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[RP] Quand un Blond recherche une épouse

Marzina
Mes damoiselles, vous n'êtes pas venues pour rien, j'imagine...

Marzina releva la tête. Il faut dire qu’elle venait de plonger sur une assiette de gâteaux qui se trouvait non loin. Elle n’avait jamais pu résister aux gâteaux comme au chouchen, ne pouvant avoir l’un, elle se vengeait sur le reste. C’est donc en mordant discrètement dans un biscuit qu’elle releva la tête, les yeux ronds. Venue pour rien non, c’est sûr, mais repartir l’estomac plein de gâteaux et une bouteille d’alcool à la main ne pouvait être appelé rien quand même ! Même si l’idée de repartir avec un homme lui convenait bien mieux.

Si vous êtes venues, je me dois de faire un choix. Ce choix se porte sur...

Un choix ? Ainsi donc elles étaient toutes venues pour la même chose ? Et Marzina qui pensait qu’on était à un concours d’humilité…Qu’elle aurait perdu, cela va de soi, la modestie, c’est une coutume de pauvres ! Du moins c’est ce qu’elle pensait, même si elle se soignait (si si, je vous jure !).
Donc elle était toutes là pour la même chose…Et pourtant, Marzina, promenant son regard sur les femmes présentes, doutaient qu’elles soient toutes là pour la même chose qu’elle…Faut dire qu’elle avait rarement les mêmes idées que sa gouvernante, et heureusement ! Le suspense était intenable, elle faillit s’étouffer avec une miette de biscuit, mais après quelques toussotements discrets, il n’en fût rien.

Mais le pire, c’est qu’elle n’avait rien entendu de la réponse…Elle aurait bien demandé à sa voisine dont les larmes s’étaient taries ce qu’il avait dit, mais elle était sûre que ce serait vu comme malpoli. Elle imita donc les autres, et feignit la surprise, chose qu’elle feignait beaucoup moins bien que le sourire, elle était donc peu crédible, jetant des regards sur toutes les femmes présentes une à une, puis sur le baron, avant de se rendre compte que tous regardaient la femme au bout de la salle. Marzina fit donc de même, tout en avalant rapidement le reste du biscuit, pour ne rien manquer de la suite, c’était plutôt agaçant d’être en plein milieu d’une intrigue sans rien y comprendre !


Non, pas Keyliah ! Je n'ai pas choisi Keyliah, mais... Bref. Vous m'excusez quelques instants.

Et pourtant, malgré ce qu’il venait de dire, il se dirigeait vers elle. La blonde renonça à comprendre, et se tourna donc à nouveau vers les biscuits…Intéressant…Il y en avait de plusieurs sortes…Elle avait toujours aimé en goûter un de chaque dans ce genre de situation…Mais là elle n’était pas chez quelqu’un qu’elle connaissait, elle ne pouvait donc faire de même. Amère déception…Celui-ci semblait donc contenir quelques morceaux de pommes…Il se marierait bien avec sa nouvelle bouteille de calva, mais elle ne pouvait pas l’ouvrir encore…Elle se rabattit donc sur l’autre, celui avec les raisins secs, avec un peu de chance, elle aurait droit elle aussi à un verre de Bordeaux pour faire passer le tout, si elle était suffisamment sage…

Elle reporta alors son attention sur l’hôte de ces lieux, avec l’intention de le dévorer des yeux, en même temps que le biscuit aux raisins secs qu’elle avait pour moitié à la main et pour l’autre moitié dans la bouche, quand elle le vit se tourner vers la flamboyante chevelure. Elle aurait juré, jetant un regard vers le baron, qu’il semblait amusé à l’instant même où il énonça des menaces à peine voilées à la rousse que la princesse ne connaissait pas.

Les choses devenaient intéressantes, et Marzina piocha un autre biscuit dans l’assiette, sans vraiment regarder s’il était à la pomme ou aux raisins, car enfin, la seule chose qui était importante à ce moment précis, c’était bien de savoir s’il serait fait usage de la force pour expulser la «pillarde». Car oui, même si Marzina était une pacifique, elle ne dénigrerait pas une démonstration de force en apéritif. Ses yeux se plissèrent alors, fixant avec intensité la scène d’un air intéressé.

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Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire...
Filsdhelios


La rousse ne répondait pas. Le Blond fulminait toujours intérieurement contre celle qui, il en était presque certain, était une pillarde. Je vous préviens, ne vous faîtes plus remarquer. Car, si les geôles pourraient bien être abusives, la porte, elle, serait amplement méritée pour cette entrée fracassante, impolie, dénuée d'une quelconque amabilité et d'éducation, d'ailleurs. L'auberge du village, vous me voyez désolé de vous le rappeler, ce n'est certainement pas ici. Tenez-le pour dit.

Ceci étant dit, il reporta son attention sur ses invitées. Ses deux vraies invitées, à vrai dire, puisque la rousse était là en visiteuse impolie, la Belrupt semblait ici pour "décor" et, pour ce qui était de Linoa, elle venait en simple visite de courtoisie.

A nouveau, les yeux du Blond se déplaçaient, tantôt vers la Montfort, tantôt vers la Valten. Il les observait, silencieusement, tentant de percer la moindre de leurs pensées, de saisir le moindre de leurs détails physiques. Toutes les deux étaient charmantes, attirantes, et en les deux, il pouvait voir sa future épouse.

Sous peu, dans quelques instants, il devrait prononcer un nom. Un nom, sans doute, qui déterminerait de son avenir.
Et soudain, au Blond de lâcher : Comment voyez-vous le mariage ? Et qu'espérez-vous de lui ?
Sans doute la dernière question qui lui permettrait de faire son choix. Espérons que ce soit le bon.

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Marzina
Hmmm…à la pomme, le biscuit. Décidemment, il n’y avait que ça dans cette région, des pommes ! Bon, ca se mangeait quand même, fallait bien le dire, c’était pas trop mauvais ces biscuits, ils étaient pas mauvais pâtissiers ces normands. Pas une miette ne resta. Miam miam.

Apparemment, celle qui arborait la flamboyante chevelure ne souhaitait pas s’exprimer sur les attaques à son encontre faites par le baron. Marzina afficha une moue déçue lorsque le baron décida finalement de lui indiquer la porte plutôt que de la faire se raccompagner. Pas de démonstration virile ce jour. Soupir désappointé.

Et le baron qui se tournait vers elles à nouveau. Marzina redressa le nez et cligna des yeux plusieurs fois de suite, se demandant ce qui l’attendait cette fois. Quand il se tournait vers elle, et qu’il fixait ses yeux noirs, elle avait l’impression qu’il voulait lire les pensées qui se trouvaient derrière. Alors elle le laissait faire, laissant grand ouverts ses yeux ronds, le fixant dans les yeux elle aussi, elle n’avait rien à cacher, la Montfort-Penthièvre, c’est bien ce qui faisait sa force.
C’est alors qu’il lança, sans prévenir :


« Comment voyez-vous le mariage ? Et qu'espérez-vous de lui ? »

Au mot « mariage », la blonde, par instinct, sans réfléchir, lança soudain comme s’il s’agissait d’un cri d’armes :

« Plutôt la mort que l’hymen ! »

Et au moment même où elle prononce les mots, elle se rend compte de ce qu’elle fait, et essaie à nouveau son sourire de convenance, qui grimace un peu sur le coup. C’est pas comme si elle ne comptait pas dire que le mariage ne l’intéressait pas…C’est juste qu’elle aurait voulu le faire de façon moins…brutale ? Elle se mord la lèvre inférieure, elle sent déjà le regard réprobateur de Nounig et baisse la tête pour faire pénitence, mais rien à faire, la chose l’amuse, et c’est à grand peine qu’elle retient un rire. Au bout de quelques secondes, ayant retrouvé son calme, elle se tourne vers les autres femmes présentes :

« Ahem, veuillez m’excuser pour ma brusquerie…mettez ça sur le compte de mon sang breton d’accord ? Tout le monde s’accordera à dire dans cette pièce qu’ils sont mal élevés non ? »

A nouveau, elle se retient de rire, mordille plus fort sa lèvre qui se coupe légèrement. Le sang commence à filtrer petit à petit par l’incision, elle le recueille d’un coup de langue.

« Vous ne m’en voudrez pas de commencer j’espère, mademoiselle de Valten ? Histoire d’expliquer un peu ma façon de penser, bien qu’elle puisse sembler très claire au premier abord… »

Elle lui fait une légère révérence silencieuse, pour la remercier par avance, avant de se tourner vers le baron :

« Inutile de vous mentir, le mariage ne m’intéresse pas. Du moins pas maintenant. Ce n’est pour moi qu’une formalité qui rapproche quelques familles pour des raisons qui dépassent bien souvent les mariés eux-mêmes…Aussi je préfère laisser ca pour la suite en ce qui me concerne, une fois que je verrais ma première ride se dessiner sur mon visage, je regretterais peut-être d’avoir tardé et voulu profiter des plaisirs de la vie, mais seul le Très Haut sait si cela arrivera, et pour ma part, l’instant présent me convient tout à fait. Et puis si je me mariais, il faudrait que je promette fidélité à un homme, et voyez-vous, je mets point d’honneur à honorer mes promesses. Et jusqu’alors, je n’ai rencontré aucun homme que j’estime capable de pouvoir me satisfaire jour après jour sans que je ne me lasse…Je finirais par trahir ma promesse, et je ne le veux point. »

Elle se redressa, après tout, pourquoi devrait-elle se trouver honteuse d’afficher ses convictions profondes ? Elle résuma donc :

« En définitive, puisque je ne crois aucun homme capable de me rendre heureuse, je préfère attendre le plus tard possible avant d’être condamnée au malheur et à la dépression. Et pour ce que j'en espère donc, c'est que mon futur mari ne sera pas trop idiot, comme ça au moins il stimulera mon esprit à défaut d'autre chose. »

Voilà, tout était dit, et la Zina leva son petit nez fièrement avant de faire un pas en arrière, indiquant par là-même qu’elle avait donné sa réponse, et laissait la jeune demoiselle répondre à son tour, la blonde elle-même se préparant à partir, puisqu’il semblait évident que la petite fête improvisée s’arrêterait une fois la jeune dame ayant donné elle aussi réponse.
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Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire...
Eloice
Le Baron, s’adressa à Sofio d’un ton assez sévère, ou plutôt d’une voix assez grave. Le terme serait sans doute plus approprié. Eloïce haussa un sourcil fin et regarda la scène qui se déroulait. Sofio ne répondait pas, et ne répondrait pas. Il fallait bien que le Blond se fasse une raison, elle était comme ça LA Sofio, la vrai, l’unique Sofio, héhé. La Valten ne se rendit compte de rien lorsqu’elle croisa les bras, un geste sans doute peu approuvé mais nécessaire. Un haussement de sourcil ne suffirait pas. Quand le Baron fut lassé d’attendre, elle le regarda. Puis décroisa les bras et tiens son poignet droit de sa main gauche. Signe qu’elle attendait. Elle attendait ce qui allait ce passer, ce qui allait suivre. Le Baron la prit au dépourvu. Sa question était assez imprévisible et Eloïce en eut le souffle coupé sous le coup de la surprise. La il risquait fort d’y avoir plusieurs points de vu. En effet. La Princesa* commença en premier, ou la première comme vous voudrez. Eloïce n’écoutait que d’une oreille. Non que cela ne l’intéressait pas, mais elle réfléchissait. Comment tourner ses phrases ? Comment pouvait elle donc exprimer ce qu’elle pensait correctement ? Il fallait qu’elle trouve un moyen. Plusieurs secondes, ou minutes passèrent. Mais pas des heures, c’était bien trop court pour que ça en soit. La Princesa** déclara qu’elle avait finie en se reculant. Eloïce déglutit silencieusement. Elle regarda le Baron qui, lui-même la regardait et attendait. La brunette le va la tête et ce lança dans un monologue d’une sacrée longueur.

- Comment vois-je le mariage demandez vous ? Eh bien je vais vous le dire. Tout d’abord, je ne vois pas le mariage comme une obligation ni comme une chose forcée. Pour entrer dans le détail, si jamais quelqu’un me force me marier alors la il ira directement chez les voisins voir si j’y suis. Le mariage est quelque chose de surement agréable, je ne fais que supposait n’ayant jamais été mariée. Le mariage doit être source de bonheur pour les deux êtres qui vont passer el reste de leur vie ensemble, à moins bien entendu que l’un des deux fasse un affront à l’autre ce qui ne serait surement impardonnable pour moi. Comme certains disent : « Les deux personnes sont promises l’une à l’autre », ou une phrase d’un même sens mais celle-ci est pour faire un exemple. Dans cette phrase, il y a le mot « promises » ce qu’il signifie que derrière ce trouve une promesse. Promesse que ces deux personnes devront tenir. Bien souvent certains n’y arrive pas, d’autre réussissent avec bien grand mal et d’autres réussissent avec brio. Je ne sais pas dans quelle catégorie je me situe. Bien entendu je ne tromperais pas mon conjoint, du moins je pense, mais ma Tante vous confirmera que ce n’est pas dans mon caractère de ne pas tenir une promesse. Une promesse est une promesse. Je pense peut être bien être dans la 3ème catégorie mais ça , personne ne peut savoir. Outre que moi-même lorsque cette heure sera « venue ». J’attend du mariage qu’il soit « heureux » et non perpétuellement dans la tristesse, la colère. Je ne suis pas une personne horriblement triste, mais il m’arrive d’être mélancolique parfois comme tous le monde, ou presque. Mais revenons à notre sujet. Comment vous expliquer… la Brunette réfléchit, encore et encore. Dans tout mariage se situe quelque part des enfants… Et la, ça devient épineux. Enfin, ça j’en parlerais avec l’homme que j’épouserais. Voilà, vous avez mon point de vu sur la question.

Elle inclina légèrement la tête et recula, comme l’avait fait la Princesa précédemment et attendit.

[* Se prononce Princessa.
** Idem.]
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Keyliah
Une rousse qui se prend une soufflante, un blond qui reprend son calme et son « à peu près » jovialité, voilà qu’on pouvait s’en retourner au sujet initial, la recherche d’une épouse. C’était un réel problème et quelque part Keyliah espérait que Fil ne fasse par cette assemblée qu’un travail d’élimination. Plus sérieusement, il était trop difficile pour l’exilée d’avouer que son ami puisse vouloir sincèrement se marier avec une personne qu’il ne connaissait que depuis quelques minutes. Si le choix lui était revenu à elle, toutes ces jeunes femmes auraient été gentiment reconduites à l’issu de cette réunion sans qu’une seule n’ait une preuve de favoritisme.
Cependant, il y avait une chose que la donzelle ne pouvait pas oublier, elle n’était pas le baron, et il était sans doute plus déterminé qu’elle sur la question du mariage. C’est d’ailleurs sans doute pour cela qu’il sonda les jeunes prétendantes.

Rire discret de son côté, Keyliah fut assez surprise. Elle savait les bretons suicidaires, mais pas au point de réfuter la thèse d’une union solennelle à ce point là. La mort plutôt que l’hymen … si la brune n’était pas devenue ce qu’elle était, elle aurait sans doute médité sur cette phrase, puisqu’elle avait été sculptée dans le même bois que la princesse et son caractère de peste l’avait conduite à se rebeller au même âge. Malheureusement pour elle, il avait suffit qu’un beau soldat normand pure souche débarque pour que sa religion s’effiloche à vitesse grand V.
Il n’empêche que ce cri de guerre de la part de la bretonne connut alors un regain d’intérêt. Il n’y avait rien de plus incroyable et de plus honorable que de dompter des filles de cette trempe, des filles hautes en couleurs, des filles qui savaient ce qu’elles voulaient et qui avaient de la poigne.

Le temps de parole de la blonde s’évapora bientôt et Eloïce prit le relai. Les deux prétendantes s’accordaient à dire qu’il ne pouvait y avoir de mariage sans amour, ni même sans fidélité, et elles laissaient croire que n’importe quel homme ne pouvait pas être digne d’elles.
Illusion que tout cela. Il était pourtant plus facile de laisser choisir les autres à notre place, et d’accepter un mariage sans amour. Certes, les relations de couples en devenaient presque inexistantes, mais cela apportait surtout bien moins de contraintes. On espérait toujours de belles choses, on espérait que le mariage pouvait entretenir une certaine liberté individuelle, mais ce n’était bien que des sottises.

Alors, qui des deux Fil emmènerait-il pour une balade, ou qui garderait-il pour discuter plus longuement.
L’ennui avec lui, c’est qu’il avait toujours l’air d’être aussi intéressé qu’un bulot. Se saouler en compagnie de la rousse cadavérique avait presque plus de charme. La question qu’il avait posé était en elle-même un manque total d’imagination et prouvait que la curiosité du blond n’était pas plus développée que ce qu’elle laissait paraitre.
Keyliah aurait bien voulu lui dire de se secouer les miches.
Mou, tout mou, trop mou !
Elle l’avait déjà vu bien plus inspiré que cela. Comme quoi, les rencontres arrangées ne faisaient rien ressortir de bon. Le baron avait pourtant tellement de choix, il lui suffisait d’observer autour de lui, lorsqu’il visitait le monde. Mais il était toujours trop pressé, c’en était d’ailleurs pénible !

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Filsdhelios


Le Blond, attentivement, écouta les paroles de la Bretonne. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il put l'entendre crier : Plutôt la mort que l’hymen ! Un sourcil s'arqua sur son visage, à la fois surpris, certes, mais amusé également. La jeune bretonne avait certains principes, c'était certain. Dès le début, il avait pu le constater.

Nous mettrons ça sur votre sang breton, en effet...


Le mariage, après avoir écouté ses propos, ne l'intéressait donc pas... Et en cela, il pouvait le comprendre. Il ne pouvait pas se marier avec elle, il l'avait compris. Cela les réduirait tous deux, peut être, à l'ennui. Sans oublier les divers problèmes que cela pourrait causer. Une bretonne et un normand mariés, avait-on déjà vu ça ? Il pouvait, sans peine, imaginer tout cela.
Elle n'était pas faite pour lui, malgré le fait qu'elle lui plaise, malgré beaucoup d'autres choses... Il se devait de l'admettre.

Bien, je vous remercie.

C'était, ensuite, au tour d'Eloice de parler. Un sourire discret se forma sur les lèvres normandes (enfin, ex-normandes). Elle savait ce qu'elle voulait, c'était certain. Elle poursuivait sa tirade, et le Blond, toujours l'écoutait. Elle était jeune et douce, et il pouvait sentir la jeunesse, et la fougue qui y est associée, en elle.

La Bretonne, et la jeune Valten, semblaient s'accorder sur un point, malgré leurs très nombreuses différences... Mariage rimait avec amour, et avec fidélité. Etait-il sûr de pouvoir éprouver les deux, pour quelques femmes que ce soit ? Il le pensait. Ou plutôt, il l'espérait.

Dès qu'elle eût fini sa longue tirade, le jeune Baron respira longuement. Et pour une fois, il prenait ce choix véritablement au sérieux. Inutile, pour lui, de faire le malin, ou de jouer au malin... J'ai fait mon choix.


[Pas de HRP inapproprié dans le RP, y'a les MP pour ça. Bon jeu
Modo Alix]

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Marzina
La blonde se régalait de l’étonnement du baron. Si une chose était sûre, c’est qu’elle était toujours difficilement prévisible. Elle pouvait passer du rire aux larmes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et le scandale faisait partie intégrante de sa vie, dans sa quête de divertissement. Ses dernières péripéties à la hérauderie bretonne avaient déjà fait le tour du Grand Duché, et les candidatures au poste de héraut breton pleuvaient maintenant, certainement dans l’espoir que l’on viendrait encore reprocher quelque chose au blason de la blonde, et qu’elle offrirait encore son corps à demi nu en signe de protestation.

"Bien, je vous remercie."

Marzina se plongea alors dans ses pensées, et avec un sourire rêveur, ces dites pensées s’attachèrent à une certaine courtisane. Pendant que son esprit revenait petit à petit à la réalité, elle remarqua l’entrée discrète d’un des valets du baron, qui s’approcha de Ninnog, et lui confia un pli. Marzina leva un sourcil dubitatif. Qui pouvait donc avoir quelque chose de si urgent à lui dire pour la déranger ainsi dans une visite privée ? Discrètement, Ninnog s’approcha d’elle, et lui remit le pli. Marzina, étonnée à la vue du sceau, demanda en murmurant à sa gouvernante:

« Est-ce moi qui aurait quelque hallucination, où serait-ce SON sceau ? »

Ninnog, contrariée, répondit en murmurant elle aussi :

« C’est son sceau en effet, c’est LE Duc. Le coursier a précisé que c’était urgent. »

Marzina décacheta en vitesse la lettre, intriguée. Ses yeux parcoururent les lignes, et elle parut d’abord contrariée, avant de sourire, amusée, à la lecture de la fin de lettre. La politique et ses aléas…Il fallait toujours que le travail vous appelle au mauvais moment…Marzina resta pensive, mais malgré les mauvaises nouvelles annoncées dans la missive, elle avait un sourire rêveur aux lèvres. Ninnog posa alors sa main sur son bras, pour se rappeler à elle :

« Le coursier attend réponse Mademoiselle Zina. »

La blonde humecte ses lèvres, pensive, puis elle se penche vers Ninnog, et lui susurre :

« Dis au coursier qu’il est hors de question que j’écourte ma visite. Le duc attendra que je prenne congé au moment qui me siéra. Ce n’est pas parce que nous…sommes proches, que je vais travailler lorsque je suis en visite privée. »

Elle relève son petit nez hautain, et Ninnog part donner sa réponse. De toute façon, Marzina songe avec un sourire que le duc aime qu’elle le bouscule un peu, ils avaient toujours joué le « je t’aime, moi non plus » depuis qu’elle était rentrée de Bretagne, sûrement que ca l’aidait à s’évader de son mariage.

« J'ai fait mon choix. »

Marzina tourna à nouveau le visage vers le baron. Il s’attachait à garder un air mystérieux, et pourtant, maintenant qu’elle avait compris ce pourquoi Ninnog l’avait amené ici, et donc quel était le but du baron, nul doute qu’il ne pouvait trouver en elle l’objet de ses recherches. Sauf s'il avait suffisamment de courage pour relever le défi qu'elle représentait...Marzina n’était pas vraiment ouverte à l’idée du mariage, elle s’était juré de repousser tout sentiment trop proche de quelque amour lors de la mort de sa mère, et elle s’attachait à éviter de près ou de loin ce qui aurait pu y mener. Elle s’était forgé ses propres convictions, et seul le maraud Lemerco et ses discours sur l’amour qu’il portait à feue sa femme avaient réussi jusqu’à maintenant à effriter un peu ses convictions sur la chose. Mais le chemin était encore long avant que la blonde ne devienne sage comme une image. On ne change pas comme ça une princesse éduquée par Rowenda !
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Filsdhelios


Son cœur battait à la chamade. Son choix était-il le bon ?
D'un côté, il y avait cette bretonne. Insaisissable, belle et imprévisible. Une Amazone, où ce qui s'en rapprochait le plus. De l'autre, il y avait Eloice. Douce, belle et... mystérieuse.

Je souhaite prendre pour épouse Eloice.
Une phrase qui sonnait comme une confession, et qui rameutaient en lui les souvenirs d'un mariage presque fait, avec une certaine bourguignonne. Un mariage bien vite avorté. Ce mariage, cette fois, aboutirait-il ? Il l'espérait et alors, il passerait le reste de ses longs* jours avec la Valten pour épouse.

Vous... voulez du calva, peut être ?
Un phrase qui voulait donnait de la consistance aux propos de Fil... Puisqu'en l'occurrence, il nageait en plein inconnu.


*Voir RP "Vers une mort blondesque ?"

[Hop pu de bêbête.. Modo Alix]

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Eloice
[ Le post ne commence pas quand Ldj Filsdhelios a posté son dernier message mais avant. ]

[ Et si l’on devait mourir demain ]

Un sentiment la gagna. Non pas du stresse, pas de la joie, pas de la tristesse mais… mais… Un mélange des trois. Ou peut être rien de tout ça. Elle respira lentement et inspira doucement. Lentement, doucement, lentement, doucement… Elle se concentra. Non, elle n’avait pas peur du choix qu’allait faire le Baron. Non, elle ne stressait pas. Non, elle n’avait pas l’estomac noué. Non, elle ne tomberais pas dans le silence total. Oui, elle gardait son « calme ». Un pas la sortie de ses pensé. Certes, un pas silencieux, mais il fit tout de même du bruit. Celui-ci interpella la Brunette qui tourna les yeux dans sa direction. Non, elle n’était pas curieuse. Oui, elle voulait juste voir ce qui provoquait ce bruit qui brisait le silence pesant qui se trouvait dans la salle. C’était une Dame attachée à la Princesse. Elle lui tendit quelque chose. Un pli ? Sans doute. Après tout, cette affaire ne regardait pas la Valten… Peut-être ? Non, cette dernière interrogation était de l’humour. Un sourire se dessina sur ses lèvres en pensant que son humour était vaseux en ce genre de situation. Voilà pourquoi elle ne le formulait que dans sa tête. La Valten tourna la tête et attendit. La Princesse et la Dame parlèrent. Eloïce ne tendit pas l’oreille, cela aurait semblé impoli et ça n’était pas dans ses habitudes. Enfin à part quand elle ne pouvait pas faire autrement qu’écouter mai bon… Faut pas en tenir compte de ça. Le temps lui semblait long, trèèès long. La Brune croisa les mains devant elle*. Elle retourna la tête et vit le Baron articuler des mots qu’elle ne comprit pas sur le coup. Soudain la réalité s’imposa à elle.

- Je souhaite prendre pour épouse Eloice.

Elle ferma les yeux puis les rouvrit. Elle baissa la tête sur ses mains. Elles tremblaient, pas de peur, non, mais de surprise. Et d’une certaine joie dans un sens. Elle décroisa ses mains et fit en sorte de les cacher derrière quelques pans de sa robe en espérant que ce geste soit passé inaperçu. Elle ouvrit la bouche et tenta de parler.

- Moi ? Vous êtes sur ?

Il l’avait choisi ? Avait-elle bien entendu ?Elle s’avança d’un pas et attendit que le Blondinet réponde.

[*Les bras pendants, et non en signe de prière.]

[retrait du second renvoi HRP qui n'a pas sa place ici.
Faudrait pas que ça devienne une habitude sur ce topic, mhm?
Bon jeu - Modo Alix]

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Marzina
[That girls out way ahead of the game, way ahead of the game...]

Et dire qu'elle avait promis de ne s'impliquer ni en politique ni en amour. Et voilà qu'elle s'investissait dans le premier...Bah, c'était de famille après tout! Elle attendait le choix du baron, mais assurément la patience n'était plus. Elle n'avait jamais été d'ailleurs, la blonde ne possédait clairement pas cette qualité. Elle tremblait, non pas d'émotion, ce n'était pas son genre, mais parce qu'elle était restée immobile longtemps, et les discussions n'avançaient pas. Heureusement le baron n'allait plus tarder maintenant, et sa réponse déciderait de la vitesse à laquelle elle se rendrait sur les terres du duc. Non pas qu'elle se serait pressée en temps habituel, mais la situation devenait grave, et une Prinsez Breizh* ne pouvait rester longtemps hors de son Grand Duché en temps de crise, surtout à folâtrer, cela ne se faisait pas, elle avait un minimum de principes...Et apparemment, il faudrait qu'elle demande à sa Duchesse de cousine de finir en vitesse son apprentissage des rudiments de la médecine, les choses devenaient sérieuses, et la menace se confirmait. Elle devrait participer à l'effort du pays, et un breton couard n'existe pas, ou il n'est pas breton.

"Je souhaite prendre pour épouse Eloice."

La chose était dite. Bien dommage, la blonde aurait bien passé une heure torride ou deux avec le normand, voir si l'apparence saurait s'accorder avec les performances...Mais le choix était fait, et au vu des circonstances bretonnes actuelles, la blonde en était presque soulagée. Elle allait pouvoir se retirer la conscience tranquille.

"Vous... voulez du calva, peut être ?"

Essayant de cacher son air soucieux, la blonde s'inclina gracieusement devant le baron, et d'un ton formel déclara:

"Je suis désolée de partir tel une voleuse, mais des circonstances imprévues m'obligent à revenir au plus vite en ma contrée, ce que je vais m'empresser de faire, puisque votre choix me le permet. Je vous souhaite donc bonheur à tous deux, un mariage heureux, et de beaux enfants, évidemment."

Sourire de l'ange démoniaque, parce que quand même, elle sait toujours pas pourquoi les gens désirent tant des enfants, elle elle s'en passait bien, mais il est de bon ton de souhaiter ce genre de choses à deux jeunes gens.

"Kenavo messire le baron, je vous souhaite une bonne continuation dans vos projets, car je doute que nous nous revoyions un jour, je mets peu les pieds en Normandie...et j'ai peu d'occasions de traiter avec ses habitants."


Puis se tournant vers la jeune femme.

"Je vous souhaite de même une bonne continuation dans cette journée et celles qui suivront. Mes hommages à vous et à votre famille."

Sur ce, et sans plus attendre, elle se dirigea vers la porte. On jeta sa lourde cape sur ses épaules, et elle remit en place ses gants. Sortant de la bâtisse, elle énonça à sa gouvernante d'un ton autoritaire:

"Vous allez écrire quelques missives en mon nom Ninnog, c'est urgent, et dès que nous aurons atteint Fougères, vous les ferez porter en urgence. La première pour ma cousine la duchesse Anastriana, il faut qu'elle active au plus vite mon apprentissage de la médecine, quitte à me faire des cours du soir, peu importe. La deuxième à mon cousin Maël le Maistre d'armes, je dois apprendre à tenir une arme, quelle qu'elle soit. La troisième à l'Amirale Madeline de Blain, je veux l'aider sur l'une de ses taches..."

Elles remontèrent en voiture, l'heure n'était plus à la séduction, et la blonde redevenait pour un temps la fille d'Elfyn le Sanglant. Breizh saurait faire face à la menace, comme toujours. Et cependant, même sous la pression, la blonde trouvait encore la force de l'humour Montfort:

"La prochaine fois que vous voudrez me marier, trouvez-moi donc un noble guerrier. Je suis suffisamment intelligente pour deux, je veux des muscles saillants, on va en avoir besoin!"

*Prinsez Breizh = en breton, Princesse de Bretagne.
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Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire...
Keyliah
"J'ai fait mon choix."

Oh non sans rire ?!
Vraiment, sans rire ! Il avait fait son choix. Keyliah restait là, intriguée, partagée entre l’éclat de rire et la profonde indignation. Merdasse, il prononcerait bientôt un nom, il vendrait son âme à la créature sans nom …
Lui qui était arrogant, bête, ambitieux, profondément chiant, fou, etsurtout blond, mais néanmoins gentil, souhaitait vraiment renier ce qu’il était pour prendre épouse ? Un normand pouvait abdiquer si vite ? C’était quoi ce bordel ?!

D’ailleurs il n’y avait pas que l’exilée que la chose semblait troubler. La bretonne laissait de côté un billet qu’elle venait de recevoir pour connaître la réponse de Fil, et la discrète mais charmante brune croisait les bras en signe d’attente.
Aucune des deux n’imaginait sans doute que le baron aurait fait son choix si rapidement. C’était même prématuré, du moins pour la plouque qui servait de décor en cet instant.

Mais ne gémissant pas, et ne rouspétant pas d’avantage, Keyliah se conforterait à la décision de son ami. D’ailleurs, s’il lui prenait l’envie de se soustraire à ses obligations envers l’une d’elles, elle lui remonterait les cales aussi sec !

Le nom fut alors dévoilé, celui d’Eloïce. Comme quoi, les brunes parmi les blondes ne se faisaient pas toujours éliminer en vingt secondes !
A l’annonce, l’exilée sentit une bouffée de chaleur la prendre au visage. L’émotion était à son comble. Rha finalement, même si cette réunion avait des allures de funérailles, elle était tout de même heureuse que son biquet se trace un chemin bien moins alambiqué qu’à l’accoutumée même si le procédé restait quant à lui toujours discutable.

Le baron proposait à la jeune femme de boire, certainement en l’honneur de ce choix. Keyliah n’aurait pas trop de souci à se faire. Eloïce paraissait calme, réfléchie et nature, elle saurait donc faire tampon avec le caractère impulsif de Fil.
Soupirant en arquant un sourire au coin des lèvres, elle posa toutefois son regard sur la blonde qui n’était pas vraiment venue pour rien puisqu’elle avait su apprécier les pâtisseries normandes et qu’elle avait pu revendiquer haut et fort ses convictions. Il y avait là une alliée à se faire, mais pressée, elle quittait déjà les lieux dans quelques règles de bienséances qui ne devaient être compréhensibles que des nobles.

Et elle, que ferait-elle ? Elle n’allait pas imiter la bretonne et se carapater de la sorte toute de même ? Pourtant, on ne lui en aurait pas voulu. Elle avait fait le déplacement jusqu’en ces terres normandes pour revoir un ami et le conseiller. Sans elle, il aurait très bien pu s’en sortir elle en était persuadée, et maintenant que sa tâche était terminée, elle pouvait s’en retourner auprès de sa fille et de sa boniche. Toutefois, elle ne pouvait prendre congé sans y être réellement invitée.

Se levant donc de la chaise où elle commençait à s'encroûter, elle rejoignit les deux promis et leur sourit franchement. Elle ne put s'empêcher de déposer une bise sur la joue d'Eloïce, ainsi que sur celle du blond.


Je vous souhaite bien du bonheur à tous les deux. Evitez tout de même de trop boire, y en a que ça pourrait inquiéter !

Elle rit à ses propos totalement hors sujet. Oui d'ailleurs, que voulait-elle bien dire par là ? y avait-il un sens caché ? sans doute, mais ça personne ne le saurait vraiment.
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