Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand un Blond recherche une épouse

Filsdhelios


    [ 21 décembre 1458 - La Haye du Puits ]


Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège


La neige n'avait toujours pas quitté la Normandie, en ce 21 décembre 1458. Encore et toujours, elle tenait aux arbres, recouvrait les routes.
Ce n'était pas particulièrement bon pour lui. Qui ferait l'effort de venir, alors que les routes étaient habillées d'un manteau blanc ?
Il aimait la neige, en temps normal, et pourtant, ce jour-là, il la maudissait.

Quelqu'un devait venir ? Oui... Le Blond avait, quelques jours plus tôt, fait passer une annonce, relayée par certaines connaissances, tant dans le Royaume, que dans le SRING.

Citation:
      Nous, Fil Octave Auguste de Courcy [Filsdhelios], Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,

      Aux peuples du Royaume de France,
      Aux peuples de l'Empire,
      A ceux qui liront, se feront lire, ou entendront la présente annonce,


    Salut.

En ce dix-neuvième jour de Décembre de l'An de Grasce 1458,
Annonçons la chose suivante.

Que toutes les jeunes femmes célibataires de noble condition sachent que Nous recherchons épouse.

Toutes les prétendantes sont invitées à se faire annoncer par missive, et ce afin que le meilleur accueil possible leur soit réservé, et à se présenter au plus tard le vingt-et-unième jour de décembre de l'An de Grasce 1458, en la Baronnie de la Haye du Puits, qui est Nôtre*.



    En ce XIXe jour de Décembre de l'An de Grasce 1458
    Au Château de la Haye du Puits,

    Nous, Fil Octave Auguste de Courcy [Filsdhelios], Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville, Sain de corps et d'esprit, scellons et signons la présente annonce, pour que nul ne conteste sa provenance et sa véracité.

    Que cela soit dit, que cela soit su !





Il attendait, silencieusement, observant le ciel chargé, de son bureau, espérant voir arriver quelques donzelles.


Chanson d'Adamo "Tombe la neige"
EDIT : Modifié pour tailles. Désolé, Milo !

_________________


margot_wolback
[Rennes, en sortant du château]

Se hâtant sous les flocons, la prévôte de Breizh, rien de moins est attirée par un attroupement. Il faut dire qu'en ce moment, l'ambiance étant plutôt tendue en Bretagne, il n'est pas bon voir plusieurs personnes au même endroit.

Lecture de l'annonce, un brin étonnée. Quelle tare cachée doit avoir cet homme pour recourir à de telles pratiques? Un tressaillement en lisant la signature, un normand!!
Aristote, un normand! Antagonisme parfait.
Margot serait repartie, oubliant la missive aussi rapidement qu'elle oublie une robe au pied de son lit, si elle n'avait été si déçue.

Et s'il était lui aussi déçu du genre humain? Elle s'imagine parfaitement à sa place, hésitant avant de rédiger une telle missive, sceptique quand à la réussite, inquiète quand aux possibilités qui pourraient s'offrir. Le meilleur ou le pire?
La vie de la blonde n'est pas simple en ce moment, oscillant entre espoir et déception, justifications, et retours dans le passé peu gratifiants.

Une lettre, rien qu'une lettre.
Elle retourne donc dans son bureau, bien plus près que chez elle, et mâchonne le bout de la plume en attente d'inspiration. Que dire à un illustre inconnu, mis à part qu'on vient de lire sa lettre, ce dont il doit bien se douter...






A Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,
De nous, Margot Wolback, Dame de Bourg-Blanc, Fille de Marick, Duc d'Hennebont.


Monsieur le Baron,

Je me présente, Margot Wolback, Dame de Bourg-Blanc, vassale et filleule du Duc d'Ouessant, fille du Duc d'Hennebont.
J'ai, comme vous vous doutez, entendu parler de votre affiche. Il faut dire qu'un normand cherchant chaussure à son pied en Bretagne, ça prête à sourire.
Êtes-vous si terrifiant qu'il vous faille user d'un tel artifice? J'admire votre geste, s'il n'est pas manipulateur.
Je ne sais si vous trouverez ce que vous cherchez, mais je vous souhaite bon courage.

Recevez mes salutations.
Margot Wolback de Bourg-Blanc.




Une lettre, on avait dit une seule lettre...
Vide, rien dedans en fait, ni oui ni non, bien normand ça!!
Haussement des épaules fines, rien ne dit qu'il ne répondra, il doit être inondé de toute part.


[Modo Ald'
Retrait de l'image, la taille n'est pas aux normes. Merci de corriger.
Bon jeu.]

_________________
Filsdhelios


    [ Deux jours avant : 19 décembre ]


Fil, assis au bureau de la Bibliothèque, feuilletait les règles héraldiques.
Le valet vint lui apporter un premier pli. Le Baron le lut attentivement, non sans qu'un certain sourire s'esquisse sur ses lèvres. Une bretonne. Intéressant.

Prenant une plume et de l'encre, le Blond entreprit de répondre.

Citation:
    Nous, Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,
    A Margot Wolback, Dame de Bourg-Blanc, Fille de Marick, Duc d'Hennebont.


Salut.

Nous avons bien eu connaissance de votre missive et, si Notre recherche en Bretagne prêtait à sourire, il en est de même pour vostre réponse. Toutefois, et si cela peut vous rassurer, l'annonce que vous avez pu lire à été envoyée aux quatre coins du Royaume par Nos soins.

Nous ne sommes pas terrifiant, pas physiquement, et le fait que cette idée vous soit venue à l'esprit montre combien vous ne Nous connaissez pas.
Notre geste est, soyez-en certaine, totalement dénué d'un caractère manipulateur.

Salutations.

    En ce XIXe jour de Décembre de l'An de Grasce 1458
    Au Château de la Haye du Puits,





Il rappela le valet qui tenait une seconde lettre dans ses mains. Encore ?! Hum...


Citation:
    Nous, Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,
    A Eléïce de Valten dicte Linoa, Dame de Tyx,


Salut.

Nous avons reçu, non sans une certaine joie, votre missive. Nous comptons, bien évidemment, sur votre présence le XXIe jour de ce mois.
Puisse le Très Haut veiller sur vous et vous garder en Sa Sainte protection.

Salutations.

    En ce XIXe jour de Décembre de l'An de Grasce 1458
    Au Château de la Haye du Puits,




_________________




Linoa
[Au fin fond de quelques terres du sud, bien des jours plus tôt]

Ayant eu vent de la nouvelle, par une personne qui lui était chère, l'annonce l'avait soulagé bien que rien n'était encore fait. Qui l'eut cru? Point elle qui depuis bien des mois était sur ses gardes. Un caractère de chien datant de sa vie de soldat mais même après tout ce qu'elle avait pu apprendre, la Tyx n'aurait rien pu si le bûcher lui était destiné...
Un poid commençait à s'ôter de ses épaules, rien n'était fait, peut être que rien ne se ferait? Allez savoir, le hasard réservait pourtant bien des choses.
Doucement, un rapprochement se faisait dans sa tête, Courcy, Courcy, ce nom lui disait quelque chose mais quoi? Ou plutôt, qui?
Une intense réflexion suivit, qui lui parut longue jusqu'à ce qu'un "tilt" se fit dans sa caboche! Deedee! La même qui était triste de son départ des Archives de France la veille même. La Valten se trouva ravie que la merlette fut pour elle, le monde semblait si petit parfois...

Enfin, une fois revenue dans l'un de ses bureaux, elle prit sa plume et commença la rédaction d'une missive à l'attention du demandeur, Fil...

Citation:
De nous, Eléïce de Valten dicte Linoa, Dame de Tyx,

A vous, Fil Octave Auguste de Courcy, Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,


Salut et paix.

Avons prit connaissance de votre annonce par un bien heureux hasard alors que nous cherchons nous aussi époux depuis bien des mois afin d'obtenir protection et si le Très Haut le veut, tendresse pour pouvoir pleinement vivre notre statut de femme noble et ne point finir sur quelques bûchers suite à une accusation mensongère de sorcellerie...

Le plaisir sera nostre d'être votre épouse, le plaisir est déjà présent de vous connaitre comme exprimé à la chapelle des hérauts il y a de cela quelques jours.

Puisse le Très Haut veiller sur vous, puissiez vous trouver l'épouse que vous cherchez si elle ne devait point être nous.

Si l'envie de nous connaitre plus que présentement, venait à vous gagnez, nous sommes évidemment à votre disposition pour répondre à vos potentielles questions.


Signé et scellé de notre main le XIXème jour du XIIème mois de l'an de grasce MCDLVIII.



Lettre courtoise, après tout, ils ne s'étaient rencontrés que deux fois. Elle prit pourtant un instant, relecture avant de sceller la missive, devait elle exprimer tout ceci?... Ces craintes qui l'assaillaient depuis tant de temps...
Secouement de tête, elle fit envoyer la missive au castel nommé en Normandie, lointain duché et pourtant... Pourtant l'espoir porterait ce mot...


[Un temps plus tard mais plus tôt par rapport au jour J]

Attente incertaine, longueur éternelle, on ne dirait pas frutrée mais sceptique quant à ce que lui réservait le futur...
Le temps fut long certe mais il en avait vallu la chandelle d'après cette missive reçue en réponse alors qu'elle travaillait comme à son habitude.
Ses mains faillirent trembler sous l'annonce ou plutôt, l'invitation, une première étape de réussie, pfiou.
Eh bien, la Tyx verrait donc ce qu'il se passerait ce dit jour, en attendant, outre ses diverses fonctions, il fallait qu'elle se prépara donc pour le départ qui se ferait sous peu, la date annoncée n'était pas si lointaine et la route longue jusqu'en Normandie!
Sa nièce voudrait elle venir pour l'accompagner et ainsi visiter divers comtés/duchés composant le royaume?

Il faudrait qu'elle lui en parle le plus tôt possible mais en attendant...


Bertille! Peux tu demander à ce que ma voiture soit ptête à partir pour un long voyage dans deux jours, il faut faire quelques provisions par ce froid et prendre des écus. L'étonnement se lisait sur le visage de la vieille intendante, nous partons en Normandie! Enfin, si tu me trouves Eloïce, je ne t'embêterais pas avec ce voyage, tu seras mieux au chaud ici à gérer les affaires de la famille. Line lui sourit, je dois finir quelques petites choses encore, je m'attaquerais ensuite à mes malles, je me débrouillerais ne t'inquiètes pas, il faut surtout que je parle à Eloïce.

Ainsi fut dit, ainsi fut faire ou presque, l'intendant lui rendit son sourire, n'ayant point besoin de demander des explications, elle partit prévenir le garde qui s'occupait de la voiture puis se mit à chercher la jeune fille...

[Modo Ald'
Retrait du scel et de la signature, les deux dépassent la taille autorisée. Merci de relire les Règles d'Or.
Bon jeu.]

_________________
Luaine
[Périgord-Angoumois]

Les nouvelles du Royaume et des autres provinces arrivaient au compte goutte à cause de la neige qui recouvrait les routes. Bien que Chancelière, elle n'avait pas le don de divination et ne connaissait pas toute les nouvelles, enfin du moins pas les nouvelles en ce qui concernaient le courrier du coeur.

Quand l'affiche fut mise, La brune put constater un attroupement et le départ précipité de toutes les donzelles en âge de se marier. Elle s'approcha et lut, poussée par la curiosité toute féminine sans doute.

Ce genre d'annonce la faisait sourire. Pourquoi les nobles devaient faire des recherches si abondantes pour trouver femme. A vrai dire cela lui donna longuement à réfléchir.
Les histoires de coeur finissaient souvent mal alors au final peut être qu'il n'avait pas si tort de faire un mariage de raison.
Pas d'amour...Si pas d'amour, pas d'illusion....Si pas d'illusion, pas de déception...

Voilà comment on démontre en fin de compte que le vivre noblement n'était pas dénué d'une profonde sagesse.
La brune fut un brin dépitée.
Après tout elle n'était pas noble et ne pourrait répondre à l'annonce, fort dommage ou pas peut être....

Rêveuse, elle se demandait à terme ce que donnerait ce genre d'épousailles.
Elle y réfléchirait plus longuement lorsqu'elle sera noble elle même, si elle prouvait sa valeur. Si son père avait gagné ses galons de seigneur, elle pourrait en faire de même et suivre ainsi la voix familiale.
Peut être un jour, elle devrait mettre ce style d'annonce pour trouver un mari.

_________________
Keyliah
[Un jour, on ne sait pas trop quand - Touraine]


En Touraine, comme apparemment partout ailleurs, on avait affiché en place publique une annonce qui avait rendu hilare la moitié de la population, et sans doute horripilé l’autre moitié.
Keyliah faisait partie de la première moitié.
Bon en fait elle avait été partagée entre deux sentiments: le désespoir et la moquerie.
Elle était désespérée car elle n’avait aucune idée de ce qu’il était advenu de Mahelyss. D’après la description du blondinet, la jeune femme était pourtant aussi gentille qu’elle avait du caractère, avait donc tout pour lui plaire et pour le dresser à être un parfait époux. Mais il fallait croire que ceux deux là n’étaient pas fait pour rester ensemble.
Et la brunette était également moqueuse en lisant cette annonce car quoi qu’on en dise, il était tout de même de notoriété publique que Fil était un coureur de chainses et que jusqu’alors on ne lui avait trouvé aucune stabilité. Le fait qu’il utilise ce genre de procédé prêtait lui aussi à rire.

Bref, l’exilée qui se retrouvait comme une nouille, avec pour seule compagnie celle de Cunégonde et de la pouponne dont elle devait maintenant s’occuper, allait forcément mettre son grain de sel dans cette histoire.
Son blondinet adoré souhaitait voir défiler les prétendantes nobles ? Et bien avec elle, il allait forcément être servi !





    A Vous, Fil Octave Auguste de Courcy,
    Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,

    Blablablablabla …


Il allait râler ? Oh vous croyez ? Sans doute … oui c’est possible, et c’est tant mieux !
Bon alors maintenant un sceau, il fallait un sceau. Si elle n’était pas cachetée, la lettre ne valait rien, elle n’aurait rien de noble, et serait jetée au feu avant même d’avoir été ouverte. Et Dieu savait que par ce froid tout pouvait servir à alimenter les flammes ! même les faux billets d’amour laissés à l’attention du normand.




    A Vous, Fil Octave Auguste de Courcy,
    Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,

    Fait savoir que moi, Keyliah « Diablesse » d’Orbieux, Fille de boiteux et de folle au rouleau, Princesse de rien, pomme Duchesse, Comtesse Tataire et Dame de Pique,
    Souhaite m’entretenir avec vous pour vous montrer mes Grandes Qualités et mes jolies rondeurs.
    Qu’ainsi est attendu qu’épousailles entre nous il y ait pour que je vous rendre fou, impuissant, et que je vide vos coffres.

    J’espère avoir de vos nouvelles tout bientôt.

    Fait à Chinon
    Un certain jour du mois de décembre de l’an de grasce MCDLVIII



_________________
Blanche_de_belrupt
Chatenois, tôt le matin.

A moitié réveillée, Blanche revêtait l'une de ses nombreuses robes à l'aide d'une des servantes. Elle devait se rendre en ville dans la journée afin de régler des détails de dernière minute. La dame de Courcelles était la seule candidate au poste de maire, il y avait donc de forte chance qu'elle y accède. Pendant que Joséphine, la servante, laçait son corset, blanche se perdait dans ses pensées.
Elle était née de famille noble, son père vicomte et baron, archichancelier de l'empire occidentale. Sa mère Feu kémaille avait été l'un des piliers de Lorraine. Sa tante était l'une des figures politiques du duché, et son cousin venait d'être nommé chancelier. Sa oui, elle était bien née.
Son père avait fait d'elle sa vassale, en lui octroyant la seigneurie de Courcelles sous chatenoy, qu'elle gérait maintenant d'une main de maitre. Blanche était ambitieuse, rêvait de faire carrière dans la politique et de fondé une famille.
Fondé une famille. Voila le point qui clochait. Dans quelques jours elle fêterait son 16ème anniversaire et elle n'était toujours pas promise. Elle avait pourtant relancé son père moult fois pour qu'il trouve l'homme de ses rêves, mais les recherches avaient été nulles.


-Aïe ! Tu ne peux pas faire attention ?

Elle fût sortit de ses pensées par Joséphine qui venait de l'étouffée à moitié en serrant trop sa robe. C'est alors qu'on frappa trois coups vifs à la porte. La gouvernante entra, un parchemin à la main.

-Un page à trouvé ceci ma Dame, il a dit que cela pourrait vous intéressée.

- Posez-le sur la table.
-Bien ma Dame.


Lorsque la servante eu enfin finit de l'habillée, Blanche s'installa alors sur l'un des fauteuils confortable que comportait la pièce et prit le parchemin dans ses mains. Elle lut alors attentivement, ponctuant sa lecture de sourires et de levés de sourcil. Elle reposa alors l'annonce et regarda sa servante.


-c'est une annonce d'un baron qui cherche épouse. C'est peut être l'occasion rêvée. Pense-tu que j'ai mes chances ?

-Bien sur. Qui pourrait résister une damoiselle jeune et jolie comme vous l'êtes ?
- Alors apporte-moi de quoi écrire, je vais lui répondre.

Confortablement installée, elle commença la rédaction de sa missive.




De Nous, Blanche de Rubempré-Belrupt, dame de Courcelles-sous-Chatenois,

A Vous, Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,

Vous saluons.

Ayant eu vent de vostre missive, nous avons pris la plume pour vous portez nostre candidature à l'aube de nostre 16ème anniversaire. Nous vous faisons savoir que nous sommes la fille de Sébastien de Belrupt, Vicomte de Chatenois et baron de belrupt, archichancelier de l'empire occidentale, recteur de la célèbre université de Belrupt. Nous vous faisons également savoir que nous sommes prêtes à devenir épouse et à donnez des héritiers.
Nous espérons vous rencontrez dans l'espoir d'une entente.

Salutations.

Signé et scellé à Chatenois, le XXII ème jour du mois de décembre de l'an de grasce MCDLVIII.


Elle relut alors la lettre puis fit venir la gouvernante à qui elle commanda :

-faites portez cette missive à l'auteur de l'annonce, j'ai nommé Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, et ne revenez que si vous avez une réponse.
_________________

En deuil de sa mère...
Eloice
[ Par un jour d'hiver, un peu avant Noël. ]

Elle était dans le Jardin la petite Eloïce... Enfin quand je dis petite, c'est 16 printemps uniquement, ni plus ni moins. Elle était assise sur un banc recouvert de neige, cette poudre compacte d'une blancheur si pure, si simple. Elle aimait à la prendre dans ses mains jusqu'à en avoir les doigts à la limite du gelé. Elle souriait légèrement, et regardait le sol recouvert de neige. Que ça pouvait être beau ! Elle sortit un petit carnet de sa manche, celui-ci ne la quittait jamais et personne n connaissait son existence. Dedans, elle y notait toutes les petites choses qui lui passaient par la têtes, aussi biens les mots que les phrases, les paragraphes que les textes... Elle s'avait bien qu'un jour ou l'autre, son petit secret serait découvert, mais c'était encore trop tôt pour q'elle s'en soucie. Elle s'avait bien qu'il ne fallait pas qu'elle est trop de secrets, mais cela ne l'empêchait pas d'en avoir quelques uns tout de même. Et puis, c'était bien l'unique secret qu'elle avait, ce petit carnet noir, qu'elle glissait partout, qui était avec elle et supportait ses peines, ses joies et ses chagrins. Dedans était glissée un petite plume. Le petit carnet était lui même glissait dans une sacoche assez petite qu'il pouvait passait inaperçu dans les manches des robes qu'elle portai à longueurs de temps. Dedans était glissée une petite bouteille d'encre, qu'elle remplissait chaque fois qu'il ne lui restait plus grande quantité. Elle ouvrit le carnet, fit de même pour la bouteille, prit la plume et écrivit un petit paragraphe :

Citation:
Fleurs de mon jardin
Que le temps a emporté,
Le temps agis aussi su vous et votre beauté.
Arbres de Noël qui sentent bon le pin,
Le temps presse
Comme nous, tu vieillis,
A chaque seconde on t'oppresse
Et je languis.
Sombre matins d'hiver ou le froid apparaît,
Vous faites disparaître le soleil pour quelques temps
Au fil des ans,
Vous revenait et si un jour je partais,
Reviendriez-vous ?


Elle s'arrêta tout à coup, leva les yeux et vit une ombre peut distincte sur la neige. Elle se retourna lentement et vit Bertille penchait par dessus son épaule, à fixait le petit écrit qui venait de se formait sur la page. Malheurs, son secret était désormais partagé et elle n'en pouvait plus rien la petite Eloïce... Non, plus rien. Vous pensez peut être que la Demoiselle aurait put tuer la charmante Bertille pour la faire taire ? Et bien non, Bertille représentait beaucoup de choses pour elle, et après tout qu'elle ne soit ou non au courant cela ne changerait surement rien... Et puis, Bertille serait capable de garder un secret si elle lui demandait. Mais Eloïce resta fixée, n'ouvrant pas la bouche, ne bougeant aucun muscles, c'était comme si elle était pétrifiée. Mais il n'en était rien. Elle bougea les mains et entreprit de ranger le petit matériel. Alors elle se leva et fit un petit sourire à Bertille.


- C'est très beau Mademoiselle, bien qu'un peut triste peut être...

Dit la charmante Bertille.

- Je n'ai rien écris de très gai, ma charmante petite Bertille, depuis voilà 1 an me semble-t-il.

- Oui, 1 an Mademoiselle. Un an, ça fait long, ne croyait vous pas que vous devriez vous y remettre ?

Et elle resta la, ses mains blanches croisées devant elle.

- Comment ...? Tu veux dire que... Que tu étais au courant ?

Eloïce ne bougeait plus, elle restait stoïque et bouche bée.

- Oui ma petite Eloîce, depuis le début. Et je dois dire que tu t'améliores avec le temps.

- Mais, il est toujours avec moi... Comment tu...

- La nuit, tu le mets sous ton oreiller, moi j'attends tranquillement que tu t'endormes et je viens. C'est tout simple.

Grand sourire de notre Bertille, celui dont seule elle a le secret, celui qui vous remonte le moral, qui vous fais monter le sourire au lèvres.

- Et tu ...n'as rien ...dit à Tante ...Linoa ?

Elle bégaye, elle bégaye !

- Non rien, Mais elle le découvrira un jour ou l'autre, j'attend juste le bon moment. Allez, vient en attendant ! Ta Tante prépare un voyage ! Va faire tes valises que j'ai pas à partir et que je reste bien au chaud !

Eloïce et Bertille éclatèrent de rire, comme elles l'avaient fait milles fois auparavant. Eloïce prit la petite main de sa Bertille et l'entraîna dans sa course. Arrivait devant l'escalier, elle ralentit le pas et regarda Bertille qui reprenait son souffle.

- J'ai plus la fraîcheur et la folie d'une fleur ma petite ! Par Aristote ! Mais tu es toute rouge ! que va-t-on dire à ta Tante ?

- Reste calme ma Bertille ! Je vais faire mes bagages et d'ici la, ça sera partie et il n'en restera que de légère traces !

- Oui, oui, bonne idée ! montons vite ! Je vais t'aider, ce n'est pas à toi de le faire normalement petite effrontée !

Bertille lui pinça la joue et elle montèrent en riant dans la chambre de la jeune fille.
Elles veillèrent à ne croiser que très peu de monde et entrèrent dans la chambre. Ouff elles allaient pouvoir respirer un peu. Eloïce ouvrit sa malle et alla aider Bertille à choisir les vêtements. Vu les très beaux vêtements que prenait Bertille, ce n'était pas un évènement anodin !


- mais Bertille, ou va-t-on avec Tante Linoa ? Non parce que moi, je pars pas si je sais pas ou je vais hein !

- Tu vas en Normandie ma petite, mais je n'en sait pas plus ! Allez vite vite !

Elle allèrent de l'armoire à la malle, de la malle à l'armoire, de l'armoire à la malle... Deux malles furent remplis sur le conseil de Bertille

- Tu crois que je vais devoir me changer autant ?

- Non, c'est pour que tu choisisses en conséquences de la personne que tu vas voir ! Voyons si tu dois changer temps de fois c'est que ça passe par tout les genre d'évènements ! Allez vite, descends ! Je serais à la porte si tu as besoin de moi, fais moi signe !

Un petit clin d'oeil et les deux femmes redescendent séparément ce coup-ci. Eloïce se dirige vers la pièce de réception, la ou se trouve le plus souvent Tante Linoa et Bertille vers la porte secrète comme elle l'appelle. La jeune fille entre dans la pièce et se dirige vers sa Tante.

- Tante Linoa, pourrais-je savoir ou nous allons ? Bertille et moi avons remplis deux valises et tout ce que je sais et que nous allons en Normandie... Plus de détails seraient donc les bienvenue, tu ne crois pas ?

Eloïce fit un grand sourire léger et lumineux, comme le dit tout le monde qui l'entoure, en attendant une réponse quelconque.


Filsdhelios


    [ Un peu avant le 21 décembre ]


Le Blond venait de recevoir une nouvelle missive. La lisant attentivement, un discret sourire s'étira peu à peu sur son visage.
Elle avait du culot la nouvelle tourangelle, pour sûr ! Se saisissant d'une plume et d'un parchemin, il entreprit d'écrire une réponse.


Citation:
    Nous, Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,
    A Keyliah « Diablesse » d’Orbieux, Fille de boiteux et de folle au rouleau, Princesse de rien, pomme Duchesse, Comtesse Tataire et Dame de Pique.

Salut.

Par la présente, vous Annonçons que Nous avons bien reçu votre missive. Sachez que vous pourrez venir, si cela vous sied, lors de cette rencontre avec les prétendantes.
Ceci étant, vous vous doutez bien que Nous ne risquerons pas de mettre en colère Thael. Aussi, vous serez là en tant qu'observatrice. Et non en tant que prétendante.

Bien amicalement.

    En ce XIXe jour de Décembre de l'An de Grasce 1458
    Au Château de la Haye du Puits,





Nota Bene : Nous vous prions de laisser votre lardon à Chinon. Nous sommes heureux de recevoir nouvelles de vous.
Nota Bene 2 : Que vous apposiez un scel n'était pas nécessaire, vous savez que toute missive de votre part aurait été lu par Nous, et n'aurait jamais été jeté au feu sans que nous y prêtions attention.
Nota Bene 3 : Y'en a pas, parce que la règle "jamais deux sans trois" est totalement bidon.


Valet, pourriez vous faire porter ça à Keyliah d'Orbieux, je vous prie ?


Vint, ensuite, une seconde missive, apportée par un autre valet :
M'sieur, y'a un homme qui apporte ceci. Et il dit ne pas vouloir partir sans une réponse. Hum... Bien.
Lecture attentive, là encore. Ainsi donc, la fille de l'archichancelier lui avait envoyé une missive. Intéressant. Attrapant la plume qu'il avait laissé sur le bureau, et se munissant d'un second parchemin, il répondit également.


Citation:
    Nous, Fil Octave Auguste de Courcy , Baron de la Haye du Puits, Seigneur de Blonville,
    A Blanche de Rubempré-Belrupt, dame de Courcelles-sous-Chatenois,


Salut.

Nous avons bien eu réception de votre missive. Nous vous attendons donc, de ce fait, le 21 décembre, en nostre Baronnie.

Salutations.


    En ce XIXe jour de Décembre de l'An de Grasce 1458
    Au Château de la Haye du Puits,





Il n'avait rien de plus à ajouter. Il ne la connaissait pas, il aurait donc le loisir de l'étudier lorsqu'elle viendrait.
Valet, fais porter ça à l'homme qui attend !



    [ 22 décembre ]


L'aube était levée. Les prétendantes ne tarderaient pas à arriver.

_________________















Blanche_de_belrupt
Toujours Châtenois, mais en milieu d'après midi

Toujours avec sa dame de compagnie, Blanche lisait se jour là un livre dans ses appartements. Installée sur un fauteuil, les jambes recroquevillées sur sa poitrine, une assiette de biscuit à coté d'elle. Elle lisait un roman à l'eau de rose, l'histoire d'une jeune fille maltraitée par sa belle, qu'un prince vient délivrer de son enfer. Comme la dernière fois, la gouvernante frappa à la porte et entra.

-La réponse que vous attendiez est arrivée ma Dame.


Elle referma alors son livre d'un coup sec et le posa sur la table. Elle se leva et prit la missive dans ses mains, remercia la gouvernante et retourna sur son fauteuil. La dame de Courcelles lança un regard à sa dame de compagnie qui cousait une robe. A son expression, elle avait autant envie de savoir la réponse que la principale intéressée. De ses mains fébriles, Blanche décacheta la lettre puis la déplia. Ses yeux parcourut la missive à la vitesse de l'éclair puis elle posa le parchemin sur la table, à coté de son livre.

-Il dit qu'il m'attend à sa baronnie, le 22.
-Le 21...il nous faut partir maintenant si nous ne voulons pas être en retard.
-Bien ! Fais préparez mes mâles, qu'on emmène mes plus belles tenues. Faites aussi prévenir mon père que je pars en voyage....pour l'université. Dite lui que je devais rencontrez un porte parole de je ne sais quel duché pour m'entretenir sur la reconnaissance de l'université.
-Vous voulez lui mentir ?
-Oui, il ne me laisserait jamais allez sinon. Fais en sorte que tout cela soit près le plus vite possible !
-Bien ma dame.

Sur la route, entre la lorraine et la Normandie.


Blanche était installée dans le sens du voyage, sa dame de compagnie face à elle. La voiture avançait depuis un temps interminable et Blanche avait envie d'arriver juste pour ne plus être balancée de la sorte. Ils seraient bientôt arrivés, et après ? Elle se doutait bien qu'elle n'était pas la seule à avoir répondu à l'annonce, et elle n'aimait pas le fait d'être en compétition pour trouvez un époux. Elle rêvait que son prétendant lui fasse la cours, lui offre les plus beau bijoux et les plus belles robes pour qu'elle accepte de l'épouser, et non être choisit parmi un lot de femme, comme on choisirait un morceau de viande sur un étale du marché. Blanche se posait milles questions, et elle fit par de ses doutes à sa compagne de voyage.


-Penses-tu qu'il est beau ? Après tout, on peut se poser des questions vu la manière dont il cherche une femme.

-Je suis sur que c'est un bel homme, rassurez vous.
-Peut être oui. Mais s’il ne me plait pas ? S'il en choisit une autre ? Si nous n'envisageons pas nos futures vies de la même façon ? Si...si....

Elle soupira. Le cocher annonça alors la baronnie de la Haye du Puits en vue.
_________________

En deuil de sa mère...
Linoa
[Que c'est beau la vie]

Line se retrouva seule, une fois de plus dans cette salle de taille moyenne, les quelques parfums qu'elle faisait mettre dans presque toutes les pièces de la demeure lui plaisait toujours autant et l'apaisait.
Elle alla s'accouder à la fenêtre donnant sur l'une des rues principales de Muret, l'animation des marchands, voyageurs, habitants aussi la laissait indifférente.
Pensive comme pas deux à son habitude, le silence régnait en maître jusqu'à ce que des pas la tirèrent de ses rêveries pour la ramener sur la terre ferme.
Sa nièce venait d'entrer et la rejoignit. Line lui sourit tout en se tournant vers la jeune fille.
Quelques mots prononcés et un hochement de la Valten suivit.


Très bien Eloïce, en effet nous allons en Normandie, un baron de ce duché cherche épouse, j'ai fait envoyer une missive et il a répondu que j'étais invitée à le rejoindre en son castel. Ne voulant imposer cela à Bertille, je souhaitais que tu viennes, cela te donnera l'occasion de voyager un peu. Fixant la jeune fille, elle ajouta, cela te va?

Eloïce répondit et partante, le lendemain serait le bon jour si tout avait été rassemblé à temps, ce dont elle ne doutait bien.
La nièce repartit peu après et la chef des Valten pu reprendre le cours de ses pensées...
Le voyage allait être long et la Tyx aurait bien tout temps de penser...


[Jour J-1, tout près du froid]

Les malles furent chargées sur la voiture, emmitouflées de peaux et autres tissus pouvant tenir au mieux chaud, Line laissa sa nièce grimper puis la suivit non sans déposer un baiser amical sur la joue de l'intendante. Prends soin de toi Bertille. Le temps d'un sourire et elle monta à son tour, elle fit signe au soldat chargé de conduire la voiture, qu'ils pouvaient partir, les sabots frappèrent les pavés du domaine et la voiture avançait tout droit en direction de leur destination.

Le début du trajet fut sujet à beaucoup d'échanges, concernant le dit baron, concernant la soeur d'Eloïce qui leur manquait à toutes deux, cette dernière habitant loin de l'Armagnac et Comminges, de Blanche que l'absence crevait littéralement le coeur de la Valten... Un jour, elles seraient réunies, Line le savait, ce jour serait jour de liesse. Plus les roues de la voiture faisaient de tour, plus le doute s'installait au sein de la Tyx.
Le doute quant au choix qu'elle avait fait, non définitif il était vrai mais tout de même. Et puis... Il y avait lui qui berçait ses rêves chaque nuit depuis tant de temps... Secret partagé avec quelques personnes, espoir avorté, un échec alors que rien n'était encore fait.
L'amour ne devait pas être lié au devoir et pourtant... Elle qui disait qu'il fallait écouter et suivre son coeur, que faisait elle dans cette voiture? Qui était elle pour prétendre à un époux alors qu'elle en aimait un autre? Celui ci semblait plus jeune qu'elle en tous les cas et ce ne serait point les prétendantes qui manqueraient à son appel.
Un soupire souleva sa poitrine, non, elle ne pouvait se résoudre à faire ainsi, devait elle envoyer une autre missive pour manquer la cérémonie ou bien y aller pour... vraiment visiter? Refuser l'invitation serait un affront...
Tout était encore si compliqué dans sa pauvre tête qui ne demandait pourtant pas grand chose.

Les jours passèrent ainsi, tantôt elles reprenaient quelques discussions, mangeaient et dormaient ensemble lors des arrêts en quelques auberges. Jusqu'à ce que la veille de leur arrivée, Line se décida enfin à tout dire à sa nièce.

Eloïce, ce long trajet m'a permit de réfléchir bien plus que je ne l'aurais cru. je ne peux prétendre à épouser le baron Fil Octave Auguste de Courcy pour la raison que tu connais... Il a eu l'avantage de me décider dans ce que je voulais et il faut que je tente sinon je m'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie...
Hormis si tu veux que je te présente à lui en prétendante, nous n'irons qu'en invitées. Refuser son invitation serait un affront que je ne voudrais point lui faire.
Line marqua une courte pause puis reprit. Demain nous serons arrivées à destination, tu peux me donner ta réponse quand nous y serons, cela ne presse pas si tu veux y réfléchir, le choix est tien.

Elle lui sourit et déposa un baiser sur la joue de sa nièce pour l'envelopper ensuite de son bras gauche. La jeune femme ne le savait pas mais elle comblait comme elle le pouvait l'absence de sa chère Blanche...
_________________
Eloice
Le jour J était arrivé. Le voyage en destination de la Normandie allait bientôt commencer. Quand la petite Valten ouvrit les yeux, elle aperçut sa petite Bertille courir dans tous les sens. A droite, à gauche, à droite, à gauche... La jeune fille avait le tournis, elle reposa sa tête dans ses oreillers et releva la couette sur son petit visage d'ange, - non non, je vous assure que je n'exagère pas ! - la chaleur s'installa encore un peu plus sur sa figure et un sourire s'installa sur ses lèvres. Evidemment ça ne pouvait pas durer et la couette fut tirer avec une force légère et la jeunette poussa un petit cris quand le froid lui mordis la peau.

- Bertilleeeeeeeuh ! Il fait froid ! Tu peux me rendre ma couette s'il te plaiiiiiit !

- Non non ! Lèves toi ou ce'st moi qui vais te lever, et même si j'ai pas beaucoup de force et que j'ai la réputation d'être douce, crois moi tu vas te lever vitesse grand V ma petite

La petite se leva donc après plusieurs tentatives pour reprendre sa couette chérie. Plusieurs tentatives échouées bien entendues ! Même si il faisait froid il fallait bien qu'elle se lève à un moment ou à un autre. Elle aurait tout donné pour rester encore couchée quelques minutes. Et pourtant, elle se dirigea vers le bac d'eau chaude que lui avait apporter Bertille. Elle ressortit une petite heure plus tard après s'être réchauffée. A peine fut elle sortie que Bertille l'enroula dans un linge pour arriver à la faire sécher.

- Passe la bas ma petite ! Tiens voilà la robe, l'autre tu la mettras le jour ou tu arriveras là bas pour rencontrer le Baron.

Je vous jure cette Bertille ! Toujours au courant de tout. En même temps cela lui était bien pratique à la jeune Valten. Elle enfila sa robe et l'intendante commença à la coiffer. Elle lui brossa les cheveux doucement, Eloïce avait l'habitude de le faire, mais lors des voyages ou occasions spéciales Bertille tenait absolument à le faire, personne ne devait lui prendre son ouvrage ou sinon... Sinon quoi d'ailleurs ? Flûte ! encore oubliée ! Bon, passons, ça sera pour une prochaine fois. Elle fit une tresse à la jeunette et s'empressa de faire descendre les bagages par un des gardes. Pendant ce temps, Eloïce en profita pour enfiler sa paire de chaussures. Elel descendit accompagnée de Bertille jusqu'à la voiture et à ce moment la, Bertille lui enfila une peau et un peu de fourrure que la jeune fille avait depuis longtemps car de nos jours, la peau se faisait chère ! Néanmoins, avec ça, elle était sûre d'avoir bien chaud et de ne pas mourir de froid. Eloïce fit un baiser sur la joue de l'intendante qui, elle, lui en déposa un sur le front. Elle sourire toutes deux et Eloïce grimpa dans la voiture. Elle regarda sa Tante faire de même et monter elle aussi dans leurs transport. le voyage s'annoncé long, il faudrait donc s'occuper ! Et pendant combien de temps, ça je vous le laisse deviner ! La chef Valten - la Tantine - entama la discussion sur le Baron qu'elles allaient rencontrer, enfin surtout Eloïce, étant donnée que Linoa l'avait, elle, déjà rencontrée à une ou deux reprises. Elle engagèrent ensuite la conversation sur la soeur d'Eloïce qui lui manquait énormément... Qu'es-ce qu'il lui tardait de la revoir ! Puis elles dérivèrent sur Blanche, sa cousine. Rholala ! Que de gens lui manquaient ! Isaure, Blanche... Qu'est-ce qu'on peut se sentir seule par moment... Heureusement qu'elle avait sa Tantine et Bertille pour la soutenir, l'amuser et passer les jours à ses côtés. Le calme ne fait de mal à personne bien entendu, mais un peu de compagnie n'est pas de refus pas moment. Surtout qu'avec la neige, les gens ne peuvent par circuler avec grande facilité. Même si ils essayent pour la plupart. Bref, la brune voyait bien que sa Tante était attristée par l'absence de sa fille et elle essayait de restait avec elle le plus souvent possible avec Bertille, elles avaient établis un genre de ronde pour que la Tyx est le plus souvent de la compagnie. Elel tourna la tête pour observer le paysage. Que c'était beau tout en blanc. Pour un peu elle serait presque descendue de la voiture pour s'asseoir dans cette blancheur immaculée. Mais elle avait un rôle ou un rang, à tenir. Elle s'abstient donc et regarda sa Tante qui semblait réfléchir, à quoi ça personne ne peut le savoir sauf elle.

Plusieurs jours s'étaient écoulés et elles continuaient leurs discussions. elle espérait que sa petite Bertille se débrouillait bien toute seule avec les gardes. Son imagination la fit rire. Allons donc ! qu'avec elle donc à penser pareille chose ! Il fallait qu'elle soit vraiment fatiguée la brunette ! Et pour cause, elle dormait peut pendant les voyages, pourquoi me direz vous ? Ca elle même ne le sait pas... Et c'est bien embêtant croyez moi ! Un matin que sa Tante et elle montèrent pour la énième fois dans leurs voiture - c'était surtout la voiture de sa Tante m'enfin on peut toujours rêver ! - , sa Tante lui fit par de sa réflexion. La jeune fille hoqueta et réfléchit. Elle fit signe non de la tête, elle ne pouvait pas... Mieux valait faire un visite...


- Ma Tante, je suis désolé mais mieux vaut faire une simple visite... Je ne connais pas beaucoup le Baron pour me prononcer sur le champ. Je préfère l'option de la visite.

Léger sourire puis la brune se perdit dans ses pensées...
Blanche_de_belrupt
Sur la route, juste avant d'arriver

La voiture transportant la dame de Courcelles ainsi que sa dame de compagnie c’était arrêtée peu avant d’arrivée à la baronnie de la Haye du puits, lieu d’arrivé. La jeune femme c’était alors rendu dans une auberge pour se changer en vue de sa rencontre avec le baron. Elle avait optée pour une robe bleue dont le jupon blanc était brodé. Tombait par-dessus un manteau de couleur bleu roi, serré par une ceinture de perles fines. Ses boucles blondes étaient relevées en un chignon, dont s’échappaient des mèches rebelles. Une fois prête, elles reprirent toute deux le chemin de la baronnie.

Baronnie de la Haye du puits

Après que le cocher eut donné la raison de la venue du coche aux armes de Chatenois, les soldats dont la charge était de gardé l’entrée du domaine laissèrent passé le convoi. Le coche franchi alors les derniers mètres qui séparait blanche de l’homme qu’elle était venue voir. Une fois celui-ci à l’arrêt devant l’imposante porte d’entrée, un domestique vint ouvrir l’étroite porte du coche et aida Blanche à descendre. Elle commençait à éprouver une certaine inquiétude : elle n’avait aucune idée de la façon dont les évènements allaient se dérouler, elle ne savait même pas à quoi le baron ressemblait, s’il était aimable, hautain, vulgaire…Essayant de chasser tout cela de son esprit, elle s’annonça au domestique.

-Je suis Blanche de Rubempré-Belrupt, vostre maitre m’as invité à lui rendre visite.

Le domestique hocha la tête et l’invita à le suivre. Ils passèrent alors la porte d’entrée pour se rendre dans la pièce ou le baron l’as rencontrerait…

_________________

En deuil de sa mère...
Filsdhelios


Le Blond se tenait adossé à un mur. Il avait demandé aux domestiques de mener les prétendantes, à leur arrivée, dans la salle de réception.
Au fond de celle-ci se tenait un siège sur lequel se tenait un de ses valets. Ce valet était censé être lui. Mais il n'était pas lui. Un peu compliqué, hein ?

Les prétendantes -surtout Belrupt- ne le connaissait pas. Cette petite entourloupe ne poserait donc pas de problème.

Le Baron -le vrai- attendait donc, adossé au mur, discret, observant attentivement la scène qui allait s'offrir à lui.

_________________
--Nestor_




Le jeune homme brun se tenait là, assis sur le fauteuil. Il était censé être le Baron lui-même, et nul doute que la réussite de ce rôle lui tenait à cœur. Un domestique vint lui annoncer à l'oreille que Blanche de Belrupt était arrivée. Bien.

Faîtes là entrer !

Bientôt, elle fut dans la salle de réception de la Baronnie.

Le boujou à vous, Dame de Belrupt. Je suis Fil Octave Auguste de Courcy, Baron de la Haye du Puits. Ravi.

Vous êtes la première à arriver.
J'imagine sans peine que vous n'avez pas fait ce voyage pour perdre votre temps. Aussi, ne tardons pas à entrer dans le vif du sujet.

Qu'est-ce qui vous a donc poussé à vous rendre en mon château ?
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)