Linoa
[Juste un peu de silence]
La veille elles s'étaient arrêtées dans une auberge pour la dernière nuit avant le jour J. Sa nièce lui avait fait part de sa réponse, les deus femmes iraient donc en "visiteuses", rencontrer le baron. Chambre prise, les voilà montant rapidement les escaliers pour être le plus tôt possible, au chaud.
La présence de deux fauteuils dans un coin de la pièce lui plu, ainsi elle se tourna vers sa nièce tandis qu'un soldat, le soldat-cochet, amenait leur malle respective dont elles auraient besoin, nul besoin de toutes les avoir.
Prépares tes affaires pour demain, il n'y aura pas de temps à perdre.
Ainsi fut dit, ainsi fut fait, les tenues reposaient patiemment chacune sur son fauteuil, elles ne seraient point froissées pour le lendemain.
Dernier réglage, Line se changea pour la nuit et s'allongea telle une masse sur le lit pour s'endormir en quelques instants, sans manger quoique que ce soit, l'envie étant absente pour une raison qu'elle ignorait, ou presque...
Une douce chaleur naquit sur son visage, rêve éphémère qui se prolongea quelques secondes, le temps pour son sourire de disparaitre aussi rapidement qu'il était apparu. La réalité reprenait toujours ses droits, foutu rêve qui lui faisait un mal de chien à chaque réveil. Il faudra vraiment qu'elle règle tout cela une fois rentrée, pour repartir là où il se trouvait... Un soupire souleva sa poitrine qui peu après se voyait écartelée, les bras et les jambes s'étirant un maximum. Deux temps tropis mouvements, la voilà debout, Line se retourna vers sa nièce encore endormie.
Debout Eloïce! Il n'y a pas de temps à perdre, le baron nous attend je te rappelle!
Un grognement atteignit ses oreilles, poings sur les hanches, elle renchérit, DEBOUT!!
Toilette rapide mais efficace s'en suivit, la gamine avait intérêt à être debout à son retour, j'ai besoin de toi pour la robe et inversement lorsque tu seras prête.
Habillage, chemise, jupon, bustier, robe et bijoux se trouvaient enfin sur elle à leur place, ce qui ne fut pas d'une simplicité absolue pour la jeune fille d'arriver à tout accrocher comme il le fallait, enfin, surtout la robe.
Elles échangèrent ensuite leur place et ce fut à la Line d'arriver à tout lasser, au moins, les années accumulées lui avaient vallu d'avoir le coup de main pour s'en dépatouiller plus rapidement.
Aller en voiture rapidos! Les malles refermées, ramenées par le soldat-cochet, rapide collation prise entre temps et les voilà remontant à bord de la voiture prête, devant l'auberge les attendant.
Aucuns soucis ma chérie, ne t'inquiètes pas, nous allons gérer tout cela d'une main de maitre en espérant profiter de son hospitalité avant de reprendre la route.
La Tyx regarda sa nièce, je suis navrée de t'avoir embarqué dans tout cela, saches le.
Puis le silence reprit ses droits durant tout le reste du trajet leur restant à parcourir jusqu'à ce que les grilles du domaine de la Haye du Puits soient passées, la faisant ainsi tilter.
Une voiture déjà présente et la leur s'arrêta devant l'entrée du castel, la porte s'ouvrit quelques secondes plus tard et un valet les aida par respect, à descendre les quelques marches les séparant de la terre ferme. Un coup d'oeil à gauche, puis un autre à droite, Line avisa ainsi un autre domestique posté à la porte, sans doute était ce à lui qu'il fallait s'adresser pour la suite des évènements.
Viens Eloïce, la Valten prit les devants et monta les marches qui les conduirent à l'entrée du castel baronnal.
Pouvez vous annoncer la venue de la dame Eléïce de Valten ainsi que sa nièce, Eurydice de Valten. Nous sommes là suite à l'invitation du baron Fil Octave Auguste de Courcy.
L'homme ne se fit pas prier et les mena droit à la salle de réception, du moins ce que la salle semblait être en tous points. Son regard se porta sur la silhouette féminine déjà présente face à une autre, un homme brun. Vérifiant la présence de sa nièce à ses côtés, petits plissements de sa jupe avec ses mains, un petit coup de tête pour lui signifier qu'elles entreraient, ce qu'elles firent ensuite.
Les deux brunes se stoppèrent au centre, à peu près, de la grande salle et attendirent leur "tour". Quelque chose turlupinait la Valten, le baron n'étant pas brun dans ses souvenirs, était ce un cousin? Un frère ou que savait elle encore? Elle verrait bien une fois son visage libre à sa vue.
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La veille elles s'étaient arrêtées dans une auberge pour la dernière nuit avant le jour J. Sa nièce lui avait fait part de sa réponse, les deus femmes iraient donc en "visiteuses", rencontrer le baron. Chambre prise, les voilà montant rapidement les escaliers pour être le plus tôt possible, au chaud.
La présence de deux fauteuils dans un coin de la pièce lui plu, ainsi elle se tourna vers sa nièce tandis qu'un soldat, le soldat-cochet, amenait leur malle respective dont elles auraient besoin, nul besoin de toutes les avoir.
Prépares tes affaires pour demain, il n'y aura pas de temps à perdre.
Ainsi fut dit, ainsi fut fait, les tenues reposaient patiemment chacune sur son fauteuil, elles ne seraient point froissées pour le lendemain.
Dernier réglage, Line se changea pour la nuit et s'allongea telle une masse sur le lit pour s'endormir en quelques instants, sans manger quoique que ce soit, l'envie étant absente pour une raison qu'elle ignorait, ou presque...
Une douce chaleur naquit sur son visage, rêve éphémère qui se prolongea quelques secondes, le temps pour son sourire de disparaitre aussi rapidement qu'il était apparu. La réalité reprenait toujours ses droits, foutu rêve qui lui faisait un mal de chien à chaque réveil. Il faudra vraiment qu'elle règle tout cela une fois rentrée, pour repartir là où il se trouvait... Un soupire souleva sa poitrine qui peu après se voyait écartelée, les bras et les jambes s'étirant un maximum. Deux temps tropis mouvements, la voilà debout, Line se retourna vers sa nièce encore endormie.
Debout Eloïce! Il n'y a pas de temps à perdre, le baron nous attend je te rappelle!
Un grognement atteignit ses oreilles, poings sur les hanches, elle renchérit, DEBOUT!!
Toilette rapide mais efficace s'en suivit, la gamine avait intérêt à être debout à son retour, j'ai besoin de toi pour la robe et inversement lorsque tu seras prête.
Habillage, chemise, jupon, bustier, robe et bijoux se trouvaient enfin sur elle à leur place, ce qui ne fut pas d'une simplicité absolue pour la jeune fille d'arriver à tout accrocher comme il le fallait, enfin, surtout la robe.
Elles échangèrent ensuite leur place et ce fut à la Line d'arriver à tout lasser, au moins, les années accumulées lui avaient vallu d'avoir le coup de main pour s'en dépatouiller plus rapidement.
Aller en voiture rapidos! Les malles refermées, ramenées par le soldat-cochet, rapide collation prise entre temps et les voilà remontant à bord de la voiture prête, devant l'auberge les attendant.
Aucuns soucis ma chérie, ne t'inquiètes pas, nous allons gérer tout cela d'une main de maitre en espérant profiter de son hospitalité avant de reprendre la route.
La Tyx regarda sa nièce, je suis navrée de t'avoir embarqué dans tout cela, saches le.
Puis le silence reprit ses droits durant tout le reste du trajet leur restant à parcourir jusqu'à ce que les grilles du domaine de la Haye du Puits soient passées, la faisant ainsi tilter.
Une voiture déjà présente et la leur s'arrêta devant l'entrée du castel, la porte s'ouvrit quelques secondes plus tard et un valet les aida par respect, à descendre les quelques marches les séparant de la terre ferme. Un coup d'oeil à gauche, puis un autre à droite, Line avisa ainsi un autre domestique posté à la porte, sans doute était ce à lui qu'il fallait s'adresser pour la suite des évènements.
Viens Eloïce, la Valten prit les devants et monta les marches qui les conduirent à l'entrée du castel baronnal.
Pouvez vous annoncer la venue de la dame Eléïce de Valten ainsi que sa nièce, Eurydice de Valten. Nous sommes là suite à l'invitation du baron Fil Octave Auguste de Courcy.
L'homme ne se fit pas prier et les mena droit à la salle de réception, du moins ce que la salle semblait être en tous points. Son regard se porta sur la silhouette féminine déjà présente face à une autre, un homme brun. Vérifiant la présence de sa nièce à ses côtés, petits plissements de sa jupe avec ses mains, un petit coup de tête pour lui signifier qu'elles entreraient, ce qu'elles firent ensuite.
Les deux brunes se stoppèrent au centre, à peu près, de la grande salle et attendirent leur "tour". Quelque chose turlupinait la Valten, le baron n'étant pas brun dans ses souvenirs, était ce un cousin? Un frère ou que savait elle encore? Elle verrait bien une fois son visage libre à sa vue.
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