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Action se situant dans le château familial de Ségur.

Une petite bêtise...

Arnaut
Trois jour avant, un certain Gaukil, un valet du domaine de Ségur, m'avait surpris en train de faire une bêtise. Moi, très mécontent, lui avait répondu qu'il n'était pas de son ressort de m'éduquer. Il m'a traiter d'impudent, blabla, et il est partit. Depuis ce jour là, j'avais envi de me venger. J'étais très capricieux, à mes heures. Je m'étais juré de lui faire un mauvais coup, mais malheureusement, depuis quelques temps, j'avais tout utilisé... Le seau d'eau sur la tête était déjà pris, le coup de lâcher les pigeons aussi, de faire un trou dans le verre... Enfin tout ça, je l'avais déjà utilisé. J'étais comme qui dirait à sec...

Il m'a donc fallu trois interminables jour avant d'avoir une lubie. Elle m'est arrivée comme ça, alors que je me promenais à la lisière du bois. Je me suis vu, dans un court flash, faire l'action. Pour moi, c'était une évidence. Nous venions de manger, et il faisait quand même assez chaud. Je cherchais où je pouvais trouver de quoi mettre mon plan à exécution quand je suis tombé sur ce que je cherchais: des orties. Mon plan était de les mettre dans son couchage pour qu'il s'y pique les jambes, ingénieux, non?

Alors bien sûr, je vous entend d'ici... Non, je ne suis pas méchant, je suis juste rancunier? Pour moi, il m'avait parlé comme j'avais moi le droit de lui parler, et non l'inverse. J'étais profondément meurtri et blessé... si si...

Donc je me baisse, je regarde les orties, et je sélectionne les plus grandes. Je ne savais pas trop comment faire pour les prendre, mais il fallait bien trouver un moyen. J'ai donc pris une grosse feuille, par terre, et je l'ai enroulée autour de la tige. J'ai tiré, mais je n'y arrivais pas. Je me suis mis à croupis et j'ai tiré de toutes mes forces. Elle a enfin lâché et je suis tombé à la renverse. Tout a coup, j'ai entendu un bruit derrière moi. J'ai brandis la tige d'ortie comme une épée, puis je l'ai pointé vers le bruit. Je ne savais pas qui c'était, mais j'ai tout de suite pensé au valet qui allait chercher à se venger. Je commençais a avoir un peu peur, et je fronçais les sourcils pour tenter de voir ce qu'il se passait et qui cela pouvait bien être...
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Louis_de_Malemort
J'ai avait vu mon jeune frère parti dans les fourrées. Avec son petit gabarit et sa vivacité Arnaut m'avait semé sans le vouloir. Je du alors presque courir les branchages et le terrain inégale pouvant me meurtrir à chaque instant.
Enfin arrivé pret de lui je le vit se relevé vivement et pointé une branche devant moi.
"Hola Frèrot, je me rends devant une si noble arme! Mais que fais tu donc avec cette branche?"

Avec un peu d'hésitation et des chuchotement, Arnaut m'avoua ses intention. Gaukil le valet était peu apprécié par les enfants Malemort avec son ton sec et ses manières brusques. Je décida d'etre du complot pour jouer ce mauvais tour...

Arnaut et moi on se mit a chercher plus d'ortie pour fabriquer "l'arme du crime". Une fois les tiges et feuilles rassemblées. Un dilemme se posa devant nous: comment allons faire pour transporter discrètement ces orties sans nous piquer nous même.
Arnaut
A mon grand désespoir, je n'arrivais pas à voir qui était caché. Je me disais que j'étais fini, que j'allais finir mort, ou encore que l'on allait me crever les yeux. Je priais Aristote pour qu'il me sorte de cette affaire quand...

"Hola Frèrot, je me rends devant une si noble arme! Mais que fais tu donc avec cette branche?"

Bha! Quel con alors! Il m'avait fichu une de ses trouilles! Rhalala, il faut dire qu'il est toujours là au bon moment, ce Louis! Mais je préférais que ce soit ce bon vieux frère qu'un valet qui voulait ma peau... De plus, Louis pourrait m'aider dans ma quête... Peut être valait-il mieux lui dire tout? Ne rien lui dire du tout? Ou peut être sous entendre la chose?

Oui, il valait mieux sous entendre. Après tout, si je voulais devenir un grand chef de guerre, la première chose a faire est de sous entendre les choses, en biffant les détails et la stratégie avancée... Mais bon, d'un autre côté, Louis est mon frère, alors je peux lui faire confiance...

« Bon... voilà... Je vais mettre des orties dans le lit de Gaukil... »

Cette simple phrase me fit sourire. J'avais une envie de rire incroyable, mais je voulais me retenir. Il fallait par contre que je prenne plus d'orties, et celle que j'avais dans la main avait perdue toutes ses feuilles vu comment je m'en étais occupé... J'en ai donc cueilli d'autres, de la même manière que la première, et j'en ai fait un tas. Il n'y en avait que cinq ou six, mais ça suffisait.

Louis souleva ensuite le problème du transport... Et quel problème... Il fallait quand même trouver une solution... Mais je ne m'appelle pas Arnaut de Malemort pour rien! Un Malemort digne de ce nom a toujours une solution! Il fallait seulement un peu chercher... Quelques minutes plus tard, l'idée me vint à l'esprit toute seule. Je savais que c'était une bonne idée, et que Louis, qui a quand même quatorze ans, pouvait m'aider, car il était assez fort pour le faire.

« Reste là, je reviens! »

J'ai détallé à toute vitesse, comme un daim en rut. Je ne savais pas trop où était l'objet que je recherchais, mais j'étais bien décidé à le trouver. J'ai cherché aux alentours du château... Rien... Dans la grange... Rien... Et enfin dans les écuries... Tadam! Elle était là, aussi vieille que moche et rafistolée. La brouette, ou plutôt le semblant de brouette, était devant moi, à m'attendre. Je l'ai prise et j'ai couru vers Louis et les orties. Je le voyais me regarder avec des yeux aussi gros que des louches, arrivant avec ma vieille brouette.

« Je t'explique: on met les orties dedans, on le recouvre de nos vestes, et j'y monte dessus. Ensuite, on ira jusqu'à chez lui. D'accord Louis? »

Je ne pensais pas que c'était possible, mes ses louches s'étaient transformés en assiette. Vu sa tête, il ne pensais surement pas que mon plan allait fonctionner. Moi, j'en étais convaincu, alors c'était le principal! J'ai donc mis les orties dans la brouette, puis j'ai enlevé ma veste et l'ai mise dessus, pour ne pas me piquer les fesses. J'ai fais un sourire radieux, qui en disais long, et j'ai pris la veste de Louis que j'ai mis sur la mienne. Je suis monté dans la brouette, et j'ai crié:

« A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!! »
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Louis_de_Malemort
Quand Arnaut m'expliqua son plan, je n'y croyait pas. Ca ne marcherait jamais. On se ferait prendre après avoir fait trois mètre. Mais sans une ni deux, Arnaut mit son plan à exécution. Placa les orties au fond, mis nos frusques et s'assit dessus. Je sursauta quand il se mit a beugler "A l'attaaaaaaqqqquuueeeee"!

Après deux secondes de réflexion interminable, je pris la brouette a deux mains, joignit mon cri a celui de Arnaut et mis en branle cette satanée brouette.

Je me mit a courir à travers les fourrés poussant mon fardeau devant moi. Tel des fous furieux nous débouchâmes dans sur les promenades. Surprenant équipage animé de rires qui soulevait de la poussière et manquait de peu de renverser les gens de la maison.
Arnaut avait trouvé la planque parfaite, chacun croyant nous amuser naïvement à nous enivrer de vitesse et de sueur. mais A chaque pas, à chaque tour de roue branlante nous nous approchions du logis des domestiques.

Enfin! Voici l'antre de Gaukil... La chance est avec nous l'endroit est désert les domestiques sont de service. Il faut vite en profiter!
A peine arrivé je mis au sol mon chargement...
"Allez Arnaut! Dépêchons nous, le temps nous est compter, il faut que tout soit en place sans que nous soyons repéré".
Nous enroulâmes les orties dans les vestes puis a pas de loup nous entrions dans la bâtisse...
Arnaut
Après une seconde pendant laquelle j'ai eu un doute sur la suite des évènements, j'ai senti la brouette bouger et l'arrière se lever. Je ne savais pas trop ce qu'il faisait, derrière, mais j'ai entendu un cri strident raisonner dans mes oreilles. J'ai encore crié plus fort, pour lui montrer que il fallait avancer. A ce cri se mêlait un rire aigu. Je riais, imaginant ce que devait se dire les valets qui s'activaient à je ne savais quoi. Je m'accrochais aussi fort qu'il m'en était possible aux bords de la brouette, et je poussais des grognements mêlés aux rires lorsque je sentais la brouette sauter me faisant retomber violemment sur les fesses. Je me croyais que un champs de bataille, sur une espèce de calèche, à charger contre l'ennemi... On aurait pu comparer la scène à celle d'une bataille, certes, mais c'était moins chevaleresque.

Puis nous arrivâmes enfin à la maison de Gaukil... C'était une petite hutte, et il y avait presque le toit en paille tellement c'était moche. Louis m'avait déposé juste à côté de la petite porte en bois presque noir. Je suis descendu, et on a prit les orties. Je ne savais pas trop si ça piquait longtemps même après la cueillette, mais ce n'était pas le moment de réfléchir. Maintenant, c'était l'heure de foncer! J'ai adressé à Louis un bref signe de la tête pour lui dire que c'était bon. J'ai poussé avec ma main libre la lourde porte qui s'est ouverte dans un grincement a peine audible. J'avais le cœur qui battait fort... Et s'il était là, et s'il s'était aperçu que l'on entrait chez lui?

J'ai passé la tête et je n'ai rien vu. J'ai donc continué a pas feutrés et je suis arrivé devant l'escalier. J'ai regardé Louis, soupirant un peu pour relâcher la pression. L'aventure dans les escalier fut périlleuse. Ils y avait des portraits de personnes, assez vieilles, et j'avais la désagréable impression que tous nous regardaient marcher. Je n'arrêtais pas de me répéter que ce n'était que mon imagination, mais j'avais un peu peur. Une fois arrivé en haut, il n'y avait que deux portes. J'en ai ouvert une, mais je n'ai vu que des objets sans importances. L'autre, en revanche, cachait la chambre de Gaukil... Nous y sommes entrés...

La décoration était quasi inexistante, il n'y avait qu'un lit et une petite cheminée avec de la cendre dedans. Le lit était fait, et il y avait dessus de grosses couvertures. Avec Louis, nous avons soulevé les draps pour y glisser les orties. J'ai essayé de ne pas me piquer, mais une feuille m'a effleuré le bras et j'ai senti que ça commençait à me démanger. J'ai grogné un peu et j'ai essayé de les mettre un peu plus au fond pour qu'il se pique bien toutes les jambes. Je jubilais. Rien que d'imaginer sa tête et ses cris me procurait un plaisir incroyable. Enfin, le vil Gaukil allait être pris au piège, quelle jouissance! Une fois que tout était mis en place, j'ai fait un grand signe à Louis, accompagné d'un grand sourire, et nous sommes partis de la chambre et de la maison en courant.

Arrivé dehors, haletants, nous étions en train de rire? J'étais fier, ne me souciant même pas de ce que pouvaient penser ma mère. La seule chose qui m'importait, c'était l'exploit que nous avions réalisés...
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