[RP]L'Apprentissage de la Pratique

Kuan

Ou comment percer les Mystères du Destin.

Dans la taverne "Aux Fières Raclures", un soir comme les autres. Du saké, des bagarres, des cris, des discussions, des échanges sous la table, et tout ce qui va avec le Cloaque environnant. Sauf que des tas de questions de la plus haute importance fourmillait dans une petite tête célèbre.
Faut dire qu'il avait eu droit à un sacré exemple ce soir-là, et il brulait de comprendre le mécanisme de tout ça. Kuan tira la manche de son oncle, bien résolu à obtenir des réponses.

'Kire, t'veux bien m'y apprendre comment on y fait la langue agile ? Pis pour les pomelos, et pis pour y percer la voie ?

Il tenait un poisson pas frais et un verre en main, convaincu que ça allait lui servir. Faut dire que c'était ce que Nee' et Esculo lui avait fourré dans la tête.

On a l'droit d'y avoir plusieurs namoureuses ? Et pourquoi que y'en a qui veulent y rester Pussaut ?
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Akire

Un brouillard enveloppait le Rustre, qui dans sa bulle d'ivresse entrevoyait le message des Saints Pillards, ces kamis inconnus que l'on ne vénérait plus que peu. Alors qu'il recevait leurs instructions, une petite main vint pincer la peau de son bras droit... bah oui, il avait pas de fringues. Ainsi tiré de ses rêveries, ses yeux éclatés vinrent se poser sur la petite bouille de son neveu adoré, tandis qu'il lui répondait par une tendre gifle en grognant :

" T'es lourd, gamin. Je méditais. "

Un long silence s'installa entre eux, ponctué par les glouglous familiers qui s'échappaient de la gorge d'Akire. Le saké, rien de tel pour se préparer à défendre une ville. Lorsqu'il eut fini, il consentit à éclairer de son savoir le petit gars qui le regardait encore...

" Pour percer la voie d'une femme, il te faut avoir la langue agile et les mains fermes. Le reste, je te l'apprendrai lorsque ton lombric sera devenu un peu plus mûr... Tout d'abord, donc, la langue. "

D'un geste, il s'empara du répugnant poisson, et le plaça face à face avec la tête enfantine de Kuan. Les yeux morts de l'animal aquatique braqués dans le vide, face au regard du mouflet. Les lèvres de la petite bête entrouvertes - et pulpeuses à souhait - dégageaient d'ailleurs une agréable odeur.

" Embrasse-le, gamin. J'vais te montrer comment faire, te corriger, affiner ta technique dans les règles de l'art. "

Un sourire malsain sur la trogne, il exultait, le professeur en herbe...
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Kuan

Le gamin se frotta la joue, à peine étonné de cette réaction. Enfin c'était quand même pas très agréable. Il continua de fixer son oncle de ses grands yeux interrogateurs, espérant une réponse.
Une lueur de malice pétilla dans ses yeux, quand Akire commença à lui expliquer sa méthode. Il allait enfin pouvoir faire son intéressant devant les filles.

Beuurk.

Une grimace de dégout passa sur ses traits innocents, quand son regard se posa sur les détails du poisson. Il avait déjà mangé des moules avariées, mais là c'était vraiment pas ragoutant. Devant l'air impérieux de son oncle, et surtout pour qu'il lui explique la suite, Kuan se décida à obéir. Pis de toute manière 'Kire c'est le plus fort, même qu'il connaît tout les secrets. Donc il doit avoir raison. Pauvre gosse.

Il colla ses petites lèvres en plein milieu de la bestiole, comme il faisait pour faire de vrais bisoux à Yuna. Rien d'bien savant.

Kuan tourna son grand regard vers Akire, s'essuyant la bouche d'un revers de manche.

Comme ça ?
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Akire

Au début, le solide Lézard eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire... mais c'était un exercice nécessaire pour le p'tit gars, alors il reprit bien vite son sérieux. Une petite pichenette vint secouer le nez de Kuan, légère réprimande pour son manque d'inventivité dans la pratique.

" T'as oublié la langue, gamin. Etre habile avec elle, ça insinue que tu l'utilise. Pigé ? "

Patiemment, il leva les mains devant les yeux enfantins, et tendit ses deux index l'un vers l'autre avant de les entremêler par des mouvements fluides et continus. Comme lorsque l'on se tourne les pouces... sauf que ce sont pas les pouces, voyez ? Après sa petite démonstration, le Rustre tendit à nouveau le poisson puant devant son neveu. Pas de doute, ça avait de bons côtés de partager son savoir. Dire que le p'tit serait daimyo, bientôt.

" Prends garde à ne pas trop baver. C'est jamais agréable pour ta promise. Allez, recommence. "

La peau molle et glacée de la poiscaille vint se presser contre le visage du mioche. Fallait qu'il s'exerce, encore et encore...
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Kuan

Instinctivement sa petite main vérifia que son nez était toujours en place. Ah oui, faut utiliser la langue. Mais la bestiole sentait vraiment pas bon. Alors y mettre la langue, de diou !
L'enfant (oui pas garnement, parce qu'il est sage là. Si, si) essaya de suivre les mouvements de doigts en plissant les yeux. Où est le rapport ? Un doigt ça a des os et pas une langue, alors comment faire ?

Le poisson fut recollé contre sa face, et il eut un mouvement de recul. Beurk, beurk, beurk. Mais Beurk quoi !
Enfin, le mioche s'exécuta avec toute la grâce possible qu'a un gamin de 10 ans. Avec la langue et sans baver. Y'a du progrès ! Le pauvre.
Avec soulagement il finit par écarter son visage de la bestiole et leva le regard vers son oncle.

Mais 'Kire, c'est aussi dégoutant qu'ça une fille ?
Pasque si oui j'y embrasserai jamais 'vec la langue !

Ben oui quoi ! Kuan ne fait que des trucs marrants, qui ont la classe ou bien qui sont agréables. Le reste, 'fait pas.
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Akire

Sans plus de retenue, le Rustre partit d'un grand rire.

" Nan, c'est pas aussi dégoûtant, mais j'ai pas trouvé d'autre cobaye. J'ai pensé aux piteux clébards qui traînent dans le Cloaque, mais tu te serais barré à cause des puces. Allez, tais-toi et recommence. "

Persévérance, persévérance ! Le p'tit gars avait besoin d'entraînement, pour sûr. Une bonne dizaine d'autres tentatives furent nécessaires avant qu'Akire ne s'estime satisfait, parfaitement soucieux qu'il était pour reprocher chaque insuffisance, chaque manque de grâce. Jamais il n'avait été si finaud. Mais jamais ça n'avait été si amusant. Dans un élan de pensivité, il se promit d'être également le professeur du mioche lors de son entraînement martial... une occasion comme une autre de se défouler pour toutes ces crottes de nez qui l'avaient percuté durant les derniers mois...

" Bien. Passons maintenant aux choses sérieuses. "

Il se leva, un sourire mauvais sur la gueule, et sortit de la gargote pendant une bonne demi-heure. Lorsqu'enfin il réapparut, il traînait un poids mort à bout de bras, soufflant comme un boeuf épuisé. Les poissons, ça chlinguait. Mais ce n'était rien, absolument rien, en comparaison de ce qu'il venait de ramener. Lorsque les autres occupants tournèrent les yeux vers lui, des protestations fusèrent de toutes part, mais aucun n'osa le repousser hors du bâtiment. Bah oui, c'était un Lézard. Et un Lézard, ça fait tout ce qu'il veut. C'est la mine satisfaite qu'il relâcha son nouveau cobaye aux pieds du môme...

Un sublime cadavre d'adolescente, desséché à souhait.

Elle devait avoir dix-sept ans, tout au plus. Des jolies formes, une longue chevelure bien comme il faut, elle s'écrasa mollement sur le sol, croupe vers le ciel. Il faudrait un moment avant que tous ne s'habituent à l'odeur de putréfaction qui se dégageait d'elle.

" Montre-moi comment tu tâtes une femme, gamin. "
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Kuan

Kuan soupira de soulagement. Les filles c'était pas aussi dégoutant que les poissons. Un bon point pour elles. D'un côté c'était logique, sinon on ne pourrait pas faire de bébés.

Pour lui l'entrainement était beaucoup moins drôle. Vous avez déjà embrassé un poisson mort pas frais, vous ? Le pire était que son oncle cherchait vraiment la petite bête, et si ce n'avait pas été Akire son professeur, Kuan l'aurait déjà envoyé baladé.
Mais bon le manieur de gourdin avait gagné le respect du mioche, et ceux que Kuan respecte, il a moins tendance à leur désobéir.

Les choses sérieuses ? Parce que ça c'était pas déjà sérieux ? Le mioche ouvrit de grands yeux ronds, se demandant ce qu'on pouvait bien faire de plus à une fille.

Sa bouche s'ouvrit, tel un poisson, quand un cadavre de femme vint s'étendre devant lui. Par réflexe, il secoua la tête.

J'veux pas y toucher une morte ! C'est dégoutant !
Pis ça sert à rien d'y tarter les filles ! C'pas des tartes !

Kuan était encore un peu jeune pour avoir compris tout le mic mac qu'on faisait du crac-crac. (Ouais juste pour le rime.) Pour lui les filles on leur faisait des bisoux, des calins, et des compliments. Jamais il n'avait été question d'agilité sur d'autres parties du corps.

Mais 'Kire... A quoi ça y sert d'y tarter une femme ? C'pour la valoriser ?
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Akire

Dégoûtant ? DEGOUTANT ?

Après tout le mal qu'il s'était donné pour rafler un cadavre encore utilisable, voilà que le petit faisait le difficile. Déjà, la grosse paluche du Rustre se levait pour réprimer les exigences qualitatives infantiles en une belle claque. Pas de fine bouche dans la famille. La dernière phrase du gosse lui épargna cependant la joue, car le brigand se figea dans son élan lorsqu'il entendit sa question, réellement étonné par sa perspicacité involontaire.

" Exactement, gamin ! Tu viens de taper dans le mille. "

Après un léger signe pour inviter le bambin à l'imiter, il s'agenouilla près du corps inerte et entreprit de palper sa poitrine flasque et glacée, qui pourtant en restait toujours généreuse. Son autre main pressait elle aussi sa peau, mais au niveau de ses fesses, alors qu'il engendrait alentours une autre série de malédictions et d'injures outrées. Même pour les habitants du coin, c'était un sacrilège. Foutues traditions.

" Tâte une femme avec entrain, et tu la feras frétiller comme aucune autre. Les donzelles aiment à se sentir désirées sous leurs prudes manières, et le meilleur moyen de les faire rougir reste celui de flatter leurs courbes. Une femelle, parfumée ou non, demeure vulnérable sous les besoins impérieux et affirmés d'un mâle. "

Voilà qu'il faisait le savant. Ca lui allait plutôt mal, mais il en restait instructif, quelques gueusards s'étant approchés pour écouter ses conseils. Ses récents ébats en compagnie de Mieko devant les portes de la ville lui avaient conféré une certaine réputation en la matière, faut dire. Il s'occupa longuement de malaxer la dépouille, désireux de montrer le meilleur exemple à son neveu, et entreprit d'écarter finalement les jambes de la défunte tout en glissant son visage entre elles pour passer au palier supérieur...

" Là, on en vient à ma partie préférée... Pouah ! "

En un sursaut, il s'écarta d'elle, la mine soudain plus pâle. Ca ne sentait pas que le renfermé, là-dedans, et il avait évité de justesse de dégobiller sa bidoche avalée plus tôt. Léger regard de biais vers Kuan, comme pour s'assurer qu'il n'avait pas aperçu ce qui pourrait être considéré comme une réaction de faiblesse... et il s'empara des petites mains pour les plaquer sur le macchabée, espérant ainsi éluder la dernière étape.

" A toi, maintenant ! " Beugla-t-il.
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Kuan

Le garnement eut un mouvement de recul en voyant le regard de l'oncle s'assombrir. Puis il parut soudainement satisfait. Kuan n'avait pas compris pourquoi mais il n'allait pas s'en plaindre. Taper dans le mille ? Et bien tant que ce n'était pas sur sa joue, lui ça lui va. D'ailleurs 1000 quoi ? Des crottes de nez ? Il allait poser la question quand son oncle se mit à genoux à côté du cadavre. D'habitude quand il s'occupait d'une femme, il était souvent invité à déguerpir à coup de savates. Le mioche intrigué par le drôle spectacle se rapprocha et il fixa ses deux petites mirettes bien trop curieuses sur le tout. Kuan se laissa tomber au sol, et ramena ses jambes en tailleur avant d'observer les manœuvres du Rustre avec une grande attention naïve.

Ah d'accord, les femmes ça se tarte. Avec des pommes aussi ?

Mais frétiller c'pour les poissons ! Les filles ça nage pas. C'quoi prude, c'quand t'es prudent ? Pourquoi faut faire rougir les filles ? Après elles y font tout c'qu'on veut ? Et elles y sont contentes ? C'quoi mes besoins à moi ? C'quand j'ai envie d'faire pipi ?

Akire ne devait certainement pas s'attendre à une telle avalanche de question avec ses explications. Mais Kuan est du genre doué dans le domaine. Lui plus on lui apprend de choses, plus il y a des choses qu'il ne comprend pas. Plus curieux tu meurs. C'est ça la découverte du monde pour un enfant.
Le morveux ne comprenait toujours pas l'intérêt "d'y tarter les filles" mais il ne dit rien de plus et le regarda faire, un peu révulsé à l'idée de devoir toucher un cadavre. Les kamis vont lui en vouloir ! Oui, Kuan voue une grande admiration aux kamis et explique le monde par la plupart de leurs actions.

Soudain son idole (Akire l'idole d'un gosse, on aura tout vu) eut une réaction assez rigolote aux yeux de Kuan qui éclata de rire. On aurait dit un fantôme. Le gamin renchérit pour enfoncer le clou un peu.

Valà, t'y as fâché les mauvais kamis !

Si le Lézard ne lui avait pas pris les mains pour les plaquer sur le corps froid, il lui aurait tiré une sacré belle grimace (les yeux qui louchent, la langue sortie, les paupières tirées et le nez aplati avec ses doigts : du grand art !). Un frisson parcourut son échine à ce contact. Il n'avait pas l'habitude de toucher des cadavres lui. Si un jour il avait tué quelqu'un ça avait surement été involontaire. Kuan jeta un regard inquiet vers le Rustre, pour voir s'il avait perçu son hésitation. Il s'attendait à une rouste pour mettre autant de temps. Ses mains n'avaient toujours pas bougées, et tout son petit corps était tendu. Puis ses yeux tombèrent dans les yeux de la morte. L'odeur de mort devint également trop forte pour ses narines.

Non il ne pouvait pas. Alors qu'il songeait que les kamis pouvaient le voir à travers les yeux de la fille, il eut un soubresaut soudain. Sa bouche s'ouvrit involontairement et tout le contenu de son dernier repas en sortit pour s'étendre tout autour de lui, éclaboussant par la même son oncle qui n'allait certainement pas apprécier. D'instinct il monta ses bras devant son visage, s'attendant à un coup violent, et sa langue prit sa défense comme il put.

C'pue ! Pire qu'toi ! Il cherchait vraiment les crosses.
J'y ferai que sur une vivante qui sent bon et qu'est gentille !
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Akire

Le Rustre en était encore à capter pourquoi ses avant-bras étaient soudain devenus si sales. Non qu'il fut du genre méticuleux, mais la bile qui lui couvrait la peau eut le don de le mettre sur les nerfs. Un calme plat s'installa dans la gargote lorsque le mioche eut prononcé ses dernières phrases. Quelques gars s'écartèrent, prudents. Le brigand détourna lentement le visage, pour river dans les yeux de Kuan un regard assassin.

" Qu'est-ce que t'as dit ? "

Susceptible, le scélérat. Sa voix avait pris un timbre de mauvaise augure, alors qu'il se levait d'un mouvement pour dominer ce petit être qui avait osé le provoquer du haut de son mètre quarante. Son ombre immense vint englober la silhouette de Kuan, et la gifle tant attendue fut contrée par les bras frêles qui s'étaient intelligemment levés. Pas mal. Il ne put cependant rien faire contre le coup de poing qui lui percuta le bide et le souleva de terre pendant un quart de seconde, coupant nette la respiration qui s'était peut-être affolée face au courroux de son oncle. Le rustaud n'avait pas frappé bien fort. Juste de quoi calmer le révolté en herbe. La poigne puissante du Lézard releva le gamin pour le remettre sur ses pieds, tandis qu'il lui lançait avec une étrange et douteuse bonne humeur :

" Cours de combat, dès mon retour de brigandage. T'as intérêt d'être prêt. "

Et il s'en fut, soulageant ainsi les craintes de ceux qui accordaient une certaine valeur au mobilier du coin. Rien de plus pour le nain. Il ne regretterait ses mots qu'au retour du salaud, quelques jours plus tard...
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Kuan

Il s'attendait à cette réaction là, c'était même d'ailleurs carrément évident. Le gamin contracta ses muscles dans l'attente du choc, qui ne se fit pas attendre. Un grand coup dans ses bras, qu'il encaissa autant qu'il le put. Il a beau se tanner d'être fort, il n'avait tout de même que 10 ans et la force de son oncle avait facile de le mettre à terre. Les battements de son cœur s'étaient accélérés, et l'effroi commençait à gagner le creux de sa poitrine. Un nouveau coup de poing en plein dans son ventre l'envoya planer, lui faisant régurgiter les restes qu'il pouvait encore y avoir dans son ventre.
Kuan était affalé sur le sol, à se demander pourquoi il ne voyait plus très clair. Il était à tenter de se relever, les jambes encore vacillantes sous le choc, quand son oncle le redressa d'un geste.

Le morveux releva la tête et le toisa d'un air de défi, prêt à lui sauter dessus. Interdit par la réaction de l'homme, il se redressa et cria derrière lui.

J'y s'rai prêt !

Un vague sourire de petit diablotin flotta sur ses lèvres, alors que la promesse de savoir se battre lui avait était faite. Un vrai petit Lézard. Il avait gagné ce soir, tout compte fait. Son oncle daignait le remarquer, et lui avait appris deux trois trucs qui feront de Kuan le bourreau de ses dames quand elles lui apparaîtront moins compliquées et plus désirables. Sa voie était toute tracée, il suivrait celle de son oncle. Au grand désespoir d'autres.
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Akire

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