la conduyte des armées.


-Tu sais Mortain... le projet que nous avons monté me fait réellement plaisir surtout maintenant que je sais que mon amie se joindre à nous dans cette aventure. J'avais du mal à m'imaginer sans elle il faut dire. Sa présence sera un plus pour l'Ordre, tu peux me croire sur paroles.

Le Chat sourit et il savoit que son ami avoit quelques difficultés avec son épouse... doux euphémisme :


-Si elle te plait, elle me plait. Quand à nos projets, rien n’est pressé. J’attends des nouvelles de ma douce mais je ne doute pas qu’à l’instant où je te parle elle est arrivée.

-Tient en parlant de l'ordre, il faudra vraiment que je me mette à davantage côtoyer nos frères d'armes car je n'en connais guère vraiment.

-Et bien tu as l’occasion de te familiariser avec Niconoss déjà. Mais tu le connais semble t il déjà. Allons, ne te triboule pas, ca viendra en son temps.
Dit il en finissant son gobelet de genepi. Lndil enchaîna :
-Ah et oui au fait... il faudra qu'on discute de mon passage en Artois pour faire le tour de ma propriété. J'aimerai bien que l'Ordre m'y accompagne pour y repartir à nouveau tous ensemble.

-Oui, j’ai cru comprendre. Attalus remonte de l’escorte de Nennya. Niconoss rentrera certainement en Lorraine quand on aura fini ycy. Patsy pourra t’aider à passer la Normandie. Bref, le souci se sera surtout d’avoir une escorte convenable. Peut être par voie des mers ? Mais nous n’y sommes pas encore.


La discussion continua plus en avant jusqu’à la fin de la soirée. Montiron rentra de sa patrouille, bredouille cette fois. Puis ce fut au tour de Niconoss. Ils dînèrent ensemble, dans l’hostellerie du Duc de Mortain. Montiron ne put s’empêcher d’aller voir ce que ces hommes faisaient… Quand il revint, on les avoit servit du gibier chèrement acquis de haute lutte. Voronda annonça qu’il repartiroit le lendemain à la chasse aux dahus et Niconoss que son amie la Dame de Dampierre faisoit route vers eux et que d’après sa dernière lettre elle n’estoit plus très loin d’arriver… On se souhaita la bonne soirée, peu après avoir vu les possibilités qu’offroient un assaut pour le lendemain. Possiblement qu’on enverrait les bretons à l’eschellade après s’être assuré d’avoir dégagé les parapets de la courtine par le feu, le fer et la pierre.


[Le IXe jour de l’an MIIIICLIX]




Au petit matin, on assista à un chassé croisé. Les troupes du Comte d’Avesne repartirent à la poursuite de la fleur sauvage des Alpes pendant que Pégasine faisoit son arrivée. Alcalnn pour sa part, suffisamment reposé, s’estoit levé tôt, comme toujours avant la bataille. Patiemment, Vincent son page, luy avoit lacé ses plates sur son pourpoint armant. Il avoit d’abord sanglé sa dossière et son plastron. Puis il luy passa ses jambières et ses solerets. Fût de bras furent lacés aux manches, avant qu’il luy posa ses spallières. Enfin, branconnières, tassettes, rondelles et cubitières furent encastrées. Le gorgerin vint luy protéger la gorge –comme son nom l’indique voyez vous- et c’est sa salade à timbre pointu sous le bras, ceint de sa ceinture d’arme, qu’il se présenta dans la cour de l’hostellerie. Là, son destrier, sa targe et son glaive l’attendaient bien sagement, ainsi que Johan Esteve et quelques gentilhommes gascons de sa parentèle qui l’escortèrent pour assister au départ humble de son ami. Et c’est ainsi qu’il reçut la jeune cousine, ou nièce de son ami Victor, récemment nommé Légat de l’Empereur pour l’Empire francophone.


-Sire, j'ai finit par vous retrouver parmi tout ce monde.
Je suis accompagné de mon escorte, dix hommes d'armes et une vingtaine de arbalétriers et d'arquebusiers.

-Ah ! Jeune Sparte ! Ravi de voir que les montagnes ne vous ont pas mangées. Vos hommes sont les bienvenus, je pense qu’ils sont fatigués, permettez donc qu’ils se restaurent pour aujourd’hui. Si nous prenons la courtine, il restera le chastel à prendre par la suite. Quoique j’aimerai que tout soit réglé aujourd’hui, l’histoire de voir si j’aurais le temps d’ajouter Genève à mes conquêtes… Si je ne suis pas volage en amour, du moins le suis-je en guerre !


Et c’est sur ses sages paroles, flanqué de la nouvelle arrivante et de Theran, qu’ils virent depuis l’entré des tranchées, hors de portée, Niconoss faire mettre le feu à l’amadou et part la suite, à la poudre. A peine le temps de dire ouf, neufs détonations déchirèrent l’air, mais seulement quatre impacts sur les créneaux d’ycelle ou s’estoit entassé quelques minutes auparavant des gens de trait hérétique. Débusqués comme des lapins, il s’agissait que les bricoles répliquassent au tir de leurs sœurs placées sur les remparts. Si les bricoles estoient légères et peu à même de malmener les murs, du moins pouvaient elles débarasser la courtine des hourds et autres mâchicoulis non maçonnés, l’histoire de ne serait-ce que de pouvoir poser les échelles sur la courtine… Après quelques minutes de ce bombardement, un pan de hourd s’effondra sur une partie déjà abîmée par le siège précédent et rebâtie à la hâte.



-Voyez mes enfants, dit il à Dampierre et Montiron, après avoir dégagé ces portions, nos adversaires vont se munir de longues perches pour repousser nos échelles. Ils vont rester à l’abri pendant que leurs hacquebutiers vont tirer sur nos bretons qui ne vont pas tarder à s’élancer. Je n’y envoie pas tout le monde, car en une journée de bombardement, nous n’avons pas assez dégagé le rempart pour pouvoir nous y installer durablement. Mais les bretons sont des gens tenaces et bornés. Je ne doute pas que si quelqu’un peut s’obstiner alors que le défi est visiblement trop grand, c’est bien eux.

Et effectivement, les bretons se lancèrent à l’assaut avec leurs cris de guerre incompréhensibles dans leur langue barbare. Si il estoit vray qu’ils détestaient les français, ils faut dire que si on leur versait un tribut suffisant, ils pouvoient détester tout le monde. En gros, contre des français, ce serait toujours gratis. M’enfin là, c’estoit un poil différent. Le Duc de Mortain estoit aussi Guérande, par son aieule et il falloit dire que les Guérandes estoient si détestés en Bretagne, que ceux de leur parti s’employaient ailleurs en attendant le retour des beaux jours.

Pavois bien en avant, aux couleurs et figures hétéroclites et bigarrées, les bretons posèrent leurs eschelles sur la courtine après avoir essuyé les tirs éparses des hérétiques. Cependant, un imprévu –de taille si l’on peut dire- compromis la manœuvre. Deux des cinq eschelles estoient trop courtes. Rapidement, une à une, les trois restantent furent repoussées et une se brisa même. Ils avoient réussit à prendre pied, mais non point le garder… Pas de pied remparé ces buveurs de pisse d’âne ? Visiblement. Quelques uns restèrent inertes, sans pour autant que le Chat sache de là où il estoit, savoir si ils estoient occis ou simplement navrés. Pour protéger leur retraite, les brides et une salve de poudre furent mises à contribution. L’abri des tranchées rapidement recouvré, Theran se tourna vers l’Amiral, alors que l’artillerie adverse répondait à la leur :



-Duc, cet échec est le mien, et je vous demande de pouvoir laver mon honneur en menant moi-même la première vague d’assaut demain matin, dusse-t-elle échouer comme celle-ci.

-Tu iras dire cela au capitaine de mes bretons qui saura trouver les mots justes pour t’enseigner cette leçon. Tu as péché par trop d’empressement. Je veux pour demain le double d’échelles et à la bonne taille. Tu y passeras la nuyt si il le faut. Quand à la conduyte de l’assaut, je verrais le moment venu. Je ne suis pas content Montiron, ceci dit, le résultat n’est pas décevant. Nous savions que nous ne l’emporterions pas, mais à présent, nous savons qu’ils n’ont que peu de répondant. Le reste de la journée sera chaumé. Theran, vous passerez voir les blessés. Demain, Dame Pegasine, je compte sur vos gens de traits pour que, mêlés aux autres, on essaye de couvrir un peu plus l’eschellade. Vous ferez préparer des mantelets suffisamment souples, légers et résistants pour qu’ils soient utiles et maniables. Prévoyez aussi des pavois, pour qu’ils ne se fassent pas tirer comme des lapins. Attendons maintenant que Niconoss nous rejoignent, peut être aura-t-il observé quelque chose que nous pourrions mettre à profit.


Il avait bien pensé à une mine, mais avec ce sol marécageux c’estoit une entreprise vouée à l’échec… Une tour ? Trop long, désuet et inutile. Sans parler que le sol ne s’y prestoit point. Une rampe ? Couteux en homme. L’eschellade restoit la bonne solution à son avis. Simple, rapide, efficace si elle estoit en nombre et appuyée d’artillerie. Mais déjà, le baron de Forbach revenait vers eux…

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Niconoss


[Le VIII de l'an 1459 : Albigny]



Toujours debout attendant que les deux comparses aient fini, il attendait encore et toujours. La discutions entre les deux hommes tourna rapidement au sujet de la défense de leur petit bastion, et notamment d'artillerie, il avait en charge maintenant tout ce domaine et ne se priva pas d'écouter, il appris donc qu'il y avais 3 veuglaires de plus à installer dans le fort pour la défense. Puis Lndil s'éloigna et se rapprocha d'eux qui étaient en retrait. Il inclina la tête à son arrivé, et le pris par le bras comme il le fit.

Bonsoir, Mestre, c'est un plaisir de recroisez votre route sur un champ de bataille, les conditions ne sont pas les mêmes, nous sommes cette fois les assaillants, mais le plaisir de travailler avec vous, reste le même.

Il repensait la à la défense de l'Alençon avec son armée, une mission bien périlleuse et ennuyeuse jusqu'à la trahison de la mairesse, qui avait lancé un combat entre les défenseurs de la ville et l'armée, cela avait mis de l'animation, même si les combats fraternels n'étaient pas des mieux, cela l'avais alors totalement dégouté de l'Alençon, une traitrise sans nom de gens qui se disait investit. Et en plus cela avait tuer, plusieurs centaines de soldats, qu'il menait lui même, et en cette soirée qu'il avait mené à l'abattoir. Enfin de bien mauvais souvenir.

Permettez que j'emmène votre artillerie pour aller l'installer ?

Il regarda autours de lui, ces différents guerriers, tous vaillants et motivés, ah qu'il était fier d'être la, même si une petite troupe de ces amis lorrains en plus n'aurait pas été en trop pour défendre leurs amis savoyard. D'un signe de tête il fit comprendre à Alcann, qu'il s'éloignait avec le veuglaire pour les installer.

Retrouvant ces hommes avec les nouvelles machines quelques minutes plus tard, il indiqua deux nouveaux endroits stratégique pour défendre le fort, puis consolida une des positions déjà défendu. Les tranchés furent creusés de la même manière que les autres, la même protection avec une planche pour les faire discrète et le tour et jouer. Les hommes du baron ne mirent en tout qu'une bonne heure et demie pour faire ce boulot. Après avoir finit, il en envoya une dizaine sur le bord des palissades pour surveiller, et la dizaine d'autre parti dans le bois chasser un peu pour offrir un repas d'exception à l'homme qui venait de passer. On avait bien du pain, du mais et autre aliments de base et facile à transporter, mais un peu de gibier ne ferais de mal à personne. Lui resta la à superviser différent travaux pour toujours améliorer leurs fortifications, au cas ou ils auraient à rester plusieurs jours ici, cela ne ferait de mal à personne.

A la tombé de la nuit, ces chasseurs revinrent avec un stock assez énorme, et largement suffisant pour passer une bonne soirée pour tous les hommes de la troupes, ont y trouvé la une douzaine de lapin, quelques biquettes et autres petit animaux.

La cuisson fut faite au coin d'un grand feu, au milieu du bourg, sur ce qui semblait être la place centrale. Tout le monde profita de la soirée, pour préparer les assauts qui ne devrait pas tarder.



[Le VIII de l'an 1459 : Albigny]



Ahh, ce neuf janvier allais être intéressant, Niconoss debout dès l'aube comme à son habitude sur les champs de bataille, humé l'air frais savoyard et sentais qu'il allais se passer quelque chose, plusieurs jours déjà qu'ils étaient la, et la première grande bataille se faisait sentir. Ils avaient prévu un assaut et ne savait pas comment les Helvètes allait répondre.
Rapidement il passa voir comment était l'artillerie. Et alors qu'il était en train d'inspecter les 9 pièces qui avait été placé aux meilleurs endroits stratégiques pour défendre, tout en prévoyant les assauts de la journée, il vit, enfin plutôt entendit une trompette qu'il reconnaissait un peu. C'était à priori un son de Sparte qui arrivait, sachant qu'on devait attendre son ami Pegasine, avec qui il échangeait régulièrement pour connaitre son avancée. Elle arrivait aujourd'hui juste avant l'assaut, un bon moyen, pour avoir l'envie de frapper encore plus, des renforts c'était toujours positifs. Il ne pouvait cependant pas s'arrêter pour le moment, la supervision était trop importante. On finit tirer quelques coups pour ajuster un peu. Puis il remonta sur la colline, se dirigea vers Alcann et lui annonça qu'on serait prêt à tirer dans l'heure à venir. Et que l'on attendrais que son ordre pour lancer ensuite. Il s'éloigna un peu, pour aller voir Pegasine, qui donnait ses ordres à ses hommes, plus nombreux que ceux qu'il avait ramener d'ailleurs. Il alla la voir.


Ahh, Pegasine, je suis ravi de te voir, j'espère que la route n'a pas été trop dur, seule avec tes hommes. La compagnie de ces rustres n'est pas forcement la meilleur tout le temps, même si ce sont nos hommes.

Je peux rapidement te faire visiter le bourg que l'on à fortifier, mais il faudra que je retourne vite m'occuper de l'artillerie pour l'assaut qui va bien commencer.


Il la traina presque de force pour lui montrer, il était assez fier de lui montrer tout ce qui avait été accompli. Mais il était surtout content de la voir en pleine forme et présente ici. Puis il fini par reprendre son poste au niveau des pièces d'armes. S'excusant au préalable auprès de son ami évidemment. Puis il indiqua qu'il était prêt à tirer quand on lui en donnerais l'ordre.

Quelques minutes assez longue plus tard, l'attente commençait à se faire sentir, mais l'assaut commença d'un coup et les canons retentirent, encore et encore, touchant les murs, ou échouant totalement, manquant de tomber sur les bretons qui chargeaient, bientot il fallu stopper les pièces, et se préparer à protéger le retour des hommes, le combat faisait rage au loin, mais rapidement, les hommes de la troupe firent demi tour, problème avec les échelles à priori. Tout de suite ont remis en route les canons, il fallait protéger leur retraite au cas ou les helvètes voulaient les poursuivre, ce fut chose faite et assez bien.

Les hommes étaient rentrés, et Niconoss supervisa le rangement des pièces, il réfléchit quelques minutes à la situation, et sachant qu'on l'attendait probablement sur la colline, il y retourna assez rapidement. En arrivant il remarqua que la tension était palpable mais il n'entendit rien et n'avais rien entendu avant. Il les regarda et pris la parole pensant avoir trouvé une faille.


Il semble que nos adversaires sont totalement focalisé sur le côté est de leur défense, un peu plus à l'ouest, les murs sont moins défendu, si on lance une attaque aux deux endroits en même temps, on a de grandes chances de les prendre à revers. Bien évidemment on lance au même endroit d'abord, puis le plus discrètement possible, un autre troupe passe de l'autre côté. Simple avis de ce que j'ai pu remarqué de mon poste. Sinon niveau rapport, l'artillerie à été assez efficace mais pas assez puissante contre les murs. Peu de dégât important à ce niveau la.

C'était à peu près tout pour cette journée. Le debriefing continua cependant préparant l'attaque suivante. Pendant que les hommes se reposaient.

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Mini.
La brune en villégiature à Annecy, faisait un petit tour nocturne aux abords des remparts... Le sommeil l'avait fuie... C'est beau aussi la nuit... On voit bien les étoiles et pis... Tous les chats sont gris ! Elle avait croisé son beauf ' qui lui avait conté ses mésaventures et celui-ci lui avait appris une bien belle chanson ma foi...

Elle déambulait donc, épée en main, parce qu'on n'est jamais trop prudent ! Faut se protéger hein, même si on est en vacances... Bref... Elle déambulait en fredonnant la chanson du beauf', très évocateur le titre d'ailleurs... Lorsqu'une ombre surgit devant elle... Lui saute dessus...

Bah dites donc !! Faut pas sauter comme ça sur les touristes hein !! Malotru !!!

Et Bing !

La petite brune lui assène un coup d'épée... Petit le coup hein... Fallait pas trop esquinter les " locaux " dès son arrivée... Après ils risqueraient de plus faire mumuse avec elle........


11-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Weil. Vous l'avez légèrement blessé.

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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
--Gros_bob



Amis, buvons, mes chers amis buvons,
mais n'y perdons jamais la raison.
A force d'y boire, on perd la mémoire,
on va titubant le soir, à tâtons,
et l'on court les rues à saute-moutons.

J'en ai tant bu de ce bon vin nouveau
qu'il m'a troublé l'esprit du cerveau.
Avant que je meure, donnez-moi sur l'heure
de ce bon vin blanc qui brille dans mon verre
et qui fait chanter tous les amants sur terre.

Ah, si jamais je vais dedans les cieux,
je m'y battrai avec le bon Dieu.
A grands coups de lance, tapant sur les anges,
je leur ferai voir que c'est mon devoir
de boire du vin du matin au soir.

Ah, si jamais je vais dedans l'enfer,
je m'y battrai avec Lucifer
à grands coups de sabre pour tuer le diable.
Je lui ferai voir que c'est mon devoir
de boire du vin du matin jusqu'au soir.



C’est au rythme desa ballade préférée que l’gros Bob avait rejoins les remparts pour, une fois encore, repousser les insipides et incessants assauts des déshelvétiseurs.


Comme cela se produisait, jour après jour, depuis déjà un bon moment, ils avaient à nouveau tenté de rentrer en ville pis l’gros Bob et ses amis leur avait à nouveau botté le cul, en laissant tout de même quelques uns s’enfuir la queue basse et la mine défaite … Bref, encore une belle victoire pour l’armée du M’sieur l’âne D’Ulysse.


Code:
11-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par Monnaliza.

11-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Monnaliza. Ce coup l'a probablement tué.

11-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Williamtheconquer. Vous l'avez sérieusement blessé.


Pourtant, au rassemblement, l’gros Bob lui aussi arborait la mine des mauvais jours …


Pfffffffffffff ! J’vous jure … Z’ont encore pété mon bâton …

Citation:
11-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.


Le troisième à rendre l’âme à Annecy dans les mains du gros Bob …
Greenwarrior


Tel un Bralic revenant de l'enfer. Telle Hildegarde de Bingen annonçant ces prédictions divines. Tel un damné revenant des lymbes, Greenwarrior de Mélicour, le paria, le guerrier sans scrupules, le sanguinaire sans pitié, le révolté en puissance. Bref, le baron Rouge fit son entrée dans le conflit.

Il en avait bien profité des liqueurs de Cluny et des délices sucrés d'Ayguebelle mais voila qu'au retour, une missive de son fils l'y attendait. Triste nouvelle en soi et surtout pour l'ennemi.

Il arriva avec les renforts, pas seul cette fois-ci... L'armée Rouge des loups de Rougemont était présente. Forte de 3000 hommes en armes et quelles armes... Cavaliers lourds au nombre de 300, 800 piquiers, 400 arbalétries, des balistères, des archers, des arquebusiers formés en Italie il y'a peu. Et des servants de trébuchet, de pierriers et autres engins de mort. Car la mort... Quand on venait le gonfler à nouveau pour les mêmes trucs, il aimait bien la répendre.

c'est ainsi qu'il sortit de sa tente rouge sang sur laquelle flottait fièrement la banière de Rougemont et quelques cranes piqués devant l'entrée.


Je l'avais dit mais comme d'habitude... personne ne m'écoutait!!!! "Mais non, ils sont gentils, on leur change les couches à ses braves petits" qu'ils disaient!!! tu parles! Peste soit des protocolaires et autres gratte-papiers. Quand on se tape sur la tronche avec quelqu'un, c'est pour la vie!!!

FILS!!! FILS montre toi que je te venge!!!

Il déambulait dans le campement, passant de tente médicale en tente médicale. soulevant les draps, trébuchant sur des morceaux de membres et braillant comme à son habitude.

-Ma... Ma jam...be.. Où est...?

Il ne laissa pas le pauvre être terminé.

Elle est partie... Hop envolée... Tout ça pour les protocoles et les pactes de paix... Vive les grattes-bouseux... Qu'on les pende!!! Ta guibole, elle est comme la FC dans les bras tout flasque des pacifistes... Dans les choux!!!

Il quitta le quartier médical, sans son fils mais toujours à sa recherche. Il apprit un peu plus tard que Shera était dans les environs, en proçès... Du moins au tribunal...

Manquait plus que ça. La connaissant, elle va encore finir dehors à coup de pompe dans le derche pour qu'elle se taise!!! Ah pauvre de nous. Il est grand temps que les braillards savoyards s'allient à nous et les bastards de réformés, brigands, mécréants et pignoufs en tout genre pourront fienter dans leurs défroques!!!!

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Armoria
[Au pied des remparts, et au pied de l'échelle]

Le pied de l'échelle... Ah ça, le pied de l'échelle, elle connaissait. Le pied de l'échelle, le pied du mur, tout ça tout ça.

"Votre Altesse, laissez-moi vous devancer, que je sécurise les lieux".

Et l'échelle, elle se contentait au final de la tenir, un bouclier tenu au-dessus de sa tête. Mortecouille, comment voulez-vous accomplir votre devoir de bras armé, du bas de l'échelle, hein ?


Alors, cette fois, elle avait rusé. Elle qui n'en portait jamais avait mis un casque et pris un bouclier qu'elle avait eu soin de tenir tout près de son visage le temps de s'approcher des échelles. La chevelure d'or avait été soigneusement nouée et cachée par un valet réprobateur, inquiet, mais tenu d'obéir.

Et elle était sortie de sa tente par l'arrière.

Na.

Donc, pas de cri de guerre à pleine puissance pour galvaniser les troupes. Non, non, non... Du moins... Pas avant d'avoir commencé à monter le long de cette fichue échelle. Là, le casque fut jeté, le bouclier avec - en visant un endroit libre d'hommes, tout de même - et l'étrange épée aux courbes féminines fut enfin brandie au clair tandis que le cri sortit de sa gorge.


Hardis, compagnons, la diablerie qui leur permet de tenir sous nos coups ne saurait durer infiniment ! Le sans-nom ne peut tenir le Très-Haut en échec ! Montjoie Sainct Bynarr, qui m'aime me suive !

Et là, enfin, l'étrange épée put parler... Et elle parla morbleu, tintant contre le métal, puis, plus tard, alla se teinter du sang d'une femme rousse. Armoria n'était pas de ceux qui pensaient que les roux devaient être brûlés vifs pour sorcellerie. Avoir blessé une rousse ne lui procura donc aucun plaisir particulier. Mais avoir blessé une hérétique, si, avec la pointe de regret dû au fait qu'elle doutait l'avoir tuée.

Les hérétiques, oui-da. Mais les roux, pas forcément. Elle en était encore à en découdre ça et là qu'elle entendit des cris de victoire : l'armée était délogée de la ville.


Demain, nous n'aurons plus qu'à bouter des groupes désorganisés, compagnons ! Gloire à Dieu !

Citation:
14-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Annalorel. Vous l'avez sérieusement blessé.
14-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Républicaine Genevoise" dirigée par Meliandulys et les défenseurs de Annecy.

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Norbert
Les combats avaient fait rage cette fois encore, jusqu’au petit matin.

En bas des remparts, défendus depuis si longtemps par une poignée de braves, ne pouvant que céder peu à peu sous le nombre de leurs adversaires, gisait la dépouille de l’un des leurs.
Non ce n’était peut être pas le plus brave, ni le plus beau, en aucun cas le plus éclairé. Peut être bien le plus gros par contre, ou peut être le plus pur, Norbert, plus connu sous le nom du gros Bob, un homme ni assez intelligent pour être considéré comme normal, ni assez bête pour être considéré comme réelement débile. Son existence avait été riche en évènements et sa fin digne du plus féroce des lions.

A ses cotés gisait son dernier bâton, le quatrième, offert la veille par le capitaine Melian du lys en récompense de sa bravoure au combat et, brisé en petits morceaux comme à l’accoutumée.


Le corps sans vie était là en bas. Ne restait plus qu’à savoir où était l’âme du héros et, comme l’annonçait son refrain favori, avec qui l’gros Bob était-il présentement en train de se battre pour sa ration de divin breuvage quotidienne, peut être bien avec le bon dieu, plus vraisemblablement avec le diable … Ce qui était sûr, c’est que le bougre ne devait pas être seul, enfin entourés de tous ses amis qui avaient jalonné sa vie et qui l’avaient précédé, sa Reyne, Donna Maria, le vieux maure, Gromukus le nain, M’sieur Lô et tant d’autres …

Peut être même qu’après tout, ils s’amusaient encore plus là bas, avec des gourdins sûrement bien plus solides …


Citation:
13-01-2011 22:40 : Vous avez acheté à Meliandulys 1 manche pour 4,95 écus.

14-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Choumac, et l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan.

14-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.

14-01-2011 04:05 : Theran vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Amis, buvons, mes chers amis buvons,
mais n'y perdons jamais la raison.
A force d'y boire, on perd la mémoire,
on va titubant le soir, à tâtons,
et l'on court les rues à saute-moutons.

J'en ai tant bu de ce bon vin nouveau
qu'il m'a troublé l'esprit du cerveau.
Avant que je meure, donnez-moi sur l'heure
de ce bon vin blanc qui brille dans mon verre
et qui fait chanter tous les amants sur terre.

Ah, si jamais je vais dedans les cieux,
je m'y battrai avec le bon Dieu.
A grands coups de lance, tapant sur les anges,
je leur ferai voir que c'est mon devoir
de boire du vin du matin au soir.

Ah, si jamais je vais dedans l'enfer,
je m'y battrai avec Lucifer
à grands coups de sabre pour tuer le diable.
Je lui ferai voir que c'est mon devoir
de boire du vin du matin jusqu'au soir.



...
Brunovonquerfurt
Il etait tard, il faisait froid...

Les derniers defenseurs d'Annecy allaient prendre leur tour de garde. Ils n'etaient point très nombreux , quelque peu diminués par les combats mais ils devaient tenir trois armées en respect et ne failliraient pas...



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Zephirin
Dans les tours d'Annécy aux dernières heures de la résistance.

Les bruits et la fumée montait de partout alors que de l’intérieur, son oreille de sapeur lui faisait bien entendre qu’une section des assaillants s’en prenait aux murs. Le haut des échelles avait bien pointé quelques fois mais vite elles avaient été repoussées. Ils en venaient de partout. Une poignée, ils n’étaient plus qu’une poignée. Le dos au mur, Zéphirin grimaçait portant sur sa jambe droite, la gauche laissant apparaître les douleurs de blessures passés. S’essuyant la joue à l’épaule en tenant sa lame, l’ascension sur la tour ne serait pas de tout repos, la structure étant lourdement abimée par des jours de siège. L’objectif ? Selon un officier Savoyard interrogé de manière…assez forte...une grande arbalète à tour était installée et fonctionnelle depuis la tour dominant le mur est. De quoi lancer ? Il ne savait pas. Restait à souhaiter. Haletant, le large Comtois regardait au centre en dégageant au fur et à mesure qu’il escaladait l’escalier en colimaçon menant au haut les poutres et pierres qui y jonchaient. De temps à autres, sa tête s’enfonçait par réflexe entre ses épaules quand des projectiles frappaient les murs laissant volée de l’intérieur quelques nuages de poussière.Débouchant au haut, il plissa les yeux à la lumière et jeta un œil aux cadavres au sol. De par les flèches, des volées nombreuses avaient mis à mal les combattants arborant les couleurs de Genève. Sapristi…des gamins. Compagnons fantassins et paysans fait soldats en l’espace d’un voyage. Serrant les dents en s’approchant de l’engin grand format, l’artilleur vérifia en vitesse les mécanismes de l’arme de destruction massive. Scrutant les cordes, ferrures et mécanismes, le sénéchal Comtois pivota en vitesse à la recherche du regard de ce qui pouvait être…Ah !! Voilà ! Des traits de fer avec pointe d’au moins 2 toises. Sentant son cœur battre la chamade, il esquissa un léger sourire se remémorant les dernières grandes batailles des artilleurs. Il devait être encore le seul en vie de toute l’armée Comtoise à avoir été ingénieur de machines de guerre. Posant vite la main à son poignard à un bruit en provenance de l’ouverture de la tour, il tourna la tête et relâcha un peu les dents en voyant s’amenez quelques Helvètes à ses cotés.

DÉGAGEZ-MOI CES CORPS !! VITE !! ET CELUI-LA QUI REPOSE AU CRÉNAU !!

Attrapant le lanceur qui reposait mort face contre la table de tir, le colosse artilleur le releva par sa besantine et le laissa tomber au sol en pointant l’un des hommes autour de lui.

APPORTEZ-LE PLUS LOIN ! FAUT DÉGAGER L’ENDROIT POUR POUVOIR PIVOTER !!!

Pivoter. Se penchant rapidement, Zéphirin jeta un œil à la roue et au pivot. Ils y étaient.

NOUS DEVONS L’APPROCHER DU MUR !! ALLEZ !!

S’y installant avec 6 autres, les hommes allaient approcher la lourde pièce d’artillerie d’une plus large ouverture aux créneaux permettant un bon rayon de tir.

Une fois en place, le lourd charpentier de Vesoul désigna du doigt deux remonteurs qui rapidement allaient prendre place aux poignées amorçant ainsi le remonté du mécanisme pendant qui assigna deux autres au transport des lourds traits de fer qui viendrait prendre place au pas de tir dès que celui-ci serait prêt. Contournant en vitesse la massive structure, Zéphirin attrapa la goupille et la plaça en bordure du trou en gueulant aux deux remonteurs le visage rougit par l’effort.

ALLEZ !!! ENCORE UN PEU !!! STOP !! TIENS BON !!!

Poussant du pied la goupille de retenu du mécanisme, le Comtois tourna la poignée permettant d’ajuster la hauteur de la table de tir et commanda qu’on y dépose le premier trait. Une fois la pièce de 12 pieds en place, l’ancien instructeur vérifia la solidité de la butée en la secouant un peu et s’avança en bordure du mur pour prendre cible.

LES PIQUIERS !! LES PIQUIERS SUR LA GAUCHE !!!

Voyant les remonteurs bouger la queue de l’arme vers la droite, Zéphirin se déplaça en bordure de la machine et attrapa l’anneau au bout de la chaînette retenant la goupille. Le pas cadencé des centaines d’hommes avançant sur le château semblait ajouter à la hâte de tirer.

LANCEZ !!!!

Tirant fermement sur l’anneau, la goupille vola hors de son orifice laissant entendre le métal prendre élan sur le pas de tir avant que la buttée n’arrête dans un bruit sourd le mécanisme laissant sortir à toute vitesse le trait de fer. Le sifflement à l’air inaugurait bien. Levant la tête pour voir au bas, l’artilleur s’appuya vite au mur de la tour pour observer le résultat. Les dents serrées, Zéphirin regarda la pièce de fer embrocher 4 piquiers et en jeter une dizaine d’autres au sol.

REMONTEZ !!!

Aux bras épuisés, les engrenages laissaient entendre le cliquetis rapide de la dent de recul pendant que déjà, l’artilleur attendait impatient, le pied à la goupille.

CHARGEZ !!!
UN PEU À DROITE !!!


Attrapant à nouveau l’anneau, la langue entre les dents, le militaire grand format fit voler la goupille laissant entendre le sifflement d’un second trait s’enfonçant aux rangs des assaillants.

REMONTEZ !!!

Soudainement, le sifflement d’un projectif qui n’avait rien d’un caillou fit coucher au sol la petite équipe lorsqu’il frappa lourdement la tour. Se relevant en vitesse en se remontant une mèche de cheveux à l’oreille, le sénéchal fronça les sourcils et hurla à nouveau.

DEBOUT !!! REMONTEZ !!

Se précipitant au mur à la recherche de l’endroit d’où était venu le boulet, l’artilleur plissa les yeux. Bong sang…Greenwarrior. Mais..qu’est-ce qu’il..

Baissant la tête en vitesse en entendant un carreau siffler, Zéphirin se ramena prés de la grande arbalète avant qu’un autre projectif frappe durement la tour laissant voler de débris partout. Accroupie avec les mains lui recouvrant la tête, il se releva aussitôt pour viser cette fois une troupe de fantassins s’approchant dangereusement des murs.

LANCEZ !!!!

Le trait s’enfonça lourdement et avec fracas dans la petite troupe laissant entendre le bruit des armures frappé et transpercé empalant 2 fantassins et en blessant plusieurs autres.

Code:
13-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Princealric. Ce coup l'a probablement tué.
13-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Nynaeve87. Ce coup l'a probablement tué.
13-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Nynaeve87et dePrincealric.
13-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Jeanba. Vous l'avez légèrement blessé.
13-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, et l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Choumac.


REMONTEZ !!! REMONTEZ !!!

Fermant les yeux et tournant la tête, Zéphirin fut projeté au sol lors qu’une lourde pierre happa la structure au haut. Suivi d’une seconde et d’une troisième. Relevant les yeux, il vit deux de ses hommes du moment s’aplatir sous un projectile et un troisième être soufflé au bas de la tour. S’y relevant en vitesse sur les poings, il s’approcha en vitesse des poignées pour amorcer la remonté avant de lâcher la poigner sentant le plancher lui glisser sous les pieds. Sapristi…Redressant le cou, il hurla.

DÉGAGEZ !!! FOUTEZ LE L’CAMP !!!

Sautant sur la machine, l’artilleur s’accrocha au lourd engin en voyant la tour s’écrouler pour une partie étant aspiré vers l’intérieur 5 toises plus bas, se retrouvant coincé dans un tas de débris, de pierres et de poutres enchevêtrés. Les jambes coincé et blessé à la tête lourdement, l’artilleur tenta quelques manœuvres pour s’y extirper mais tomba inconscient à bout de ressources et affaibli par la douleur.

Code:
14-01-2011 04:05 : Dragonjc vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
14-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Choumac, et l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan.
Lottilde
[Annecy...Quelque part dans une ruelle de la ville basse]

Citation:
13-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
13-01-2011 04:05 : Leonoria. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
13-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, et l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Choumac
.


Couchée sur une paillasse malodorante, Lothilde suivait lentement du bout de l'index la longue lézarde qui fissurait le mur de la masure où elle avait réussi à se traîner, sans trop bien savoir comment, ni quand...Ses ongles grattaient machinalement la paroi, écaillant un peu plus la pierre couverte de salpêtre et les yeux perdus sur les ombres que la flamme vacillante d'une chandelle faisait danser, elle essayait de se souvenir. La taverne..le sénéchal qui n'avait plus d'épée..le chemin de ronde et rien, plus rien, sauf cette douleur lancinante qui frappait ses tempes à chaque battement de cœur...
Il fallait partir de là, aller retrouver l'ARG, chercher ses compagnons, mais elle referma les paupières, et remonta sous son nez la couverture qui empestait la crasse et la moisissure, submergée par le désespoir...Non, elle n'avait plus la force...Elle allait replonger dans le sommeil qui efface tout, se réveiller dans longtemps, quand tout serait terminé...D'ailleurs, tout devait être terminé, ils étaient sans doute tous morts, et elle ne voulait plus enjamber des cadavres ni sentir la pestilence des viscères qui se décomposent...Elle attendrait qu'on l'achève, là, où elle était, elle n'opposerait aucune résistance à ces hordes...elle se laisserait tuer par...NON ! non...elle ne se laisserait pas tuer par n'importe qui...Une vague grimace étira ses lèvres...Cinq armées..et tant de nuits à s'en défendre, elle méritait un coup de lame propre, de bonne facture, bien affûtée...Pas question de se présenter devant Aristote avec des tas de bosses disgracieuses partout, un nez écrasé et des lambeaux de chair pendouillant n'importe comment, ou lardée comme une pintade...Non

Recroquevillée face au mur, elle poussa soudain un cri de terreur et enserra sa tête dans ses deux bras, le souffle arrêté.. ça y est, ils avaient du venir à bout de la muraille ! ils allaient envahir la cité ! Il fallait partir de là, retrouver les autres..Rejetant la couverture, un gémissement lui échappa quand elle se remit debout, étourdie un bref instant par une douleur fulgurante dans son épaule, toujours la même...D'un doigt tremblant, les dents serrées, elle écarta doucement l'étoffe gluante de sa veste qui collait à la plaie et rejetant ses cheveux en broussaille derrière son dos, elle souffla la flamme de la chandelle en toute hâte...Non, elle ne se laisserait pas faire !
Elle se débarrassa de ses plates qu'elle abandonna sur la paillasse avant de se faufiler hors de la pièce. A quoi bon s'encombrer d'une carapace, elle n'avait même plus d'épée...Elle mordrait, elle grifferait, elle pincerait, elle viserait ce qui fait mal sans aucune vergogne, comme elle avait vu faire les gueuses. Elle n'était pas autre chose, d'ailleurs...


Exténuée de sa course dans les ruelles sombres, elle s'arrêta net, haletante, devant la tour du châtelet d'entrée, et leva lentement les yeux jusqu'au sommet largement éventré, les rabaissant aussitôt à la herse, toujours fermée et son cœur bondit dans sa poitrine. Ils battaient en retraite ! ils n'avaient toujours pas réussi ! Assis sur un tas de gravats au pied de la muraille, un homme hébété la regardait, en épongeant de sa manche le sang qui lui coulait le long de la figure. D'un geste las, il pointa les corps disloqués et remonta le bras en direction de la tour avant de le laisser retomber, haussant les épaules

Y en a un autre par là.. Le gars de l'arbalète..j'ai eu d'la chance, y doivent tous être morts, là-dedans


Le gars de l'arbalète...?? Qui..qui sait encore se servir...Zéphirin ? Mais oui, bien sûr...Qui d'autre aurait été assez fou..Enjambant les débris elle se dirigea lentement vers la porte étroite de la tour, monta avec prudence les marches encombrées de détritus et s'agenouilla, calme, à côté du sénéchal, ramassant doucement les cheveux poissés de sang entre ses doigts avant de les poser sur la veine du cou qui palpitait faiblement..Un mince sourire lui échappa malgré les larmes qui lui brouillaient la vue et qu'elle essuya d'un revers de manche rageur. Penchée jusqu'à toucher l'oreille de sa bouche, elle chuchota

Quand on ne sait pas se servir d'une arbalète, Sénéchal, on prend un lance-pierres..On va vous tirer de là ! Arrêtez de faire semblant d'être mort ! Vous n'avez pas le droit !...vous n'avez pas le droit...le diable n'a pas aussi mauvais goût pour s'encombrer d'un tel..
.NON ! NE PARTEZ PAS !!...c'est un ordre !!

Se relevant brusquement, elle s'acharna un court instant, la mâchoire serrée, à essayer de dégager la jambe de la poutre qui l'écrasait et y renonça. Elle n'y arriverait jamais. Se précipitant vers l'ouverture béante dans le mur, elle interpella le blessé sur son tas de caillou en gesticulant


DE L'AIDE !! MONTEZ !! VITE !!

Revenue près du blessé, elle arracha sa veste qu'elle glissa doucement sous sa tête et prit sa main inerte dans les siennes, reprenant son monologue à voix chuchotée


Ils n'ont pas réussi, sénéchal...ils ne sont pas entrés dans la ville.. Vous vivrez parce que vous avez plein de gens à enquiquiner encore...
Yoyo73
[Faubourgs d'Annecy]

A peine remis d'une plaie sur le flanc droit, Yoyo repartait épée à la main pour défendre un peu plus encore Annecy contre son mal ducal. Lui qui s'était laissé vivre, intéressé uniquement pas le savoir et les livres, il avait retrouvé la flamme de se battre pour la liberté.
Il avait accepté se surveiller une partie des remparts, certes isolé des troupes, mais une mission essentielle afin de protéger ce qui pouvait encore l'être... Le vent de la liberté...

Aux alentours de la ville, scrutant le moindre mouvement et à l'affût du moindre bruit pouvant indiquer la présence ennemie, l'éternel mal rasé se pelait le jonc sévère. Les pieds dans les eaux glacées du lac, il observait également de possibles attaques par barque. Ne pas laisser la place à un éventuel risque, telle était son rôle.

Alors que les premiers signes de l'aube se faisaient ressentir, il se dirigeait au plus proche ses remparts, quand un bruit de pas lourds se fit entendre. Un simple coup d'œil le renseigna sur le nombre... Bien trop pour lui, c'était évident... Mais laisser ces troupes pénétrer dans les murs sans rien faire, ce n'était juste pas concevable. Au prix d'un effort que seule l'adrénaline qui l'envahissait pouvait permettre, il contourna un sous bois afin de prendre les troupes ennemies à revers. Une fois en position, il ne se trouvait plus très loin du reste des maigres troupes combattant comme lui contre les agresseurs savoyardes. Sans réfléchir plus longtemps, il se précipita vers la tête du groupe adverse. Les affaiblir était presque impossible, mais attirer l'attention des forces de défense pourrait se révéler crucial. Fonçant face à l'ennemi, son premier coup d'épée de fracassa sur une lame adverse. Seul face à un trop grand nombre, il cria afin de donner l'alerte.

Esquivant un premier coup, puis un second, il vit son bouclier le lâcher sur un terrible coup ennemi. Battre en retraire était à présent sa dernière option de survie. Jusqu'à un nouveau coup reçu au niveau de l'épaule, et une douleur qui le fit vaciller. Un cri dans la nuit, quelques pas de plus avant un coup du plat de l'épée au niveau de la tempe. Le néant, le bocan gisait visage dans la boue. Un goût de terre de se sang dans la bouche, un dernier regard vers la ville où ses amis tentaient de repousser l'ennemi, et le trou noir.


Citation:
16-01-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
16-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
16-01-2011 04:05 : Neville vous a donné un coup de bâton
16-01-2011 04:05 : Aldec vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.. Vous avez été légèrement blessé.
16-01-2011 04:05 : Mallory vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Gontranius
L'armée était revenue de Genève a marche forcée vers Annecy .
Comptant dans ses rangs des soldats des Sanctes Armées , elle participerait aux derniers coups de boutoir destinés a rendre la ville Savoyarde aux fidèles d'Aristote .

Gontranius le Teutonique entouré par ceux de son Ordre , avancait maintenant prudement a la vue des remparts d'Annecy .

Le gros de l'armée se lanca a l'assaut au moyen d'échelles de fortunes . Par endroits des brèches béantes faites par les engins de sièges facilitaient la tache aux assaillants.

La mélée furieuse laissait échapper des cris , des chocs métalliques ...
Le jeune homme avanca résolument au devant de l'ennemi , taillant dans la chair, évitant les coups, en prenant parfois. Il fallait avoir les yeux partout dans ces moments la !!
Son écu portant la croix noire parait les coups et son épée valkirye en portait .

Gontranius vit soudain un homme près des douves . Il n'en crut pas ces yeux lorqu'il vit que le soldat portait les insignes du lion de judas .
Que faisait-il la ? Tentait-il de fuir ? Il portait un gros sac de toile ...

Le Teutonique fondit sur lui , l'homme le vit trop tard , et tourna un regard plein d'effroi en voyant l'épée se diriger vers son cou .
Le choc dut etre terrible car le sang jaillit tel une fontaine , il échappa son sac qui s'ouvrit . Des pièces se deversèrent a terre .

Le lion se tenait le cou a deux mains comme pour retenir la vie qui le quittait .
Gontranius dans une grande mansuétude qui le caractérisait lui porta un coup d'estoc en plein ventre .
L'homme s'affaissa , le jeune soldat garda la main ferme sur son épée.
Puis la retira d'un coup sec, cela fit un drole de bruit ..
L'hérétique a terre le fixait d'un regard incrédule , il savait , il sentait qu'il allait trépasser .

Gontranius se dirigeait vers les remparts lorsque des frères d'armes lui dirent

Tu l'a eu ce chien galeux ?

Oui, il a son compte !!

Deux hommes s'approchèrent , attirés par les pièces près du sac, ils l'ouvrirent et une fortune se deversa a meme le sol !!

Eh bien, ce gus ne s'embétait point ! Surement le fruits de ses rapines !!

L'un d'eux s'approcha du lion, il était d'Annecy et avait subi le siège par les genevois , un mois auparavant . Puis, s'était échappé une nuit pour rejoindre les rangs de l'armée Memento Mori . Ce gars ne rigolait pas , ne faisant point de quartiers , vengeant les exactions faites par les réformés a la prise d'Annecy .

Mais dis donc, ce gars, je le connais !! C'est Meliandulys le maire qui a été imposé a Annecy ! Eh bien , jeune homme, tu as débarassé la terre d'une belle engeance !

Gontranius n'en revenait pas, il avait abbatu un des chefs des lions !
Il se dit que c'était dommage , nul doute que son Ordre aurait préféré le capturer vivant .
Ils laissèrent le gus agonisant dans son sang et ses entrailles et repartirent a l'assaut.
Nul doute que la ville ne tarderait pas a tomber , c'était une affaire d'heures ...

17-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Meliandulys. Ce coup l'a probablement tué.
17-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Meliandulys. Vous l'avez sérieusement blessé.
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