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[RP ouvert] Mal au Poignet qu'elle a dit...

Breiz24
Allons y, oui, viens.

La rouquine laisse ses enfants aux bons soins d’Ida, et s’emmitoufle dans sa cape doublée de lapin.
Dehors, le froid est mordant. Instinctivement, elle se tourne vers son Maitre, vérifiant que la main blessée est protégée des frimas. Le quartier bourgeois de la ville est abandonné au rythme de leurs pas, et lentement, elles s’enfoncent dans la ville plus populaire. Où elles se sentent chez elles, tout du moins la rouquine. On a beau être enrichie et aimer travailler la soie, on n’en oublie pas moins d’où l’on vient.

Une porte close, la rouquine frappe, puis sourit à Attia, rassurante.

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--La_vieille_matrone
On frappe, elle ouvre. La vieille connait son métier. SI l’on vient la voir, c’est que quelqu’un, quelque part dans la ville, va accoucher. Ou bien a une plaie à soigner. Un rhume, un bobo. La Vieille, tout le monde sait qu’elle soigne mieux que n’importe quel médecin.
Elle ouvre, donc, et reconnait la rousse. Accouchement difficile, il y a huit mois à peu près.

La porte s’ouvre plus grande encore, et un sourire plisse la trogne ridée.


Bonjour. Comment va la petite fille ?

Elle se doute que si on ne l’a pas rappelée, c’est que l’enfant se porte assez bien. Ou que le froid l’a tuée avant qu’on ait le temps de venir la chercher.
Près de la rousse, une brune, belle, un peu sauvage. Craintive, peut être.
Breiz24
Elle se porte bien, merci. Un temps, un air de culpabilité, et reprise : Elle est sourde. Mais elle fait presque la taille d’un bébé de son âge maintenant.

Elle entre, sur un signe de la Vieille. Entrainant Attia dans la maison sombre. Il y fait chaud, et l’air embaume les herbes qui sèchent pendues aux poutres du plafond.

Je viens pour mon amie Attia, Mère, son poignet est douloureux. Elle est couturière.

Tout est dit.

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Attia.
Ausitot dit aussitot fait.
Le visage fermé, le corps bien couvert, l'Attia suit la rousse.
Au diable les autres preoccupations, ya vachement plus important dans la vie n'est ce pas ?
Toujours aussi maternelle la rousse s'assure qu'elle n'a pas froid, qu'elle va bien. Reprenant une attitude adulte attia lui sourit, lui fait signe que tout va bien.
Et a mesure qu'elle entre dans les quartiers moins beaux de la ville elle se sent febrile, impatiente de voir cette dame, d'avoir au moins un espoir pour guerir une main insensible, meme a la morsure du froit.

Alors au gré des crissements de leurs pas dans la neige, elle reflechit. Toujours avoir un plan B... meme si on ne voudrait pas.
Que pouvait elle faire ? meme pas se reconvertir a ses amours mercenaires, comment se defendrait elle si elle ne peut manier ni sa dague, ni l'épée...
Non... Elle pourrait faire garde d'enfants... Non elle aime pas ça la marmaille et meme breiz hesite a lui mettre Elin dans les bras.. Donc non ça le fait pas.
Elle pourrait toujours enseigner son art ? Pourquoi pas ? Et deprimer eternellement de voir les autres faire ce qu'elle pourrait faire si bien ?

La halte de la rousse la tire de ses pensées et elle deglutit les levres seches.
Le coeur battant au meme rythme que les coups de Breiz sur la porte.
Et les yeux qui brillent d'une lueur d'espoir quand ils apperçoivent la matrone et que Breiz lui expose le souci.
Une priere sourde nait dans le coeur de la gitane dont les yeux se font presque suppliants.


- je donnerais n'importe quoi pour pouvoir me resservir de ma main... S'il vous plait...

Elle marque une pause.

- Mère... S'il vous plait...

Elle qui n'a jamais vraiment eu de mère dans l'amour et le devoir de protection que cela implique, elle s'en remettait a la rousse et a l'inconnue dont le regard bienveillant laissait de la place a l'espoir.
Mais autrement que sa main, dimension physique, c'est dans la tete qu'elle avait besoin d'etre soignée l'Attia, sauvée de ses peurs, ses angoisses, ses demons qui la hantent depuis qu'elle avait perdue la vie dorée de princesse gênoise, depuis que la stabilité que représentait la figure paternelle avait deserté sa vie.

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--La_vieille_matrone
Elle sourit la vieille, rassurante – il faut toujours être rassurant, même avec les condamnés. Regardez la rousse, elle avait fini par ne pas mourir, finalement. Il en irait de même chez la brune.
Elle lui prit la main, le poignet, le bras, palpa tout, massa, massa longtemps, cherchant à détecter le blocage.
Elle finit par se lever, sans un mot, et mit de l’eau à chauffer. Dans le même temps, elle fit le tour de sa masure, cueillant de ci, de là des feuilles au plafond. Certaines seraient une infusion, d’autres un baume. Elle bricola un moment au dessus de son pilon, ajoutant un peu d’eau tiède, quelques gouttes de crème de lait pour rendre le tout plus facile à étaler.

Pour finir, elle posa de la tisane fumante devant le brune, avec un ordre :
buvez Et elle se mit à masser le bras et la main fatigués. Longtemps.

Allez vous mieux ?
Attia.
Le sourire de la vieille se fait rassurant mais pas aussi rassurant que ça pour une gitane inquiète.
Elle se laisse faire. Laisse son regard parcourir la piece qui degage une aura mystique. Oui elle voit du mysticisme la gitane, entre les plantes, les bocaux, et cette penombre qui donne une atmosphère lourde mais pas aussi inquietante que dans certains endroits.

Sa main est palpée et massé, elle grimace de douleur, oui ça craque dans les os, mais ce n'est pas insuportable. Elle ne quitte pas la vieille des yeux alors qu'elle masse longuement. Elle ne masse pas comme Breiz quand elle passait le baume, non c'est different. Elle sent les doigts sur sa chair, ils cherchent autant qu'elle cherche elle meme d'ou a pu venir le mal et aussi soudainement.

Alors que la vieille se leve elle perd le contact des yeux et l'angoisse la saisit, une boule au ventre et dans la gorge.


- Mais... Qu'est ce que j'ai... Dites moi! Dites quelque chose...

Elle regarde la rousse, cherche a comprendre. Sa main est elle perdue ?
Les yeux cernent le moindre mouvement de la vieille alors qu'elle cueille ça et la des plantes alors l'esprit fatigué comprend qu'il ya peut etre quelque chose a faire alors elle fait silence la gitane et attend jusqu'a ce qu'une tisane fumante soit deposée sous son nez.

Les yeux larmoyants, le souffle court elle attrape le bol, prit une inspiration et avala le contenu trop rapidement, elle s'est brulée la gorge et a grimacé.
Alors que la vieille reprend son massage elle essaie de suivre le cheminement du breuvage en elle, cherchant a en comprendre les effets... Allait elle se lever et retrouver la vigueur de l'enfance et le loisir de la jouissance de tous ses membres ?
Une douce torpeur s'empara d'elle, elle se sentit somnolente... Elle lutta ne quittant pas la vieille des yeux alors que le battement de son coeur se faisait plus lent, alors qu'etrangement le poids de l'inquietude sur ses epaules semblait la lacher et que toute idee dans son esprit se limitait a se reposer, mais pas reposer le corps, reposer l'esprit...


Allez vous mieux ?

Combien de temps était passé alors que le mouvement de la vieille sur le bras etait devenu normal et assimilé par le cerveau ? Avait elle dormi ?
Aucune idée... Elle ne savait plus.
La question de la vieille la tira de sa torpeur et il lui fallut quelques instants pour en comprendre le sens, et enfin en formuler la reponse.


- Euh... je crois oui... Je ne sais pas... je suis fatiguée, ai je dormi ?Je vais bien... mieux... enfin je crois...

Propos decousus alors qu'elle se rend compte que ce qui importait etait le poignet. Alors elle tenta un mouvement.
Aucun spasme ni decharge douloureuse ne vint empecher la tentative.
One point.
les doigts vibraient doucement alors qu'elle envoyait l'ordre convaincu de bouger. Certaines donnaient des ordres a leur gros orteils, elle en donnaient a ses doigts. Dans un premier temps rien, l'operation du st esprit c'est ya des siecles de la. Alors elle persevere et oh grace, un doigt bougea lui arrachant un sourire.


- ça bouge... et puis ma main est moins terne j'ai l'impression... Qu'en pensez vous ?

Elle reeessaya encore quelques minutes, des picotements de vie se repandaient dans la main. L'espoir etait definitivement permis...

- Oh mon Dieu, elle bouge... Ils bougent, mes doigts!!! Breiz!

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Breiz24
On dirait que ça va mieux, oui.

Elle sourit. La vieille faisait des miracles, c'était de notoriété publique. Elle remercia la vieille, glissa discrètement une bourse lourde d'écus entre ses mains avec un murmure, puis se dirigea vers la sortie.

A demain, Mère, alors?

La vieille sourit à son tour, et referma la porte sur elles, alors qu'elles remontaient lentement vers le quartier bourgeois où vivait la rouquine.
Alors qu'elles étaient presque arrivées, un coursier se jeta littéralement sur elles, un pli à la main.

La rouquine la décacheta et la parcourut rapidement, avant de la tendre vers son amie, un sourire au coin des lèvres :


Citation:
­Du Bonjour plein !

Je suis plus de l'Anjou, vu que je suis dans Paris pour trouver du fiancé qui sera Charmant, mais je reviens bientôt dans presque dans la Bourgogne.

Peut être Attia, elle est avec toi, tu dis bonjour et que je l'aime fort, et quand je sera princesse Charmante, j'aurais encore plus besoin de robes roses belles.

Du Cordiallemand.

J'espère tu vas assez bien depuis le défilé où t'es partie avec Milo vite que j'ai pas bien vu




­Ps : t'as vu j'apprends du comment écrire bien.

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Attia.
Emerveillée, elle était emerveillée par le moindre tressaillement de ses doigts desormais plus inertes.
Ailleurs dans la joie , ne remarquant meme pas que Breiz prenait l'initiative de payer.
Ce n'est que lorsqu'elle furent dehors apres des remerciements extasiés de la brune que celle ci se rendit compte de la lourdeur de sa besace non encore delestée de sa bourse et perdit son regard sombre dans celui de Breiz.


- Comment ça s'fait que t'as payé! ça va pas, tu me donne le gite, le couvert et tu vas encore payer pour mes soins ? Hors de question.

Elle aurait pu aussi bien sortir sa bourse pour la tendre a la rouquine, mais elle savait du caractere breizesque que la mere n'accepterait pas.
Aussi n'en fit elle rien.


- Tu seras surprise ma chère Breiz... En attendant bénie sois tu mere pleine de graces...

La phrase était guillerete, simplete mais sincere. Et le chemin sembla plus court qu'a l'aller.
Elle attrapa avec plaisir des mains de la rousse la lettre de la rosy princesse qu'elle parcourut rapidement admirant toujours autant le langage innocent de l'enfant qui avait le don meme sans etre la de l'attendrir, de la ratatiner de l'intérieur pour en faire un caramel mou debordant d'affection et de tendresse.

Elle s'appretait a s'esclaffer de bonheur lorsqu'elle aperçut a l'entrée de la maison de son hotesse des hommes en armes regardant dans sa direction.


- ça sent pas bon pour moi ça... S'ils viennent me chercher c'est que je vais avoir un peu plus qu'une amende a payer cette fois... Tiens prend ça...

A peine remettait elle a la rousse sa besace pleine qu'elle se faisait trainer case tribunal, ou elle ecouta un long verdict empli de griefs autres que celui du jugement de base, elle est belle la justice bourguignonne, a se venger de pseudos offenses, d'autant que la brune avait intérieurement souri lorsque le juge se traitait elle meme de pantin decérébrée, elle meme ne l'aurait pas aussi bien dit.
La sentence quand a elle se fit quand meme plus salée qu'attendue. La prison ? pfeu a d'autres elle avait survécu a pire, c'est pas 3 jours a bouffer de la défection en cotoyant les rats qui allaient lui abimer le moral recemment retrouvé... Non c'etait le bannissement qui était le plus injuste dans l'affaire.
N'avait elle pas expliqué que l'atelier se trouvait en bourgogne ? N'avaient il pas compris qu'elle etait pas la pour les beaux yeux de la duchesse larcine, ni pour la beauté des paysages mais bel et bien pour affaires ? N'avaient ils pas compris qu'elle ne plaisantait pas ?
Non puisque c'etait tous des decerebrées avide de paperasse et procedures inutiles.
Elle sourit pourtant la gitane s'adressant a la juge et au procureur.


- Il va de soi que je ferai appel, et faites moi penser a vous payer des cours de droit féodal!

Et de rire doucement se laissant emmener par la grosse brute qui sans menagement la conduisait aux geoles.

- hey toi la brute fais attention, j'ai la peau qui marque! En profite pas pour me peloter, va plutot te payer une catin!

Et de gratifier la brute en question d'un sourire a pleines dents, Un paradoxe la gitane vous dis je.
Et hop, elle qui le matin meme retrouvait un semblant de paix avait la saleté des geoles et le degueulis des tuyaux pour mediter.
Etrangement un leger sourire ne quittait pas ses levres. La potion de la vieille sans doute qui la rendait etrangement sereine allez savoir...

Les mains hesitant a attraper les barreaux crasseux elle hela le geolier.


- Et le coup de pigeon des prisonniers z'en faites quoi ?
jpeux pas ecrire mais jvous dicte, vous ecrivez d'accord ? Allez... faites pas votre brute, je vous paie 10 ecus a ma sortie ? Non ? bon 50 alors ? bon on dit 75 et c'est mon dernier prix !


Completement a coté de la plaque vous pensez ? Oui!
Et pourtant le garde avait cédé et c'est sans grand espoir sur la qualité de la syntaxe qu'elle s'assura que le blond recevrait son message. Elle n'ecrivit pas a Breiz, elle savait que la rousse saurait ou la trouver, et puis l'annonce de son verdict se ferait publique donc aucun souci a se faire a moins que la duchesse ait comploté pour qu'on se debarasse de la brune ? Mais elle etait bien trop blonde pour echaffauder cela n'est ce pas ?

Alors elle tourna plusieurs fois sur elle meme, comme un chien qui snife son environnement avant se se decider a poser le derriere sur la paillasse crasseuse.
Elle essaya de se redonner de l'entrain en sifflotant et chantonnant.
La potion de la vieille etait vraiment efficace, en d'autres heures elle aurait simplement deprimé mais la elle était limite guillerette...

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Nadkiroul
Elle avait tout suivi de l'affaire Mamie, dans les moindres détails. D'un côté, comment ne pas s'inquiéter quand on ne voit pas Attia à l'atelier pendant plus d'une heure. Ca devient flippant quand on l'entend pas là bas. Nan nan j'vous jure ! Pas d'Attia aux Doigts d'Or c'est comme euh.... un repas sans fromage ? (Elle est vraiment pourrissime ta comparaison, tu l'sais ça ? Sérieusement, comparer la Grandissime Fournisseuse Royale à du camembert Président ça s'fait pas. Enfin passons, ça fait longtemps que tu m'choques plus)

Bref ! Elle était venue -devant chez Breiz-, elle avait vu -toujours devant chez Breiz-, mais elle avait foutrement rien vaincu du tout ! Des gros tas venaient de l'embarquer sans qu'elle puisse rien faire. M'enfin bon, dans un sens, elle aurait certainement pas pu faire grand chose du haut de sa pomme trois quart et de sa force de mouche, mais elle avait la foi mémé ! C'est cool d'avoir la foi ? Les curés y disaient tout l'temps que quand on avait la foi, on pouvait tout faire. Alors pourquoi pas soulever des montagnes hein (cf les gros moches qu'ont emmené Attia) ?

N'empêche que maintenant, ben Attia elle allait se retrouver enfermée dans les geôles pendant trois quatre jours. C'est pas que d'être tranquille à l'atelier sans Attia la dérangeait plus que ça.. Elle en méritait bien des vacances la vieille vu tout le travail qui l'accablait -proche du 0 absolu, le 0 absolu étant inatteignable-. Le problème, c'est que les geôles, de un ça pue, de deux y'a que des vrais méchants là bas or Attia c'est une gentille dans le fond (on dit bien "dans le fond" hein, parce que des fois elle est pas commode mémère), de trois ça pue encore, de quatre y'a que des idiots finis là bas or Attia c'est une femme douée d'un intelligence supérieure dans le fond (on dit bien encore "dans le fond" parce que pour réussir à se retrouver en prison, faut pas être bien malin), de cinq... Y'a pas de cinq, quatre raisons ça suffit bien, une seule ça aurait suffit même.

Du coup, la Nad se décida à aller la visiter la Gitane coincée dans son trou à rats. Elle avait même pris soin d'acheter UNE bigarade (=orange amère), parce que c'est pourri cher ces p'tits fruits là. En plus ça à un goût tout amer bouark bouark dégueux. Mais bon... Y paraît qu'elle était Fournisseuse Royale, fallait bien qu'elle s'y fasse aux goûts de luxe la Attia !

Bon, une Rose-Eclose qui se pointe dans les geôles, c'est pas si souvent. Elle était vachement intriguée par la déco.... C'est que c'était méga sinistre ce coin ! Elle ne put s'empêcher de le remarquer à haute voix d'ailleurs.


-Wouaaaaah ! Mais va falloir revoir tout ça hein ! C'est super laid ici, nan ?

Regard vers le geôlier qui ne semblait pas un brin intéressé par ce qu'elle venait de dire, mais plutôt par un truc qu'il était en train de faire, qui semblait profondément passionnant : la sieste.
Hé ben elle est belle la garde de Bourgogne moi j'vous l'dis ! On a pas gardé les meilleurs quand on a envoyé les autres se faire taper dessus en Savoie !
Fallait voir le bon côté des choses... Y dirait rien quant à sa présence vu qu'il ronflait comme..... rien.. Je ne ferais plus de comparaison, on m'critique toujours.


-Ben alors Attia ! On veut visiter les moindres recoins de la Bourgogne pendant son séjour hum ?

Un grand sourire qui laisse apparaitre toutes ses petites quenottes jaunâtres.
Fallait en profiter pendant qu'elle était d'un côté des barreaux, et Attia de l'autre, y'avait moins de risques...
Quoi que quand elle allait sortir.......... Humpf...... Finalement le plan était mauvais.... Très mauvais...
Vite ! Changement de sujet, on s'ratrappe !


-Tu sais quoi ? Comme j'suis super trop riche, ben j't'ai ramené une bigarade rien qu'pour t'faire plaisir ! Pis comme j'me doute que vous bouffez queud ici, ou que c'est pas bon.... T'as vu comment je pense à ta divine santé un peu hein ?
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Attia.
Assise sur sa paillasse elle se prendrait presque pour une des ces condamnées attendant le dernier repas, sauf que le repas n'arriveras pas, et il etait hors de question qu'elle envoie dans son estomac une once de cette tambouille degueulasse dont meme les rats ne veulent pas.
Alors elle chantonne, reglant la portée de sa voix au mouvement de va et vient du garde qui, meme s'il le voulait ne comprendrait rien a rien tant c'etait subtil si si ...


Elle est a toi cetteuuuuh chanson
toi la nunuche qui sans façons
d'un air miserable m'a volé
lorsque tu courais sans appreeeeeets


C'pas fini oui ce boucan oui !?

Et le garde de pointer le nez contre le barreau alors qu'elle baissait le ton tout juste pour recommencer lorsqu'il s’éloignait.

Toi qui n'a pas pu me payer quand
les croquantes et les croquants
aux quatre veineuuuuuhs se saignaient
pour s'offrir une de mes
merveeeeeeeeilles


Le motif de cette joie qui la faisait chanter ? Le fait qu'elle pouvait battre la mesure de l'index de sa main droite. Y avait 'il plus grande victoire ?

Ce n'etait rieeeeen
qu'un bout de liiiiiin
mais il m'avaient coûté de l'or
et dans mon coeur bruleuuuh t' encoooooore
la rancoeur des gens escroquéééééés


Le retour du garde la fit se taire, a son air furibond, elle vit qu'il fallait lever le pied sur la provoc.

- Bah... on fait passer le temps comme on peut non ?


Le grognement qu'elle eut en guise de réponse termina de la convaincre. Restait quand meme un couplet qu'il lui restait a chanter. Ne jamais frustrer une artiste dans sa prestation. Alors elle ouvrit la bouche en O prete a expulser le dernier couplet de sa grivoiserie quand elle fut interrompue.

-Ben alors Attia ! On veut visiter les moindres recoins de la Bourgogne pendant son séjour hum ?

La voix familière de la vieille Nad lui boucla le clapet alors qu'elle se leva d'un bond epoussetant avec degout son posterieur humide de la paille crasseuse avant de se trainer aux barreaux.

- Comme tu vois Nad, j'ai l'intention de noter le confort des etablissements de séjour bourguignons. Cui ci mérite meme pas une étoile... Ma curiosité et mon intrépidité me perdront!

Et de lacher un petit eclat de rire. Son hilarité commençait a etre inquiétante, il fallait absolument qu'elle demande a Breiz de demander a la vieille la recette de la mixture qu'elle avait ingurgitée.

- Je vois que tu ne peux te passer de moi longtemps ça fait plaisir, a vrai dire, je soupçonne la juge et le proc d'avoir de façon detournée voulu me garder ici pour leur bon plaisir, tu sais quand on est une vedette adulée... Je sais qu'elles ont des salaires de misères mais elle auraient pu payer un etablissement un peu plus gratifiant. ennnfin bref...

Apres son flot de paroles elle laissa enfin la vieille au sourire coloré s'exprimer.

- Une biga quoi ? tu crois que j'ai envie de bouffer des cerises dans un endroit pareil ? Ma divine santé... tu parles...

Et de tendre une main involontairement crasseuse a travers les barreaux. Non pas la main que vous croyez, l'es pas folle, l'autre!

- Montre !

Au final ce qu'elle pensait etre un bigarreau, quoique les bigarreaux c'est pas un luxe et ça se vent pas a l'unité, se revelait etre une orange...

- Bah c'est deja ça hein, j'adore les cadeaux surtout quand ils sentent le luxe... Merci!

Posant le fruit rond dans la paume de la main droite elle entreprit de l'eplucher de la main gauche, laissant choir a l'attention des rats les pelures.

- t'en veux un bout? j'partage!

Alors qu'elle divisait le fruit en deux, elle porta un quartier en bouche avant de recracher avec un bruit qui ressemblait a krrrrrrrrttttttttttttt.
La grimace qui s'enssuivit termina d'expliciter le tableau.


- Ah la vacheeee! Ahem... Comment dire...

Etre polie ? Ne pas la vexer ? Non, elle est pas hypocrite la gitane qui eclate de rire tout en grimaçant.

- Pour dire vrai Nad... Elle manque de sucre! et le sucre, ya que ça de vrai! vas y goute voir!

Ya rien de tel que l'experience propre.
Alors que le garde revenait voir ce qui se tramait a rigoler et pousser de la voix, elle entama a son intention le dernier couplet de sa chanson.


Toi la nunucheuuuh quand tu mourras
quand le croque mort t'emporteras
qu'il te promeneuuuuh a travers fieeeeel
Au Diable eterneeeeeel


Elle ponctua d'un petit rire.

- N'applaudissez pas vous risqueriez de faire s'ecrouler les fondations!!!

Devant le regard qu'elle devinait credule de Nad, elle eut pour reponse un clin d'oeil.

- Il va croire que j'ai perdu la boule! mouhahahahaha

L'avait elle perdue sa boule ?


Chanson Tres largement inspirée de La chanson pour l'auvergnat, Brassens.

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Breiz24
C’EST PAS BIENTÔT FINI CE BORDEL ? VOUS ALLEZ REVEILLER MON… Maitre… Regard incrédule à Attia alors qu’elle arrive devant la porte grillagée des geoles de court séjour.Bah c’est toi Attia qui fait tout ce raffut ?

Elle sourit, et se tourna vers le garde :Vous, là, prenez ça Une bourse d’écus passa dans al main du gardeEt soyez gentil, ouvrez la porte le temps que je la soigne.

Le Garde était ahuri, comme l’a si bien signalé Mami… La Vénérable Nad, ils ont pas gardé les plus fins quand ils ont envoyé les autres se faire tabasser en Savoie, donc le garde était ahuri, mais vénal. Si il avait une bourse comme ça à chaque fois que la rouquine demandait d’ouvrir la porte quelques minutes, il allait pas se gêner, visiblement, parce que la porte fut ouverte.

Eh bah.. C’est dégueulasse ici. Tiens, Maitre !

Elle sortit de son panier un torchon noué contenant pain et fromage, ainsi qu’une bouteille de vin à demi pleine.

Le pain est d’aujourd’hui hein, de la boulangère au coin de ma rie, celle qui fait aussi les super brioches. Le vin vient de chez moi.

Du fond du panier elle extirpa encore un torchon, immaculé, et le déposa sur un coin de paille pas trop crade.

Ca, c’est des mines de plomb et des bouts de vélins. La rumeur court que la reine t’a choisie pour lui faire sa robe de sacre ma chérie, alors j’irais chercher la vielle un peu plus tard pour qu’elle masse encore ta main. On va devoir trimer quand tu vas sortir de ce trou à rat, le sacre est dans quelques jours. Alors dédéfection toi pour que ta main aille mieux, et surtout, surtout, que les croquis soient finis. Elles verront, toutes.

Elle sourit, et déposa un baiser sur le front de la brune, avant de ressortir de la cellule à la porte ouverte. Ne pas trop tenter le diable avec le garde, sinon il ne rouvrirait pas la porte tout à l’heure pour la vieille.

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Attia.
La visite de Nad lui avait mis du baume au coeur .
Celle de Breiz qui suivit lui arracha un nouveau sourire.


- Breiiiiz, bah je fais pas de raffut, je passe le temps comme je peux! Je chantonne!

Et de rire doucement alors que la rousse reussissait a soudoyer le garde et entrait.

- Il est facile a convaincre lui! Tien tu voudras bien lui filer 75 ecus je te rembourserai a la sortie...

Elle lacha un rire moqueur.

- Bienvenue dans mon interieur cosy Breiz, ça pue, c'est peuplé de rats et c'est archi degueulasse. Va me falloir un baquet d'eau plein a ma sortie d'ici!

Elle se laissa surprendre par le gargouillis de son ventre et c'est sans surprise qu'elle eut l'eau a la bouche en tentant tant bien que mal de se nettoyer les mains sur la jupe devenue crasseuse.

- Han benie soit tu Breiz pleine de graces...

Et de ce jeter comme une misereuse sur le pain frais alors que Breiz sortait tout un bric a brac de velin, et autres .

- Ch'est moit qui va faire la robe de chacre ?

Elle manqua de s'etouffer se rattrapant par une gorgée de vin les yeux grands ouverts repetant la question.

- c'est moi ? oh la vache... mais...

Se levant d'un bond.

- Mais il reste trop peu de temps! Et comment on va faire, il faudra que je me cache, je ne pourrai jamais la faire loin de l'atelier... Oh mon Dieu Breiz! Tu te rend compte! Il faudra mobiliser tout le monde!!!

Et de porter un nouveau bout de pain a la bouche, bah oui la faim ça passe avant tout.

- Je n'ai aucune idée de ce a quoi doit ressembler une robe de sacre... Oh mon dieu...

Ayé l'angoisse qui revient alors qu'elle laisse choir, le regard sur le vélin, laissant un doigts glisser sur la mine de plomb alors que Breiz lui baisait le front façon Milo.

- Heureusement que t'as apporté le vin... Jvais en avoir besoin je crois...

Pantoise, elle etait pantoise, passant en revue mentalement tous les modeles de robes qu'elle connaissait. Elle n'avait jamais habillé une reine.
Elle se leva alors que Breiz prenait congé.


- Essaie d'en savoir plus s'il te plait Breiz, et ... demande a la matrone si je peux en reavoir de sa potion... Vais en avoir besoin... je crois... Et...

Elle sourit a la rousse. Que ferait elle sans elle ?

- Merci... Merci infiniment!

Na pas les décevoir, ces gens qui prenaient soin d'elle et pour qui elle ferait tout.
Une fois la rousse partie elle se réinstalla calée contre le mur, hasardant la mine a quelques croquis... La nuit allait être longue...



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