Castel de Chignin ...La ou la Baronne est ...
Après avoir donné l'ordre au page de laisser entrer les alliés au castel Nerval suivit par Sarah_Ela descendirent acceuillir les soldats .Je savais au regar de Sarah que cela lui plaisait guère et Nervla ne dit rien mais en pensait pas moins ,lui qui detestait les armes ...Mais la Savoie estait en guerre et je ne pouvais l'ignorer malgrè mon regard posé sur mes deux petits anges endormis .
Une histoire ,rituel du soir mesme si ils dormaient je ne pouvais me passer de leur conter un joli conte pour que leurs rêvent soit bercer par la douceur de ma voix et une histoire avec morale.
Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le petit Chaperon rouge. Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit :
« Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il est dangereux de s'arrêter à écouter un loup, lui dit :
« Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup.
Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c'est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.
Hé bien, dit le loup, je veux l'aller voir aussi ; je m'y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. »
Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.
Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte :
Toc, toc. « Qui est là ?
C'est votre fille le petit Chaperon rouge (dit le loup, en contrefaisant sa voix)
qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
La bonne mère-grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria :
« Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
Le loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. Ensuite, il ferma la porte et s'alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte.
Toc, toc.
« Qui est là ? »
Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du loup, eut peur d'abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit :
« C'est votre fille le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
Le loup lui cria en adoucissant un peu sa voix :
« Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit.
Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture :
« Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. » Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit :
« Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
C'est pour mieux courir, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
C'est pour mieux écouter, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
C'est pour mieux voir, mon enfant.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
C'est pour mieux te manger. »
Et en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.
Lorsque le Loup eut apaisé sa faim, il se recoucha, s'endormit et commença à ronfler bruyamment. Un chasseur passait justement devant la maison. Il se dit :
« Comme cette vieille femme ronfle ! Il faut que je voie si elle a besoin de quelque chose. » Il entre dans la chambre et quand il arrive devant le lit, il voit que c'est un Loup qui y est couché.
- Ah ! c'est toi, bandit ! dit-il. Voilà bien longtemps que je te cherche...
Il se prépare à faire feu lorsque tout à coup l'idée lui vient que le Loup pourrait bien avoir avalé la grand-mère et qu'il serait peut-être encore possible de la sauver. Il ne tire pas, mais prend des ciseaux et commence à ouvrir le ventre du Loup endormi. À peine avait-il donné quelques coups de ciseaux qu'il aperçoit le Chaperon rouge. Quelques coups encore et la voilà qui sort du Loup et dit :
- Ah ! comme j'ai eu peur ! Comme il faisait sombre dans le ventre du Loup !
Et voilà que la grand-mère sort à son tour, pouvant à peine respirer. Le Petit Chaperon rouge se hâte de chercher de grosses pierres. Ils en remplissent le ventre du Loup. Lorsque celui-ci se réveilla, il voulut s'enfuir. Mais les pierres étaient si lourdes qu'il s'écrasa par terre et mourut.
Ils étaient bien contents tous les trois : le chasseur dépouilla le Loup et l'emporta chez lui. La grand-mère mangea le gâteau et but le vin que le Petit Chaperon rouge avait apportés. Elle s'en trouva toute ragaillardie. Le Petit Chaperon rouge cependant pensait :
« Je ne quitterai plus jamais mon chemin pour aller me promener dans la forêt, quand ma maman me l'aura interdit. »
MORALITÉ
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal découter toute sorte de gens,
Et que ce nest pas chose étrange,
Sil en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est dune humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.
L'histoire terminé je me levais doucement et partit à pas feutrés pour sortir de la chambre .Il me fallait rejoindre mon époux et nos invités .
Surement qu'ils seraient installer au grand salon .En effet en arrivant devant la porte un page ouvirt et c'est à ce moment la que je vis un homme s'incliner et se présenter .
Quand il dit son nom je restais sans voix .Le frère de Nerval ...
D'ailleurs quand celui ci prit la parole je sentis de suite son malaise .J'arrivais à temps ...Et Sarah_Ela ou estait elle ?
J'avancais d'un pas quand le page m'annonça ...De quoi je me mêle celui là ...Bon faisait son travail certes ...
Mes Seigneurs la Baronne de chignin Jehanne du Genevois .
Un peu agacé par cet excès de zèle je le chassais de la main .Pourtant pas dans mes habitudes enfin bref passons .Je m'avançais vers l'homme ,le frère de Nerval si j'avais bien entendu ...Il est vrai qu'il y avait une ressemblance ...
Sir ravie de vous recevoir en mon Castel et de vous offrir hospitalité alors que tempeste fait rage en nos montagnes .