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[RP] Le Colocolo ne s'associe pas avec la Chenille

Togukawa_kadokawa
Bip.... Bip..... Bip.. Bip..Bip..Bip.Bip.BipBipBipBip : la cible approche à grand pas et le Tokugawa déjà préchauffe sa langue, afin qu'aucun incident ne se produise lorsqu'il mettra les 2 donzelles plus bas que terre ! Il va leur passer un de ces savons, ça va ch*** des bulles ! En plus ça tombe bien, il est en manque, ça fait bien longtemps qu'il a pas bâcher quelqu'un !

L'homme approche à grandes enjambées.... enfin aussi grande que son kimono lui permet.... les mains dans le dos, l'oeil sévère, les sourcils froncés, bref à le voir on sent que ça va pas rigoler dans pas longtemps ! Surtout qu'entre temps l'une des demoiselles entreprends un abordage bien loin d'être digne du clan, à moins qu'il ne soit décidé de reconvertir l'ensemble des membres féminin en fille de joie.

Et là, l'incident, le corps de l'homme entre en contact avec une substance mi molle, mi dure, impossible de dire si cela est agréable ou pas, mais en tout cas ça l'arrête net et les mains quittent leur cocon, repoussant violemment l'objet avec lequel il est entré en contact qui s'affale quelques mètres plus loin.

L'oeil se durcit encore, alors qu'il opère un tour de la situation, regard accusateur envers les 2 femmes et l'homme. Oui, je sais, l'homme n'y est pour rien mais il est là, tant pis pour lui.

Tel Zeus grondant Hercule, une voix de stantor rugit depuis la bouche de Kadokawa.


Est-ce donc ainsi que vous avez compris les enseignements qui vous ont été donné ? Est-ce donc une tenue pour des Ashikaga !? Que vous passe-t-il par la tête pour vous donner ainsi en spectacle !

Il tend la main pour aider l'une à se relever, puis attrape la seconde par le col pour la détacher de l'homme.

Toi, tu n'es pas un bernicle et cet homme n'est pas une baleine ! Donc prend tes distances comme l'étiquette le demande. Nul homme ne doit pouvoir poser la main sur toi tant que tu es encore pure et que l'homme n'a pas eu la permission des dignitaires de notre clan.

Il se tourne alors vers celle qu'il a bousculé.

Quant à toi, pourquoi n'as-tu rien tenté pour éviter que cela n'arrive !? Tu laisses un membres du clan se ridiculiser sans rien faire !? N'as tu donc aucun respect pour nous ?

Se radoucissant, son regard se porte sur l'homme "baleine".

Quant à vous san, je vous prie d'excuser la coduite inexcusable de ces demoiselles. Passez donc au Shogunat et nous vous dédommagerons, afin que tout ceci ne s'ébruite pas. Il en va de notre dignité, je suis sûr que vous comprenez.

Il hésite, il se verrait bien les prendre chacune par une oreille pour les ramener à l'intérieur, histoire que l'humiliation soit totale. Mais il ne peux pas le faire ici, en pleine rue.

Et bien, femmes, nous parlerons de tout cela au Shogunat, je suis sur que les dignitaires du clan seront inventifs quant à la punition à laquelle vous ne pouvez vous soustraire.

Un éclair sadique passe dans ses yeux. Déjà il imagine le pilori au milieu de la cour du shogunat, puis un exil, toutes les 2 liées l'une à l'autre pour que le partage soit total, là haut, dans les montagnes, seules, sans serviteur ni qui que ce soit pour les aider dans leur tâches journalières. Ca, ça forge un caractère, et il sait de quoi il parle !

En route !

D'un geste sec de la tête, il montre le chemin aux 2 femmes, leur intimant ainsi l'ordre de passer devant lui. Qu'est-ce qu'il donnerait pour avoir une cravache et les faire avancer à coups dans le postérieur !
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Atsue
Et là, ce fut le drame. Ballotée dans tous les sens, malmenée par son tanuki adoré, elle ne comprenait plus rien. Il lui semblait bien entendre la voix suraiguë de sa tante, mais tout cela lui paraissait lointain, tellement lointain, tel un murmure qui revenait l'abrutir en écho. Elle avait comme l'impression de voler, d'être portée par une force mystique, entourée d'une aura lumineuse et transcendante. Quel sentiment merveilleux. Elle voulait s'échapper, s'évader, partir loin de tout, loin du domaine, loin des cours répétitifs, loin de la monotonie journalière. Mais malheureusement, elle ne volait pas, non, elle se trouvait seulement sur l'épaule du puissant Nobuo*. Mais cet état d'extase et de plénitude fut rapidement interrompu. Atsue sentit son corps valser, attrapé par des pinces maléfiques qui voulaient la forcer à retomber sur terre. Le jeune papillon voulait voler mais apparemment personne ne se souciait de ses souhaits, pas même les kamis qui auraient tout de même pu lui laisser ses ailes quelques minutes, ou du moins quelques secondes de plus, afin qu'elle puisse une dernière fois profiter des joies du vol. Au lieu de ça, les griffes acérées la saisir aux hanches, la propulsant vers un obstacle dur, très dur, qui la rejeta non loin de là.
Nouveau drame. Les fesses à terre, sur le sol sale et boueux, elle sortit de sa torpeur alors qu'une main ferme la relevait déjà. C'était la première fois qu'un homme la prenait par la main et croyez-moi que la jeune nippone aurait préféré que cela soit en d'autres circonstances. Main dure, main rugueuse, main haineuse.


- Toi, tu n'es pas un bernicle et cet homme n'est pas une baleine ! Donc prend tes distances comme l'étiquette le demande. Nul homme ne doit pouvoir poser la main sur toi tant que tu es encore pure et que l'homme n'a pas eu la permission des dignitaires de notre clan.


"Cet homme ? Une baleine ? Bien sûr que non ! Il ressemble beaucoup plus à un tanuki..." Pensa tout d'abord Atsue. Mais les mots "pur" et "clan" raisonnèrent en elle, la faisant radicalement changer d'attitude.

- Pureté ? D'où venez-vous me parlez de pureté ? Lâchez ma main ! Je ne sais pas qui vous êtes et vous souffrirez de la colère de mon clan pour m'avoir touchée de la sorte ! Avait-elle déclamé d'un ton des plus sérieux et outré. Mais tout continuait à danser dans son esprit. Étrange plaisir, étrange torture.

Elle ne comprit pas le reste des paroles de l'homme , homme en lequel elle n'avait malheureusement pas reconnu le chef du clan Tokugawa. Son esprit était embué. Tout se bousculait autour d'elle, tournant inexorablement. Elle se laissa choir sur le sol, s'asseyant comme elle le pu, la tête entre les mains. Les spaces-namagashis libéraient plus que jamais leur effet. Jamais, au grand jamais elle n'aurait du en emmener un petit sac avec elle pour pouvoir en déguster le long de leur promenade. Gourmandise, quand tu nous tiens.


*Bien saisir le caractère ironique de l'adjectif "puissant" qui forme ici un fabuleux oxymore avec le nom propre "Nobuo".

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"Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours." [A.Rimbaud]
Nobuo
Même pas le temps de faire 10 mètres que la droguée lui était déjà retirée. C'était sans doute pas plus mal car le Kadok n'avait pas l'air de super bonne humeur et était en train de passer une sacrée danse aux deux donzelles.

... Nul homme ne doit pouvoir poser la main sur toi...

Ah bah oups c'était raté mais c'était pas de sa faute ! En plus, la pauvre bougresse n'avait même pas remarqué qu'elle était en train d'agresser un homme important, olala, il serait surement délicieux de la voir recueillir un maximum d'ennuis.

Elle était plus à plaindre qu'autre chose. En revanche, celle qui se cachait derrière, la fourbe, la perfide, la manipulatrice, il ne fallait pas la rater. Et le Tokugawa semblait presque plus préoccupé par la pauvre fille traumatisée par l'ingestion soudaine, qui s'écroulait pourtant sous le poids de la culpabilité et des namagashis. Il tenta donc d'intervenir.


Hum hum, si je peux me permettre, c'est surtout elle là !

Et là il aurait du brandir le bras et le doigt en direction d'Ailisha d'un geste théâtral mais il se retint d'ultime justesse, ça aurait clairement fait trop ridicule.

Elle, là avec son air innocent et sa main crispée en forme de namagashi à force d'en ingérer toutes les minutes ! Elle a surement tout manigancé depuis le début.

Certes, celle-ci n'est pas toute blanche mais elle n'est pas meneuse dans l'histoire, il convient de s'en rendre compte.


La tirade de héros, digne du plus grand procureur du pays, ne pouvait qu'aboutir à une décision défavorable à la coupable principale et clémente pour la seconde. Cette dernière le vénérant ainsi toute sa vie pour l'avoir sauvée.

Quoique, en fait, non, finalement, il les verrait bien toutes les deux au pilori. Mais surtout Ailisha.
Ailisha
    Et ça défile devant elle, comme si Ai' n'avais pas déjà assez d'emmerdes. Si le chef Tokugawa allait tout raconter à la Seii' Teishogun s'en était fini d'elle, oui parce qu'au bout du compte elle avait reconnu dans les traits dur du juge qui ne riait pas, un japonais pur souche, le célèbre chef du clan des fleurs du crépuscules.
    Réflexion. Réflexion intense.

    Elle resserre le Haori bleu marine aux motifs contre sa poitrine maigre à son image chétive, lançant un regard plein de haine à repose-pied, genre toi tu vas voir comment j'vais massacrer ton dos avec mes Zori!


    « Je suis tellement désolée. »

    Et les larmes lui monterait presque aux yeux, il la croira, c'est sur.
    La belle se laisse tomber à terre, sacrifiant la propreté de ses genoux et de ses Tabis aux fils si riches. Bordel. Pourquoi être tombé sur de pareils imbéciles.


    « Je, j'ai essayé de l'en empêcher! Je savais qu'elle ne tiendrait pas le coup. J'ai été obliger de l'accompagner! Vous savez, on est si peu proches toutes les deux...j'ai savouré cet instant de complicité. »

    Elle relève la tête une fois être sur qu'elle pourra faire couler une larmichette qui donnera une dimension dramatique à son mensonge franchement bien rodé.

    « Ne la punissez pas pour cela. Tout est de ma faute. »

    Elle se redresse, levant des yeux vraiment emplis d'une compassion presque sincère. Ce qui est bien avec les gens aussi vide que Ai' c'est qu'ils savent tout simuler.

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Togukawa_kadokawa
Contre toute attente, il y a de la résistance à ces propos. Normalement quand il parle, le monde s'arrête de respirer puis obéit en espérant être à la hauteur de la requête du Tokugawa. Mais là, non, pas de soumission, un immobilisme général, et même pire, l'une d'entre elle se rebiffe !

Mais où va le monde, je vous jure, ou va-t-on ? La jeunesse n'a plus aucun respect pour la connaissance et la sagesse des anciens !

Mais il allait lui faire passer l'envie de lui répondre comme à un vulgaire paysan ! La punition serait terriblement douloureuse et humiliante ! Sauf que.... voila que l'objet rebelle s'écroule à terre comme une vulgaire.... euh.... chose molle et se met à sangloter.
Ah ben non, y'a pas le droit de se mettre à chialer avant qu'il ait commencé, c'est pas du jeu, pire, ça lui enlève une partie de son plaisir. Mais il va pas se laisser démonter aussi facilement, il en a vu d'autres !


Non mais, à qui crois tu parler de la sorte ? Et sache que la colère de ton clan, c'est moi qui la commande ! Ne t'a donc pas enseigné le respect et l'analyse avant d'ouvrir ta bouche. Je sais que vous autre femme avait des difficulté à limiter le flot de vos paroles, mais...

Et voila que maintenant, c'est l'autre qui se met à chialer ! Super, il a les pleurs en stéréo phonie ! Il devrait être content, non ? Oui, sauf que les pleurs, il les aiment surtout quand c'est lui qui les a provoqué, mais de façon plus franche : une bonne torgnole ou un bon mot bien acide... là... c'est arrivé sans même qu'il ait besoin de forcer... pas drôles, pas drôles ces jeunes qui tiennent pas la pression. Des lavettes je vous dit les japonais de maintenant !

Donc résumons la situation : devant, une chiffe molle qui chiale et qui a l'air complètement en dehors de ses pompes. A droite un homme qui défend la chiffe molle et accuse l'autre chialeuse. Et à gauche une chialeuse qui se défend comme elle peut pour éviter le châtiment de la main de Kadokawa !!

Bien, utilisons à présent le bon sens de Kadokawa et surtout son inénarrable sens de la justice qui en a fait le meilleur juge d'Oda de tous les temps ! si si je vous jure, c'est notoirement connu, même que les femmes se sont flagellées lorsqu'il a décidé de renoncé à un énième mandat, certaines ont même tenté de se suicider en considérant cela comme un drame national, et tout et tout...
Enfin, là n'est pas la question.
Il utilise donc son bon sens pour juger la situation et appliquer la sentence la plus en adéquation possible.


Jeune homme je vous remercie de votre aide, et grâce à votre intervention, celle-ce aura donc le double de coups de fouet que son amie avachie. Votre aide fut précieuse, et du coup, s'il vous l'est agréable, je vous propose de nous accompagnez et je vous permettrai de tenir vous même le fouet pour les coups supplémentaires identifiés grâce à votre honnêteté.

Puis il se tourne vers les 2 pleurnichardes.

Maintenant, vous 2, cessez de vous donner en spectacle sur la place publique et suivez-moi. Et nul besoin d'argumenter, vos sorts sont à présent liés, ce que subira l'une, l'autre le subira aussi. Vous disiez ne pas être très proche !? Je vais vous donner l'occasion de vous rapprocher, croyez-moi !
Je suis sûr qu'on va vos trouver une chambre bien fraîche où vous pourrez partager de longs moments... très longs même....


Hum.... il en faisait pas un peu trop là ? ... bah, de toute façon, pour tenter d'inculquer quoique ce soit dans un cerveau féminin, il n'y avait que ça de vrai, la manière forte !

Il les regarde, de haut, implacable : alors.... on fait moins les malines, là, hein !?

La voix féminine de gauche vient lui chatouiller le tympan ... voila que l'une des 2 tentait de se sacrifier pour sauver sa complice. Il lui jette un regard suspicieux.


Ah ouais, on essaye de faire épargner sa copine, c'est ça ? ( euh.. bon ça c'est la traduction du narrateur, bien sûr, les propose de Kadokawa furent plutôt "Nul besoin d'essayer de m'amadouer pour que je préserve l'intégrité physique de ton amie." )
Et bien, nous verrons cela plus tard... le conseil de famille statuera sur vos culpabilités ; quant à moi, j'ai déjà ma petite idée à ce propos !


Petit sourire sadique.
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