Atsue
[Attention, ceci est un RP du futur.]
[A Nakatsugawa, au paisible domaine des Ashikaga, un certain 15 janvier 1459]
Encore une fois, Atsue était assise à sa table d'écriture. Cette fois, pas de lettre très inspirée, mais un message tout simple quoique plutôt surprenant.
[A Nakatsugawa, au paisible domaine des Ashikaga, un certain 15 janvier 1459]
Encore une fois, Atsue était assise à sa table d'écriture. Cette fois, pas de lettre très inspirée, mais un message tout simple quoique plutôt surprenant.
Citation:
A Ailisha-san,
Konnichi wa.
Comment vous portez-vous ? J'ai eu vent de votre état de santé lorsque vous êtes revenue en notre domaine et j'espère qu'elle s'est désormais améliorée. Quelle ignoble mésaventure tout de même ! Il est vrai que nous n'avons jamais vraiment été unies par le passé, mais sachez que si je peux faire quoique ce soit qui vous permettra d'aller mieux ou de vous aider en cette période difficile, je le ferai, car après tout, nous sommes avant tout une famille et ce, bien avant même nos différends.
Vous pouvez considérez cela comme une trêve, si vous le désirez.
En vous souhaitant le plus prompt des rétablissements,
Ashikaga no Atsue
Konnichi wa.
Comment vous portez-vous ? J'ai eu vent de votre état de santé lorsque vous êtes revenue en notre domaine et j'espère qu'elle s'est désormais améliorée. Quelle ignoble mésaventure tout de même ! Il est vrai que nous n'avons jamais vraiment été unies par le passé, mais sachez que si je peux faire quoique ce soit qui vous permettra d'aller mieux ou de vous aider en cette période difficile, je le ferai, car après tout, nous sommes avant tout une famille et ce, bien avant même nos différends.
Vous pouvez considérez cela comme une trêve, si vous le désirez.
En vous souhaitant le plus prompt des rétablissements,
Ashikaga no Atsue
- Mariko !
- Hai ?
- Porte ceci à ma tante, Ailisha-san. Tu peux y joindre un panier de namagashis, tant que tu y es.
- Des namagashis ? Des normaux ou des modifiés ?
- Nani ? dit-elle d'un ton sec qui se voulait innocent avant de déplier son éventail pour cacher le sourire mesquin qui s'était instantanément dessiné sur ses lèvres. Elle fixa ensuite son regard noir sur la domestique. (Regard noir qui signifie en gros : "Fait gaffe à c'que tu dis si tu tiens ne serait-ce qu'un tant soit peu à ta misérable vie".)
- C'est que... La dernière fois que vous avez fait déposer un panier chez votre tante il y a eu... quelques.... enfin... de fâcheuses conséquences, dira-t-on...
- Un simple hasard, voyons ! Ne me porte pas responsable de la santé gastrique des domestiques de la maisonnée ! (Atsue ne préférait plus tout confier à Mariko depuis son effroyable trahison ).
- Alors, je... J'en prends des comment ?
- Oh ! Mais des normaux voyons ! Les meilleurs que tu puisses trouver d'ailleurs ! Qu'importe le prix ! ...Comme si j'avais envie d'empoisonner ma tante... Comme si c'était mon genre... ! Tu me déçois Mariko... Penser des choses de la sorte ! Continua-t-elle en s'éventant, choquée par l'accusation.
- Iie, évidemment. Sumimasen. Shitsurei shimashita.* Dit-elle en s'inclinant platement avant de prendre le message que lui tendait sa maîtresse.
Mariko disparut rapidement de la pièce, se demandant ce qu'Atsue avait derrière la tête, cette fois. Pourtant, aucun plan de vengeance n'avait encore germé dans l'esprit de la nippone. Elle voulait seulement que sa tante puisse se rétablir avant de pouvoir se venger dignement. Se venger alors que sa tante était faible et traumatisée ne lui disait rien du tout, elle avait une légère préférence pour les combats à la loyale.
*Pardon. Veuillez excuser mon impolitesse.
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"Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours." [A.Rimbaud]