Attia.
Au chaud dans une couette, position chat serré contre un coussin, cheveux en bataille, la gitane se prélasse. Un rayon fin vient lui chatouiller le visage alors qu'elle soupire en s'étirant doucement.
C'est beau l'hiver, blanc par la fenetre, feu qui crepite et bonheur d'avoir pu alleger son carnet de commandes. Elle regarde ses doigts, c'est rouge, la peau pele, c'est moche. Elle devrait facturer ça tient, chaque goutte de sang versées au fil des aiguilles pour le plaisir d'habiller le monde.
Alors elle s'extirpe, bon elle prend son temps, on va pas detailler non plus le moindre de ses mouvements.
Elle remet de l'ordre dans sa tignasse, elle a pas envie de sortir, non que le monde l'oublie elle veut dormir, encore et encore, profiter de la chaleur alors que dehors il fait froid.
Mais le feu déjà faiblit dans l'âtre et il commence a faire frisquet et c'est donc emplie de la plus mauvaise foi qu'elle est obligée de se lever.
Les auberges c'est pas comme les maisons, on ne s'y sent pas chez soi. Et il y avait les aubergistes, ces hommes a la propreté douteuse, au sourire marchand et pernicieux qui tourne en une grimace salace quand vous les méprisez. Oui les aubergistes, cette race de commerçants a l'esprit mal placé qui vous suivent du regard quand vous roulez des hanches pour vous affaler morte de sommeil dans le grand lit froid.
- B'jour...
Oui elle était polie.
- L'feu est eteint, vous devriez faire moins d'economie sur le bois, on se pele et on peut meme pas taper la grasse mat. POur le prix de la pension ici...hein
Non elle parlait pas a l'aubergiste, mais a sa femme. Cette sorcière qui vous sourit jamais contrairement a son mari, qui vous hait a la seconde ou le regard de son pere vert se pose sur votre chute de reins, celle qui s'assure de vous servir une tambouille degueulasse pour vous faire partir plus vite . Celle qui pourrait vous tuer d'un simple regard, si le pouvoir des gorgonnes lui etait donné.
- Vous avez entendu ?
La elle commence a s'enerver la gitane qui tape legerement du pied.
Hospitalité ça doit etre un nom inconnu a leur vocabulaire.
- Si vous etes pas bien chez nous vous pouvez aller voir ailleurs!
Charmant... et surtout trop facile! La gitane fait une moue et se penche en avant de la mégère.
- Et si vous me parlez pas autrement vous allez devoir demenager vot' commerce ailleurs, j'ai des relations!
Oui hein, la gitane fraichement rentrée du louvre et qui en jette plein la vue aux petites gens.
- Dooonc, je veux du feu, des draps frais et un ragout un peu moins degueulasse!
Victoire. La mégere retrousse les levres en une moue non pas moins haineuse, mais resignée. Alors elle passe ses nerfs sur le garçonnet qui somnolait paresseusement a l'arriere salle.
- Jeannot! Du bois dans la chambre au premier! et pense a virer les draps!!!
Alors la gitane adresse a la dame son plus charmant sourire.
- Merci! Il est pas la vot' Mari ?
Provocatrice jusqu'au bout.
- Qu'est ce que ça peut vous fout' c'qu'e fait mon Jacquot!
Elle bougonne la femme de l'aubergiste, nettoie son comptoir, essaie de digerer sa defaite jusqu'a ce qu'un eclair rallume le visage ridé et terne.
- Au fait j'oubliais! Z'avez du courrier!
Son visage se fend d'un sourire edenté alors que la gitane tend la mains vers le velin.
- C'est quoi ? Des mots d'amour d'un soupirant secret ?
- Mieux! Une lettre de la prévoté, on a du les prévenir que nous hebergions une étrangère!
La la gitane triomphante fronce les sourcils. ça sent pas bon.
Elle deplie la feuille et la parcourt des yeux.
C'est beau l'hiver, blanc par la fenetre, feu qui crepite et bonheur d'avoir pu alleger son carnet de commandes. Elle regarde ses doigts, c'est rouge, la peau pele, c'est moche. Elle devrait facturer ça tient, chaque goutte de sang versées au fil des aiguilles pour le plaisir d'habiller le monde.
Alors elle s'extirpe, bon elle prend son temps, on va pas detailler non plus le moindre de ses mouvements.
Elle remet de l'ordre dans sa tignasse, elle a pas envie de sortir, non que le monde l'oublie elle veut dormir, encore et encore, profiter de la chaleur alors que dehors il fait froid.
Mais le feu déjà faiblit dans l'âtre et il commence a faire frisquet et c'est donc emplie de la plus mauvaise foi qu'elle est obligée de se lever.
Les auberges c'est pas comme les maisons, on ne s'y sent pas chez soi. Et il y avait les aubergistes, ces hommes a la propreté douteuse, au sourire marchand et pernicieux qui tourne en une grimace salace quand vous les méprisez. Oui les aubergistes, cette race de commerçants a l'esprit mal placé qui vous suivent du regard quand vous roulez des hanches pour vous affaler morte de sommeil dans le grand lit froid.
- B'jour...
Oui elle était polie.
- L'feu est eteint, vous devriez faire moins d'economie sur le bois, on se pele et on peut meme pas taper la grasse mat. POur le prix de la pension ici...hein
Non elle parlait pas a l'aubergiste, mais a sa femme. Cette sorcière qui vous sourit jamais contrairement a son mari, qui vous hait a la seconde ou le regard de son pere vert se pose sur votre chute de reins, celle qui s'assure de vous servir une tambouille degueulasse pour vous faire partir plus vite . Celle qui pourrait vous tuer d'un simple regard, si le pouvoir des gorgonnes lui etait donné.
- Vous avez entendu ?
La elle commence a s'enerver la gitane qui tape legerement du pied.
Hospitalité ça doit etre un nom inconnu a leur vocabulaire.
- Si vous etes pas bien chez nous vous pouvez aller voir ailleurs!
Charmant... et surtout trop facile! La gitane fait une moue et se penche en avant de la mégère.
- Et si vous me parlez pas autrement vous allez devoir demenager vot' commerce ailleurs, j'ai des relations!
Oui hein, la gitane fraichement rentrée du louvre et qui en jette plein la vue aux petites gens.
- Dooonc, je veux du feu, des draps frais et un ragout un peu moins degueulasse!
Victoire. La mégere retrousse les levres en une moue non pas moins haineuse, mais resignée. Alors elle passe ses nerfs sur le garçonnet qui somnolait paresseusement a l'arriere salle.
- Jeannot! Du bois dans la chambre au premier! et pense a virer les draps!!!
Alors la gitane adresse a la dame son plus charmant sourire.
- Merci! Il est pas la vot' Mari ?
Provocatrice jusqu'au bout.
- Qu'est ce que ça peut vous fout' c'qu'e fait mon Jacquot!
Elle bougonne la femme de l'aubergiste, nettoie son comptoir, essaie de digerer sa defaite jusqu'a ce qu'un eclair rallume le visage ridé et terne.
- Au fait j'oubliais! Z'avez du courrier!
Son visage se fend d'un sourire edenté alors que la gitane tend la mains vers le velin.
- C'est quoi ? Des mots d'amour d'un soupirant secret ?
- Mieux! Une lettre de la prévoté, on a du les prévenir que nous hebergions une étrangère!
La la gitane triomphante fronce les sourcils. ça sent pas bon.
Elle deplie la feuille et la parcourt des yeux.
Citation:
Bonjour,
Nous tenons à vous informer que les frontières de Bourgogne sont fermées, depuis le 16 décembre 1458.
N'étant pas bourguignon, nous vous prions de bien vouloir quitter le territoire bourguignon sous deux jours.
Si vous avez un accord du prévôt Olivier1er, du capitaine de l'OST Jusoor ou de nostre duchesse Angelyque pour rester, merci de bien vouloir me le faire parvenir.
Si vous êtes là pour des raisons diplomatiques, officielles ou bien pour aider notre duché, merci de me donner votre localisation, la durée approximative de votre séjour ici, le motif ainsi que le nom des personnes avec lesquelles vous voyagez et de demander un LP au prévôt ou au capitaine.
De plus, nous vous rappelons que toute nouvelle constitution de lance est interdite sans autorisation et qu'ils vous est interdit d'emménager en Bourgogne.
Comptant sur votre collaboration et votre compréhension,
Nous vous prions d'agréer, nos respectueuses salutations.
Edwen, prévôt adjointe
Nous tenons à vous informer que les frontières de Bourgogne sont fermées, depuis le 16 décembre 1458.
N'étant pas bourguignon, nous vous prions de bien vouloir quitter le territoire bourguignon sous deux jours.
Si vous avez un accord du prévôt Olivier1er, du capitaine de l'OST Jusoor ou de nostre duchesse Angelyque pour rester, merci de bien vouloir me le faire parvenir.
Si vous êtes là pour des raisons diplomatiques, officielles ou bien pour aider notre duché, merci de me donner votre localisation, la durée approximative de votre séjour ici, le motif ainsi que le nom des personnes avec lesquelles vous voyagez et de demander un LP au prévôt ou au capitaine.
De plus, nous vous rappelons que toute nouvelle constitution de lance est interdite sans autorisation et qu'ils vous est interdit d'emménager en Bourgogne.
Comptant sur votre collaboration et votre compréhension,
Nous vous prions d'agréer, nos respectueuses salutations.
Edwen, prévôt adjointe
Bordel! Voila que la Bourgogne tombait aussi sous l'emprise de la bêtise de ses dirigeants. ça la gitane ne le dira pas a haute voix. Mais la mauvaise foi en elle, et le fait d'etre constamment ennuyée par ses mots doux vous sonnant de partir, fait qu'elle n'est pas du tout prete a cooperer.
Adresser un courrier au prevot... Le connait pas lui.
A la duchesse ? Ange... , ah la voleuse ? Non plus!
A la capitaine de l'OST ? Jusoor ? Ah oui elle connait ce nom oui , elle a eu l'occasion de tirer le portrait a la dame en question.
Bon agir dans l'ordre.
Petit 1, hausser les épaules et faire ravaler a la vieille son sourire. D'autant qu'elle vient de constater que la lettre est datée de 3 jours auparavant.
- c'n'est rien, je dirai que je n'ai jamais rien reçu, c'est vous qui aurez des problemes, Moi... j'ai des relations!
Sans attendre de réponse elle prend la direction de la sortie dans un eclat de rire crispé.
Petit 2, penser a activer ses relations...
Elle prend le chemin de la maison/atelier de Breiz. Pourquoi ? ben parceque a l'auberge elle a pas de quoi ecrire tiens!
Petit 3... Ben arrivé a petit 3 toute bonne volonté la quitte et l'insolente revient. Pourquoi elle ecrirait d'abord ? La bourgogne n'etait elle pas la contrée de la regente de France Marie Alice ? La GMF Armoria ? SAS Beatritz de Castelmaure ?
Haussement d'epaules, l'es pas né le bourguignon qui la chassera!
Elle arrive a la demeure de la rouquine, se fait annoncer bien decidée à se defaire des contraintes administratives. Et puis de toute façon, son poignet était etrangement engourdi, elle ne pourrait certainement pas l'ecrire cette lettre. Il fallait trouver une solution. Trouvant l'attente trop longue a son gout c'est une gitane de fort mauvaise fois qui se retrouve a hurler devant le domicile de la rousse .
- Breeeeiz! Breiiiz chérie!!! J'ai besoin d'aide!!!
_________________
Les Doigts D'or, j'Adore! *** Les autres c'est rien que des copieurs!!!