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[RP] Quand un Blond recherche une épouse

Linoa
[Juste un peu de silence]

La veille elles s'étaient arrêtées dans une auberge pour la dernière nuit avant le jour J. Sa nièce lui avait fait part de sa réponse, les deus femmes iraient donc en "visiteuses", rencontrer le baron. Chambre prise, les voilà montant rapidement les escaliers pour être le plus tôt possible, au chaud.
La présence de deux fauteuils dans un coin de la pièce lui plu, ainsi elle se tourna vers sa nièce tandis qu'un soldat, le soldat-cochet, amenait leur malle respective dont elles auraient besoin, nul besoin de toutes les avoir.
Prépares tes affaires pour demain, il n'y aura pas de temps à perdre.
Ainsi fut dit, ainsi fut fait, les tenues reposaient patiemment chacune sur son fauteuil, elles ne seraient point froissées pour le lendemain.
Dernier réglage, Line se changea pour la nuit et s'allongea telle une masse sur le lit pour s'endormir en quelques instants, sans manger quoique que ce soit, l'envie étant absente pour une raison qu'elle ignorait, ou presque...


Une douce chaleur naquit sur son visage, rêve éphémère qui se prolongea quelques secondes, le temps pour son sourire de disparaitre aussi rapidement qu'il était apparu. La réalité reprenait toujours ses droits, foutu rêve qui lui faisait un mal de chien à chaque réveil. Il faudra vraiment qu'elle règle tout cela une fois rentrée, pour repartir là où il se trouvait... Un soupire souleva sa poitrine qui peu après se voyait écartelée, les bras et les jambes s'étirant un maximum. Deux temps tropis mouvements, la voilà debout, Line se retourna vers sa nièce encore endormie.

Debout Eloïce! Il n'y a pas de temps à perdre, le baron nous attend je te rappelle!
Un grognement atteignit ses oreilles, poings sur les hanches, elle renchérit, DEBOUT!!

Toilette rapide mais efficace s'en suivit, la gamine avait intérêt à être debout à son retour, j'ai besoin de toi pour la robe et inversement lorsque tu seras prête.
Habillage, chemise, jupon, bustier, robe et bijoux se trouvaient enfin sur elle à leur place, ce qui ne fut pas d'une simplicité absolue pour la jeune fille d'arriver à tout accrocher comme il le fallait, enfin, surtout la robe.
Elles échangèrent ensuite leur place et ce fut à la Line d'arriver à tout lasser, au moins, les années accumulées lui avaient vallu d'avoir le coup de main pour s'en dépatouiller plus rapidement.
Aller en voiture rapidos! Les malles refermées, ramenées par le soldat-cochet, rapide collation prise entre temps et les voilà remontant à bord de la voiture prête, devant l'auberge les attendant.

Aucuns soucis ma chérie, ne t'inquiètes pas, nous allons gérer tout cela d'une main de maitre en espérant profiter de son hospitalité avant de reprendre la route.
La Tyx regarda sa nièce, je suis navrée de t'avoir embarqué dans tout cela, saches le.
Puis le silence reprit ses droits durant tout le reste du trajet leur restant à parcourir jusqu'à ce que les grilles du domaine de la Haye du Puits soient passées, la faisant ainsi tilter.
Une voiture déjà présente et la leur s'arrêta devant l'entrée du castel, la porte s'ouvrit quelques secondes plus tard et un valet les aida par respect, à descendre les quelques marches les séparant de la terre ferme. Un coup d'oeil à gauche, puis un autre à droite, Line avisa ainsi un autre domestique posté à la porte, sans doute était ce à lui qu'il fallait s'adresser pour la suite des évènements.


Viens Eloïce, la Valten prit les devants et monta les marches qui les conduirent à l'entrée du castel baronnal.

Pouvez vous annoncer la venue de la dame Eléïce de Valten ainsi que sa nièce, Eurydice de Valten. Nous sommes là suite à l'invitation du baron Fil Octave Auguste de Courcy.

L'homme ne se fit pas prier et les mena droit à la salle de réception, du moins ce que la salle semblait être en tous points. Son regard se porta sur la silhouette féminine déjà présente face à une autre, un homme brun. Vérifiant la présence de sa nièce à ses côtés, petits plissements de sa jupe avec ses mains, un petit coup de tête pour lui signifier qu'elles entreraient, ce qu'elles firent ensuite.

Les deux brunes se stoppèrent au centre, à peu près, de la grande salle et attendirent leur "tour". Quelque chose turlupinait la Valten, le baron n'étant pas brun dans ses souvenirs, était ce un cousin? Un frère ou que savait elle encore? Elle verrait bien une fois son visage libre à sa vue.

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Blanche_de_belrupt
Dans la salle de réception.

Blanche entra dans la pièce où elle ferait la rencontre du Baron. C’était sans doute celui-ci qui se tenait assis sur le fauteuil au fond de la salle. Était présent également quelques domestiques et un jeune homme blond contre le mur. La jeune fille demanda à sa dame de compagnie de rester à l’entrée, elle n’aurait pas besoin d’elle pour l’entretien qui allait suivre. Elle franchit alors les derniers mètres qui l’a séparait du maitre des lieux. Blanche l’examina : il était de taille moyenne, les cheveux bruns, les traits fin qui lui donnaient un air manipulateur. De plus, il se tenait mal, courbé sur son siège. La jeune fille réprima une grimace. Elle ne s’imaginait pas au bras de cet homme. Il lui ferait honte. A sa présentation, elle répondit :


-Bon jour à vous, Baron. Puis elle inclina la tête d’un air respectueux.

Il ne c’était pas levé lorsqu’elle était entrée dans la pièce, et il lui avait encore moins proposé un siège. Elle resta alors debout face à lui. L’entretien débutait mal : il n’était pas ce qu’on pouvait appeler beau et il n’était pas galant ; mais après tout, il n’y avait pas que cela qui comptait.

J'imagine sans peine que vous n'avez pas fait ce voyage pour perdre votre temps.


Non elle ne voulait pas perdre de temps, et c’est ce qu’elle faisait en ce moment. Elle ne voulait pas se marier à un homme, quelque soit son titre, uniquement dans le but de monter dans l’échelle sociale. Elle était consciente que son père voulait la marier à un homme influent, qui pourrait donner à la famille un certains atout, mais elle n’était pas prête pour cela à s’unir à un homme repoussant et irrespectueux des femmes. Elle savait également qu’elle n’épouserait pas un homme dont elle tomberait follement amoureuse, mais une bonne entente était quand même nécessaire.

Qu'est-ce qui vous a donc poussé à vous rendre en mon château ?

Ah sa, elle se le demandait bien ! C’était idiot d’avoir répondu à cette annonce, d’avoir menti à son père et d’avoir quitté ses responsabilités pour un baron qu’elle n’épouserait pas. Il était évident que cette annonce cachait quelque chose, un homme noble beau et galant n’avait pas besoin de tels moyens pour trouver une épouse. Pour Blanche il ne restait plus qu’à rentrer en lorraine, inutile de faire perdre son temps au baron. Cherchant à écourté l’entretien, elle répondit.


-La raison qui m’a poussé à me rendre ici est bien simple, je cherche un époux. Lorsque j’ai vu vostre annonce, il m’est venu l’idée sotte que celui pourrait être vous. Je me suis trompé. Vous n’êtes pas celui qu’il me faut. Vous n’êtes pas à mon gout physiquement, vous n’avez pas l’attitude d’un noble, car un noble bien éduqué un offre un siège à ses invités, et ce lève lorsque ceux-ci entre. De plus je cherche un homme de caractère, qui ne se laisse pas faire. Hors la façon dont vous laissé vos domestiques ce tenir,
elle désigna l’homme blond adossé au mur, montre que vous n’avez pas d’autorité.
Restez ici à discutez avec vous plus longtemps serait inutile, nous perdons nostre temps tout les deux. Je vais laissez la place aux autres prétendantes, je suis sur que l’une d’elle sera faite pour vous.
A moins que vous ayez quelques choses à ajouter, je vais retourner à mon coche et faire la route inverse et retournez en lorraine.


Elle attendit alors, un peu anxieuse. La jeune fille avait peut être été trop loin dans ses propos, mais elle avait du caractère et l’un de ses principaux traits était d’être franche.

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En deuil de sa mère...
Filsdhelios


Fil était toujours adossé au mur. Il observait la scène, attentif, buvant chacun des mots du valet, et de la Belrupt. Cette dernière, d'ailleurs, venait de le désigner. Sous peu, il interviendrai.

La Valten, à son tour, venait d'entrer. Accompagnée d'une jeune fille. Le Blond arqua un sourcil, interrogateur et amusé. Qui était-ce, et que venait-elle faire ici. Mhh...

Avant de se pencher sur le cas "Belrupt", il se devait d'installer les deux damoiselles arrivantes à leur aise. Il quitta donc l'appui mural, et se dirigea, silencieusement, vers les dites-arrivantes.

Dame de Tyx, ravi de vous revoir icelieu.
Un léger baiser sur le main de la dite-dame. Quant à vous, Damoiselle... Je n'ai pas le plaisir de vous connaître. Quoiqu'il en soit, bienvenue en ma baronnie.
Je vous en prie, prenez des fauteuils, et mettez vous à votre aise. Si vous avez besoin d'un rafraichissement, n'hésitez pas.
Pardonnez que je vous quitte, je suis à vous juste après.


Léger sourire du Blond, avant de les quitter, pour retourner vers la lorraine. Elle était en train de parler, sans interruption, comme récitant une longe tirade.

Le Blond, soudainement, éclata de rire, suite aux paroles Belruptiennes. Oui, j'ai quelque chose à ajouter. Ma dame, souhaiteriez-vous un peu d'eau ? J'imagine que vous avez le gosier un peu sec.
Pardonnez, Damoiselle, cette entourloupe.
Comme pour la Valten précédemment, il déposa un doux baiser sur sa main. Je suis le Baron Fil Octave Auguste de Courcy. Le vrai. N'en veuillez donc pas à ce cher Nestor pour son attitude de gueux, et sa mauvaise éducation. Nestor, merci bien pour tes "services", j'aurai cependant dû te conseiller un peu plus de "tenue". Va, maintenant.

Prenez un siège, Damoiselle. J'imagine que vous devez être fatiguée du chemin depuis votre province. Je réitère ma proposition. Quelque chose à boire, peut être ?

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Blanche_de_belrupt
Au moment où elle demandait si le baron avait quelque chose à répondre à son long discours, le blond qu’elle avait prit pour un domestique alors et parla à la place du baron.

Oui, j'ai quelque chose à ajouter. Ma dame, souhaiteriez-vous un peu d'eau ? J'imagine que vous avez le gosier un peu sec.


Hum de l’eau ? Elle aurait préféré un bon verre d’alcool qui lui aurait remis les idées en place. Avant qu’elle n’ait pu répondre, il se présenta.

Pardonnez, Damoiselle, cette entourloupe. Je suis le Baron Fil Octave Auguste de Courcy. Le vrai.
Mais alors qui était assis sur le fauteuil, qui était celui qui l’avait reçu de la sorte ?
N'en veuillez donc pas à ce cher Nestor pour son attitude de gueux, et sa mauvaise éducation. Nestor, merci bien pour tes "services", j'aurai cependant dû te conseiller un peu plus de "tenue". Va, maintenant.

Tout s’expliquait. Le baron avait chargé l’un de ses domestiques de recevoir les prétendantes à sa place pour juger leur réaction. Blanche était tout simplement tombée dans le piège et avait fait une belle démonstration de son franc parlé ; ou comment ruiner ses chances en quelques minutes. Elle sourit. Le blond venait peut être de marqué le point, mais elle n’avait pas dit son dernier mot. La blonde redevint plus douce, et dit :

-Je dois sans doute vous félicitez de cette mise en scène. Cela vous a permis d’avoir un aperçu de…disons ma personnalité.
Puis répondant à son offre de boisson. Je prendrais bien un verre de Bordeaux ou peut être de la mirabelle si vous en avez dans vos caves.

Elle s’installa alors dans le siège qu’il lui offrait. La Belrupt fit alors attention aux deux jeunes femmes qui étaient entrées peut après elle. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle reconnut linoa, la rectrice adjointe de l’université de son père.
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En deuil de sa mère...
Eloice
Les terres du Baron étaient enfin en vu, et Eloïce commença à ne plus tenir sur place. Bien sur il lui tardait de se reposer un ou deux jours mais, en jeune femme bien éduquée, elle ne broncherait pas si jamais le Baron ne leur offrait pas hospitalité. Le transport, la voiture, s'arrêta enfin. Il était temps, elle commençait vraiment à saturée la jeunette ! La matinée avait été horriblement chargée. Déjà lorsque sa tante l'avait réveillée en criant tel un boeuf que l'on abat. Ensuite il avait fallut faire une toilette rapide, mais Eloïce s'appliquait toujours en ce qui concernait la propreté de soit même, donc elle se décapa à fond, comme chaque matin. Et surtout quand la brunette se lève tôt ! Passons à l'étape préparation de la tantine. Evidemment il fallait bien s'habiller, après tout elles n'allaient pas arriver sans rien sur le dos ou presque... Laçage du bustier, jupons, aide pour la robe et enfin la dernière étape, le choix des bijoux. Il n'y en avait pas des masses mais assez pour faire leurs bonheur. La tantine choisie une petite barrette/couronne et une ceinture fine et féminine avec une charmante fleur comme boucle. La petit couronne - ou barrette, comme vous voudrez - retenait un élégant chignon avec quelques mèches qui en dépassaient. Son tour était venu et pitié, faite que la tantine fasse dans la douceur ! Eloïce retint son souffle et pinça ses lèvres avec ses dents. Sa tante commença alors à l'aider pour se parer, doucement puis un peu plus vite mais toujours en douceur. Bon un bon point pour elle ! Elle laça le bustier plutôt sèchement, mais bon pour le moment ça passait... La robe n'avait pas de manches bien longues, il n'était pas prévu qu'il façe autant froid. Etant donnée que ça ne s'améliorait pas avec le temps, Eloïce - alias Eurydice - rajouta une cape sur ses épaules qu'elle attacha autour de son cou. La coiffure se fit rude comme elle l'avait pressentie. Une fois tous ça finit, les deux femmes montèrent dans leurs voiture et se retrouvèrent donc dans la cour, au moment même ou je vous parle. La chef Valten sortit du carrosse en premier et Eloïce la suivit. Elle laissait sa tante les annoncer étant donné que le Baron n'attendait pas Eloïce en son castel.

Pouvez vous annoncer la venue de la dame Eléïce de Valten ainsi que sa nièce, Eurydice de Valten. Nous sommes là suite à l'invitation du baron Fil Octave Auguste de Courcy.

Eloïce et Eléïce suivirent le domestique ou l'intendant à travers les multiples couloirs. Elles s'arrêtèrent au milieu d'une salle et regardèrent le Baron qui recevait déjà une " prétendante ". Ce mot lui semblait bizarre... Presque amère. Elle préférait dire une personne intéressée, cela lui paraissait bien mieux. Elle se rendit compte qu'elle hochait la tête en même temps qu'elle réfléchissait. Elle se redressa et ne laissa pas voir son stresse. Elle fixa son regard sur le sois disant Baron. Celui-ci n'en avait pas la carrure, ni l'attitude. Il s'efforçait d'accomplir son rôle mais le manque de délicatesse, d'assurance et tout ce qui s'en suit. Elle fit regarda sur les côtés. Tapis dans le noir se tenait un homme, blond peut être ? Il était accoudé au mur et regardait la petite scène se dérouler. Il semblait bien s'amuser. Surement que cet personne était le Baron. Un domestique ne se tiendrait en aucun cas en cette position devant son seigneur. A moins que celui ci ne sache tenir ses domestiques ? Elle ferma les yeux et respira lentement. Elle les rouvrit et écouta, distingua les paroles de la Dame. Eloïce sourit. Décidément cette Dame commençait à ressemblait à Eloîce niveau caractère et franchise. Ce n'était pas un caractère parfait ni très recherchait chez une femme mais elles se devaient tout de même d'être franche. Eloïce calmait ses ardeurs quand il le fallait ou bien disait ce qu'elle pensait sur un ton doux et calme. Cette Dame, elle, était sèche mais annonçait de suite la couleur, comme elle. Bon maintenant ne restait plus qu'a attendre leurs tours.
Linoa
[Lucioles]

La discussion allait bon train entre la jeune femme présente dont la voix lui disait quelque chose et le baron, pas le bon mais peut être un autre toujours... Enfin, bon train, cela dépendait pour qui, c'est que la jeune femme ne mâchait pas ses mots et cela faisait toujours plaisir à la Valten, la franchise se perdait laissant place à l'hypocrisie, cette dernière utilisée à souhait.
Dans ses pensées, la Tyx se laissa une fois de plus avoir par surprise, non didiou, il fallait vraiment qu'elle se reprenne, cela lui serait fatal un jour si elle ne prenait garde!
La mini peur passée, elle mit du temps à comprendre la scène qui s'offrait à ses yeux, y comprit le baise main auquel elle n'était guère habituée, il fallait bien le dire mais la courtoisie dont le baron avait fait preuve devant elle à deux reprises, ne la surprenait guère concernant l'acte.
Quelques paroles prononcées, la bienvenue et un vif passage concernant sa nièce, le voilà leur proposant de prendre place le temps qu'il s'éclipse pour on ne savait trop où, ou presque. Pas le temps de le remercier toujours mais cela sera fait quand il reviendra.

Line s'assit donc sur l'un des fauteuils mis à disposition sans doute pour l'occasion puis regarda sa nièce. Tu vois, je t'avais dit qu'il était courtois et bien élevé! Fit elle juste assez fort pour que sa nièce soit la seule à entendre.
Reportant son attention sur le baron qui venait de rejoindre les deux autres présents, une deuxième surprise lui arriva en pleine tronche lorsque la jeune femme se tourna, Blanche de Belrupt était donc ici aussi à la recherche d'un époux, au moins une qu'elle connaissait, le monde semblait si petit parfois.
Enfin, Line sourit à la demoiselle tandis que cette dernière les dévisageait avec sa nièce.


Ravie de vous voir Blanche, votre voyage s'est bien passé?
Reprenant un instant ses esprits, elle se dit qu'elle manquait à tous ses devoirs, permettez moi de vous présenter ma nièce Eurydice de Valten.
Une main en direction de la concernée pour bien faire comprendre "c'est d'elle dont je parle!".
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Eloice
[Une longue attente]

Le supposé Baron arriva vers elle et sa tante. La jeune femme se figea et attendit qu'il leurs adresse la parole. Il baisai la main de la Tyx, qui n'était autre que sa tante, avant de lui parler.

Quant à vous, Damoiselle... Je n'ai pas le plaisir de vous connaître. Quoiqu'il en soit, bienvenue en ma baronnie.

La Damoiselle en question sourit légèrement au Baron, celui ci venant de confirmer ce que la Valten pensait, qui reprit.

Je vous en prie, prenez des fauteuils, et mettez vous à votre aise. Si vous avez besoin d'un rafraichissement, n'hésitez pas.
Pardonnez que je vous quitte, je suis à vous juste après.


Sa tante s'assit donc sur un des fauteuils mis à disposition avant que sa nièce la suivit. Elle s'assit délicatement sur le fauteuil, comme ci celui ci pouvait céder à un moment ou à un autre, puis regarda sa Tante, qui, elle même, la regardait. Eloïce arqua un sourcil.

Tu vois, je t'avais dit qu'il était courtois et bien élevé!

La brunette retint un rire dans sa gorge et toussota doucement afin de ne se faire entendre que d'elle même. Elle retourna le visage vers la Tyx et sourit. Alors elle jeta un coup d'oeil au Baron qui venait d'inviter la Dame à s'asseoir. En effet, il était bien élevé et cela comptait pour beaucoup dans l'estime d'une personne chez la jeune Eloïce. Lorsque la Dame s'assit, Eloïce remarqua que son visage lui était familier. Mais où l'avait-elle donc vu... Mystère ! Elle vit que la Dame en question les regardait, elle et sa Tante. Lorsque que la Tyx prononça son nom, Eloïce pensa immédiatement à sa cousine. Sa chère cousine... Elle lui manquait tant... Sa joie de vivre et ses éclats de rire maquait énormément à la jeune jeune qu'était Eloïce. En parlant d'Eloïce, voilà celle ci qui se perd dans ses pensées. Quand sa Tante prononça son nom elle redressa la tête vers la jeune femme prénommée Blanche. Sa Tante la montrait maintenant de la main, comme pour faire comprendre que c'était elle la nièce en question. Comme si c'était le fauteuil ! M'enfin, politesse oblige !
Blanche_de_belrupt
Dans la salle de réception

Assise sur son fauteuil, Blanche avait toujours cette désagréable impression d'être un produit comparé sur les étales du marché, malgré les efforts du baron pour les mettrent à l'aise. En attentant son verre de bordeaux ou de mirabelle, Blanche se leva pour aller saluer comme il se devait la rectrice adjointe de Belrupt. Elle inclina respectueusement la tête.

-Bon jour Linoa comment allez vous ? Je suis ravie de vous revoir. Oui, mon voyage c'est bien passé, quoique un peu long.


Puis elle regarda la jeune fille qu'elle lui présentait. Elle devait avoir son age, pas plus. la futur mairesse de vaudemont (mais sa, elle ne le sait pas encore) se demandait laquelle des deux voulait se présenter au baron. Elle lui fit un sourire timide puis lui dit :

-Enchantée damoiselle, je suis Blanche de Belrupt.

La Belrupt attendit alors, ne sachant si le baron allait leur parlé chacune leur tour ou si il "passerait" d'une jeune femme à l'autre.
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En deuil de sa mère...
Filsdhelios


Je prendrais bien un verre de Bordeaux ou peut être de la mirabelle si vous en avez dans vos caves.
Le Blond tenta de masquer son étonnement. Du Bordeaux, du Bordeaux... Vous m'excusez, ma dame. Il se dirigea vers un des domestiques. On a du Bordeaux, dans les caves ? Empresse toi d'aller en chercher !

Il retourna ensuite vers ses "invitées" qui s'étaient installées. Dame de Belrupt, je vais vous faire apporter du Bordeaux.
Je vois par ailleurs, que vous vous connaissez. Que le monde est petit, n'est-il pas ?

Permettez, Damoiselles, que je vous demande quel est le but de vostre visite en ces lieux ? J'imagine, non sans peine, que vous n'avez pas voyagé de l'Armagnac et de la Lorraine par simple... intérêt au paysage Normand. Quoiqu'entre nous, il en vaut bien la peine.


Un domestique apporta alors le Bordeaux désiré. Ôô Joie, il en avait dans ses caves.

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Eloice
La jeune femme blonde s'était approchée des deux brunes. Dame Blanche inclina respectueusement la tête vers Linoa, sa Tante. Eloïce étudia le visage de la Belrupt. Il était fin et féminin. Elle avait quelque chose de son père... Mais quoi ? Enfin bon. Toujours est-il que la jeune femme regarda la Belrupt quand celle ci tourna son visage vers le sien. Eloïce sourit et hocha la tête et sourit gentiment.

-Enchantée damoiselle, je suis Blanche de Belrupt.

- De même Dame, je suis Eurydice de Valten.

La Dame avait un sourire timide, presque réticent. La Valten sourit, faisait-elle donc peur ? Elle eut un sourire amusé et voyant que la Dame tournait la tête, la brunette fit de même. Les trois femmes attendirent le Baron ensembles. Celui-ci arriva vers elles et Eloïce regarda sa démarche. Une démarche assurée. Mais pourquoi le regardait-elle en fait ? Elle se racla la gorge et détourna les yeux. Si elle continuait comme ça, ça allez faire légèrement catin sur les bords ! Bon alors on arrête d'étudier les gens ça devenait beaucoup trop gênant au fur et à mesure des années. Par pour eux non, mais pour ELLE. Oui, pour elle. Le Baron leurs adressa la parole :

Dame de Belrupt, je vais vous faire apporter du Bordeaux.
Je vois par ailleurs, que vous vous connaissez. Que le monde est petit, n'est-il pas ?


Eloïce regarda sa Tante, puis la Belrupt qui ne répondaient pas. Elle articula donc quelques moi de " sa voix cristalline " comme disait Isaure, sa soeur.

- Oui, le monde est bien petit. On croise et recroise certaines personnes pendant longtemps, ou bien que rarement dans des occasions toutes à fait diverses. Pour ma part, je ne connaissais pas Dame Blanche de Belrupt, mais son père. Je fais donc la une heureuse rencontre que de voir que Dame de Belrupt à approximativement le même âge que moi... Tout comme le comportement similaire.

Elle éclata d'un rire clair et enjôleur. Son rire devient alors un sourire et celui ci resta quelques instants à flotter sur le visage de le brune.

Permettez, Damoiselles, que je vous demande quel est le but de vostre visite en ces lieux ? J'imagine, non sans peine, que vous n'avez pas voyagé de l'Armagnac et de la Lorraine par simple... intérêt au paysage Normand. Quoiqu'entre nous, il en vaut bien la peine.

- Pour notre part, ma Tante, Eléïce de Valten, et moi même venons en visite de courtoisie. Ou peut être pas après tout, cela dépend. Cela est bien long à expliquer. Ohh ! Et pardonnez moi Baron, je ne me suis pas présentée,Eloïce fit une petite révérence pas trop prononcée, mais juste assez pour montrer son respect envers le Baron, Eurydice de Valten, nièce de Dame Eléïce de Valten, Demoiselle, ou Dame comme vous préférez, de Compagnie de sa Grâce Béatrice de Castelmaure-Frayner Duchesse de Nevers, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes... Et je vous épargne la suite...

Elle vit alors un domestique apporter du Bordeaux, il se reconnaissait à l'odeur et à bien d'autres choses encore - non non, Eloïce n'a pas toutes les qualités, faut juste la connaître un tantinet plus - surement la boisson pour Dame Blanche de Belrupt.
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Marzina
VLAM !!!

C’était le bruit des rideaux tirés. Un bruit haït par la blonde. Elle se mit à gémir tel un chat réveillé en pleine sieste.

« Nyah ! Nounig, je suis bien fatiguée ! Pourquoi me réveilles-tu avant que la Nature ne le fasse elle-même ? »

Reniflement dédaigneux de la gouvernante qui commence justement à gouverner le monde autour de Marzina par des appels d’une sécheresse extrême, pendant que celle-là se retourne sur son ventre, serrant son oreiller de plume sur son visage, se plaignant d’une voix étouffée :

« Nouniiiiiiiig…La lumière me fait mal aux yeuuuuux…Et pourquoi je ne sens pas l’odeur du déjeuner venir jusqu’à mes délicates narines ?
-Si vous ne sentez pas le déjeuner, c’est parce qu’il est plutôt l’heure du petit déjeuner ! Et arrêtez de marmonner dans votre oreiller ou je ne vous réponds plus ! »

Horrifiée, la blonde relève la tête bien vite, et avec des yeux à moitié fermés, se tourne vers la fenêtre découverte, et voit la lumière de l’aube poindre.

« Nounig, encore un peu et on entendrait le coq chanter ! Qu’est-ce qu’il vous prend de me réveiller à l’heure des gueux ?
-Ce n’est pas « l’heure des gueux » mademoiselle, je vous ai déjà dit que c’est l’heure de se lever pour tout le reste du monde, sauf vous évidemment, si vous vous couchiez à des heures plus convenables aussi, vous sauriez vous lever le matin ! »

Breizh avait voulu une vraie noblesse ? Breizh avait réclamé une vraie princesse ? Marzina était revenue de son périple anglois ! Bien à l’opposé de ses deux sœurs, sûrement dû à la jeunesse…ou pas ! En petite tenue, la blonde pose un pied à terre, puis l’autre…cligne des yeux…puis retombe sur le lit.

« Rien à faire Nounig, cet horaire de lever est trop dur à supporter pour mon sublime corps fatigué, je crois que je vais me rendormir, vous serez gentille de refermer ces rideaux, la lumière me donne mal à la tête… »

Ninnog fait un signe de la main aux deux gardes devant la porte, puis montre la blonde.

« Ce n’est pas la lumière qui vous donne la migraine, c’est plutôt la quantité de chouchen que vous avez ingurgité hier, ivrogne !
- C’est pas gentil de dire ça à sa princesse, Nounig… »

Et la blonde de bouder, au moment même où les gardes arrivaient à sa hauteur, et la saisissant au niveau des aisselles, la lèvent du lit. La blonde agite les jambes dans le vide, protestant :

« Je suis princesse de Breiiiiiiiiiizh ! Lâchez-moi voyons ou je vous fais écarteleeeeeeeer ! »

Ils la mettent alors sur ses jambes, debout sur le tapis à coté du lit, ronchonne comme un jour « réveillée à l’aube ». Les dames de chambre prennent le relais, la pousse délicatement derrière son dos vers la coiffeuse, pendant qu’elle baille ostensiblement.

« Nounig…quelle idée vous trotte encore dans la tête pour me faire souffrir à cette heure indécente ? »

La coiffeuse commence à démêler la tignasse de boucles blondes, véritable épreuve de force, pendant que la maquilleuse lui met une bonne couche de crème sur le visage.

« Pouah pouah, retirez-moi ca ! Je n’ai point de sortie publique programmée aujourd’hui, nul besoin de crèmes, je suis belle au naturel ! »

Faisant fi des revendications marzinesques, Ninnog continue de gouverner son monde. Maintenant que la blonde est maquillée et coiffée, on amène sa robe et ses bijoux.

« Il est rare que vous me choisissiez tel décolleté Nounig…D’habitude je dois vous supplier pour ne pas avoir une robe de nonne…Ah mes bijoux ! Où est donc ma couronne, ma p’tite couronne de princesse ? »

Ninnog ajoute les dernières touches à la préparation de sa maîtresse…elle a réussi l’impensable : la rendre plus belle que jamais, et présentable, à une heure très avancée du matin ! Tout en serrant le corset le plus fort qu’elle puisse, elle lui répond :

« Le Roy d’Armes ne l’a toujours pas finie…Il faut espérer qu’elle sera prête pour le sacre, c’est mal parti pour l’instant… »

Une cape bleu nuit doublée d’hermine jetée sur les épaules de la princesse, poussée dans le carrosse des Montfort-Penthièvre, et les voilà parties à la lueur de l’aube.

« Vous ne m’avez toujours pas dit où nous allions Nounig, est-ce une surprise ?
-Une délicieuse surprise mademoiselle ! Nous allons rencontrer un homme…
-Ah fort bien ! Et où loge-t-il ?
_En ses terres, il a une baronnie…
-Vous éludez ma question Nounig…
- En Normandie…
-Comment ça ? Vous marmonnez, je ne comprends rien !
-EN NORMANDIE !
-Aaaaaaaaaaah ! Les normands sont des brutes, des sauvages sans manières ! Je refuse d’aller en pays hostile, on n’a même pas prévenu le maréchal Maël pour que l’Ordre des Trente nous accompagne, je vais me faire tuer, et Lemaro qui a refusé de m’apprendre à manier un couteau bouhouuuu…
-Il a bien fait, vous vous seriez coupée avec ! Et arrêtez de tirer sur cette porte, on roule, vous risquez la mort !
-Vous m’avez piégée Nounig, vous êtes vile, je le dirais à Papou !
-Dites-lui donc ! Il m’a donné les pleins pouvoirs pour vous marier !
-C’est carrément un complot contre moi ! Plutôt la mort que l’hymen !
-Voyons soyez sage, c’est, aux quelques lignes que j’ai pu lire le concernant, un homme charmant. Vous n’allez pas vous plaindre que je vous présente un homme tout de même ? »

Trop tard, la blonde boudait déjà, et elle continua ainsi tout le long du chemin. Ninnog se rongeait les ongles en approchant des terres du baron, car la blonde n’était toujours pas décidée, et si elle faisait un de ses scandales, le Royaume de Breizh tout entier en serait entaché, et ce serait de sa faute à elle, une gueuse ! Fort heureusement, alors qu’elles arrivaient, le naturel de la blonde avait repris le dessus, et lorsqu’un garde lui ouvrit la porte du carrosse, la blonde pavanait encore comme à son habitude. Ouf, on avait évité de peu la catastrophe.

« Où est votre maistre, vil garde normand ? Et ne venez pas attenter à mes jours, je vous préviens que vous le regretterez ! »

Elle avait peut-être pensé trop vite la nounou…En tout cas, elle encourage la princesse en la poussant dans le dos pour entrer dans la demeure.

« Qui dois-je annoncer à messire le Baron de la Haye du Puits ? »

La blonde se tourne vers Ninnog, outrée, elle n’était même pas annoncée ? Qu’était-ce donc qu’un entretien où elle n’est pas annoncée à l’avance ? Redressant son port altier, réajustant le diadème de pierres précieuses remplaçant la future couronne, elle annonce d’une voix de stentor digne de son rang :

« Annoncez la Princesse de Breizh, Marzina de Montfort-Penthièvre ! »

Alors que les portes s’ouvrent, elle marche d’un pas conquérant, très marzinesque. Elle attend ensuite qu’on vienne la débarrasser de sa lourde cape d’hiver, pendant qu’elle affiche son sourire rusé, promenant son regard dans la salle. Derrière elle, Ninnog attend, en retrait. Fière d’elle, et rassurée de voir la naturel de mademoiselle reprendre le dessus, même après lui avoir parlé d’hymen et de normands.
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Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire...
Keyliah
[D-Day: tsunami normando-tourangeau-Dalida]

Apparemment l’idée de la présence de Keyliah à ses côtés ne semblait pas déplaire au blond. Ce dernier l’invitait même à observer les prétendantes. C’est d’ailleurs en lisant ce passage que l’exilée normande éclata d’un rire sonore et franc. Elle, se faire son propre avis sur la chose ? Certes, elle avait trouvé pour elle le meilleur des amants, mais en revanche elle répugnait la vue des bécasses qui se pavanaient le dos à l’air, alors elle serait trop peu objective.
Toujours est-il que l’idée était intéressante, ou suffisamment en tout cas pour que la brune décide de faire le déplacement. Mais comme elle était une jeune maman quelque peu déboussolée et encore en plein allaitement, on se doute qu’elle allait quand même embarquer sa chieuse avec elle, ainsi que la servante … et oui, une servante ! Enfin, Cunégonde faisait plus office de punching-ball qu’autre chose, mais Keyliah avait l’argent nécessaire pour la dédommager gracieusement.

Pourtant, qu’importait le sort de la rondelette, car cet instant l’objectif était de retrouver le domaine du blond. N’ayant pas mis les pieds en Normandie depuis des mois, et après une route aussi longue qu’éprouvante, la jeune mère se perdait à certains croisements. Par chance, elle n’avait encore trouvé personne pour lui barrer la route et la dépouiller de ses biens, mais si elle ne retrouvait pas rapidement son chemin les trois générations de femelles hystériques à l’excès finiraient congelées.

Puis enfin, après une bonne heure et demie à tourner en rond, le château se dessinait distinctement devant elles. Keyliah était tout de même intimidée. La première et dernière fois qu’elle s’était rendue en un domaine de son ami c‘était à Blonville et c’était pour accepter une seigneurie. L’offre avait été accueillie avec un honneur tout particulier, mais la donzelle, semblable à elle-même, l’avait tout naturellement refusée. Si bien que depuis ce temps là elle s’était gardée de remettre les pieds dans toute propriété qui sentait l’orgueil et la luxure, et elle savait qu’à la Haye du Puits ce serait un truc du genre, un truc de blond snob et superficiel quoi !

D’avance, la jeune femme savait qu’elle croiserait en ces lieux des femmes très jeunes, parfois même des jeunes filles à peine majeures, et que bien nées elles porteraient de magnifiques toilettes.
Mais elle s’en tamponnait l’esgourde elle, de toute façon elle n’avait jusqu’à présent eu les moyens de se payer qu’une seule et unique robe, la triste robe, la robe la plus réputée de Normandie !
Le temps déjà maussade rajoutait de l’ampleur au gris de la robe, tout juste relevée de quelques touches saumonées grâce à la chainse et d’une coiffe blanche toute simple. Rien de bien inhabituel chez Keyliah finalement. La seule fantaisie était ces quelques gouttes d’essence de violette qu’elle avait disséminé sur son cou pâle, ainsi que l‘espacement des lacets qui laissait deviner les quelques livres qu‘elle n‘avait pas encore perdu de sa grossesse pourtant terminée depuis plus d‘un mois.

Joues rosies par le froid, col réajusté sur ses épaules, la brune ne se débinait pas. Elle s’approcha du garde planté comme un piquet qui semblait le plus sage et lui présenta le billet du blondinet afin qu’il la laisse entrer. Quelques prétendantes étaient vraisemblablement arrivées, cela promettait donc de grands moments, même si Keyliah comprenait surtout qu‘elle avait un léger retard.

Enfin le garde poussa la porte et la laissa pénétrer dans le hall avec sa marmaille soigneusement emmitouflée et sa boniche. C’était bien grand dans le coin et la vue ne l’étonnait plus quant à la recherche d’une épouse pour son biquet, car cette dernière pourrait largement contribuer à l’égayement des lieux.
Attendant donc ici qu’on l’autorise à faire son apparition dans la salle de réception après qu'elle se soit présentée au valet, l’exilée zieuta discrètement celles qui la précédaient. Elle étaient plutôt jolies et se tenaient bien droit sur leur siège. Pour sûr qu’elle ferait tâche dans le décor, mais comme toujours, elle n’en n’avait cure mais tenterait tout de même de faire au mieux.

Pourtant, et ce après quelques malheureuses secondes, elle se fit plus discrète encore en remarquant, il était temps, la princesse qui se trouvait là. La situation était bien délicate. Les trois gueuses devaient se fondre dans le décor si elles ne souhaitaient pas être prises pour les domestiques de ce domaine paumé au fin fond d'un pays marécageux.

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Filsdhelios


Eurydice de Valten... Enchantée, Damoiselle. Vous êtes donc la nièce d'Eleïce. Intéressant.
Ainsi, vous venez en simple "visite de courtoisie". Vous éveillez ma curiosité... En tout cas, soyez certaine que je suis ravi de vous avoir rencontrée. Et par la même, d'avoir revu votre tante.


Fil entendit alors quelques bruits de "porte". Qu'est-ce que...

Une bretonne ! LA bretonne !

    [ Ellipse temporelle ]


Quelques heures plus tôt, ou la veille -dur d'affirmer une date précise- le Blond avait reçu un courrier. A la lecture, il était partagé entre étonnement, et... Non, il était juste étonné.

Ce courrier provenait d'une gouvernante bretonne... La gouvernante de la princesse de Breizh, à dire vrai.

Le Normand prit aussitôt une plume, et entreprit de répondre à la dite-missive. Il avait toujours apprécié les bretonnes, et il était ravi que la fille du Grand Duc puisse lui rendre visite. La gouvernante, elle, aurait un peu plus de problèmes pour la faire venir en terres normandes, à n'en pas douter.

Citation:
Le boujou à vous,

Tout d'abord, je ne peux le nier, j'ai été très surpris de vostre missive. Savez-vous que je suis baron Normand ? Dès lors, et bien que n'ayant rien contre les bretons, pensez-vous que le Grand Duc de Bretagne serait entrain à marier sa fille à un Normand ?
Être un bon parti... Je ne suis que baron. En ceci le Grand Duc de Bretagne ne pourrait-il pas se montrer également réticent ?

Quoiqu'il en soit, et malgré ces quelques interrogations, prendre pour épouser une bretonne ne me gênerait en rien. Les bretonnes ont un charme que j'ai toujours su apprécier.
Vous pouvez donc considérer qu'il s'agit d'un accord, invitant la princesse de Breizh à se rendre en ma baronnie.

Cordialement.
Fil Octave Auguste de Courcy Baron de la Haye du Puits.


    [ In the present, now (I love my english, it's very good !) ]


Ainsi, donc, la Bretonne était arrivée.
Un des valets devait conduire la Montfort à la salle de réception. C'étaient les ordres.

A quelques mètres de là, donc, un valet invita la princesse à le suivre.
Suivez moi, s'il vous plait. Quelques mètres parcourus, une grande porte poussée, et un valet annonçant. Baron, la Princesse de Breizh, Marzina de Montfort-Penthièvre, est arrivée.

Et un Blond perturbé qui ne ne saurait détacher les yeux de la sus-nommée.

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Marzina
Marzina n’était pas rassurée d’être en territoire normand. Il faut dire que les histoires racontées quand elle était petite par Papy Gomoz avant qu’elle ne s’endorme ne lui avaient pas dépeint une image très attirante de cette région. En plein milieu du salon Penthièvre, juste au dessus de la cheminée, trônait fièrement le crâne de Morthya que Jarkov avait offert au papy après l’avoir brûlé sur un bûcher purificateur. Tous des Phookaïstes ! C’était ce que Gomoz lui avait appris en lui montrant sur les livres d’histoire l’image d’Helric, ressemblant étrangement au nain qui servait de valet chez les Penthièvre, offert lui aussi par Jarkov au baptême de tonton Yannou, et qui se nommait Cirleh…Elle avait plus ou moins l’impression d’être dans la gueule du loup…

En même temps, même une brute normande ne saurait brutaliser une si belle princesse n’est-ce pas ?
Si ?...

La blonde déglutit difficilement. Elle se serait bien avalée une bonne rasade de chouchen là, mais Ninnog avait refusé qu’on en emmène plus d’une bouteille, et elle n’était pas pour elle. Tss.


Suivez moi, s'il vous plait.

La princesse souleva donc le bas de sa robe afin de ne pas se prendre les pieds dedans, et suivi le valet, étroitement surveillée par Ninnog qui portait un petit coffret ouvragé, elle pensait toujours à tout, la gouvernante ! Ils n’eurent que quelques pas à faire avant de se retrouver devant une grande porte qui s’ouvrit devant elle, alors qu’elle entendait qu’on prononçait son nom.

Baron, la Princesse de Breizh, Marzina de Montfort-Penthièvre, est arrivée.

Elle se redressa, et ouvrit de grands yeux ronds anthracite qui s’attachèrent à observer chaque recoin de l’endroit où elle se trouvait, avant de se poser sur son hôte. Avec son sourire rusé, Marzina le déshabilla des yeux, de la tête aux pieds, comme elle avait coutume de le faire, restant immobile où elle était, à quelques pas du baron. Puis elle rencontra ses yeux, et fit quelques pas vers lui. Elle retira un gant fin et blanc de sa main droite, puis la tendit d’un geste machinal, pendant que la gouvernante arrivait avec son coffret. La princesse ajouta simplement d’une voix beaucoup plus douce que celle qu’elle avait utilisée pour se faire annoncer, chantante comme un rossignol :

« Demat messire le baron. Enchantée de vous rencontrer. A part votre titre et le nom de vos terres, j’ignore à vrai dire tout de vous, une surprise de ma gouvernante trop…attachée à ma condition dirons-nous…La suite nous dira si cette surprise sera agréable…ou pas. La vue chez vous est fort charmante en tout cas. »

Elle ponctua cette remarque d’un sourire charmeur, et les curieux auront remarqué qu’elle ne parlait sûrement pas du paysage, auquel elle n’avait encore jeté aucun regard depuis qu’elle était arrivée. D’un signe de la main de la blonde, la gouvernante ouvrit le coffret où reposait la précieuse bouteille de chouchen, la seule qu’elle avait pu emporter…

« Voici un petit présent de ma contrée. C’est du chouchen, on dit qu’il apporte force et gaieté à celui ou celle qui le boit. »

…Mais aussi qu’il peut être par occasions boisson aphrodisiaque, mais cela, la blonde le garda pour elle, avec un sourire furtif à cette pensée.
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Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire...
Filsdhelios


Le Baron Normand put sentir qu'elle le déshabillait des yeux. Il était troublé par sa présence, à n'en pas douter. Toutefois, Fil recouvra bien vite ses esprits... Qu'il paraisse sot en ne bougeant pas n'était pas envisageable. Quoiqu'il en soit, la fille du Grand Duc avait fait son effet, et, pour sûr, elle avait plu au Blond.

Une légère révérence, de circonstance, du Normand. D'un geste délicat et doux, il déposa un baiser sur la main tendue qui s'offrait à lui, non sans détacher les yeux de sa visiteuse.
Traits fins, blonde, elle était d'une perfection troublante, bien que réellement plaisante. A peine quelques secondes qu'il observait la princesse, il avait cependant l'impression de la connaître dans ses moindres détails. Il chassa cependant cette pensée bien vite, inutile de paraître plus troublé encore qu'il ne l'était.

« Demat messire le baron. Enchantée de vous rencontrer. A part votre titre et le nom de vos terres, j’ignore à vrai dire tout de vous, une surprise de ma gouvernante trop…attachée à ma condition dirons-nous…La suite nous dira si cette surprise sera agréable…ou pas. La vue chez vous est fort charmante en tout cas. »


Lui aussi était enchanté ! Aspirant doucement l'air frais qui était entré dans la grande salle suite à l'ouverture de la porte massive, il commença. Le boujou à vous, Damoiselle... Si vous êtes enchantée de me rencontrer, le plaisir ne peut être que partagé, soyez-en certaine. Ayant été averti il y a quelques jours par votre gouvernante, je ne m'attendais certainement pas à rencontrer une... femme si charmante. Cette surprise est, selon moi, déjà forte agréable... Il avait maitrisé chacun de ses mots, ne laissant rien paraître du sentiment intérieur qui l'habitait.

Le sourire charmeur qui s'esquissa sur les lèvres bretonnes plongea un peu plus le baron dans l'état troublé qui l'occupait. Il possédait ses esprits, bien évidemment, mais la sensation qui le parcourait était étrange... Elle lui plaisait, c'était certain.

« Voici un petit présent de ma contrée. C’est du chouchen, on dit qu’il apporte force et gaieté à celui ou celle qui le boit. »

Cette fois, ce fut au normand de sourire. Damoiselle, recevez mes remerciements pour cette bouteille de chouchen. Indiquant à un des valets de s'approcher, avec un coffret renfermant du calva normand. J'ai, pour ma part, également quelque chose pour vous. Du calva normand, tiré directement de mes caves personnelles. Pour ce qu'on dit de lui. Vous aurez le loisir de le découvrir par vous-même.

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