Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand la résistance sort de son trou

Belsa
Pauvreté, famine, misère et mort résumait à la perfection la cachette choisie par la jeune femme. Les étas souffraient de l’état de siège qui bloquait Nakatsu, ils souffraient de cet hiver qui s’annonçait terrible. Cette partie de la société était toujours bien plus touché que le restant de la population. Eux n’avaient rien.

Belsa habituée à une vie bien plus confortable, subissait cette souffrance. Après les horreurs de la guerre, il fallait subir le terrible destin de cette partie de la population. Chaque jour des morts, chaque jour des enfants qui souffraient de la faim. Alors sa petite hutte, chauffée par un feu de bois, comble du luxe, offrait un abri à tout un village.

Belsa buvait en cachette. Elle avait réussi à cacher dans la forêt quelques jarres de ce doux breuvage qu’est le saké et elle se permettait, bien trop souvent, d’y avoir recours. Meilleur moyen pour avoir une impression de chaleur et surtout un moyen rêvé pour oublier ses propres souffrances.
Et ce jour-là, quand elle écrivit sa missive, l’alcool s’était déjà insidieusement insinué dans ses veines.




Cher Kuniwazu,

La résistance accepte de vous rencontrer. Certain souhaitent garder l’anonymat et d’autres viendront masqués, dans tous les cas je me ferai leur porte parole et je reporterai nos propos tels qu’ils ont été échangés.

Je me dois par contre de préciser certaine chose afin d’éviter que cette entrevue ce transforme en règlement de compte : Jo_an, un jeune éta, vous mènera dans un lieu neutre, nous ne viendrons pas armés et je vous demande de faire de même. Et je vous demande de venir seul.

J’espère que, malgré ces conditions, vous acceptez toujours de nous rencontrer.

Avec tout mon respect.

Belsa


- Jo_an ! Faites en sorte que cette missive soit reçue par Kuniwazu. Elle doit être lue par lui uniquement.
- Je me dépêche.


Belsa, quant à elle, sortit de ses affaires un sac dans un triste état. Dedans elle trouverait l’unique Kimono correcte qui lui restait. Peu avant l’entrevue, elle remonterait le long de la rivière afin de se nettoyer, malgré l’eau glaciale, et se changer. Elle ne le fera pas dans le village de peur d’éveiller les soupçons et ne peut pas se présenter à Kuniwazu dans son état actuel.

_________________
--Kuzurifusho
Ayant montré patte blanche, Kuzurifusho fut introduit auprès de la Sô légitime de Nakatsu. Il déposa son baluchon entre les bras du pauvre hère qui lui avait servi de guide et le remerciant pour les risques qu'il avait couru, il ajouta :
"Je n'en aurait plus l'usage désormais, il a accompli son œuvre et les quelques mesures de riz qui le remplissent vous seront de plus grande utilité qu'à moi. Arigatô, compagnon d'infortune"

Se tournant vers Belsa, il vint se positionner devant elle, et fit un long et profond salut.

"C'est un honneur de vous rencontrer en personne, Belsa-sama pour un humble homme de la terre comme moi."

S'agenouillant à bonne distance, Kuzurifusho défit impassiblement la fine cordelette qui retenait son manteau grossier et lui montra qu'il était venu sans sabre selon les instructions qui lui avaient été données.

"J'ai été désigné par les miens car mon épouse est tombée lors du siège ainsi que mes deux fils. Ma masure est désormais vide de tous rires et de toute joie. Si cette entrevue est un vil piège, je n'ai plus rien à perdre, ni personne à exposer à la vindicte de l'Occupant. Je devrais rendre compte de cette entrevue aux quartiers Nord et Est. Quelles sont vos instructions, Belsa-sama ?"
Kuniwazu
Kuniwazu était entrain de boire un thé à la gargote du coin.
Un jeune homme mal vêtu et un peu crasseux entra dans la gargote et se dirigea vers Kuniwazu.
Il lui tendit une feuille de riz où quelques mots étaient écrit.
Il le salua tout en prenant la lettre.
Une fois lu il réfléchit un moment.

Il était inconcevable pour Kuniwazu de laisser son katana hors de sa vue. Mais il lui fallait aller désarmer à ce rendez important pour la suite de la vie de chaque habitant de Nakatsu.
C'est alors qu'il se remémora ce que lui avait enseigné un vieux moine qui avait été bushi dans sa jeunesse.
"Le katana n'est vivant qu'une fois sorti de son fourreau. Quand le katana est dans son fourreau il emmagasine de l'énergie qu'il utilisera quand tu lui demandera de te servir. Garde ton katana le plus possible dans son fourreau et ne le sort que pour de très bonnes raisons"

Kuniwazu attrapa une corde de coton et attacha la garde de son katana à son fourreau de telle sortes qu'il ne puisse pas dégainer le katana.

Il regarda le jeune eta.

"Tu es Jo_an?"
"Hai!"
"je te suit. Tu es mon guide. Je crois que tu sais où je dois me rendre."


Kuniwazu marcha derrière Jo_an en espérant revenir avec de bonnes nouvelles pour tous.
_________________
Belsa
Elle s'était rendue dans une gargote à l'écart du village. L'endroit était chauffé et on y trouvait du saké. Le propriétaire avait fermé le lieu pour la journée. La jeune femme fit le tour de la pièce et rassurée s'assit. Un homme arriva, Belsa l'observa.

Elle avait invité les membres de la résistance. Tous ne viendraient pas.

Je suis désolée pour votre femme et vos fils...

La mort, la souffrance... elle se souvenait des jours meilleurs ou Nakatsu était une ville joyeuse, les enfants courraient dans les rues, les rires et la bonne humeur habitait les gargotes. Mais l'heure n'était pas à la nostalgie.

Nous allons l'écouter. J'ai déjà discuté avec Kuniwazu, je vous laisserai donc lui poser les questions.

Je vous demande de ne pas laisser la colère ou la rancœur teinter vos propos. Il accepte de nous voir, traitons le avec respect...


Jo_An pénétra dans la pièce suivi par Kuniwazu. Belsa se leva et s'inclina.

Elle aperçut le Katana, mais préféra ne rien dire. Elle releva la tête et fixa Kuniwazu.

Konnichi wa,

Je vous remercie d'avoir accepté cette rencontre.
Je vous présente Kuzurifusho, d'autres membres de la résistance vont sûrement encore venir.

Elle lui proposa de s'asseoir et lui versa un bol de saké.

Ils ne vous feront rien, j'ai leur parole.

Et s'assit en face de lui.

Je pense que nous pouvons déjà commencer cette discussion.
_________________
--Kuzurifusho
Kuzurifusho avait suivi la Dame de Nakatsu jusqu'à la gargote fermée pour l'occasion où la rencontre devait avoir lieu.

"Il en sera selon vos souhaits Belsa-sama.
Ne les plaignez pas , Dame, là où ils reposent désormais, Otomo ne pourra plus les atteindre.
Je conserverai une attitude digne pour vous et en leur mémoire."


Patiemment, il attendit l'arrivée de l'invité de marque. Le lieu était calme et désert, son tavernier ayant sans doute eu pour instruction de vider les lieux tant pour le côté discrétion que pour assurer sa propre sécurité. A l'arrivée de l'homme d'Otomo, le veuf nota la présence d'une lame, entravée néanmoins. Une légère crispation, mais de courte durée. Il salua avec respect, et se plaça entre Belsa et l'émissaire adverse de manière à entraver de son corps toute manoeuvre éventuelle contre Dame Belsa.

"Soyez... remercié de votre présence, Emissaire"
Kuniwazu
Kuniwazu avait suivi le jeune éta à travers les rues de Nakatsu.
Il l'amena à une gargote qu'il n'avait encore jamais vu.

A l'intérieur Belsa et un homme.

Kuniwazu s'avanca et s'inclina légérement pour les saluer tout les deux.
Il vit bien les regards sur son katana...

Konnichi wa.

Je suis Kuniwasu no Matsu, teitoku d'Otomo, chef de la famille Matsu.
Je suis ici pour ramener le calme à Nakatsu et lui préparer un meilleur avenir que le présent qu'elle vie actuellement.
J'ai déjà fait des propositions, je suis là pour répondre à des questions ou entendre vos remarques et en discuter.

Pour ce qui est de venir désarmé je comprend le pourquoi, mais vous devez comprendre que je ne peux pas laisser mon katana trop loin de moi.

Kuniwazu enleva son sabre de sa ceinture. Et le tendis à Jo_an.

Prend le, et vas te mettre derrière notre hôtesse. Mais que je puisse toujours le voir. Tu en a la responsabilité maintenant.

Se tournant vers l'homme.

Je vais m'asseoir, prendre un thé et je vous écoute.

_________________
Belsa
Le Katana passa de main en main, la jeune femme fixa Kuniwazu. Son regard naturellement bon et joyeux, était devenu dur et sombre depuis le début de cette guerre.

Cette femme riante, aimant s'amuser qui avait comme unique désir de faire de Nakatsu une ville animée par les rire des enfants et le bonheur de ses habitants. Cette femme qui rêvait à un mariage, une famille... n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait maigrit, ses traits étaient tirés. Elle avait vieilli.

Belsa avait changé, elle ne croyait plus en la bonté, elle avait perdu espoir en l'humanité, en la confiance, la sincérité. Pourtant elle devait encore mener à bien, une, peut-être la dernière?, mission : défendre les intérêts des habitants de Nakatsu.

Alors elle ne se laissait pas aller au désespoir, elle ignorait les cauchemars qui peuplaient ses nuits, les souvenirs de blessure, les pertes, la perte de son enfant.

Et tête haute elle affrontait les épreuves. Plus rien ne lui faisait peur désormais.

Et, toujours les yeux rivés sur l'Otomien, elle prit son bol de saké et but le contenu d'une traite.

Elle ne dirait mot. Kuniwazu connaissait parfaitement la position de Belsa.

_________________
--Kuzurifusho
"Je vous entends bien , mais comment comptez vous ramener le calme en cette ville? Vous savez bien que désormais cette cité sera à tout jamais une pomme de discorde entre les deux daimyos. Que quoi qu'il advienne, cette ville sera désormais vouée à changer de mains de temps à autres au gré des victoires des uns et des autres. Vos armées ont la main mise sur la ville, mais cette situation n'est que transitoire puisque même vos guerriers voudront un jour rentrer dans vos foyers.
De plus votre hiérarchie a bien montré que l'assimilation de Nakatsu ne se fera que sur la base d'une relation dominant dominé. Or notre ville et ses habitants se sont soudés durant le siège. Lorsque chacun sera rentré chez lui ou sera sur les routes vos armées vont elles nous surveiller tous ? Rien qu'en existant selon vos maîtres nous sommes une menace parait-il"

Kuzurifusho se permit un bref sourire sans joie à cette évocation.

" C'est triste à dire mais ceux que vous appelez rebelles et qui sont pour nous des résistants sont à même de coûter cher à votre Kuni rien qu'en voyageant paisiblement. Il nous suffirait de temps à autre d'orchestrer des révoltes et d'en subir les conséquences en sachant que chaque petit coup d'épingle serait autant de coups portés à Otomo.Et ne me dites pas que votre blocus suffit à nous contenir, nous connaissons depuis belle lurette les astuces qui nous permettent de voyager à notre gré sans trop de risques. Pour l'heure cette stratégie est encore inutile puisque pour montrer que la résistance est vivace, il nous suffit d'écouter les tergiversations de votre chef d'unité carcérale. Nous sommes cité franche puis cité en zone occupée selon les aléas de votre conseil."

"En résumé, je ne reconnais aucune bonne intention en ce qui est de gouverner nos frères d'Uchi à votre conseil. Hita et Kokura sont tombées par traîtrise mais certains de nos habitants ont pu sauver leur honneur en soutenant Nakatsu et ses défenseurs. Certains courbent la tête, parfois par calcul, parfois par lassitude ou intérêt, mais peu verraient d'un mauvais œil le retour d'Uchi, malgré ses défauts. Nakatsu a cristallisé la fierté des défenseur, et toutes les humiliations subies depuis ne sont pas sans écho."

"Donc pour en revenir à ma première question quelles sont vos propositions pour ramener la paix sur Kyushu et Honshu ? Car moi à part un avenir de guerre larvée ou ouverte je ne vois pas d'issue."
Kuniwazu
Kuniwazu écouta attentivement ce que Kuzurifusho avait a dire. Une fois qu’il eu fini, il bu une gorgée de thé comme pour marquer un temps de pause afin de répondre au plus juste.

Bien, il y a beaucoup de chose dans ce que vous venez de dire, mais je vais commencer par répondre à votre question. C’est bien normal.

Donc vous voulez savoir ce que je propose pour ramener la paix sur Kyushu et sur Honshu.

Je crois comprendre à travers cette question que pour vous c’est à Otomo d’amener la paix des deux coté de la mer. Pour ce qui est de la paix sur Kyushu, je vous signalerais juste que je suis là pour ça et que la paix ne peut être trouvé seule. Il faut que les deux parties le veuillent, on y reviendra.

Pour ce qui est de la paix sur Honshu, je suppose que vous parliez de la guerre entre Otomo et Uchi ? Je ne suis pas l’homme de la situation. Mais je sais de manière sur et certaine, et vous pouvez me croire, que le daymio d’Otomo ne demande que ca. Qu’il a fait ce qu’il pouvait pour cela en invitant Testuo sama à bord de mon sampan pour en discuter. Mais que visiblement le Daymio d’Uchi ne souhaitez pas discuter de paix. Et qu’il a simplement et surement dit que pour lui la guerre n’était pas finie. Donc pour Honshu, je vous invite à en discuter avec ceux qui peuvent faire quelque chose pour la paix au niveau des Kunis. Moi je suis là pour la paix à Nakatsu et donc par ricoché sur Kyushu.

Qu’elle est la volonté d’Otomo ?

La paix et la prospérité des villages d’Otomo, y compris Hita , Kokura et Nakatsu au même titre que les autres villages d’Otomo. La prospérité des habitants d’Otomo, de tous les habitants d’Otomo. Que ce soit ceux d’Hita, de Kokura et de Nakatsu. Mais pour la paix, la sécurité et la prospérité de tous, il ne faut pas que des groupes s’amusent à mettre la pagaille. Car, et c’est évident pour tous, Otomo combattra toutes personnes mettant à mal ses efforts pour que la vie soit paisible en son sein.

Ne croyez pas que ce soit uniquement contre vous. La justice d’Otomo frappe tous ceux qui mettent à mal la prospérité de chacun. Sans parti prix.
Il faut bien comprendre que vos discours passés ont amené Otomo à prendre des dispositions permettant de protéger les enfants d’Otomo.

Si demain, d’une manière ou d’une autre, vous ne créez plus de troubles, vous ne menacez plus les intérêts d’Otomo. Il n’y aura plus de raison pour que Nakatsu ne trouve pas sa place, comme ses sœurs, en Otomo. Et qu’elle ne bénéficie pas des biens faits d’Otomo au même titre que toutes les autres.

Comme je l’ai déjà dit, vous avez trois solutions qui s’offrent à vous.
Accepter Otomo et vivre parmis nous avec les même droits et les même devoirs.
Partir pour vivre en Uchi.
Continuer votre « résistance » en sachant qu’Otomo ne fera pas de cadeau.

Bien entendu de ces trois solutions, la première est à développer. La seconde est assez simple, on vous amène en Uchi en vous dédommageant de la perte de vos champs. La dernière est ni plus ni moins la continuation de ce qui se passe actuellement.

Encore une fois, je le redis. L’avenir de Nakatsu et de la paix sur Kyushu est entre vos mains. Nous, nous sommes prêts pour faire ce qu’il faut pour amener le calme sur Kyushu.


Kuniwazu fit un signe de la main, paume ouverte vers le haut, en direction de Kuzurifusho pour lui signifier qu’il avait la parole.
Puis il reprit une gorgée de thé.
_________________
--Kuzurifusho
Méditant quelques secondes sur ce qu'il venait d'entendre, Kuzurifusho reprit:

Et bien en effet j'attendais d'Otomo des solutions à cette situation, puisqu'après tout ce sont vos armées qui sont à l'origine de ladite situation.
Je ne me rappelle pas avoir mené des troupes contre vos cités et ma mémoire bien qu'imparfaite est loin d'être aussi défaillante.

Uchi est après tout la partie lésée, et là encore je suis certain qu'ils ne céderont pas leurs droits sur leurs propres cités.

Donc Otomo désire la paix en ses terres ? Je suis certain que si la situation était inversée vos autorités feraient amende honorable et se plieraient de bon cœur aux désidératas de l'occupant. Malheureusement, je suis vieux et mes douleurs lombaires m'empêchent de faire allégeance à des gens qui me traitent en ennemi.

Otomo aurait pu montrer sa volonté d'intégration depuis fort longtemps, après tout les fiers défenseurs de Nakatsu étaient pour la plupart blessés, mais il n'en a rien été. Le simple refus d'accorder aux habitants de Nakatsu les mêmes "droits" que le reste d'Otomo en nous interdisant de présenter la liste de notre choix est assez éloquent. Humiliations en tout genre, et mensonges forcenés de la part de votre représentante pour justifier une série de passage sous domination Otomo ou non. Désolé mais la liste est longue. Si Otomo trouve la ville trop dure à gérer alors laissez nous en paix et rentrez chez vous, ce n'est pas moi qui vous poursuivrait.
Vous demandez beaucoup et n'offrez rien. C'est normal nous sommes les vaincus. Et bien malheureusement on a rien sans rien.

La justice d'Otomo frappe ceux qui s'oppose au conseil en place? Et bien parfait alors, mais il ne s'agit plus là du bien commun qui est défendu alors, juste le pré carré de vos dirigeants. Vous aurez toujours des mécontents, dans toutes vos villes, sinon votre code de loi n'aurait pas de raisons d'être. Mais seule Nakatsu est mise au banc de "votre" société.

En résumé, voici ma réponse à vos trois solutions :
- accepter Otomo, impossible puisque votre Otomo ne nous accepte pas.
- partir pour Uchi, ce sont nos cités et j'y resterai jusqu'à ce que vous inventiez un prétexte pour m'exiler comme on nous en a menacé bien souvent,
- continuer notre "résistance" et craindre qu'Otomo ne nous fasse pas de cadeau? Mais c'est déjà le cas, nous en sommes déjà là. Et pourtant il n'y a eu ni révoltes , ni massacres, ni poissons empoisonnés comme vous l'inventez. Juste le crime capital et d'ailleurs non répertorié dans votre codex d'avoir voulu présenter une liste à vos élections. Ce n'est pas interdit mais simplement quelques conseillers s'en sont offusqué. Il n'y a donc pas d'état de droit véritable en Otomo si la justice est un jouet pour une poignée.

Si Otomo a peur des mots alors tant pis pour vous, et pour tous les habitants d'Otomo qui un jour auront le malheur de ne pas être de votre avis. Je serai intéressé de voir bientôt tout le daimyo se retrouver en villes franches juste pour éviter des dissensions...

En résumé vous vous êtes présenté les mains vides, même si votre naïveté est touchante. Vous êtes sans doute sincère dans votre désir de paix, et peut être même pas trop endoctriné encore à haïr les "vils Uchites sanguinaires" que vous avez écrasés sans pitié mais pour autant vous espérez vous débarrasser à bon compte de nous et ainsi avoir les mains libres dans "notre" ville.

Je suis désolé que nous vous ayons visiblement fait perdre ainsi votre temps précieux et je vous souhaite un bon retour auprès des vôtres Kuniwazu-sama.


Sur ces mots, le vieil homme salue son interlocuteur selon le protocole.
Kuniwazu
Kuniwazu l'écouta.

Y a une chose que vous ne semblez pas comprendre. Enfin, même plusieurs.
Premièrement que je suis ici pour discuter et vous écouter. Mais vous n'avez visiblement rien à demander, juste à faire des reproches et des menaces. Comment voulez vous qu'otomo vous traite si vous ne faites que menacer?
Moi je vous propose de ne pas regarder derrière nous. Mais de regarder devant nous.

Deuxièmement que si vous souhaitez avoir les même droits que n'importe quel habitant d'Otomo, présentation à une élection par exemple, il faut aussi en accepter les devoirs. Et donc par exemple ne pas appeler à la résistance contre Otomo ou à l'indépendance des villes. Si un habitant de Nagasaki avait cette même idée il serait vite traduit en justice et mis au banc de la société d'Otomo.

Maintenant y a des choses que moi, je ne comprend pas.
Vous nous reprocher de ne pas avoir fait ce qu'il faut pour vous intégrer. Mais vous faites tout pour rester les ennemis d'Otomo. Et là si je suis ici, c'est qu'otomo vous donne la possibilité de vous intégrer. Et comme je l'ai dit tout à l'heure cette solution est ouverte, elle reste à développer. Ici, maintenant, ensemble.
Je ne suis pas un franc tireur, je suis là parce qu'on m'a autorisé à venir vous parler et à traiter avec vous.

Ce que je comprend pas non plus, c'est que d'un coté vous trouvez la situation de Nakatsu très grave pour ses habitants, mais quand on vous propose des solutions pour améliorer les conditions de vie à Nakatsu vous n'avez qu'une réponse, sans même creuser les autres possibilité, et cette réponse c'est nous continuerons à résister.

J'ai une question afin de mieux vous comprendre. Quel est votre but?


Kuniwazu qui ne s'était pas levée regarda le vieil homme dans les yeux.

Arrêtez de penser à vous, pensez aux autres qui souffre.
Arrêtez de vouloir vous venger de la défaite militaire, et essayer de remporter une victoire spirituelle en montrant au monde nippon que vous avez des valeurs autre en faisant de Nakatsu une perle sur Kyushu plutôt que de l'entrainer derrière vous à sa perte.


Kuniwazu lui fit signe de se s'asseoir car y avait encore pas mal de chose à dire et à explorer.
_________________
Mitsuhide_
C'est là.

Un doigt pointa le bâtiment.

" Je te remercie. "

Je m'en tamponne de ta gratitude.

Il s'en doutait. Mitsuhide avait revêtue des vêtements pour passer inaperçu, bien qu'il pensait qu'une fois au centre on ne tarderai pas à le repérer. Oui, le Borgne s'invita à la petite sauterie. Caché au début sous ses vêtements, donnant l'impression d'être membre de la résistance surement... Enfin de quoi entendre suffisamment pour enfin se présenter, provoquer de la surprise et donner sa vision sur le sujet.

" Pardonnez moi d'intervenir. Je suis Mitsuhide. "

Mitsuhide tout simplement, encore un peu libre de ses actes.

" Je suis un homme simple, qui n'a pas participé à cette bataille mais qui est là depuis un moment et qui observe et questionne. Il y a quelques détails que j'aimerai ajouter.

Si Otomo est à l'origine de cette situation de par son envahissement, ceux qui ont appelé à la résistance le sont aussi.

Beaucoup de personnes ont été blessé, que se soit par les armes ou par autres choses. Et quand j'ai entendu certaines histoires, je pense qu'il est difficile de tourner la page. Mais il y a eu des choses qui n'avaient pas lieu d'être et des deux côtés. "


Il s'adressa à Kuzurifusho.

" Il ne faut pas tout mélanger. Il me semble qu'Otomo vous aurait proposer une bonne intégration si les événements l'aurait permit. Mais je dois avouer que moi même j'ai du mal à tendre ma main à celui qui me jette des cailloux où me crache dessus. Cependant je crois que ce n'était pas du goût de tout les habitants. Bien entendu je ne parle pas non plus de se mettre à genoux mais bien de trouver une solution entre les deux.

Pour ce qui est de la liste, c'est tout simple. Inutile de se plaindre de ne pas avoir ce droit, même moi j'ai très vite compris. Une telle liste n'avait que pour but de semer la pagaille dans Otomo et si on regarde plus loin, cela aurait pu nuire à toutes les villes. Moi aussi je préfère retirer le "droit" de vote si c'est pour voir des pilleurs venir faire le plein et laisser les villages sur le carreau. Bien entendu, je n'ai aucune preuve que s'était le but de cette liste, mais je pense que c'est une déduction logique.

Ainsi donc, pour résumer, s'il n'y a rien à Nakatsu, ce n'est pas parce que vous avez refusé de vous "plier", mais que dès le début, vous avez craché sur Otomo comme si c'était une maladie. Voilà ce que j'ai vu. Il y a des solutions alternatives, on peut jouer sur les mots, encore faut il le vouloir. Otomo n'est pas tout blanc, Uchi non plus, les résistants plus, moi même aussi. Mais il est plus agréable de la faire remarquer chez les autres que sur soi. N'est ce pas.

Pour finir j'aimerai savoir San... Qu'est ce qu'est Uchi pour vous ? Les terres d'un Damyo ? La terre sous vos pieds ? Ou bien une philosophie, une culture ? "


Puis il s'adressa à l'autre homme.

" Noircir une perle peut être une stratégie. Qui voudrait d'un fruit pourrit ? Et on peut l'utiliser comme argument contre Otomo. "
_________________
Soir d'hiver
un corbeau passe
sans un cri
--Kuzurifusho
Rassurez-vous nous pensons à ceux qui souffrent et nous sacrifions un part de nos revenus pour aider les plus démunis, qu'ils soutiennent Otomo ou Uchi d'ailleurs. Mais ils souffrent plus du blocus que de nous, ils ne sont guère idiots et voient bien que la résistance n'a pour l'heure commis aucun acte désespéré et qu'ils sont punis pour le simple orgueil d'Otomo.
Nous n'avons pas même besoin de faire de la propagande à ce sujet, nous aidons voilà tout.

Pour ce qui est des menaces, je n'en ai pas formulées. Pas besoin puisque vous en imaginez de bien plus colorées que ce à quoi nous pouvons parvenir pour l'heure. Mais oui j'ai bien émis une série de plaintes par contre.

Pour ce qui est de la liste si elle s'appellait, par exemple "union des gentils bisounours bleus", le résultat serait le même. C'est un faux problème.

Pour ce qui est de s'intégrer, à quoi bon? Pour être citoyen de seconde zone? Toujours soupçonné et toujours relégué aux tâches les plus ingrates? Je serai ravi de voir le jour où un habitant des villes conquises sera élu daimyo d'Otomo. Ne rêvons pas cela n'arrivera jamais.

Vous souhaitiez vous faire des amis ? Alors peut être que venir avec des armées n'était tout simplement pas la bonne solution.

Quand à mon but ? Il est simple au vu de la situation actuelle. Améliorer la vie des personnes les plus fragiles et favoriser le jour venu le retour des villes le souhaitant au sein d'Uchi. Que ce soit dans une semaine ou dans un an, je suis patient. Je sais que tôt ou tard, le destin favorisera le retour des cités au sein d'Uchi et ce jour là je ferai en sorte que nous en restions là. Qu'une fois les villes libérées, Otomo vive en paix dans ses frontières. Je ne vois pas pourquoi le peuple devrait avoir à souffrir des choix de votre conseil en matière diplomatique. Cette guerre avait pour but d 'annexer des cités étrangères à Otomo. Ce sera donc le fondement de toutes les guerres à venir entre Uchi et Otomo. Je serai curieux de voir avec quelles troupes vous défendrez les murs de Nakatsu contre les prochaines forces armées qui voudront s'attribuer ou libérer cette ville. Mais je suis certain que s'il s'agit des troupes d'Uchi, ils trouveront du soutien dans et hors les murs.

Je me moque des honneurs, de la richesse et de mon bien être. Je suis nippon. Je courbe le dos jusqu'à ce que le vent tourne. Si vous désirez continuer à faire de Nakatsu une ville martyre, faites le, nous ne pouvons rien changer à cet état de fait. Faites en un bagne, un mouroir ou un désert si cela vous enchante. Assumez vos choix moi j'assume les miens et je n'entraine personne à ma suite. Certains partagent les idées de la résistance d'autres non. Vous frappez indistinctement sur les deux catégories.


Se tournant vers le nouvel arrivant , il poursuivit après avoir écouté ses arguments.

Konnichiwa Mitsuhide-sama. La résistance est une résultante de l'invasion. Je ne le nie pas. Maintenant à quel moment, la résistance à l'Occupant vous est-elle devenue intolérable? Le premier jour du siège? Le second? La deuxième semaine? Avant ou après nous avoir écrasés?

Des débordements des deux côtés? Oh oui. Mais en même temps si vous êtes des assiégeants, que vous frappez nos amis et qu'ensuite, vous venez en gargote alors que la ville tient toujours, il est bien naïf d'espérer être accueillis à bras ouvert.

Pour ce qui est de la liste, elle n'a aucune chance de remporter cette élection. Mais vous agissez comme si elle allait connaitre un raz de marée en sa faveur. Pourquoi alors renoncer de notre côté? Sa simple existence est déjà un bonheur en soi. Et quand bien même elle aurait remporté un siège ou deux, ces conseillers n'auraient jamais eu le moindre pouvoir effectif. Donc pour moi cet argument relève du pur et simple prétexte. Et pour ce qui est de piller allègrement outre l'impossibilité à la base, cela aurait discrédité toute la liste qui se veut avant tout une force d'opposition.

Uchi pour moi est tout un ensemble de liens affectifs forts. C'est la terre qui m'a vu naître, c'est les cités ou j'ai commercé, travaillé et aimé. Ce sont les voisins que j'ai côtoyé, le lieu ou s'érige ma demeure, le lieu où mes cendres reposeront après ma mort auprès de celles de mon épouse, celui où mes fils auraient pu vivre et sont morts avant leur heure. Uchi était mon quotidien, l'air que je respirais, le lieu paisible où devait s'écouler ma vie, la famille qui m'a élevé, nourri et choyé et ce jusqu'à l'arrivée des troupes d'Occupation.
Belsa
Belsa regarda durement le nouvel arrivant. Comment avait-il trouvé le lieu de la rencontre? Qui avait parlé?

Cette rencontre devait rester secrète et du moment que chacun pouvait y faire irruption, un lien de confiance était rompu.

Alors elle se leva.

Je crois que Kuzurifusho a parfaitement bien transmis notre opinion. Je rajouterai une petite chose.

L'on ne change pas de Kuni comme de Kimono... enfin moi je suis incapable de donner allégeance et donner mon temps et ma confiance à un Kuni, m'y investir et en changer pour donner ma dévotion à un autre deux jours plus tard.

Mitsuhide_ à vous entendre parler, j'imagine que si la situation était inversée, vous en seriez capable, grand bien vous fasse. Mais pour moi l'honneur c'est aussi respecter et rester fidèle à un peuple, à des habitants, à des amis à mes ancêtres à nos familles et Uchi c'est tout ça pour moi.

Vous voulez qu'on devienne Otomien? Vous imaginez qu'un jour nous pourrions, par exemple, intégrer votre armée et aller envahir nos frères et nos sœurs à Honshu? Cela ne sera jamais le cas. Le fossé existera toujours, au mieux on peut tenter de cohabiter ensemble mais vous ne pourrez jamais nous obliger à ce que nous nous considérions comme Otomien.

On l'est devenu par la force et par les armes mais non pas par choix et cela fait toute la différence. Vous pouvez conquérir une ville mais jamais vous n'arrivez, par les armes, à conquérir le cœurs des habitants.

Sur ce, cette réunion était organisée dans un endroit qui devait rester secret ou la résistance aurait pu se sentir en sécurité ce qui aurait permis de négocier en toute confiance. Kuniwazu je vous avais demandé de venir seul, or ce n'est pas le cas.

Étant donné que les portes sont grandes ouvertes maintenant, vous comprendrez que notre sécurité n'est plus garantie et dans de telle condition je met un terme à cette discussion, ce que je regrette fortement. Mais vous pouvez fort bien comprendre que nous préférons partir avant de voir débarquer vos armées.

Kuzurifusho vous pouvez rester si vous le souhaitez mais quant à moi, je pars.

Elle se retourna vers Jo_an.

Rendez son Katana à Kuniwazu.


Et elle sortit de la gargote.

j'aime pas quand c'est pas cohérent. J'accepte les interventions d'autres joueurs mais quand on ne respecte plus mon RP, bah moi j'arrête le RP en question.

_________________
Kuniwazu
Regardant Belsa se lever.

C'est tellement facile de faire des reproche aux autre sans rien savoir.
C'est vous qui avait envoyé Jo_an me chercher, et je l'ai suivie sans parler à personne. Sans faire de détour, et en ne sachant pas où j'allais.

Mais bien sur vous avez trop peur que nous continuions à discuter et que nous ayons une chance de trouver une solution où la résistance n'aurait plus lieu d'exister.
Pour l'instant nous n'avons que planter le décors et aucun échange sur l'avenir n'a été fait. Car des idées j'en avais, j'en ai. Des façons de faire j'en ai.

Regardant le vieil homme.

Vous dites n'avoir proféré aucune menace?...
Que disiez vous déjà en commençant cette discution, attendez que je me souvienne. Ah oui vous avez dites : "Il nous suffirait de temps à autre d'orchestrer des révoltes et d'en subir les conséquences en sachant que chaque petit coup d'épingle serait autant de coups portés à Otomo."
Il me semble que c'est une menace de toujours être là à semer la pagaille en Otomo.

Mais puisque vous préférez parler d'autre choses que de paix et de solution. Je peux aussi le faire.
C'est simple, Nakatsu est dans la situation où elle est car vous avez organisé une résistance, vous avez menacé verbalement de vous en prendre au intérêt d'Otomo, vous avez fait une liste qui appel à l'indépendance des cités d'Otomo. Voilà pourquoi Otomo a réagit contre vous et par ricocher contre Nakatsu. Voilà pourquoi les villes d'Hita et de Kokura sont aujourd'hui prospères et ne souffre de rien.
Ah oui, vous aider les gens de Nakatsu qui en ont besoin. Mais c'est votre acharnement qui créer chez eux ce besoin. Pourquoi les gens de Hita et de Kokura ne sont pas dans la misère alors qu'Otomo a conquit ces villes. Posez vous la question un peu.

Un autre point bien intéressant. Pour vous Uchi c'est : "C'est la terre qui m'a vu naître, c'est les cités ou j'ai commercé, travaillé et aimé. Ce sont les voisins que j'ai côtoyé, le lieu ou s'érige ma demeure, le lieu où mes cendres reposeront après ma mort auprès de celles de mon épouse, celui où mes fils auraient pu vivre et sont morts avant leur heure. Uchi était mon quotidien, l'air que je respirais, le lieu paisible où devait s'écouler ma vie, la famille qui m'a élevé, nourri et choyé "
Mais dites moi, je vois vraiment pas pourquoi vous résistez, Kuzurifusho, car tout ca il vous est possible de le conserver tout en étant en Otomo et de vivre paisiblement à Nakatsu. Personne ne souhaite vous exproprié, personne ne souhaite vous empêcher de voyager, personne ne souhaite choisir pour vous où vos cendres reposeront ni celle de votre famille...

Enfin bref...

Mais par contre je me permet de vous contredire et de vous apporter plus d'importance que vous même semblez vous en donner. Oui, vous pouvez faire quelques chose pour que Nakatsu ne soit plus une ville martyre. Vous croyez qu'il suffit de nous jeter la totale responsabilité de ce qui se passe à Nakatsu. Et dire que vous n'y êtes pour rien. C'est faux, et vous le savez bien. A toutes action y a une réaction... Nous avons assiégé Nakatsu, action. Vous avez défendu Nakatsu, réaction. Vous avez appeler à la résistance et à nuire aux intérêts d'Otomo, action. Nous avons fait ce qu'il fallait pour vous en empêcher au mieux, réaction. Nous vous proposons de trouver une solution pour amener la paix à Nakatsu en sur Kyushu, action. C'est vous qui avez la main maintenant, c'est vous qui devez réagir. Et votre réactions aura des conséquences que vous connaissez. Discutions pour avancer ou statu quo pour en rester là où nous en sommes. Votre responsabilité dans le actions futures est bien là... Vous ne pouvez la nier

Avant que Belsa ne sorte.

Belsa, vous dites que vous ne pouvez pas changer de Kuni comme de kimono, que c'est pas en deux jours qu'on change ca dévotion... Vous me l'aviez déjà dit.
Et j'avais travailler avec Miyako sama sur cet aspect des choses, et j'avais une proposition qui venez développer la première solution qui vous est offerte.
Mais visiblement personne ici ne souhaite faire avancer les choses par une discutions constructive.

A moins que vous et votre ami ne décidiez d'enfin entendre qu'Otomo souhaite vous intégrer en tant qu'enfant d'Otomo. Attention, il faut prendre cela comme une invitation. Nous ne vous demandons pas de penser comme un Otomo mais au moins d'en respecter les coutumes. Et juste pour vous soulager, Belsa, aucun habitant d'Otomo a l'obligation de servir dans les armées d'Otomo.
On vous demande pas de vous considérer comme Otomien, on vous demande de respecter les coutumes d'Otomo et de ne plus avoir de discours agressif envers Otomo ou d'indépendance envers Otomo.
Et je vous demande de bien faire attention à mes paroles, je parle d'Otomo, pas d'un quelconque daymio ou conseil. Etre opposé à un "parti politique" est tout à fait possible à partir du moment où vous œuvrez pour Otomo.

Voilà.

Maintenant si vous souhaitez partir faites le. Mais réfléchissez bien au message que ca fera passer.

Kuniwazu repris sa tasse de thé et en but une gorgée, froide, mais tant pis.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)