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[RP] Maison close de la rose noire

--Lady.


[Dans la Grande Salle]

Je souris au blond, le laissant me faire la discussion, lui lancant quelques oeillades tout en le détaillant. Il ne fallait pas se leurrer, je ne venais pas pour la discussion de salon, j'attendais de l'action et du frisson. J'avais passé l'age des mièvreries et l'endroit n'y était pas adéquat. J'espérais que son coté mauvais garcon n'était pas feint et qu'il pouvait offrir ce que cela promettait.

Je tiquais lorsqu'il parla de la provenance de son argent et retint un fou rire en l'entendant se vanter d'aimer visiter les chateaux. Si il savait que je n'en avais pas qu'un mais trois dont un dans le pays d'origine de mon "cher" epoux ! Bref, je fis une petite moue pour lui faire comprendre que j'avais bien compris l'allusion.

C'est alors que le chasseur fit irruption et s'installa avec tact et désinvolture près de nous. A sa question, je tendis mon verre vers lui dans un geste lent et souris
.

Merci messire ! Ce ne sont pas là les derniers cris de la mode, mais ma tenue est appropriée à mon divertissement de ce soir, ne croyez vous pas.

Je décroisais et recroisais mes jambes gainées de soies, d'un mouvement lent et délibérément emprunt d'érotisme.

Libertine ou simplement friande de luxure?

N'est-ce pas la meme chose, messire ? Ou du moins tellement proches qu'il arrive un moment où l'on ne fasse plus la différence ?

Me penchant vers lui, je fixais son regard sans fond de mes yeux azurs, lui offrant un plongeon dans le balcon de dentelle qui entourait ma poitrine.

Voyez ce loup sur mes yeux ? Il signifie que je ne suis pas une prostituée, mais que mes démons m'ont poussé à en prendre l'apparence. Libertinage, luxure ou .......pire ......

Je lancais un petit rire cristallin et portait le verre à mes lèvres, laissant couler le nectar dans ma gorge. Il donna un pseudonyme, ne dévoilant pas son vrai nom, et je lui donnais le mien.

Sucre ....hummm... Je suis Lady ......
--Marigold.
[ En haut des escaliers, à droite juste après le bureau des la Rouge : Chambre 5 ]

Marie montait les escaliers de sa démarche si innocente et gracile, qui dénotait tant avec les lieux. Elle savait également quand la dame le lui commandait prendre l'air réticent apeuré, mais ce soir, il n'y avait nul mensonge, nul obligation de passer pour celle qu'elle n'était plus. Car pure et virginale cela faisait un bon bout de temps qu'elle ne l'était plus. Ce soir, c'était elle qui avait choisi sa proie, attirée par un regard à la fois tendre et fiévreux, un regard plein de promesses qui avait attisé le feu en elle.

La blondine avait parfois peur des hommes, mais ce soir il n'en était rien Marcello n'avait rien forcé rien montré du carnassier que les hommes peuvent être. Il était demeuré courtois et aimant, presque comme un véritable amant saurait l'être. et voilà que déjà le cœur d'artichaut de la jeune fille avait fondu. Ce soir, elle le savait, elle allait tout lui donner, elle allait lui montré à quel point elle avait été une élève brillante et assidue aux leçons de vie et de nuit de la Rouge. Elle espérait en son for intérieur que ce trouble qu'il provoqué en elle, il le ressentirait un peu lui aussi, afin qu'il tâche de ne pas prendre un plaisir égoïste comme nombre de seigneur en mal de soulagement. Tout en faisant les quelques pas qui la séparait de sa chambre, toutes ses idées si fantasques pour une catin trottinaient joyeusement dans sa tête. Elle caressait délicatement de sa main toute frêle celle puissante de son Amore, comme pour lui indiquer la marche à suivre, car plus il s'avèrerait doux plus elle serait sauvage et avide de chair. Plus il serait tendre et plus elle serait désirable et affriolante. Plus il serait gourmet , plus elle se ferait gourmande et dévorante.

Elle s'arrêta devant la porte de sa chambre et avisa la petite bougie, elle plongea un regard interrogatif dans les prunelles sombres de l'italien. Voulait-il ou non pouvoir être observé ? Elle le laissait seul juge. Elle lui souffla en effleurant sa peau.


Nous sommes arrivés Amore.

Poussant la porte, elle dévoila une petite chambre aux soieries avenantes qui n'avait rien d'une chambre de lupanar. La décoration était délicate frisant le luxe. Du pourpre se mêlait à l'or omniprésent, chacun comprenait en y pénétrant que la Dame avait voulu faire un clin d'œil au surnom dont elle avait doté sa protégée. Une causeuse située sous la fenêtre offrait une alternative, au lit d'apparence douillette qui trônait étrangement en plein milieu de la chambre comme pour pouvoir s'y réfugier de tous sens. Auprès de cette causeuse était installée une coiffeuse sur laquelle reposait un nécessaire de toilette ainsi qu'un plateau garni d'une bouteille de vin , de verres et de macarons.

Mi amore ma chambre est vôtre...

Elle déposa un baiser sur sa main et sauta dans le pays des merveilles comme le fera des siècles plus tard une certaine Alice non pas grâce à une porte mais un trou de lapin..

____________
Cymoril
Un soupir de soulagement lui a échappé lorsqu'elle a vu revenir la Dame Rouge aussi promptement. Personne ne l'avait remarquée et c'était bien comme ça. Tout juste avait-elle eu le temps de remarquer un morceau d'étoffe disparaitre en haut des escaliers sans toutefois le reconnaitre.

Elle écoute presque religieusement les directives données avant de se remettre debout et de se diriger à son tour vers l'escalier sans regarder quiconque dans la salle, serinant dans sa tête : "petite porte à droite de la chambre huit, petite porte à droite de la chambre huit..."
L'appréhension risquait de la transformer en poisson rouge, en dépit du pavot consommé.

Ne pas se tromper, surtout pas. Rester concentrée.
En haut des marches elle est bien obligée de lever le nez sur le couloir qui s'offre devant elle. Le pas se fait plus lent alors que ses yeux cherchent la porte. Tiens, une soubrette croisée plateau en main. Précision demandée au passage, et elle s'assure ainsi d'avoir trouvé le bon endroit. Une pièce est glissée dans la main de la servante en remerciement, et elle s'engouffre enfin dans la chambre sans trainer plus longtemps.

Porte refermée, elle y reste adossée un instant, pour reprendre son souffle, le cœur battant la chamade rien que d'être là. Le décor... est sans doute apprécié par la clientèle consommatrice. Et si elle contemple les tapisseries aux scènes osées, c'est surtout son œil marchand qui prend le dessus. Qualité des nœuds, du lainage. Elle envisage déjà un nouveau marché potentiel pour ses produits de luxe...

Une fois passé cet interlude, elle se lance dans l'exploration de l'endroit afin de trouver le Graal. Enfin la niche de laquelle elle pourra observer la pièce voisine. Un regard, rien de bien folichon ne s'y passe. Une moue boudeuse au visage, une blonde se pourlèche les doigts alors que l'homme déguste ce qui semble être des fruits... Cela lui laisse donc le temps de retirer sa cape et de la poser bien pliée sur le dossier de la chaise à côté. Alors que s'immisce comme une impression d'avoir oublié quelque chose. Mais quoi...

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Nicolas.df
[Chambre 8]

Dans maintes maisons de passes, esquinter un client aurait pu valoir à la belle de nuit un aller simple pour la ruelle voisine, ou au minimum une bastonnade. Il en allait probablement de même dans celle-ci, d'ailleurs... si le client en question se plaignait. Elle misait sur le fait qu'il ne se plaindrait pas... et elle avait raison. Non pas que l'Italien appréciait particulièrement de se faire fendre une lèvre, mais la lutte qu'ils avaient engagée permettait les manoeuvres les plus audacieuses, et il n'aurait pas voulu d'une adversaire qui se limiterait sous prétexte qu'elle n'était qu'une catin. Il l'avait provoquée, elle avait répondu. On récolte ce qu'on sème. En l'occurrence, un goût cuivré sur la langue, celui de son propre sang.

L'ivresse d'une victoire temporaire semblait pourtant avoir eu raison du bon sens della Rosa. Voilà qu'elle s'imaginait capable de le retenir à la seule force de ses bras, face à lui... tantôt, même la gravité n'avait pas été une alliée suffisante pour le vaincre, l'aurait-elle oublié ? Mais l'amazone ne pensait plus, ou du moins plus avec sa tête. Sa poitrine frémissante se balançait devant son captif, et on pouvait lire sur ses pics fièrement dressés que l'excitation prenait le pas sur le reste. Un coup de dents ne suffit pas à arracher un cri au borgne, les quelques mots qu'elle lui souffla ensuite constituaient en revanche une provocation suffisante pour lui donner envie de la remettre à sa place...


Hai ragione bella mia...* c'est un peu trop facile, j'aurais dû trouver une lionne plus combative !

Une flamme d'indignation apparut dans ses yeux, laquelle n'eut droit en guise de vis-à-vis qu'à la froide détermination du saphir unique qui leur faisait face. Nicolas commença à rapprocher ses bras, lentement d'abord, tant que l'Italienne lui opposa une maigre résistance... plus rapidement ensuite, lorsqu'il devint évident qu'elle ne faisait pas le poids en force brute. L'effort arracha tout de même un petit grognement de douleur au messie quittant sa croix, car ses muscles avaient tiré sur la large cicatrice de son dos. Il ne perdit cependant pas de temps à s'en préoccuper, et renversa la présomptueuse sur le côté. Une fois solidement campé sur son ventre, les genoux plaqués contre ses côtes, et croisant des deux mains ses poignets par-dessus sa tête au milieu des boucles d'ébène étalées comme une auréole, il se permit un sourire en coin.

Hai voluto fare il passo più lungo della gamba...**

Une goutte carmin tomba sur la joue de celle qui était pour le moment redevenue la proie...

(* : Tu as raison, ma belle...
** : Tu as eu les yeux plus gros que le ventre...)
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--Tadzio
[Au salon]

La soirée avançait et le bordel se remplissait. Tadzio avait eu beau descendre en retard et servir d'escorte à une simple visiteuse, il ne doutait pas que son tour viendrait bientôt d'être alpagué par une bourgeoise insatisfaite, une jeune noble en quête d'interdit, ou un vieux déviant riche. Qu'importait ? Il prêtait son corps chaque nuit pour pouvoir vivre confortablement et dans une relative sécurité. La Rouge prenait soin de ses pensionnaires... les clients pas toujours, mais c'était ainsi.

Il s'alanguit sur un divan, prenant l'air à la fois boudeur et lascif pour lequel il avait été embauché. Depuis le temps, il n'avait presque plus besoin de se forcer : boudeur, il l'était au naturel ; lascif, il avait fini par le devenir après quelques années de luxure. Avec un peu de chance, il serait suffisamment bien payé aujourd'hui pour que la part de son salaire restant entre ses mains suffise à profiter quelques temps des délices de la mansarde. La vieille Italienne ne lui inspirait pas particulièrement confiance, mais ses décoctions lui permettaient parfois d'oublier ce qu'il était devenu...


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Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
--Lucrece


[Et maintenant que vais je faire? Grand Salon, encore et toujours!]

Les âmes bien pensantes ont beau dire que ce que nous faisons derrière les murs de cette maison est une abomination pour le Très Haut...mais c'est bien ces même âmes qui aujourd'hui hantent nos couloirs et nos lits!Et particulièrement ce soir il faut bien l'avouer, la Rose Noire est belle et bien animée d'une vie luxuriante!

Il y a en effet, foule et à l'heure actuelle, ne reste plus d'employées dans le grand salon que Tadzio et la blonde empoisonneuse qui continue à scruter les lieux non loin des rideaux de l'entrée, celà dit peut être que la femme aux yeux de biche qu'elle masque derrière son loup est devenue l'une des leurs...Lucrèce ne sait pas trop encore, toujours est il qu'elle sert de près un client et...une cliente à vrai dire, gourmandise quand tu nous dévore. Sourire presque carnassier à cette idée.
Tadzio lui affiche une lascivité déconcertante affalé au milieu de ces coussins, charmeur à souhait, comme à l'ordinaire, nul doute que d'ici peu il serait embauché!

Enfin, l'itinérante toujours en plein dégourdissement de ses membres inférieurs qu'elle délasse d'un pas ondulant, stagne au niveau des rideaux de l'entrée comme un rapace tournerait autour d'une proie avérée
Faut dire que dans un courant d'air de passage, elle a repéré celui qui serait susceptible d'être son couvre lit de la nuit! Une allure de marin qui a su capter un instant l'émeraude des yeux qui luisent à peine à la lueur des chandelles.
Seulement, seule ombre au tableau, il ne semble pas dit que Baudoin veuille le laisser entrer, légère moue contrariée qui s'imprime sur les lèvres fardées de l'opaline putain! Comment faire pour parvenir à le faire entrer?

Les yeux doux au gardien ne fonctionnent pas elle le sait bien, Baudoin a coutume de dire que les filles sont comme ses petites...Foutredieu! quoi inventer? Hurler et tirer le sire à l'intérieur...non non non, ce n'est pas sérieux! Lucrèce tu divagues, prends donc ton mal en patience, il va bien finir par se présenter...Ennui, que ton mal est douloureux!


Cerdanne
[Dans la mansarde...à un cheveu des limbes...]

Appliquée, c’est le premier adjectif qui vient à l’esprit quand on la voit la Provençale.
Appliquée à regarder minutieusement les moindres mouvements de Sad. Sacrement différent de l’herbe qu’elle fourrait en vrac dans une pipe.
Agenouillée, sagement assise sur ses talons, elle observe et penche la tête pour mieux suivre la suite des opérations.
Elle acquiesce aux explications du prof, retenant instinctivement questions et soupirs impatients.
Un temps pour tout.
Et là le temps des rêves.
Cerdanne tend une main fébrile vers la pipe enfin prête à l’emmener loin de ses insomnies cauchemardesques et esquisse un léger sourire à La Bella qui déjà repart dans son monde.


... y'a plus qu'à gouter... Et ça endort...ça endort...

Deux petites aspirations et une, une qui suivit…
Très profonde et porteuse de puissance.
Un vrai coup de fouet dans l’univers embrumé de la brunette. Pas encore assez fumé pour le pays de la somnolence...
Elle sourit, merveilleusement lucide et détendue, comme détachée. Respectant malgré tout la béatitude de sa voisine, attendant la suite des réjouissances.
Pas du tout envie de s’arrêter là, la provençale.
Nonchalante, elle s’allonge et regarde les yeux brillants la flamme et les boulettes nacrées à venir.


_ Bonsoir…..

Bonsoir…

C’est elle, c’est sa voix qui répond poliment, par pur réflexe et elle s’entend parler à un fantôme qui vient de nulle part.
Ses yeux s’étirent et se plissent devant la lueur tremblotante de la lampe à huile avant de revenir sur le visage de celui qui lui sourit tout en s’invitant a leurs cotés. Elle l’a vu poser la pipe loin d’elles et donner quelque chose à Sad.

C’est quoi ce délire.

Et la brune tente de chasser les cheveux qui tout à coup l’embarrasse et frôle sa peau, son visage.
Pas assez partie pour rester avachie et elle se redresse, continuant à balayer l’espace..

Non, non, elle ne rêve pas.
D’ailleurs Sad même pratiquement dans les limbes le reconnait elle aussi…

L'a... L'arraignée?!!

Juste un hochement de tête.
Au diable sa chevelure.
L’araignée est là…


Nan nan nan...

Si si si….

Alors pourquoi, elle cherche machinalement l’ombre d’une étincelle derrière lui et pourquoi la marque d’une couronne de blé brule ses reins tout à coup…

Vient dans mon bordel…on fera la tête

Juste un soupir lourd de souvenir.
Juste une envie tout à coup de boire un bon wiskey sortit tout droit de la réserve de Cim..
la besace…
Sa besace râpée et sans fond..
Vite saisie et ramener vers elle, vite ouverte.
Les doigts se posent sur une bouteille qu’elle comptait boire avec Sad, histoire de lui faire découvrir un autre monde.
Elle pose doucement entre eux le flacon à la couleur ambrée et esquisse un sourire.


Ce n’est pas du vin, l’araignée, mais faut gouter à tout non ??....

Nouveau regard sur TataSad.
Pourquoi tout à coup elle se la rappelle comme ça.
TataSad et les mômes…
Le cœur griffé par les souvenirs, elle la regarde et doucement l’interpelle..


Tu préfères ptet que je vous laisse, non ?...
--Sucre
[Salon]

Sucre regardait Lady d'un air gourmand, elle lui ressemblait plus qu'elle ne le pensait à son avis. Elle décroissa ses jambes dans un geste des plus érotiques, une femme qui s'y connaissait drôlement. La nuit allait s'annoncer folle si elle l'acceptait ce soir. Peut-être même qu'ils allaient se revoir un autre jour...Qui sait! D'un geste de la main il caressa la fine main de la demoiselle, première sensation qu'il pouvait procurer mais ses compétences ne s'arrêta pas là. Elle le tentait de plus en plus par sa façon d'être et sa façon de parler. Il s'imagina un moment caresser les collines aux pics acérés, il reporta ensuite son attention sur ses yeux azurés. Belle couleur soit dit en passant. Il toucha de son pommeau d'argent la naissance de sa poitrine et se rapprocha soufflant sensuellement à son oreille d'un ton empreint de confidence:

-Je suis libertin mais ma grande spécialité c'est les massages...
Il s'écarta alors et effleura son cou de ses lèvres avant de se renfoncer dans son fauteuil.


-Vous avez raison demoiselle, friande de luxure ou libertine cela se rapproche au moment des ébats. Mais après faut-il savoir mener correctement un ébat...

Il sourit en coin devant Lady et son loup cachant sûrement un très beau visage.

-Quant à moi je préfére les actes à de longues paroles, je ne me vanterais donc pas sur mes compétences. Compétences que vous verrez vite si vous le désirez...
Il frôla d'un doigt la commissure de ses lèvres et la partie du visage qui n'était pas recouverte par le loup.

Il la jaugeait et en même temps essayait de jouer avec elle. Il aimait drôlement la tournure que prenait cet "entretien" d'ailleurs.
Il redressa fièrement le buste laissant saillir ses épaules musclées et caressa le pommeau de sa canne en contemplant Lady...
Judas
[De retour sur le plancher des vaches, mansarde]

Non elle rêvait pas la Corleone, et elle n'entend plus vraiment ce qu'il se dit dans la mansarde. Elle ne l'a pas vu venir, mais il est là. Trois fauchards dans la même pièce, l'effet est à double tranchant. Les images l'assaillent , brouillées par un zeste opiacé...

Aleanore. La dague, le fer, l'enfant. Ses yeux se ferment un instant, elle sent le vent d'Orleans souffler sur son visage. Concèze n'est pas si loin. Et lui... Lui qu'elle n'avait croisé qu'une fois, une foutue fois avait suffit pour attiser un désir muet. Les paupières closes et la tête baissée, elle n'eut qu'une question qui lui brûla les lèvres.


Pourquoi moi.


Certaines choses vous rattrapent toujours. Certaines personnalité vous marquent plus que le fer. Bien sûr qu'elle avait apprit la mort de la Dame Aux Framboises... Bien sûr qu'elle savait que l'Etincelle n'était plus. Mais ce qu'elle tenait entre ses mains fébrile, c'était une vérité. Une preuve de tout ça. Une façon d'être forcée d'accepter.

Pourquoi le poinçon, pourquoi la bague? Non, la brigande ne voulait pas essayer de comprendre, d'ailleurs ses esprits s'égaraient et sa tête était si lourde... Sad se rallongea sur les coussins, engloutie dans les étoffes soyeuses qui lui rappelèrent combien la douceur avait manqué depuis ce temps là.

Araignée, ombre d'Aleanore, fantôme du passé, incertitude de l"Après". Messager post mortem qui n'avait rien à faire dans un bordel tel que la Rose Noire.. Baudouin l'avait laissé entrer. Oui, il l'avait laissé entrer.

Elle ne répondit pas à Cerdanne, troublée par de sombres réflexions, tiraillée par des réminiscence mélancoliques... Son regard se perdit sur le visage de leur hôte inatendu.

_________________
--Kufo
[Près du comptoir]

Pas une catin comme les autres. Il n'était même pas sûr que s'en était réellement une. C'était pourtant ce qu'elle voulait faire croire à tout le monde. Voyant bien que les paroles lui importait bien, il allait reprendre une conversation sur autre chose quand... Quand l'homme à la canne intercepta tout le monde, prenant place devant la belle ! Oui, lui, le blond, allait se faire voler la proie dont il avait voulu prendre possession !

Il tourna le regard. Réfléchit... Pas employer la force, pas ici, sur un chemin peut-être, mais ici ce n'était pas le lieu, car d'un point de vue il finirait dehors, et d'un autre point de vue plus jamais il ne rentrerait ici. Nan, fallait la ruse ici... La ruse, réflexion. Vite, parce que le rapace en face n'allait pas non plus traîner. Il avait bien une solution... Mais...

Le brigand se retourna, commença à repartir vers son fauteuil... Quand il refit demi-tour. Il interrompit les présentations, vi au diable les bonnes manières, il dit, en ôtant le verre de la femme et en le reposant sur le comptoir :


- Je crois bien, belle blonde, que...

Et là, de la main qui auparavant tenait le verre, le brigand la tira brutalement vers lui, qui, ensuite, alors que la blonde était collée à son torse, posa ses mains sur les fesses de la femme, comme ayant peur qu'elle retombe si il lâchait. Sa face entrepreneur se faisait ainsi ressentir. Il finit :

- ... Ce soir Kufo fera de vous la sienne... Il se fait tard et il serais dommage de ne faire que parler... A moins que vous ne préfériez la compagnie cet homme bien sûr... en désignant le garçon au comptoir.

Lui laissant le choix, plusieurs réponses possibles l'attendait : soit elle le rejetait, soit elle l'acceptait. Déjà il se demandait si il avait bien réagit... Mystère !
--Achim_al_quasim



Dans son fauteuil alangui, Achim sourit. Pas d’un grand sourire benoit, mais d’un sourire léger, appréciateur, avec un brin de narquois en coin de lèvres. Alors que la voix de la fille remplace le silence et qu’elle ondule pour lui plaire, il en est déjà à un, voir deux coups d’avance. Imagination et chaleur aidant. D’ailleurs, le tissu de son si particulier pantalon trahit le désir naissant. Il la regarde évoluer, sans effectuer le moindre mouvement, à peine un sourcil qui se fronce ou encore un éclat plus vif dans ses yeux peut-être.

Il la laisse faire, puisqu’elle a choisi de son plein gré de monter avec lui. Et lorsqu’elle joue de son foulard, la flamme s’allume dans son regard. Ne sait-elle pas que c’est pendant qu’il convient le mieux d’exercer ce genre de pratique plutôt qu’avant ? Voilà qu’elle serre un peu plus et vient le narguer.

La garcelette…

Il monte lentement sa main, sans aucun geste menaçant, à la recherche de la nuque de la fille penchée à son oreille. Ses doigts plongent dans la chevelure, vont chercher la peau de satin sous la couverture dorée, effleurent ce carré délicat du bout des doigts. Il temporise, contrôlant sa respiration tout juste un peu plus forte qu’avant le foulard, ne maitrisant pas le gonflement qui se poursuit plus bas. Et lorsqu’il la sent se relâcher un tout petit peu, une poigne ferme sur la chevelure remplace les doigts caressants, la faisant pivoter doucement et l’obligeant à venir lui faire face. A sentir son souffle sur ses lèvres, ébène profond et railleur plongé dans l’azur.


Tu es devenue ma catin dès l’instant que cette porte se referma… Nina…

Il n’a toujours pas bougé, ignorant délibérément le foulard, préférant de sa main libre poursuivre de délacer la chemise de la fille et aller cueillir un sein blanc qu’il prend dans sa paume brûlante, la fixant toujours en lui parlant, appuyant certains mots avant de pincer l’insolent téton qu’il tient entre ses doigts, achevant de lui répondre :

Appelle moi… Maître.

La main toujours ferme tire la tête de la fille en arrière, dévoilant au grand jour gorge blanche et poitrine offerte. Il fait claquer doucement ses mâchoires à son oreille, alors qu’il continue de faire rouler le téton entre ses doigts, s’amuse de ce visage dont il veut lire les réactions. Apprécie-t-elle toujours autant d’avoir accepté de monter ? Lui commence à vraiment aimer…. Morsure légèrement appuyée à ce cou tendre. Qu’elle serre le foulard si elle veut…

En attendant, la pression qu’il exerce sur sa nuque, intimant qu'elle s'emploie activement à le satisfaire, serait sans ambiguïté aucune à une professionnelle exercée, alors que sa virilité tressaille à l'idée. Et la voix au timbre plus rauque qu’auparavant qui ordonne :


Montre moi ce que ta bouche sait faire maintenant…

Il reste délibérément vague, et pourtant… Le narquois résolument accroché au sourire, il attend qu’elle s’exécute…

Ma petite catin blonde…
--Sucre
[Dans le grand salon]

Et voilà que le blond s'en mêle, Sucre remarque bien qu'il cogite et même il emploie la ruse afin de s'attirer les faveurs de la belle. Hum bien s'il devait recourir à la ruse également, il le ferait... Sourire mutin qui voulait bien dire ce que ça voulait dire. D'un geste rapide et souple il passa sa canne dans son autre main et se déplaça prestement mais gracieusement devant Lady et le blond.

-Oh messire est réveillé! Je craignais vous voir endormi, c'est vrai que tout le monde ne peut pas rester éveillé le soir. C'est la raison pour laquelle je me suis dit que j'allais inviter cette merveilleuse femme à partager une nuit des plus torrides dans mes bras. Sourire enjôleur à la demoiselle mais sourire véritable, il comptait vraiment lui faire passer la plus torride des nuits en sa compagnie. Reportant son attention sur son concurrent gênant, il tourna la situation à son avantage.

-J'ai cru comprendre que vous "visitiez" les châteaux, cela est agréable n'est-ce pas? J'en ai moi-même visiter quelques uns mais je préfére de loin les combats dans la ville d'un coup d'épée et bien entendu... Lançant une oeillade à Lady. Masser les belles jeunes femmes afin de leur prodiguer un plaisir des plus excquis. Il poussa le comble jusqu'à envoyer un baiser à Lady. Vengeance et possession? Non, il souhaitait juste prodiguer le plus grand des plaisirs à la belle.
Bisac
La courtisane passa la commande et en quelques minutes le plateau de fruits fut apporté.
Bisac remarqua le petit manège de la femme et cela n'était pas pour lui déplaire. Il en profita pour hoter son mantel, préférant rester en chemise, il commençait à faire chaud dans la chambre.
La courtisane porta gracieusement une poire alcoolisée dans sa bouche qu'elle dégusta.


Puis-je vous servir quelque chose ?

Le diplomate sourit et répondit.

Avec plaisir ma chère, je prendrais bien une poire aussi.

La courtisane lui tendit le fruit que Bisac commenca à déguster en disant.

Vous me semblez bien lointaine, quelques tracas peut-être ?
--Kufo
[Dans le grand salon]

Quelle concurrence. Mais quelles répliques préventives. Il s'en doutait que l'autre n'allait pas se laisser faire comme ça...

- Vous aviez bien vu, moui, j'ai faillit m'endormir. Il faut dire que vos paroles ne m'intéresse pas particulièrement...

Et il disait vrai ! Mais... Un combattant, épéiste et masseur c'est compatible ça ?

- Bien manier l'épée n'inclue pas l'expérience du massage... Et je crains bien que vous n'ayez point de quoi satisfaire cette jolie damoiselle toute là nuit !

Dans quoi s'embarquait-il ? Après tout rien ne lui assurait la victoire, loin de là. Mais qu'importait, de toute façon il était trop tard pour revenir en arrière. Au pire il deviendrait ridicule, au meilleur il monterait cet escalier.
--Sucre
[Toujours dans le grand salon]

Le blond répliquait comme prévu pourtant il perdait un temps précieux en de vaines querelles mais un seul homme aura la Lady ou plutôt la Lady aura un seul homme car du coin de l'oeil il l'observait et se demandait avec curiosité si elle n'était pas en réalité la chasseuse. Il émanait d'elle une aura de grande femme de la société et de certaines qualités d'une chasseuse. Un moment il se mit à sourire en s'imaginant déjà comment aller finir cette nuit. Le sourire fut de courte durée en remarquant que le blond n'avait pas bougé d'un pouce, il semblait déterminé comme lui d'ailleurs... Les répliques ne l'avaient guère touché, est-ce vraiment avec ce genre de répliques qui tient à gagner les faveurs de la beauté aux yeux azurés? C'était trop simpliste mais voilà tout il était méfiant même les répliques les plus simples peuvent faire tomber un homme.
D'un ton se voulant offusquant, il lui répondit:

-Bien entendu manier l'épée n'est pas une preuve de mon savoir-faire pour les massages mais néanmoins je puis vous assurer que toutes mes clientes en étaient ravis. Cette affirmation ne va sans doute pas vous montrer la véracité de mes propos alors je tiens à vous proposer quelque chose. Puisque vous ''semblez'' vous soucier du bon plaisir de la demoiselle, tout comme moi d'ailleurs, je monterais avec elle, avec son accord bien entendu, pour lui montrer mes talents et elle vous le dira par elle-même. Si j'échoue, vous aurez la prétention de savoir mieux faire que moi et je m'inclinerais devant votre savoir-faire...
Sourire en coin, il but du bout des lèvres son verre de vin et regarda d'abord Lady et ensuite le blond. Il reprit d'une voix grave à donner des frissons, agréables les frissons; après tout dépend pour qui:

-Qu'en dîtes-vous divine Lady? M'autoriseriez-vous à vous faire découvrir les palettes de mon art afin de frissonner de désir cette nuit et les autres peut-être ?
S'adressant maintenant au blond:

-Je vois bien que vous n'êtes pas un homme laxiste mais pour le bon plaisir de la demoiselle et vu votre peu de soin pour un aussi beau fessier je me rends donc à l'évidence que je serais un meilleur parti pour elle. Ne m'en tenez pas rigueur mon cher ami pour autant.

Il sourit comme un félin, ce soir ce n'était pas pour montrer sa supériorité qu'il était là ni pour satisfaire grossièrement ses instincts, il était là pour donner du plaisir à son paroxysme à une délicieuse femme et à en recevoir aussi ce qui paraît logique dans une relation de plaisir charnel.
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