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[RP] L'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin.

Brunovonquerfurt
Trois jours! trois jours qu'il faisait des rondes sur les murailles sans voir grand monde. Pourtant au petit matin, les compagnons d armes etaient de moins en moins nombreux , tombés au champ d'honneur lors d'escarmouches nocturnes. Mais lui arrivait toujours trop tard. Pas un combat, pas un petit coup d'épée rien! Quel ennui!

Cette nuit il briquait son nouvel écu et sa nouvelle épée encore jamais utilisée. Ca lui avait couté les yeux de la tête mais bon , rien n'est trop beau pour tailler du savoyard velu.

La nuit fut légèrement plsus agité effectivement. Il fallut repousser une nouvelle révolte de nobliaux qui attaquaient la mairie. Ceux là quand se décidera t'on de les mettre aux fers une bonne fois pour toute?? La justice Helvète était tolérante et douce mais y a des limites ..

Citation:
17-01-2011 04:04 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.



Un groupe d'assaillant se présentait maintenant sur l'aile droite. des gamins, des enfants. A peine armés, la Savoie n'hésitait pas à envoyer à la mort sa propre chair encore impubère.

Un ennemi ,est un ennemi tant pis pour eux!

Il se dirigea vers le groupe, sûr de tenir là une victoire facile en bottant quelques fesses. Mais à mesure qu'il se raprochait il se rendit compte que le groupe était en fait uen multitude, une foule compacte d'enfants arrachés aux champs et poussés en haut des murailles par des soldats expérimentés qui se terraient derrière cette troupe juvénile.

Les lâches, les pourritures, ils sacrifient leurs propres enfants!

Un peu décontenancé Bruno cherchait à s'extraire de cette marée infantile et désordonnée . A force d'être poussés vers l'avant ils commencaient à prendre pied sur la plateforme, à frapper à donner des claques ou des coups de verges, n'étant que très mal armés.

Aieeeeu ! Ouille! c'est fini oui???

Citation:
17-01-2011 04:05 : Creart25. vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.


Attention les mômes je vous préviens arrêtez ca tout de suite sinon je tape...

Toc, un coup dans son oeil à peine cicatrisé

Argh sale gamine mal elevée, pas mon oeil, ca fait mal!

Citation:
17-01-2011 04:05 : Lucie. vous a donné un coup de baton. Vous avez été légèrement blessé.


Puis les coup pleuvent . Telle une classe d'étudiant rossant le maitre, Bruno était submergé par cette masse grouillante et piaillante. Un coup sourd sur son ecu... un autre violent brise net sa lame ...

Citation:
17-01-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
17-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.


Mince noon mes armes toutes neuves meme pas fini de les payer à mon usurier . Pff camelote ca, je me suis fait roulé par un margoulin ! se dit Bruno

Le voilà nu comme un ver , la foule d'enfants laisse alors passer un de ces lâches combattant plus aguerri qui se cachait à l'arrière . Sans aucune once de pitié ou de remors dans ses yeux le vils faquin plante sa lame dans les flancs de Bruno, un rictus dément déformant son visage .

Le sang chaud et poisseux coule entre les mains de Bruno qui tient sa plaie beante au ventre . Il ouvre la bouche, les assaillants s'arrêtent pour recueillir ses paroles postumes ....





Meeeeerde ma chemise! On avait dit pas les fringues !


Puis il tourna de l'oeil ..

Couic

Citation:
17-01-2011 04:05 : Erratum vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
Acar
[Au pied des remparts d'Annecy]

L'assault se fict conjointement et les Sanctes Armées exercèrent bonne presse. Tant et si bien qu'ils enfoncèrent enfin la lourde porte de bon bois mais enscore de fer de l'asvant-poste de garde d'Annecy et purent enstrer.
Peu asvant, le travail de sape, de jet de flesches ainsi que la pose d'eschelles mais enscore des machines de sièges avaient contribués à ce succès.

Citation:
17-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Dans un bruict assourdissant, la porte rompit et vola littéralement en esclat... Au milieu de ses frères et sœurs, d'estoc et de taille, il frappa alors.
Sa lourde cotte de mailles tressées vibrait au contact, mais ne faiblissait pas... A l'unisson, le choc frontal se fict, certains tombant, d'autres criant rage ou desespoir.


Ce vent froid qui cinglait, presque estait benesfique tant il suait à grandes gouttes et son bras sesnestre commençait à subir le trasvail des contractures. Se parant de deux adversaires, il enstendict alors un de ses frères crier : Mais dis donc, ce gars, je le connais !! C'est Meliandulys le maire qui a été imposé a Annecy ! Eh bien , jeune homme, tu as débarrassé la terre d'une belle engeance !

Observant le porteur du message, il vict la jeune rescrue, devanct le corps à terre d'un des meneurs de cette folie. Il cria lui aussi : Poursuivez le combat, ne faiblissez pas et faisons aussi bien que nostre frère Gontranius !!

Et pour conclure l'acte à la parosle, il enfonsca jusqu'à la garde, sa Rebelle, en un corps ennemi.

Citation:
17-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Lionelpsl. Ce coup l'a probablement tué.

_________________
Cameliane..
[Faubourgs d'Annecy]

Après avoir quitté le camp de l'Edelweiss sur son frison du nom de Zéphir, elle continua de chercher sa soeur Anna, introuvable un moment plus tôt dans ledit camp. Son fillot Nobutada était parti de son côté afin lui aussi de la trouver, ils se rejoindraient à la roulotte dès lors que l'un d'eux aurait mis la main sur la jolie rousse.

Longeant les remparts, capuche de la cape rouge rabattue assez bas sur son visage, elle s'arrêta un instant en apercevant un écu savoyard à terre, aussi descendit-elle de son destrier, maladroitement, souffrant encore de ses moult contusions, le prit et le garda en main afin de se faire passer pour une savoyarde aux yeux de tous. Si l'inquiétude ne l'avait pas déjà envahie, elle aurait rit de la situation...


Presque plus personne ne se trouvait sur les lieux, les ennemis ayant rejoint leurs camps pour se préparer certainement au prochain assaut. Elle parcourut ainsi plusieurs bosquets, taillis et autres lieux, fit presque le tour des remparts, dans l'espoir de retrouver sa grande soeur. Rien, personne ne ressemblant de près ou de loin à sa moitié de sang... Pourtant elle était certaine d'une chose... qu'Anna serait sur les remparts pour défendre la ville...

Elle pesta, sentant ses forces l'abandonner aussi décida t-elle de continuer sa route afin de retrouver Nobutada et d'envoyer d'autres Compagnons à sa recherche. Tout à coup, son regard fut attirer par une silhouette vêtue de rouge et de noir, une arme brisée à ses côtés... Elle repensa à son ex époux... Lui aussi souhaitait apporter sa contribution à la défense des droits des voyageurs Genevois en terre savoyarde en venant combattre à ses côtés.


Zéphir hénit légèrement face à son hésitation. Afin d'en avoir le coeur net, elle le fit s'avancer doucement vers le corps inerte et là elle défaillit... sentant ledit coeur s'arrêter de battre...

- NOOOONNN ! PAS LUIIIIIIII !!

Sautant à terre, tombant presque, elle se rua sur Yoann, le retourna lentement, prenant son visage entre ses mains, les yeux baignés de larmes, elle posa ses lèvres sur son cou pour tenter de sentir si le sang parcourait encore son corps... Non il ne pouvait pas mourir ! Pas lui ! Pas le merveilleux époux qu'il fut, pas le père de ses enfants, pas le Citoyen d'honneur de Genève ! Pas lui !

Et pour la première fois de sa vie, elle ne sut que faire. Lorsque la douleur est trop importante, les repères sont perdus... Lorsque l'on est trop impliqué, toute décision est retardée... A genoux à terre, elle le prit par ses épaules et l'attira sur elle afin que sa tête ne soit plus en contact avec le sol glacé et passa son mouchoir sur son visage pour ôter les traces de terre et de sang. Il lui fallait le ramener au camp pour le soigner, les faibles battements de son coeur réclamaient urgence...

Elle ôta sa cape et recouvrit Yoann, puis regarda alentours après avoir fait quelques pas. Un pauvre erre semblait détrousser quelques cadavres. Savoyard ou ami... Zat ize ze quouestionne comme diraient les Anglois. Il fallait tenter le tout pour le tout, posa sa main sur sa dague retenue à sa ceinture, et s'approcha du bonhomme...


- Je vous offre ma bague que voici
- lui montra son rubis monté en cabochon - si vous m'aidez à transporter cet homme sur mon cheval, le plus délicatement possible.
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Capitaine de l'Edelweiss
--Le_gueulard
C'est que détrousseur de cadavres ça payait plutôt bien. Il devrait y avoir des guerres un peu plus souvent.

Il ramassait tout ce qui pouvait entrer dans ses deux grandes sacoches, cela allait des bijoux, surtout les bagues des riches nobles dont il fallait parfois couper les doigts pour les extirper, aux bourses bien pleines d'écus d'or des bourgeois en passant par quelques armes dont les manches s'ornaient de superbes pierreries.

Un bout de femme l'interpella et lui montra un bel appât. Quoique la femme aussi semblait être un bel appât d'ailleurs, mais la vue de la bague lui fit briller les yeux et il s'entendit répondre...


- Ben ma p'tite dame, vot' proposition là elle m'parait plus qu'agréable hein ! Et j'vais vous dire oui tiens pour vous faire qu'du plaisir ! Pi si j'peux vous apporter un aut' plaisir ben y a qu'a d'mander !

Il renifla bruyamment, se gratta la tête pleine de poux sans aucun doute, se gratta aussi sans honte les parties intimes, souriant de toute l'absence de ses dents, pensant donner belle impression.


- Bon, où qu'il est vot' gars là ? Vous m'donnez d'abord la bague pi j'm'occupe d'lui !


Cameliane..
Une petite grimace retenue, elle détaillait le bonhomme, un peu écoeurée par le personnage... Cependant, n'ayant pas le choix, elle supporta ses mimiques mais protesta fermement lorsqu'il réclama son dû avant d'apporter son aide...

- Non, il n'en est pas question. Vous posez mon... mon époux sur le cheval, et ensuite je vous paye. Ne tardons point ! Son état réclame des soins au plus vite...

Elle fit demi tour et lui montra le corps de Yoann, retira la cape puis prit Zéphir par la bride, l'approcha le plus possible et regarda l'homme prendre son ex époux dans ses bras, avec un peu de peine toutefois, et le déposer en travers de la selle, face contre le cheval, avec une douceur assez surprenante.

Alors elle ôta l'anneau à son majeur et le lui tendit, sans aucun regret.

- Merci, que le Très Haut vous bénisse messire...

Elle grimpa à son tour sur sa monture, se positionna en arrière de la selle, couvrit à nouveau Yoann de sa cape, claque la langue et rejoignit le campement de l'Edelweiss... Elle sentait que l'une de ses propres plaies se réouvrait et qu'un liquide chaud se répandait sous sa chainse...

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Capitaine de l'Edelweiss
--Woodland
Débouchant au chemin de ronde les trois hommes allaient tourner lentement la tête aux cris à l’aide d’une femme dans une ouverture à la tour. Le sac sur l’épaule, Poisson pointa du menton.

Ne faudrait pas dire non à une donzelle comme ça…

Z’avons suffisamment, et y’a deux gars plus bas en fer de la tête au pied qui valent bien plus.

Le troisième plus trapu s’y éleva sur un tas de pierre plissa les yeux en grommelant.

Venez.
Mais !? Nou’z’allons pas aider s’te femme ? Et le Gueulard, il est ou ?
Ferme ta gueule et viens.

Les trois pillards allaient traverser deux petites toitures avant de descendre au sol pour s’introduire à la tour escaladant les débris enchevêtrer pour rejoindre la femme. Un quatrième, le Gueulard, resterait au sol surveillant les affaires à la base. Le premier, aussi grand que large, dégageait les pièces ouvrant le chemin au second alors que le troisième suivaient en grommelant, traînant à son épaule une large poche de laquelle émanait un bruit d’armures, de casques et de lame qui s’entrechoquaient.

Arrivée en haut, le colosse à la barbe noire et tressé s’arrêta devant Lothilde en fronçant les sourcils alors que Woodland la contourna retirant ses gants. Pendant que le troisième arrivait haletant en laissant retomber dans un fracas sa poche, le trapu déposa un genou au sol et tapa du revers de la main à la joue du sénéchal.

Il est mort ? C’est qui vo’te gars ?

L’attrapant par la tignasse, Woodland lui releva la tête froidement en plissant le nez pour le regarder. Rapidement, la femme s’objecta au traitement fût prise fortement au bras par le viking.

Le lâcher ? Non mais, c’est pas vous qui avez criez à l’aide ?
Rhoo..r’gardez chef, y’a une rapière d’officier à la taille le gars.

Relâchant la tête du Zéphirin, le court roux s’y releva pivotant vers Lothilde et laissa ses yeux la déshabiller du haut en bas en se passant les doigts à la barbe.

Ouais. Le sortir de là, ça va pas être une partie de plaisir, et ça se paie.

Sans le voir venir, le chef s’attrapa un coup de pied entre les jambes. Laissant entendre un sourd grognement accroupie les mains au ventre cherchant son air, son large complice la maîtrisait en lui passant les bras au corps la soulevant un peu. Il la redéposa en vitesse en se prenant des coups de talons aux tibias resserrant sa prise sur elle.

J'ai une autre chaussure à vous proposer si celle ci ne vous a pas suffi !!!

Serrant les dents lentement en se relevant, Woodland s’approcha en marchant doucement et la fixa un instant soulevant un sourcil. D’une motion rapide l’homme barbu lui envoya une lourde gifle de la paume, revenant durement du revers laissant choir ses jointures à sa mâchoire. Se passant vite la main à la bouche, le roux serra la mâchoire à nouveau lui en mettant une dernière qui lui fit lâcher les jambes.

J’vais t’appendre à négocier petite bourgeoise !!

Relevant la femme en vitesse, le viking la représenta à Woodland qui lui empoigna la mâchoire de son pouce et doigts noirci, les lui enfonçant aux joues en lui relevant la tête l’observant en grommelant.

Alors ? Maintenant, ce sera le double. À moins que t’es mieux à proposer poufiasse ? Parce que je n’aime pas voir les gens souffrir. Ton gars, j’pourrais bien lui trancher la tête sur sa poutre. Crever avec honneur et tralalala, c’est pas le propre des officiers ça. Hein ?

Posant les deux genoux au sol, Poisson s’étira le bras, la langue entre les dents cherchant à attraper du bout des doigts le manche de la rapière, sans arriver à l’extirper du ceinturon.

Y’a d'jolies couronnes la dessus Alphé ! Ça doit valoir bien des écus une lame d’la sorte. Pas vrai ?
Thibali
Le XV de l'an 1459, Une petite troupe en renfort

Beauregard était déjà depuis de nombreux jours en place avec sa troupe sur le flanc ouest d'Annecy.
Après le long voyage depuis le Rouergue, ils n'avaient pris que peu de temps de repos avant de se joindre aux alliés.
Aussitôt alerté des évènements qui se passaient en Savoie, elle avait prit la décision d'aller prêter main forte contre cette ignoble invasion par les Helvètes des terres Savoyardes. Les discussions au Cercle de l'Épée et du Lys n'avaient pas trainées et plusieurs compagnons s'étaient regroupés. On avait recruté une vingtaine d'archers et d'arbelettiers gascons, quelques couleuvriniers rouerguats armés de petites coulevrines ainsi qu'une infanterie composée d'une vingtaine de Franconiers revêtus de leurs
tabards



Elle avait prit la route non sans un petit détour dans la seigneurie de Beauregard, ravitaillement, armes et hommes avaient été pris , comprenant une dizaine de gens d'arme de sa mesnie ainsi qu'une dizaine de cavaliers lourds liègois, l'infanterie s'était chargé de la couleuvrine et que déjà la troupe avec à sa tête la Mandra se lancait vers son objectif premier, Chambery. Elle était la première troupe du cercle à partir. Celles de Mortain suivraient de près, elle le savait impatient.

Trajet fut fait sans encombre, présentations et ordres faitent et prisent au château de Chambery.

Depuis assaults après assaults, les armes parlaient. La terre Savoyarde rougeoyait de sang aussi bien hérétiques qu'alliés de Savoie.

Après plusieurs jours, les rangs des hérétiques étaient clairsemés et les survivants semblaient s'être déplacés sur un autre versant de la ville, où les combats étaient encore plus virulents.


Par l'état-Major , Thibali avait apprit que le groupe d'Alcalnn c'était stationné dans un bourg.
Aussi quand il devint évident qu'ils pouvaient se déplacé, décida t -elle de rejoindre Albigny.

À l'aube,la troupe s'était mise en marche. Demeurant aux aguets , prête à en découdre avec quiconque tenterait de leur barré la route. La maréchal de France emmitouflée de fourrure, espérait que le bourg d'Alcalnn serait un petit peu plus confortable que les tentes battantes au vent qu'elle venait de quitter.

Pas qu'elle était douillete la mandra, mais un peu de chaleur , elle ne dédaignerait pas.
Heureusement, elle avait pensé a prendre moult pommades et remèdes avant de partir. Celà c'était avéré très utile jusqu'a maintenant, manquerait plus qu'il faille soigné des engelures en plus.
Son coffre la suivait partout, elle avait bien vérifié qu'il était à sa place dans la charette avant de partir aujourd'hui.


Un coup de vent plus fort, la fit caler sa frimousse dans la chaleur de la fourrure. Le peu d'arbres dans ce champs laissait libre cour à la poudrerie balayé par le vent

Enfin, le nombre d'arbres augmentaient ,les protégeant un peu plus et le bourg d'Albigny leur apparut.

La troupe regaillardie, accéléra le pas et les bannières du cercle de l'épée et du lys ainsi que celle de Beauregard furent portées hautes, annoncant ainsi leurs arrivées aux gardes de faction.

Sur le dos de Fadaria, elle haussa la voix


Beauregard et le Cercle de l'Épée et du Lys, demandent à entrer et offrir renfort à Mortain et les siens

Les chevaux piaffaient dans son dos et quelques commentaires se faisaient entendre


Bon ben y est pas trop tôt

J'espère que le menu sera plus varié ici
Moi tout ce que je veux c'est d'voir un'autre tronche que la tienne
Qu'est-ce qu'elle à ma tronche ?
_________________


Tiffany de Belle-Rivière dicte Thibali
Dame de Beauregard
Rudolf_karnap
Oh toi ma douce amante, ils meurent pour toi les Helvètes. Oh toi, la plus fidèle parmi toutes! Oh toi, douce, belle, sauvage. Mon sang coule pour toi. Mon écarlate macule la douce neige, mais nulle mort je ne crains, car cette mort, c'est pour toi que je l'ai conquise. Dès le premier baiser de l'acier, je t'ai sentie, plus insastiable que jamais. Ton étreinte, le froid, ton doux arôme, l'engourdissement, tes mains.. la mort.

Non!

La vie! Pour toi.. Non.. La vie pour eux. Qu'ils sentent enfin cette douce brise sur leur visage.. La sentez-vous?

J'entends un doux son.. Tellement proche, mais tellement éloigné.. Si faible, mais si proche.. Qu'on-t-il fait à la terre? Qu'on-t-il fait à notre mère? J'entends un son si doux.. Posez vos oreilles sur le sol..*

Nous voulons le monde.. Et nous le voulons.. Maintenant!*

L'entendez-vous..?

Helvète, éveille-toi..

Non! Je rêve!

Bocan, lève-toi!

Non! Je pense à elle!

Tu dois!

Annule mon inscription à la résurrection.. J'ai des amis de l'autre bord..*

Pas question! Debout!

T'es qui toi?

Je suis toi..

Moi c'est moi.. Merci Déos..*

Je suis toi et tu es toi..

Qui es-tu?

Je suis l'Helvète! La montagne! Le colosse!

...

Laisse-moi t'aider.

M'aider?

Souviens-toi de notre devoir.

Liberté, c'est le nom de l'amante dont je parle au début..

Liberté..


Liberté

Donne-moi la force..

Laisse moi frapper l'injuste et rétablir ta suprématie ma douce.


*Toutes les répliques astérixés furent sauvagement volées à l'esprit de notre Rudolf pour être réutilisées par des musiciens modernes... (Jimi Hendrix et The Doors notamment.)

18-01-2011 04:05 : Iklil. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-01-2011 04:05 : Akator vous a frappé Vous êtes mort au combat.
18-01-2011 04:05 : Geronimo2751 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-01-2011 04:05 : Rever vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Edit : HRP

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Gontranius
Gontranius , suivant les guerriers expérimentés de son armée , posa le pied sur la courtine .
Enfin ! Ce pourquoi il était venu jusqu' ici prenait tout son sens !!

La résistance sur les murrailes avait céssée , les Croisés prirent peu a peu posséssion des rues de la ville .

Quel spectacle !!
Des cadavres partout , visiblement des personnes exécutées.
Telle cette femme serrant son enfant dans ses bras qui gisait dans une mare de sang.

Une boule a la gorge, le jeune homme se pencha sur les corps , non, ils étaient sans vie !

Comme mut par un aimant, le Teutonique dirigea ses pas vers l'église.
Ici , aussi , vision de Dante !

Diantre se dit-il

Des débris divers encombraient les marches du lieu consacré , des cadavres entremélés gisaient dans la position inspirée par leurs derniers soupirs .

L'odeur était épouvantable , sang , pourriture , excréments , guerre, misère , folie déclenchée par l'hérésie ...

Occupé par cette vision cauchemardesque , Gontranius ne vit pas venir le coup porté a l'épaule . Mais , il le sentit !

Se retournant , avec une expression de surprise , il vit une hérétique toutes griffes dehors , on aurait dit une folle avec ses cheveux en bataille !

La furie imprima un mouvement a son épée , qui fit comprendre au jeune homme qu'elle avait l'intention de le décapiter.

Le Teutonique mit un genou a terre et plongea la lame de sa valkyrie dans le ventre de la forcenée . Au meme moment , il sentit le souffle de l'épée au-dessus de sa tete .

Heureusement , les derniers jours de combat lui avait apporté réflexes et expérience minimale !
Gontranius , se relevant , et retira nt son arme du corps agonisant , entendit des cris

A la Mairie, a la mairie par Aristote !

Il courut alors préter main forte en se tenant l'épaule meurtrie
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Gontranius
18-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Fleurinne. Ce coup l'a probablement tué.
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Rudolf_karnap
Est-ce que tout le monde est là?

Voix douce, masculine.

Est-ce que tout le monde est arrivé?


[...]

La cérémonie va bientôt débuter…

[...]

Réveille-toi!

Même voix, cassante et stridente d’un coup.

Ouvre les yeux. Une église, que dis-je, une cathédrale. Je suis à genoux, devant mon banc… Que fais-je à prier dans une église! Je ressasse les 52 articles de la foi m’arrêtant sur ceux qui conviennent et les récite à voix basse en amorçant un geste pour me lever.


Citation:
8. Dieu interdit à l’Homme de s'humilier et s'abaisser devant un prêtre.
9. Les prêtres agissent mal et d'une façon inintelligente.


Une main se pose sur mon épaule… Me regardant, Nobu, mon frère, réformé convaincu, agenouillé comme moi, me regardant furibond comme si je m’apprêtais à commettre le pire des sacrilège. Ses yeux se relèvent vers le prêtre qui fait office en avant, j’y porte enfin attention...

Déos sait que je regrette alors ma bêtise, car c’est lui qui officie! Mon regard ébahi se pose sur toute l’assemblée. Outre la voie centrale pour circuler, des bancs à perte de vue. Autour de moi, en arme, comme moi-même, des réformés, mes amis, mes frères. Mon regard se porte de l’autre côté, en armures cliquetantes, étendards levés, des Aristotéliciens à perte de vue. Le regard paternel du Très-Haut se pose sur nous tous, plein d’un amour inconditionnel.

Son calme heureux est brisé quand se lève un homme… Visiblement un croisé, membre d’une armée religieuse au nom qui m’échappe.

Un seul mot quitte ses lèvres :


Hérétiques

La folie s’empare de la salle et faisant fi du Père désespéré, tous se lèvent et empoignent leurs armes. Lutte fratricide s’engage, le sang coule, les exhortations au calme du Tout Puissant se muent en lamentations.

Tout d’abord hésitant, je me rabats sur les articles…
Citation:
52. Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix !


Je me lève, moi le colosse, moi l’ours! Hache au poing, bouclier levé. Je vais à la rencontre des infâmes. Frappe et frappe encore. Le chaos s’installe, le Sans-Nom se frotte les mains, heureux. Arrive un moment, autour de moi, plus de réformés autour de moi. L’inévitable arrive, à l’arrière de la cuisse, une lame perce mon invulnérabilité. Un poignard vient glisser sur ma joue, des mains m’empoignent, je me démène comme un diable. Trois coups frappent. Le coude, entaille profonde, os entamé. L’avant bras, l’os se fracture. Le coude à nouveau, l’avant-bras chute, perdu à jamais. Je referme les yeux.
La voix du Père résonne, tourmentée.

Il y a eu un massacre ici…


Encore des emprunts aux portes pour les dialogues du Très Haut.

Edit : Problème balise et HRP.

_________________
A_gramsci
Sembre pâle du sang perdu et des nuits sans sommeil, s'approche en claudiquant de l'homme courbé, ramassant les vélins, précieux porteur des paroles de Deos.

Rudolf, ils peuvent prendre nos Eglises, nos villes, même Genève pour peu qu'ils se coalisent et en paye le prix en sang et en larme. Ils peuvent rétablir leur Eglise, nommer des Evèques et interdire, dans leur bâtiments notre culte. IL n'y arriveront pas.

Privés alors de liberté de culte, c’est loin des villes, cachés dans les endroits isolés, désert, dans les forêts, les garrigues, les grottes ou les ravins… que vivra notre religion et que nous pratiquerons notre foi. Les protestants de Suisse, de France et du monde, obligés d'adorer clandestinement Déos ne renonceront pas.

Nous connaîtrons peut être notre Désert, épreuve que Deos nous impose, comme les anciens des textes d'origine en ont traversé pendant leur Exode. Le Desert est lieu difficile, fait de manque, de souffrance et de désespoirs, mais c'est aussi un lieu où nous entendrons clairement la parole de l'Unique, de Deos.

Jusque là, nous avons vécu dans la crainte, des autres, d'eux. Désormais nous allons vivre dans l'Espoir.

Ils peuvent occuper, prendre nos biens, nous emprisonner, nous continuerons, avec constance de communier directement avec Deos et de croire en l'Homme, celui qui se lèvera contre les tyrans.

Que cela prenne un an, dix, cent ou bien mille, notre Foi en Deos et en la République ne s'éteindra jamais et si nous ne voyons pas les progrès de notre République et de la Liberté, nos enfants prendront notre place et construirons le nouveau monde qui adviendra tel que le veut Deos.

Où que vous soyez, réformés, ne perdez pas confiance. Au contraire renforcez votre croyance, ne renonçons pas ... Résistons ... par la pensée, par le verbe, par l'action, Résistons ... avec confiance et constance.

Courage Rudolf, l'avenir est à nous.


Sembre crispant les machoires, se refusant de penser à Elle et à son fils, qui allaient revenir dans ce monde, en si peu de jours changé, prit Rudolf par l'épaule.

Partons, nous n'avons rien à faire ici. Déos a abandonné cet endroit aux impies.
Fleurinne
[le jour d'avant..]

Encore une fois, il fallait repousser ces hommes armés de fourche et de faux. C'est avec son bouclier que la fleur le fait... Enfin elle essaye, elle les repousse de l'épaule, elle n'est pas seule, un mur se dresse pour les dissuader d'entrer.

Sauf que les soldats arrivent en investissant les lieux, les villageois se dissipent pour laisser place à la bataille. Paf un coup de bouclier sur la trogne, hann même pas un oscillement de tête.

Elle frappe un autre soldat sans succès, Bordel ! ils sont en piere ou quoi? Plus le temps de réfléchir il faut faire front à l'assaillant.

Cette fois-ci elle utilise le tranchant de son écu, et assène un grand coup sur l'épaule du soldat.

Les épées s'entrechoc, le fer se croise, les crie des hommes, l'odeur du sang... les corps qui se bousculent, qui tombent... Une lame qui la rase de près, fleur porte sa main au bras, une égratignure donc on continue le combat.

Ils sont nombreux et arrivent de toute part... pas l'temps de voir venir qu'une autre lame se glisse dans sa cuisse... Fleur pose un genoux à terre en criant et tente de se relever.

Le coup fatal et la dernière lame qui s'enfonce sur le côté de son ventre, a l'endroit même où elle porte la vie. Une lueur blanche traverse ses yeux, elle tombe à terre tel un pantin qui se désarticule, se tenant par réflexe sa blessure, une nappe de sang s'étant sur sa chemise et s'écoule au travers de ses doigts. Perte de conscience.
Seul le bruit embiant, les voix et les gemissements résonnent a ses oreilles. Encore quelque crissement de lame au première lueur du jour et plus rien.


18-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Magenoir. Vous l'avez sérieusement blessé.
18-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Davelord. Ce coup ne l'a pas blessé.
18-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Alex... Ce coup ne l'a pas blessé.
18-01-2011 04:05 : Gontranius vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
18-01-2011 04:05 : Akator vous a frappé Vous avez été légèrement blessé.
18-01-2011 04:05 : Magenoir vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
18-01-2011 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Amaurum parmi les assaillants.
Lottilde
[Dans les débris de la tour portière, Annecy...]

Sale falourdeur de rouquin puant...Pantelante, essoufflée, elle se raidit sous la douleur à ses joues déjà meurtries, retenant à grand peine un gémissement, mais derrière le rideau de sang qui ruisselait de son front et s'engluait dans ses cils, elle défia du regard ce bandit de grands chemins, les narines palpitantes d'envie de l'humilier, elle ne savait pas comment, et ses lèvres tuméfiées ébauchèrent une grimace moqueuse.

Le double de quoi ? De ce qui lui manquait dans ses braies, à ce rustre, pour s'acharner comme il venait de le faire sur un moribond ?
Le double de ce qu'elle aurait du écraser avec plus de violence si elle avait pu ? Le double de quoi, hein ?

Pouffiasse...Elle tressaillit imperceptiblement sous l'insulte et brutalement calmée, elle s'efforça de respirer plus lentement. Il ne l'avait pas reconnue, elle si !!...Tout de suite, au son de sa voix dans l'escalier de la tour, et elle le savait sans pitié. Elle avait déjà senti le froid de la lame qu'il avait posée sur sa nuque, un jour, dans la campagne comtoise...Et déjà, Zephirin...Un long frisson lui parcourut le dos, pressentant un autre danger. Il fallait faire vite, avant qu'ils le reconnaissent, elle ne savait pas pourquoi, mais il le fallait...négocier, oui, elle n'avait pas d'autre choix. Après, plus tard, un jour, elle le tuerait de sang froid, elle s'en fit le serment, pour se donner du courage.

Alors déglutissant difficilement sa salive âcre du sang qui s'y mêlait, elle baissa les yeux, mortifiée de cette soumission qui lui fit monter des larmes de rage et entre ses dents serrées, sans relever les paupières, elle chuchota


20.000 écus..

C'est c'qu'y vaut, ton gars ?

Elle sursauta, serrant les poings à se faire mal, prête à lui cracher à la figure mais se ravisa, soudain en alerte. Son coeur se mit à battre avec violence. Elle avait l'avantage, elle le sentait. La brute avait imperceptiblement relâché la pression de ses doigts sur sa joue...Elle n'avait pas le droit de se tromper... Si elle ne s'enfilait pas dans cette brèche, c'était foutu. Soulevant les paupières rapidement, elle surprit l'éclair de cupidité dans le regard de l'homme et, le mince filet de bave qui s'insinuait à la commissure de ses lèvres...
Ferré, comme un gros poisson de vase répugnant et goulu appâté par l'hameçon...Elle releva alors lentement les yeux pour les planter dans les siens, sans ciller, se méprisant elle-même de son ton qu'elle voulait conciliant


C'est toute ma fortune. Tuez-moi, vous passerez à côté...Laissez-le mourir, vous passerez à côté aussi et...


tirant à peine le menton du côté de celui qu'elle entendait s'extasier, écroulé sur le corps du blessé qu'il malmenait un peu plus, elle reprit aussitôt, la peur au ventre, sur un ton plus doucereux

et si ce porc immonde touche à cette rapière, vous passerez à côté aussi...La cruauté vous fait saliver ? Choisissez ! c'est le sang OU les écus...Vous êtes forts, la petite poutre de rien du tout qui écrase mon ami ne pèsera rien pour des hommes aussi forts...Dégagez-le de là, portez-le jusqu'à la roulotte du médicastre et les écus seront à vous...Et la rapière, à moi !


Elle se tut et garda un court instant le regard du malfrat dans le sien avant de baisser les yeux à nouveaux. Étrangement calme, maintenant qu' elle venait de sceller son destin et sans doute aussi celui de son sénéchal, un des rares qui lui soit toujours resté fidèle...Un sourire fugace lui échappa, ouvrant en grand la déchirure que le détrousseur de cadavres avait faite à sa lèvre mais insensible à cette douleur là, elle y passa simplement la langue avant de sourire à nouveau. S'évitant le moindre geste, elle suivit des yeux le mouvement de la grosse botte ferrée du chef qui avançait vers la main de son complice accroupi, l'oreille tendue au craquement des os quand elle allait s'y poser

Le grand diable qui l'étouffait desserra son étreinte en ricanant à la bonne blague du chef et soudain libérée, elle trébucha, déséquilibrée.
Mais les quolibets et les sarcasmes des trois idiots ne pouvaient plus l'atteindre. Elle appuya le dos au pan de muraille, et ferma les yeux. Les hommes s'activaient à déblayer les pierres. Seulement alors elle se mit à pleurer en silence. Elle aurait le temps, avant de lui redonner sa rapière, d'y faire graver une quatrième couronne sur le manche..Celle d'Annecy.
Reniflant en s'essuyant le nez à sa manche, elle se détacha du mur quand le plus grand chargea le sénéchal sur son dos . Prisonnière de la pointe du poignard que le petit rouquin râblé enfonçait à peine dans son flanc et qui avait crevé son pourpoint, elle les guida dans les ruelles...
Armoria, incarné par Erine
Et pendant ce temps-là, à Vera Cr... Euh à Annecy-en-Provence...
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