Adrian_
[Une famille marquée par la fatigue de l'esprit et du corps]
Les traits, les pommettes sont encore ceux dun simple enfant vivant simplement dans une bâtisse de paysans. Les récoltes se portaient bien et sa petite sur était encore en vie.
Sous ce tableau idyllique se cache et se renforce des habitudes brulantes et brutales auxquelles le jeune Adrian a finit par shabituer.
Un père qui finit par trouver son salut dans lalcool pour calmer ses pulsions sexuelles et son gout pour les coups...Ce nétait quen étant totalement ivre quil parvenait à taire ses voix qui linvitait à violenter sa propre femme.
Adrian sétait fait à lidée de le voir saoule ou sombrant dans son propre rejet de tripes...
Une vision qui ne latteint plus et ne linvite quà le haïr. Sa mère, si belle à lépoque était couverte de bleu, le teint plus pale et les traits marqué par la fatigue et le désespoir.
Son silence était devenu commun et ce nest que quand elle bordait ses deux enfants quelle osait ouvrir la bouche pour leur murmurer une bonne nuit et un je vous aime plein de sincérité....
La sur dAdrian, Léa avait toujours trouvé en son frère un protecteur...Nombreuses sont les fois où ils dormaient ensemble pour éviter les visites nocturnes dun père ivre mort au regard lubrique...
Cétait cela la vie de ce jeune Adrian...Une vie marqué par les coups, la violence et les cris de souffrance. Un père salaud qui finira par engendrer par le vice de la mémoire familiale...le même monstre sans coeur.
[Un schéma..inévitable]
Déjà plus mature, plus fort et pourtant le visage marqué par la haine et la froideur , Adrian se trouvait à devoir assurer la survie de cette famille détruite de lintérieure.
Le travail des champs devenait son quotidien, lui forgeant une certaine musculature qui lui sera forte utile durant les années à venir et même plus tôt que prévu.
Ce soir là, son père navait pas assez bu et avait décidé den finir avec ces cris dans sa tête qui navait de cesse de le hanter. Il navait pas trouvé dans le Port, dans les ruelles les plus pourrie de la ville des catins pour assouvir ses envies...
Adrian toujours retenu par une vente de marchandise, se sentait éprit dun sentiment fort...Une inquiétude qui le prit aux tripes...Récupérant largent pour nourrir sa famille, il sempressa de remonter en scelle pour se rassurer sur ce pressentiment...
Cétait une nuit comme les autres, un ciel noir éclairé par une lune toujours aussi paisible...un paysage qui ne changeait pas et pourtant, cette nuit était autre.
Arrivé dans sa demeure, il eut un silence macabre...Le cur battait suffisamment fort pour lui faire mal aux côtes..La porte souvre alors et Adrian resta immobile..
Sa mère allongée au sol, le corps recouvert de sang et les jupons relevés avait déjà un regard vitreux, la vie lavait abandonnée et il comprit que ce jour funeste était arrivé.
Pas de sur, ni de père à lhorizon. Le sort déjà tracé pour sa mère il ne sattarda pas, la froideur de son cur avait déjà prit beaucoup de place et le rendait presque impassible.
Le pas se fait pressant et il cherche sa sur tant bien que mal...des traces de sang linvitent alors à se rendre jusqu'à la grange.
Sans un mot, il sarme de la fauche et savance. La porte poussée par un coup de pied bien lancé il conserva le silence...
Sous ses yeux, son père avait finit par toucher sa sur..
La rage lui serrait au tripe et il abattu sa vengeance en même temps que la Fauche sépara lesprit du corps en un bruit sec.
Par son geste, il mit fin à la vie de son père..ce monstre assoiffé ..Mais, il nétait pas la seule victime..
Sa sur était épuisée, marquée de coup et sa main retenait le sang qui séchappait de son flanc...
Un cri de douleur séchappa des lèvres dAdrian alors quil la serra contre elle, pour la rassurer. Cétait la première et la dernière fois quAdrian pleura pour une femme...pour un être humain.
Endormi contre son corps sans vie, il lavait accompagnée jusquau bout...la protégeant comme il pouvait.
Son passé était ainsi, et il était temps pour lui de se réveiller et quitter ce monde. Il conserva le seul collier de sa sur quil accrocha à son poignet..Pour se souvenir a jamais quil avait faillit.
[la rage, les fantômes du passé sont créateurs de monstre.]
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Les traits, les pommettes sont encore ceux dun simple enfant vivant simplement dans une bâtisse de paysans. Les récoltes se portaient bien et sa petite sur était encore en vie.
Sous ce tableau idyllique se cache et se renforce des habitudes brulantes et brutales auxquelles le jeune Adrian a finit par shabituer.
Un père qui finit par trouver son salut dans lalcool pour calmer ses pulsions sexuelles et son gout pour les coups...Ce nétait quen étant totalement ivre quil parvenait à taire ses voix qui linvitait à violenter sa propre femme.
Adrian sétait fait à lidée de le voir saoule ou sombrant dans son propre rejet de tripes...
Une vision qui ne latteint plus et ne linvite quà le haïr. Sa mère, si belle à lépoque était couverte de bleu, le teint plus pale et les traits marqué par la fatigue et le désespoir.
Son silence était devenu commun et ce nest que quand elle bordait ses deux enfants quelle osait ouvrir la bouche pour leur murmurer une bonne nuit et un je vous aime plein de sincérité....
La sur dAdrian, Léa avait toujours trouvé en son frère un protecteur...Nombreuses sont les fois où ils dormaient ensemble pour éviter les visites nocturnes dun père ivre mort au regard lubrique...
Cétait cela la vie de ce jeune Adrian...Une vie marqué par les coups, la violence et les cris de souffrance. Un père salaud qui finira par engendrer par le vice de la mémoire familiale...le même monstre sans coeur.
[Un schéma..inévitable]
Déjà plus mature, plus fort et pourtant le visage marqué par la haine et la froideur , Adrian se trouvait à devoir assurer la survie de cette famille détruite de lintérieure.
Le travail des champs devenait son quotidien, lui forgeant une certaine musculature qui lui sera forte utile durant les années à venir et même plus tôt que prévu.
Ce soir là, son père navait pas assez bu et avait décidé den finir avec ces cris dans sa tête qui navait de cesse de le hanter. Il navait pas trouvé dans le Port, dans les ruelles les plus pourrie de la ville des catins pour assouvir ses envies...
Adrian toujours retenu par une vente de marchandise, se sentait éprit dun sentiment fort...Une inquiétude qui le prit aux tripes...Récupérant largent pour nourrir sa famille, il sempressa de remonter en scelle pour se rassurer sur ce pressentiment...
Cétait une nuit comme les autres, un ciel noir éclairé par une lune toujours aussi paisible...un paysage qui ne changeait pas et pourtant, cette nuit était autre.
Arrivé dans sa demeure, il eut un silence macabre...Le cur battait suffisamment fort pour lui faire mal aux côtes..La porte souvre alors et Adrian resta immobile..
Sa mère allongée au sol, le corps recouvert de sang et les jupons relevés avait déjà un regard vitreux, la vie lavait abandonnée et il comprit que ce jour funeste était arrivé.
Pas de sur, ni de père à lhorizon. Le sort déjà tracé pour sa mère il ne sattarda pas, la froideur de son cur avait déjà prit beaucoup de place et le rendait presque impassible.
Le pas se fait pressant et il cherche sa sur tant bien que mal...des traces de sang linvitent alors à se rendre jusqu'à la grange.
Sans un mot, il sarme de la fauche et savance. La porte poussée par un coup de pied bien lancé il conserva le silence...
Sous ses yeux, son père avait finit par toucher sa sur..
La rage lui serrait au tripe et il abattu sa vengeance en même temps que la Fauche sépara lesprit du corps en un bruit sec.
Par son geste, il mit fin à la vie de son père..ce monstre assoiffé ..Mais, il nétait pas la seule victime..
Sa sur était épuisée, marquée de coup et sa main retenait le sang qui séchappait de son flanc...
Un cri de douleur séchappa des lèvres dAdrian alors quil la serra contre elle, pour la rassurer. Cétait la première et la dernière fois quAdrian pleura pour une femme...pour un être humain.
Endormi contre son corps sans vie, il lavait accompagnée jusquau bout...la protégeant comme il pouvait.
Son passé était ainsi, et il était temps pour lui de se réveiller et quitter ce monde. Il conserva le seul collier de sa sur quil accrocha à son poignet..Pour se souvenir a jamais quil avait faillit.
[la rage, les fantômes du passé sont créateurs de monstre.]
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