Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP ouvert] Tribut à Azilliz de Montfort-Toxandrie

Azarelle..
Aza tournait en rond puis s'affallait près de son frère qui pleurnuchait puis elle repartait à la fenêtre.
Plus rien à casser, plus pour faire passer sa colère d'être abandonnée par sa mère, plus rien pour punir l'enfant qu'elle était de ne pas avoir su la garder dans ce monde.

Awena entra dans la pièce
.

Bonjour les enfants... Vous vous souvenez de moi? je suis votre tante Awena. Vous avez mangé quelque chose depuis ce matin?
Azarelle la regarda partagée entre "enfin qq'un sur qui taper" et de s'éffondrer dans les bras de "la dame au gentil sourire".
Elle se balança d'un pied sur l'autre en la regardant de ses grands yeux verts, indécise.
Doucement, tout doucement, l'enfant meurtrie pris la place de l'enfant révoltée et une larme coula sur sa joue.
Aza était incapable de bouger, ni de dire qq' chose, son monde basculait.
Awena
Awena vit la petite Azarelle se figer à sa présence. Elle la regardait fixement quand la jeune femme aperçut ses yeux se remplir de larmes. Toujours immobile, l'enfant ne disait pas un mot tandis que Naoned-Riec semblait sourd à sa présence, occupé par ses pensées.

Awena se rapprocha de la petite fille.


Viens là ma jolie...

Elle prit l'enfant dans ses bras et la souleva. Elle s'assit alors dans un fauteuil et la petite Azarelle sur ses genoux, elle la serra contre elle en la berçant doucement.

Tu as le droit de pleurer autant que tu veux.

Tout en berçant la petite fille, Awena caressait ses cheveux, elle déposa un baiser sur son front d'un geste maternel. Azarelle n'aurait pas grand chose à quoi se raccrocher pour garder le souvenir de sa mère. Awena elle-même n'en avait que très peu. Elle ne savait pas quoi dire pour la réconforter d'autant qu'elle n'avait pas connu Azilliz. De la tendresse et de l'amour, c'est tout ce qu'elle pouvait donner à cette petite orpheline.
_________________
Awena de Montfort, Fille d'Elfyn et de Gannika
Naoned_riec
Naoned avait été courir dehors. Il aimait aller se balader dans la propriété, ce afin d'épier les servants qui se tripotaient en cachette.
C'était très éducatif, et c'était la seule manière de savoir comment faire avec les dames.

Papa, il se cachait trop bien... ou alors il faisait rien...

Il revenait des bois tout crasseux, mais content.
Encore une fois il avait trouvé la cachette du gros cuisiner et de sa serveuse.
Ils étaient d'un laid, mais bon c'était quand même formateur...

Laissant ses botes aux pieds, il ne lésina pas sur les traces qu'il laissait derrière lui. Il arriva dans la chambre d'Aza, voulant lui montrer les vers de terre qu'il avait récupérer dans la terre mouillée.


- Aza !! Aza !! regarde ce que j'ai trouvé !!

Il s'arrêta net. La belle dame Awena que papa tentait de conquérir était là. Il fronça les sourcils en voyant qu'Aza était triste.

Lâchant les vers au sol, il courra vers elle, écrasant au passage les vers de terre.


- Vous lui avez fait du mal !! Pourquoi vous avez fait ça ?! Moi, j'vous aimais bien depuis l'repas !!

Il s'intercala entre Awena et Aza, elles étaient installées dans un fauteuil, Awena tentant de la calmer... mais Naoned n'était pas toujours malin, et en s'intercalant, il fit tomber sa sœur par terre... Il se mit face à la belle dame en signe de défi, sans voir que sa sœur allait surement le tuer...

En l'absence de son père, c'est qu'il devait protéger la famille...

_________________
Souzix_montfort_toxa
Voyant que sa présence n'était pas nécessaire à sa famille. Elle se leva et comme une marionette prépara ses affaires afin de partir du chateau de DOL.

Un dernier regard à ces gens qui étaient transi de chagrin, ne voulant en rajouter une couche, elle descendit aux ecuries.

_________________
"La quiétude... C'est le bien de ceux qui ont à jamais choisi une part de leur destin, et rejeté l'autre."

"L'objet de la guerre, c'est la paix."
[Aristote]
Awena
Awena vit stupéfaite le petit Naoned débarquer les chausses pleines de boue et les mains particulièrement sales. Entendant le reproche, elle lui adressa un sourire.

Je crois surtout que ta soeur est triste de ce qui est arrivé à votre Maman. Mais si ca peut te rassurer, je peux te promettre que je n'ai rien fait à Azarelle. Par contre, toi, ce n'est pas très gentil de la faire tomber comme ça et j'aimerai que tu t'excuses auprès d'elle.

La jeune femme se leva et alla prendre le broc d'eau qui se trouvait sur une table près d'un bassin en porcelaine. Elle versa un peu d'eau dans le bassin avant de prendre un bout de tissu qu'elle mouilla. Prenant au passage une soucoupe, elle revint vers Naoned. Désignant du menton les vers de terre qu'il tenait à la main elle lui dit:

Mets ça là-dedans.

Le petit bonhomme s'exécuta et Awena prit ses mains une à une qu'elle nettoya avec patience.

Et maintenant, va te changer avant de salir encore plus cette chambre.

Elle se rassit dans le fauteuil et se pencha vers Azarelle.


Tu veux revenir près de moi?
_________________
Awena de Montfort, Fille d'Elfyn et de Gannika
Myrlin
Lettre à l'intention de Lemerco...

Citation:
Je me permets, de t'écrire pour dire un petit mot sur Azilliz. L'annonce de son trépas m'affectant tout particulièrement.

La première fois que nous nous croisâmes, il me semble bien qu'elle m'insulta. Il faut dire que je ne l'ai pas ménagé non plus. Jusqu'à la trahison de Naoned nos rapports étaient bien plus que houleux. Qui aurait cru alors que je serais pris d'autant d'affection pour quelqu'un avec qui j'avais des prises de bec aussi violentes ? Peut-être ceux qui la connaissaient vraiment et qui savaient quel coeur en or elle avait.

Azilliz était l'une de ces femmes qui ont une ardeur intérieure qui conduit à croquer la vie à pleine dent. Une force conjuguée à un esprit vif, le tout guidé par une âme merveilleuse. Sa disparition est une grande perte pour la Bretagne, pour la justice, pour ses proches et pour moi-même.

Il m'aura fallu un peu de temps et l'aide de ma femme pour me rendre compte de ses qualités. Son courage, son abnégation, sa gentillesse, son humour. Lorsque mes yeux d'aveugle s'ouvrirent sur ce qu'elle était vraiment, lorsqu'elle aussi se mit à m'apprécier un peu à force de me côtoyer au pouvoir, un profond respect mutuel s'installa entre nous. Et au delà du respect s'est développée une réelle affection. Bêtement je me surprenais à avoir des attentions de père envers elle, à vouloir la protéger des rapaces qui rôdent et des méchancetés ambiantes, à vouloir la réconforter dans ses moments de doute. Elle était vraiment quelqu'un de ... bien, tout simplement.

Alors je me joins à ton chagrin Lemerco et mes prières s'élèveront au ciel pour qu'elle trouve enfin la paix là où elle est maintenant.

Myrlin.

_________________
''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)
Alexisguenel


"Messire Lemerco",

Je me joins à vous pour vous témoigner ma peine dûe à cette nouvelle qui nous bouleverse tous autant que nous sommes . Azi était d'une humeur toujours grandissante, discrète quand il le fallait, elle savait également élever la voix . Elle eût une vie trop courte mais jallonnée de bonheur et de gaieté, voilà ce qui la caractérise, un brin de folie a toujours su la mettre en éveil .
Vous partagiez la même vie, la même existence, le même amour, une belle leçon de vie en somme . Je tâcherais d'en prendre de la graine, nous qui l'hiver dernier étions si complice avant ton départ pour rejoindre l'élu de ton coeur, je croyais perdre un ami, j'en ai gagné une, non des moindres . Saches que depuis tout ce temps, j'étais là pour toi, je le suis et serai encore .

Azi, Que ton âme trouve le bon chemin, en quête du bonheur .
Respectueusement,
Alex, en deuil pour là première fois .

_________________
Nagirrok
Citation:

Demat Lem,

Ces quelques mots pour t'accompagner dans ces moments de peine.

Azilliz fut une des plus belles rencontres qu'il m'ait été donné de faire en notre Bretagne.
Il est déjà bien éloigné le temps où je fis sa connaissance. J'étais à l'époque un jeune et arrogant coq de gargote et nous avions débarqué, Azilliz et moi, sur la liste électorale de cet enfoiré de Tatoo.
Je la revois encore pendant la campagne, le broc de chouchen à la main et le sourire pétillant aux lèvres, allant d'intervenant en intervenant afin de calmer les ardeurs et d'éteindre les conflits naissants.

Je ne connaissais pas encore ses talents multiples ni la compétence dont elle faisait preuve dans ce qu'elle entreprenait mais je découvrais déjà son tempérament de fer et sa volonté de rassembler avec la bonne humeur comme arme principale.
C'est ainsi qu'elle m'offrait sur notre stand, une pomme ou un godet de chouchen en riant, juste après m'avoir envoyé un coup de pied dans le tibia en m'engueulant parce que j'avais qualifié son tonton Clode de "tonsuré à la noix" ou un truc approchant.

C'est l'image que je garde d'Azi : le feu et la glace diaboliquement combinés et un humour ravageur ; oui assuremment l'une des personnes les plus drôles du duché.
Sa présence, en gargote ou ailleurs, était toujours un moment particulier, jamais fade.

Et puis il y eut bien-sûr ce mandat de Duchesse et les effets dévastateurs que cela engendra sur nos relations les uns et les autres.
C'est une péripétie que je classe pour ma part dans un tiroir secondaire.

L'image que je garde d'elle est cette femme pétillante, douée et volontaire, une des grandes figures de Bretagne à laquelle nous devons rendre hommage.

Sois assuré de tout mon soutien en cette terrible épreuve Lem, et que jamais Breizh n'oublie Azilliz.

Nagi

Roxannemontfortlaval
Vannes - Domaine Montfort-Laval-

De sale humeur la jeune Montfort-Laval, de très sale humeur, à croire que ses vieux démons ont repris possession d'elle. Forcément, la période actuelle ne se prête pas à la rendre joyeuse, elle commémore dans sa mémoire l'évènement le plus douloureux de sa vie, deux ans que son père est parti. Et pour rajouter du piment à sa mauvaise humeur, voilà que sa tante veut en faire de même. C'est pour ça que lorsque l'information du décès de sa cousine lui parvient, la pestiotte ne peut s'empêcher de jurer et de maudire l'ankou. Celui-là il y a droit régulièrement avec elle. Sa cousine, elle ne l'a que peu connu mais en bonne Montfort, elle sait ce que la Bretagne lui doit. Son cousin, elle apprend juste à le connaitre, le vieux comme elle l'appelle. Pour la jeunette de dix-neuf printemps, tout ce qui dépasse la vingtaine, péjorativement, ce sont des vieux. Bon faut avouer que celui-là il est pas forcément ennuyeux puis elle aime bien le faire grincher, en vieil ours qu'il est. Mais c'est que tout ça ne va pas arranger ses affaires avec sa tante.
Foutu ankou de malheur, tu dois sacrément t'ennuyer pour venir faucher les Montfort à cette période là ou c'est ta jouissance de l'année que de les emmener avec toi yep ça doit être un truc dans le genre.Elle a déjà du mal à gérer ses propres émotions à cette période qui lui rappelle tant de souvenirs qu'elle voudrait refouler loin d'elle et toujours cette haine et cette colère qui refait surface à laquelle se rajoute la douleur de cette perte qui s'est produite de manière si atroce. Et elle va devoir annoncer la nouvelle du décès de sa cousine à sa tante, ce qui la fait jurer encore plus fort la 'tiotte parce que ça risquerait bien comme nouvelle de précipiter les funestes projets de sa tante...ou pas...si sa mémoire est bonne, sa tante l'aimait bien la cousine.
Tsss le vieux c'est bon il doit avoir tout plein de monde autour de lui, puis j'le connais pas plus que ça..J'aviserai quand je le croiserai. Tante Mimilia avant tout, mon p'tit ankou dis toi bien qu'il va falloir que tu m'arraches moi avant de t'en prendre à tata.

Coups de bottes rageurs contre la lourde porte qu'elle referme abruptement avant de diriger ses pas d'un air buté et colérique vers la demeure de sa tante.

_________________
Missanges


Demat lemerco,

Je partage votre chagrin et vous témoigne ma sympathie en ce moment si pénible.

Je me souviendrais toujours d’Azilliz, une grande dame de Bretagne qui m’a été permise d’approcher.
Attentionnée envers ma personne ayant toujours une parole gentille un encouragement.
La Bretagne perd sa plus grande princesse, personne ne l’oubliera, jamais.

Respectueusement,
Missanges de kerdren.


_________________
Lemerco
Lemerco avait été prévenu de la venue de certains membres de la famille Montfort... Tadeus et Marig-Louise. Comme les anciens domestiques d'Azilliz pleuraient la mort de leur duchesse, Lem partit lui même les accueillir. Il les invita à entrer et à prendre place dans le grand salon du château de Dol.

Par la même, de nombreux courriers lui arrivèrent... un de Myrlin, l'ancien Grand Duc, un autre de son ami Nagirrok, encore un autre de son ami Alex, puis un autre encore des gracieuses Maryana, Missanges et Marzina, la dernière petite cachée des Montfort, et enfin un dernier, un qui venait de loin, très loin, du pays des pipes en terres françoises... un de son ami Mumia...


Citation:
Mon cher Lemerco,

C'est avec une infinie tristesse que j'apprends, de la voix de l'ambassadeur de Franche-Comté en Bretagne, Messire Tristan_Masselet, la disparition d'Azilliz.
Je la savais au plus mal depuis longtemps mais espérais une guérison miraculeuse. On l'a parfois vu par le passé.
Je me souviendrais toute ma vie de notre première rencontre, elle et moi. Elle était alors mairesse de Fougères et venait d'accéder pour la première fois au Conseil Ducal, sur la liste de Tatoo. J'y arrivais moi aussi pour la première fois, sur la liste de Nilas...c'était il y a un siècle presque...les discussions débutèrent sur le choix du duc et je suis intervenu. Tu connais Azi, ni une ni deux elle m'a envoyé une pique. Je me suis dit oulà, ne laisse pas passer ça sinon tu vas te faire manger. Je lui ai donc répondu aussi sèchement qu'elle ne l'avait fait. Notre relation ne débutait pas sous les meilleures hospices ! et puis, au fil du temps, on a appris à se connaître et à s'apprécier. Jusqu'à ce jour où son père a trahi Breizh. Elle fut sans nul doute la plus anéantie de tous. Azi avait énormément de défauts, mais pas celui de trahir son pays. Et de savoir que cette immonde trahison venait de son propre père a du être pour elle un fardeau dur à porter. J'ai remplacé Naoned et l'ai confortée dans son poste de Cac. Et bien malgré les sarcasmes, les insultes même dont elle fut victime durant cette période, elle n'a jamais baissé les bras, travaillant d'arrache-pied, sans relâche, pour réparer, autant qu'il lui fut possible de le faire, la félonie de son père. Elle était comme ça Azi...une vraie battante que rien ne pouvait mettre à terre.
Loin de lui en vouloir ou de l'écarter de la vie politique, nous fumes un bout de chemin ensemble au travers de la formidable aventure que fut Bomb. Une bande d'idéalistes mués par la seule envie de servir Breizh. Les coups durs (et parfois bas) eurent raison de notre enthousiasme. Je passerai sur la difficulté que fut la sienne lorsqu'elle dut prendre une décision que nous n'avons pas comprise lorsqu'elle fut duchesse. Personne ne peut savoir quelle peut être la pression que l'on ressent lorsqu'on accède aux plus hautes fonctions de l'Etat. Malgré cela, malgré les désaccords qui en découlèrent, jamais notre amitié ne fut entachée.
Elle va beaucoup me manquer...
M.



Beaucoup d'émotions le transpercèrent à la lecture des différentes lettres. Azilliz fut une grande personne, une femme aimée de beaucoup, malgré des controverses qui jalonnèrent parfois ce grand parcours politique qu'elle mena. Il était à la fois content de voir que feue sa femme avait tant marqué les esprits, le plus souvent en bien, mais triste aussi, car la perte est d'autant plus grande.

Il était difficile pour lui de répondre à tous et toutes qui ont eu la délicatesse et la gentillesse de lui faire parvenir leurs condoléances. Il les remerciait intérieurement pour ces marques d'affection, et décida qu'il prendrait sa plume un peu plus tard afin d'exprimer personnellement ses remerciements.

Finalement il retourna dans le salon afin de faire présence auprès des arrivants Montfort...

Je vous remercie d'être venus, ca donnera un peu de vie à ce château morbide... J'espère que vous avez fait bon voyage... Vous voulez boire un coup? Awena est avec les enfants à l'étage, sinon, si vous avez envie de la voir...
_________________
Marilou
Je suis presque le cul dans la cheminée pour me réchauffer d'avoir autant attendu devant la porte. En d'autres circonstances, je crois que je lui aurais filé la dégelée de sa vie au cousin Lem de m'avoir laissée geler dehors.
Mais son chagrin était visible, oh pitain oui qu'il était visible son chagrin.
Peut-être pas autant que sa bouteille de je ne sais quel petit alcool bien sympathique, mais quand même visible.
Aussi, lorsqu'il demanda :


- Vous voulez boire un coup? Awena est avec les enfants à l'étage, sinon, si vous avez envie de la voir...

C'est uniquement pour pas le laisser seul avec son satané chagrin que j'ai répondu :

- Evitons d'effrayer les enfants avec nos mines chagrinées. Ils sont l'innocence, la joie de vivre et l'espérance. Et nous, regarde nous... pauvres vieux enfants que nous sommes... endeuillés... en pleurs... si tristes... si décomposés... si assoiffés...

Et je renifle un coup tout en fixant la coquine bien pleine d'eau de feu.
_________________
Naoned_riec
Naoned regarda la dame qui était toute douce aujourd'hui... Pas vraiment de réprimande, juste une petite réaction calme devant la grossièreté du jeune garçon.

La jeune femme lui nettoya les mains puis lui ordonna d'aller se changer prestement après avoir donné ses excuses à sa soeur. Chose d'ailleurs, qu'il ne comprenait pas, il était là pour la protéger, il avait rien fait de mal.

Les mots tristes pour sa maman, résonnaient dans la tête du petit Naoned. Que voulait-elle dire ? Il n'était au courant de rien, tout ce qu'il savait d'elle, c'était qu'elle les avait abandonné en allant chez les nones pour se soigner... Une soi-disante maladie qui la gardait couchée et éloignée d'eux...

Pour Naoned, c'était juste qu'elle ne voulait plus d'eux et ce malgré ce que pouvait dire Papa et tant d'autres. De toute façon, il l'avait enfin trouvé cette mère de remplacement, il n'avait plus besoin de sa vrai maman. Awena était la dame qu'il cherchait, capable d'aimer et d'être douce et capable d'être ferme et de gronder... En plus, et ça c'était un bon plus pour Naoned, elle était beeeellleeeee.

Naoned s'excusa auprès d'Aza sa petite soeur chérie, et avant d'aller se changer, il demanda.


Qu'est ce qu'elle a maman ?? Pourquoi Aza est triste pour elle ?

Il la regardait avec des grands yeux étonnés et incrédules. Il ne se doutait pas qu'il ne reverrait plus jamais sa véritable mère. Et dans son coeur, il savait qu'il espérait la revoir un jour, pouvoir se blottir dans ses bras et écouté ses chansons qu'elle chantait chaque soir pour les endormir.

Cette maman qu'ils aimaient tant, ils ne la reverrons plus jamais...

_________________
Awena
Alors qu'elle avait reporté son attention sur Azarelle, Awena se figea en entendant les mots du petit garçon.

Qu'est ce qu'elle a maman ?? Pourquoi Aza est triste pour elle ?

Leur père pourtant lui avait dit qu'ils savaient et la réaction de la petite en était la preuve... Quels mots avait-il bien pu utiliser pour que son fils ne l'ait pas compris? Ah les hommes!

Viens là...

Elle ne savait même pas comment dire "CA" à un enfant de cet âge là. Elle n'était même pas sûre qu'elle voulait jouer ce rôle.


Votre papa vous a déjà expliqué que votre maman était partie se reposer avec les nonnes car elle était très malade. Malheureusement les nonnes n'ont pas réussi à la guérir et votre maman ne reviendra jamais à vos côtés, aujourd'hui elle a rejoint le Très Haut et c'est à vous de la garder dans votre coeur et vos pensées.


Elle avait du mal à garder son sang froid. Lemerco avait du oublier dans l'histoire qu'elle aussi avait perdu sa mère, certes elle était plus âgée mais étant encore outre manche à ce moment-là elle n'avait pas assisté aux funérailles et n'avait jamais fait son deuil. Les yeux un peu brillants elle adressa un sourire qui se voulait réconfortant au petit Naoned et lui tendit la main pour qu'il la rejoigne. S'il l'acceptait, il aurait droit lui aussi à un câlin de sa part, s'il refusait... et bien elle aviserait.
_________________
Awena de Montfort, Fille d'Elfyn et de Gannika
Zabou
C'est une Gaya bouleversée qui était venue lui annoncé la triste nouvelle, et elle en avait froissé des parchemins avant de finalement pouvoir coucher quelques mots, à l'intention de Lemerco et de ses enfants.

Il était bien évident qu'ils ne pourraient en rien lui rendre son Azi, mais elle esperait que les marques de soutien qu'il recevrait, venant des quatre coins de Breizh et de plus loin encore pourraient adoucir sa peine.





Cher Lem,

C'est avec toute ma maladresse mais mon amitié la plus sincère que je t'envoie ces quelques mots. Ils ne sauront sans doute pas alléger le poid qui presse sur ta poitrine, mais sache que nous pensons fort à toi, et à tes petiots, en ces tragiques heures.
Bien que les lieues nous séparent, notre chagrin se joint au tien, bien peinés que nous sommes par le départ d'une Azi fauchée trop jeune.

Nous garderons entre autre d'elle, l'image d'une jeune femme au caractère entier, qui s'acharnait régulièrement les dimanches et mercredis à nous ramener, brebis parfois égarées, sur le chemin de l'église avec une égale bonne humeur malgré sa naturelle autorité.

Embrasse fort Aza et Nao pour nous, nous vous souhaitons tout le courage qu'il vous sera nécessaire pour traverser cette épreuve.

A galon, l'ami!

Oban et Zabou.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)