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[RP] Tavernier! Quatre piscénois à la neige! J'te prie!

Saradhinatra
[En route]

Sara était anormalement silencieuse. Le lapin blonde qui courait et s'agitait pour rattraper son retard avait disparu, laissant à la place une blonde taciturne au visage fermé.

En effet, la jeune femme avait progressivement plongé dans le mutisme au fur à mesure que la bannière de Pézenas faisait route vers la Savoie. Ses intimes vous diront que ce n’est pas normal, étant habitués à l'exubérance à toute épreuve de la blonde.

Sara était consciente que son état inquiétait les autres. Mais comment leur expliquer ? Non, ce n’était pas le froid qui l’engourdissait. Elle avait déjà fait ce voyage épuisant vers la Savoie l’hiver dernier. Ce n’était pas non plus sa maladie qui revenait. De ce côté là, elle avait tout prévu en cas de nouvelles crises. Non, la réelle cause était ailleurs. Sara sentit Celt à côté d’elle et se renfrogna. Comment lui avouer ça ? Et que dire de Bruenor ... elle savait qu’elle entendrait les moqueries de son écuyer jusqu’en Savoie. Non, elle ne pouvait vraiment pas confier son problème.

Soudain la douleur fulsa. Sara réprima une grimace. Nom d’un calamar crignu ! C’était une torture à chaque instant. Elle n’allait pas survivre longtemps, ça c’est sûr et certain. D’ailleurs elle se demandait pourquoi elle était encore vivante, à souffrir ainsi. Elle tenta de changer de position, tout doucement car chaque sollicitation des muscles était un calvaire.
Cré nom d’un albatros unijambiste ! Elle serra les dents sous la douleur. Celt était toujours à ses côtés. Il ne devait pas savoir. Personne ne devait le savoir. Elle ne savait pas ce qui était le pire : souffrir pareil calvaire ou bien ne pas pouvoir l’exprimer.

Qu’est-ce qu’elle donnerait pour être à bord de son navire. Et la blonde se mit à rêver d’alizés, d’étendue marine à perte d’horizon, de tempêtes, ... Quand soudain :


VAI MORIR!

Hein ? Quoi ? Ils étaient attaqués ? D’instinct, sa dextre chercha la poignée de la hache à doubles lames accrochée à sa selle.

HOLÀ DES MURAILLES !
HOSPITALITÉ POUR UNE TROUPE ALLIÉE DES SAVOYARDS



Ils étaient arrivés ? Dégageant sa capuche en fourrure, Sara aperçu enfin les remparts. L’espoir lui revint vite.

Mais hélàs pour la blonde, son calvaire s’amplifia quand elle dût descendre de son petit cheval blanc camarguais et suivre les autres. Chaque pas était une réelle torture. Pour ne pas dévoiler la honteuse vérité, elle se cacha sous ses fourrures et tenta de marcher le plus normalement possible.


Je vous souhaite la bienvenue en la baronnie de Chignin, je suis Nerval de Vandimion et dans quelques instants arrivera mon épouse la Baronne Jehanne. Donnez donc vos affaires au valet, je vais vous mener en un salon ou vous pourrez vous réchauffer et vous substanter.

Pardon ? Elle avait mal entendu ? aaah non ! tout mais pas ça ! Elle se rapprocha doucement de Celt et lui tira sur sa cape.

"Celt ? "demanda-t-elle dans un souffle. Elle lui fit signe de se rapprocher plus près d’elle.
"Je suis extrêmement fatiguée. Peux-tu leur demander si je peux être menée à ma chambre pour me reposer ?" Pause. Ce n'était pas un mensonge. Elle était aussi fatiguée. Mais elle ne pouvait pas faire des mondanités dans ces conditions, sans dévoiler la honteuse vérité. "Excuses moi, auprès d'eux, veux-tu ?"
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Celticdom
La herse s’ouvre a grands bruits de chaines et le pont levis s’abaisse!
Celt d’un claquement de langue met au pas son frison et l’engage sur le pont, Les piscenois a sa suite.

Dés les murailles passées le chant du vent diminua et la neige tourbillonnante par delà les murs tombait mollement recouvrant la cour d’un tapis duveteux immaculé.

Le Celt sauta souplement a bas de sa monture son chien venant immédiatement auprès de lui.
La troupe piscenoise mit pied a terre et des palefreniers vinrent se charger des chevaux.
A leurs gestes assurés le Celt sut qu’ils étaient rompus a ce contact et que les bêtes seraient bien traitées.

Ils suivirent donc l’homme appelé la gouape ou le Robert selon le cas.
Celt sourit a cet accent, il lui rappelait de lointains souvenirs heureux
Il se voyait enfant, sur son poney suivant son père lors de joutes imaginaires, dans cette même région...

Son père...
Un rude Soldat Savoyard de noble lignée
Un homme qui l’avait beaucoup aimé et qui après l’avoir élevé dans l’honneur et le métier des armes avait décidé de lui faire parfaire son éducation guerrière dans le royaume de France.

Le Celt avait été placé dans une famille de soldats guyennais.
De très braves gens dont le chef de famille était maitre d’arme d’un ordre royal.
Le celt avait eu le meilleur professeur du royaume, Il était d’ailleurs devenu lui aussi maitre d’armes …
Le Celt, Celticdom...
C’est par ce surnom qu’il était connu dans le royaume il lui venait d’un tatouage bizarre tout en entrelacs fait sur son omoplate par un gallois un jour de beuverie , mémorable cette soirée, les 5 jours sans pouvoir se nourrir qui avaient suivis étaient restés gravés dans l’esprit du Celt .

Il gravit quatre a quatre les marches qui menaient a la demeure derrière la gouape
et vit arriver un homme de belle prestance, certainement le maitre des lieux.


Citation:
Je vous souhaite la bienvenue en la baronnie de Chignin, je suis Nerval de Vandimion et dans quelques instants arrivera mon épouse la Baronne Jehanne. Donnez donc vos affaires au valet, je vais vous mener en un salon ou vous pourrez vous réchauffer et vous substanter.


Le nom de l’homme avait provoqué chez le Celt un haussement de sourcil...
Nerval de Vandimion?
De surcroit l’homme semblait le dévisager, impression fugace de reconnaissance...

Quand Celtic qui portait le nom de son père avait quitté la Savoie il n’avait que 8 ans et deux sœurs, Christos seul savait ce qu’elles étaient devenues d’ailleurs.

Décidant de tirer cette histoire au clair ultérieurement, Celtic, après avoir rabaissé le col de son mantel, ôta son heaume.
Il allait en faire autant avec son mantel quand il se sentit tiré par la cape.
Sara manifestement n’était pas dans son assiette.
Citation:
"Celt ? "
"Je suis extrêmement fatiguée. Peux-tu leur demander si je peux être menée à ma chambre pour me reposer ?"


Le Celt ouvrit de grands yeux, il n’avait jamais vu Sara dans cet état...
Il se tourna donc vers leur hôte et ôtant son mantel...

Celticdom!
Je guide actuellement la troupe de soldats piscenois du comte de Pezenas mon suzerain vers Chambery ou nous allons renforcer les armées savoyardes .
Je vous remercie de nous héberger
Mais avant de vous suivre j’aurais une requête a présenter
Donà Saradhinatra ici présente souffre d’une...indisposition passagère...
Auriez vous l’amabilité de lui permettre de se reposer, je doute qu’elle soit capable de suivre une conversation.


Celtic confia sa cape et son épée au valet qui venait prendre ses affaires, il entendait toujours le sifflement du vent, réaction désagréable ….
Il regarda un peu plus leur hôte ayant l’impression de voir en lui des traits oubliés...

_________________




Nerval
Un visage qui lui dit quelque chose, mais Nerval ne pipe pas un mot du moins pour le moment, il verrait après les présentations mais il avait un air de déjà vu avec cet homme qui venait de quitter son heaume. Celui s'adressait à Nerval alors qu'il était plongé dans ses pensées. Ne pas savoir ou il l'avait déjà vu l’énervait. Curieux? Non du tout ou si peu...

Il porta son regard sur la demoiselle qui semblait effectivement fatiguée. Il est vrai que vu le temps il n'était pas aisé de se déplacer dans la Savoie surtout revêtu d'habits pour aller faire la guerre. Il ne s'y était d'ailleurs pas trompé, c'était bien des soldats qui venaient en la demeure. Ils n'avaient pas l'air de mauvais bougre même si il n'arrivait pas à se souvenir à propos de cet homme. Oui ça l’énervait de plus en plus, cette impression de déjà vue, cette impression de la connaitre.

D'une voix posée il finit par répondre après avoir tenté d'observer de plus prés mais discrètement cet homme.


Bien entendu, je vais demander à ce que l'on vous conduise en une chambre chauffée et confortable. Sarah va vous accompagner.

Il se retourna vers le hall, lorsque des invités arrivaient elle était toujours présente connaissant parfaitement son rôle.

Sarah, veuillez accompagner cette dame dans une chambre, servez lui ce qu'elle désirera afin qu'elle puisse reprendre des forces. Puis ensuite si vous pouviez nous faire monter dans le petit salon de quoi réchauffer le vassal du Comte de Pezenas, je vous remercie Sarah.

En attendant le fameux Sieur n'avait pas dit son nom, peut être que lorsque celui ci sera dévoilé il saurait d'ou il le connait. Un coup d'oeil dans les escaliers, Jehanne ne descendait pas, il faut dire que ses enfants passaient en premier ce qui était totalement normal et qu'elle assumait parfaitement son rôle de délicieuse mère. Surement Emeris qui ne voulait pas dormir ou qui réclamait encore à manger. Cette pensée le fit sourire, la différence de corpulence ainsi que d’appétit entre Emeris et sa soeur Vitoria était flagrande. Il se retourna vers la demoiselle fatiguée et très aimablement.

Voila demoiselle Saradhinatra nous allons vous trouver une chambre vous y serez à merveille.

Les inconnus étaient allégés de leurs vêtements il pouvait maintenant s'occuper de ce sieur. Impossible de se souvenir. Il indiqua avec politesse de la main la direction de l'escalier.

Veuillez me suivre, la Baronne nous rejoindra rapidement je pense.

Une montée des marches lente pour enfin arriver dans un petit salon cossu ou des fauteuils confortables étaient à disposition, une cheminée grassement fournie. Toujours une invitation de la main pour qu'il prenne place. Nerval s'installa dans le fauteuil le plus éloigné de la porte d'entrée et adressant un sourire à son hôte.

Cela doit vous changer de la chaleur du sud. Vous arrivez en plus en pleine tempête de neige. En tout cas je suis heureux de voir que le sort de la Savoie inquiéter des gens provenant d'aussi loin que les terres ensoleillées. Bien que je n'ai pas le droit de parler au nom de la Savoie, je me permets de vous remercier pour votre venue. Pardonnez moi mais... je n'ai pas saisi votre nom, veuillez me pardonner, vous vous nommez?

La curiosité légendaire du Sieur poète venait encore de faire des siennes, il n'avait pu résister à l'envie de demander. Impossible d'attendre que Jehanne arrive afin qu'il se présente; Il se devait de savoir cela l'intriguait bien trop, il était soldat et venait du sud, comment pouvait-il le connaitre, surtout un soldat, il n'avait que peu de ces gens de mort dans ses connaissances. Dans le couloir des bruits de pas, peut être son épouse arrivait-elle?
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Saradhinatra
[Castel des Vandimion]

"Voila demoiselle Saradhinatra nous allons vous trouver une chambre vous y serez à merveille."

Sara poussa un soupire de soulagement. C'est tout ce qu'elle avait besoin d'entendre en ce moment. Mais avant, même si elle souffrait le martyr, elle avait encore quelque chose à faire avant de suivre la servante. Voir débarqué des voyageurs inconnus, en armes en plus, et leur offrir l'hospitalité sans poser de condition, ni de question, ce baron forçait son admiration. La blonde appréciait énormément et pour répondre à son geste d'hospitalité, elle pouvait faire un effort. Elle s'avança vers leur hoste et écarta les pans de sa cape pour bien montrer qu'elle était sans arme, avant de plonger dans une révérence.

"Je vous remercie, Senhèr, pour votre hospitalité." essaya-t-elle d'articuler clairement, malgré la douleur. "Je suis affreusement confuse de devoir vous fausser ainsi compagnie, si je puis dire. Mais je pense que le chevalier Celticdom vous fera oublier mon absence." Sourire en direction de Celt avant de rajouter. "Permettez donc que je prenne congés, Senhèr." Inclinaison de la tête avant de reculer vers la servante.

"Donà, je vous suis." s'adressa-t-elle à la servante.

Elle la suivit dans les détours de ce château. Il faut tenir ne cessait-elle pas de se répéter encore et encore. Son calvaire allait prendre fin. Tenir, il faut tenir.

Enfin, la servante s'arrêta devant une porte, l'ouvrit et s'écarta pour la laisser passer. La chambre était agréable et, comble du luxe par le temps qui fait, bien chauffée. Elle s'approcha de la cheminé où crépitait un feu ardent.


"C'est parfait." Elle était seule maintenant, elle pouvait passer aux choses sérieuses. S'adressant à la servante, elle lui demanda : "Vous serait-il possible de me faire préparer un bain chaud dans la chambre ?"

Elle ne savait si ce château disposait d'étuves. Si c'est le cas, vu l'heure, ils chaufferaient l'endroit rien que pour elle. Non, ce serait franchement abusé de l'hospitalité du seigneur des lieus. Certes, elle sera moins à l'aise, recroquevillée dans son bain mais la solution cuvier devant la cheminée causerait le minimum de dérangement.
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--Sara_ela
Sarah avait rien dit quand le page était venu annoncé que des gens demandaient hospitalité ,des renforts pour l'armée de Savoie donc des gens en armes .A Chignin .Il est vrai que la Baronne maniait l'épée sans aucun soucis qu'elle préférait les joutes à la broderie ,monter à cheval et partir pour de longue balade mais des inconnus en armes à Chignin alors que les enfants venaient de naître .
Sarah avait prier le très haut pour que le Baron fasse entendre raison et lui dise que cela était déraisonnable mais quand la Baronne avait décidé quelque chose valait mieux être de son coté que dans le camp adverse .

Voila le page repartit en courant vers la herse .Sarah regardait la Baronne en secouant la tête .Quel caractère .
Elle prenait son temps pour coucher ses deux jumeaux tandis que le Baron allait accueillir les inconnus .Sarah le suivit .


Hommes et femmes couvert de neige .Ben voila qu'il faudrait nettoyer .Sarah notait mentalement les ordres à donner par la suite .Bonne chair devrait surement être de mise pour nourrir des gaillards pareils .

Sarah se tenait droite derrière le Baron .


Sarah, veuillez accompagner cette dame dans une chambre, servez lui ce qu'elle désirera afin qu'elle puisse reprendre des forces. Puis ensuite si vous pouviez nous faire monter dans le petit salon de quoi réchauffer le vassal du Comte de Pezenas, je vous remercie Sarah.

Bien Seigneur Nerval .
Le nécessaire sera fait .


La dame qui demandait à se reposer remercia le Baron .Sarah jeta un coup d'oeil dans les escalier pour voir si la Baronne arrivait mais non la maîtresse des lieux s'occupait de ses enfants laissant le Baron seul avec des hommes en armes alors qu'il détestait cela .Sarah souriait en pensant qu'il aurait du être le contraire à cet instant .
Enfin passons .

Si ma Dame veut bien se donner la peine de me suivre .

Ben oui Sarah n'allait pas la porter non plus ,elle n'attendait déjà pas de saluer la maîtresse des lieux ce que Sarah trouvait fort impolie mais se retint de tout commentaires .

Sarah avançait jusqu’à l'aile ouest ,l'aile des invité et arriva devant la chambre verte celle qui donnait sur les jardins enfin la on les voyaient plus tellement la neige était tombée .
Sarah ouvrit la porte et s’effaça pour laisser passer la Dame qui était aussi pâle que la couleur de ses cheveux .


"C'est parfait."
"Vous serait-il possible de me faire préparer un bain chaud dans la chambre ?"


Un bain dans la chambre ?
Sarah ouvrit grand les yeux .Elle avait pas penser à cela vu que la salle des bains juste en face dans l'aile est .
Sarah n'avait jamais vu d'étuves à Chignin .

Ma Dame je crains de pouvoir satisfaire votre demande pour l'instant .Voyez vous le Castel de La Baronne est pourvu de Bains .
Je n'ai encore jamais vu d'étuves icelieu mais je m'en vais de ce pas demander si on peut vous trouvez cela .Mais sachez que les bains vous sont ouverts et qu'il y fait encore plus chaud que dans votre chambre car il sont en permanence chauffés .
Celticdom
[Pendant ce temps au petit Salon.]

Celtic suivit le maitre des lieux qui l’invita a entrer dans un salon chauffé et fort bien décoré
La cheminée éclairait la pièce projetant des lueurs changeantes sur les tapisseries recouvrant les murs, le doux ronflement qui s’en échappait contrastait fortement avec le sifflement du vent à travers les ouïes des heaumes.
Celtic sentait son visage devenir de plus en plus chaud, il devait être aussi rouge qu’une écrevisse, il en était persuadé...
Sur un signe de la main de son hôte, il s’assit sur un confortable fauteuil et ferma les yeux le temps d’une respiration.
Longtemps qu’il n’avait pas bénéficié d’un pareil confort.

Citation:
Cela doit vous changer de la chaleur du sud. Vous arrivez en plus en pleine tempête de neige. En tout cas je suis heureux de voir que le sort de la Savoie inquiéter des gens provenant d'aussi loin que les terres ensoleillées. Bien que je n'ai pas le droit de parler au nom de la Savoie, je me permets de vous remercier pour votre venue. Pardonnez moi mais... je n'ai pas saisi votre nom, veuillez me pardonner, vous vous nommez?


Le Celt regarda le sire assis et se mit a sourire,
Je me suis présenté comme Celticdom.
Mais je ne vais pas vous cacher que ce n’est qu’un surnom
Vous même vous êtes présenté comme Nerval de Vandimion.
Qui sait...
Nous sommes peut être de la même famille... Cousins éloignés sans doute
En tout cas une chose est certaine nous portons le même nom


Le Celt se leva et tout en inclinant rapidement le buste en un salut martial

Je suis Roderick de Vandimion, plus connu dans le royaume sous le surnom de Celticdom Officier au Guet Royal, Maitre d’armes de l’Ordre de la Cosse de Genet, et en charge de la branche armée de la bannière du Comte de Pezénas en Languedoc, d’ou ma présence sur vos terres de Savoie...
Nous avons simplement répondus a l’appel d'alliés en danger, nous n’appartenons a aucun ost régulier.
Mais assez parlé de guerre! Étudions donc notre parentèle !


Il se rassit.
Cette impression de reconnaissance venait sans doute de cette parenté probable entre les deux hommes.
Jamais Celtic n’aurait pensé trouver un membre , même éloigné, de sa famille lors de ce déplacement, a plus forte raison en pleine tempête de neige.

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Nerval
Il quitta des yeux et des oreilles le couloir et posa son regard quelques instants sur l'homme en face de lui. Non définitivement il ressemblait à quelqu'un qu'il connaissait et un air de... un certain agacement germait en lui. Une impression de connaître ce visage, de connaître ce regard mais en bien plus moins dur.

La délivrance arriva rapidement, de la même famille, des cousins, il haussa un peu sceptique un sourcil avant de le voir faire ce quelque chose qui lui fit exploser la vérité. Alors qu'il jouait la scène du parfait noble guerrier, il cru voir son géniteur, celui qui ne l'a jamais aimé, celui qui l'a ignoré toute sa vie et qui n'a même pas daigné venir à son mariage. Les paroles qui suivirent ne firent que valider ce qu'il avait découvert quelques instants auparavant.

Peu importe le pourquoi de la venue, Nerval secoua la tête avant de poser sans aucune timidité un regard rond jonché de surprise sur son hôte. Roderick était devant lui, le Roderick, LE fils de son père, le fils tant chéri, celui que son père encensait en permanence. Celui qu'il aurait aimé être pour recevoir de l'attention de la part de son Père. Les paroles de père résonnant en son for intérieur

"Tu ne seras jamais aussi bien que Roderick, tu ne sais rien faire Roderick savait faire lui, Roderick est un bon fils pas comme toi..."

Mauvais souvenirs qui remontaient de ses plus lointains souvenirs qu'il pensait enseveli depuis belle lurette. Le bon fils avait été envoyé il ne savait ou pour faire honneur à la famille avant sa naissance, alors forcement... cette impression de déjà vu il la tenait de la, Père en plus jeune mais les railleries n'avaient pas encore fusés, était-ce qu'une question de minutes ou alors ne connaissait-il pas son existence. Père ne lui aurait pas parlé de la honte de la famille peut être...

La voix était peu assurée, le visage se baissa pour regarder le sol avant de se relever et de parler pensant en lui même... pourvu qu'il ne soit pas comme Père, pourvu qu'il ne soit pas comme Père.


Cousins, j'en doute fortement. Je suis le benjamin de la famille Vandimion, Mère m'a souvent parlé d'un frère qui est la fierté de Père et à qui il a donné le même prénom. Roderick de Vandimion...

Une légère bafouille, pourtant Mère lui avait appris à ne jamais laisser transpirer un sentiment quelconque même si celui-ci était fort ou troublant. Il se reprit rapidement avant de reprendre sa phrase la ou il l’avait laissé.

Je suis fort surpris de croiser ainsi de vous croiser mon frère. La destinée est bien étrange.

Que faire maintenant? Approcher pour serrer dans ses bras un membre de sa famille, rester de marbre ou continuer comme si de rien n’était. Il n’en savait strictement rien. Et s’il était comme Père, s’il s’amusait à le dénigrer pour ses convictions, comment cela se passerait-il. Et dans son trouble une seule pensée revenait sans cesse en lui, il fallait que son épouse soit la.

Mon... mon... épouse ne va tarder. Et... enchanté de faire votre connaissance Roderick.
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Jehanne_du_genevois




Castel de Chignin ...La ou la Baronne est ...

Après avoir donné l'ordre au page de laisser entrer les alliés au castel Nerval suivit par Sarah_Ela descendirent acceuillir les soldats .Je savais au regar de Sarah que cela lui plaisait guère et Nervla ne dit rien mais en pensait pas moins ,lui qui detestait les armes ...Mais la Savoie estait en guerre et je ne pouvais l'ignorer malgrè mon regard posé sur mes deux petits anges endormis .
Une histoire ,rituel du soir mesme si ils dormaient je ne pouvais me passer de leur conter un joli conte pour que leurs rêvent soit bercer par la douceur de ma voix et une histoire avec morale.

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le petit Chaperon rouge. Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il est dangereux de s'arrêter à écouter un loup, lui dit : « Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
— Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup.
— Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c'est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.
— Hé bien, dit le loup, je veux l'aller voir aussi ; je m'y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. »


Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.
Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : Toc, toc. « Qui est là ?
C'est votre fille le petit Chaperon rouge (dit le loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
La bonne mère-grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
Le loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. Ensuite, il ferma la porte et s'alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc.
« Qui est là ? »

Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du loup, eut peur d'abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit : « C'est votre fille le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
Le loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit.
Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. » Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit : « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
— C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
— C'est pour mieux courir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
— C'est pour mieux écouter, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
— C'est pour mieux voir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
— C'est pour mieux te manger. »


Et en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.

Lorsque le Loup eut apaisé sa faim, il se recoucha, s'endormit et commença à ronfler bruyamment. Un chasseur passait justement devant la maison. Il se dit : « Comme cette vieille femme ronfle ! Il faut que je voie si elle a besoin de quelque chose. » Il entre dans la chambre et quand il arrive devant le lit, il voit que c'est un Loup qui y est couché.
- Ah ! c'est toi, bandit ! dit-il. Voilà bien longtemps que je te cherche...

Il se prépare à faire feu lorsque tout à coup l'idée lui vient que le Loup pourrait bien avoir avalé la grand-mère et qu'il serait peut-être encore possible de la sauver. Il ne tire pas, mais prend des ciseaux et commence à ouvrir le ventre du Loup endormi. À peine avait-il donné quelques coups de ciseaux qu'il aperçoit le Chaperon rouge. Quelques coups encore et la voilà qui sort du Loup et dit :
- Ah ! comme j'ai eu peur ! Comme il faisait sombre dans le ventre du Loup !
Et voilà que la grand-mère sort à son tour, pouvant à peine respirer. Le Petit Chaperon rouge se hâte de chercher de grosses pierres. Ils en remplissent le ventre du Loup. Lorsque celui-ci se réveilla, il voulut s'enfuir. Mais les pierres étaient si lourdes qu'il s'écrasa par terre et mourut.
Ils étaient bien contents tous les trois : le chasseur dépouilla le Loup et l'emporta chez lui. La grand-mère mangea le gâteau et but le vin que le Petit Chaperon rouge avait apportés. Elle s'en trouva toute ragaillardie. Le Petit Chaperon rouge cependant pensait : « Je ne quitterai plus jamais mon chemin pour aller me promener dans la forêt, quand ma maman me l'aura interdit. »

MORALITÉ

On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens,
Et que ce n’est pas chose étrange,
S’il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d’une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.




L'histoire terminé je me levais doucement et partit à pas feutrés pour sortir de la chambre .Il me fallait rejoindre mon époux et nos invités .
Surement qu'ils seraient installer au grand salon .En effet en arrivant devant la porte un page ouvirt et c'est à ce moment la que je vis un homme s'incliner et se présenter .
Quand il dit son nom je restais sans voix .Le frère de Nerval ...
D'ailleurs quand celui ci prit la parole je sentis de suite son malaise .J'arrivais à temps ...Et Sarah_Ela ou estait elle ?

J'avancais d'un pas quand le page m'annonça ...De quoi je me mêle celui là ...Bon faisait son travail certes ...


Mes Seigneurs la Baronne de chignin Jehanne du Genevois .

Un peu agacé par cet excès de zèle je le chassais de la main .Pourtant pas dans mes habitudes enfin bref passons .Je m'avançais vers l'homme ,le frère de Nerval si j'avais bien entendu ...Il est vrai qu'il y avait une ressemblance ...

Sir ravie de vous recevoir en mon Castel et de vous offrir hospitalité alors que tempeste fait rage en nos montagnes .



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