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[RP] Maison close de la rose noire

--Emilla_kair_d_ancle


[Chambre puis comptoir]

Emilla est perturbée. Elle ne sait trop comment réagir après les nouvelles que lui a transmis la Rouquine. Doit elle s'habiller avec soin ou au contraire se faire discrète pour ne pas attirer les regards des clients. Il faut dire qu'elle n'a pas tant de tenues que ça. Le petit caméléon soupire : de toute façon, elle n'a pas tant de robes que ça. Elle choisit donc la jolie robe de lin vert toute simple avec le corset assorti rehaussé de velours si doux. Depuis quelques temps, elle ne peut plus se passer de corset, ses rondeurs se faisant plus généreuses. Un chale sur les épaules pour les couvrir un peu. Pas de maquillage, elle préférait le jade de son regard et le rose de ses lèvres parer simplement son visage laissant le feu de la rampe aux pensionnaires de la Rose.

Trainant encore un moment, rangeant sa petite chambre, elle entend soudain l'appel de la Dame. Plus le temps de reculer. Elle descend donc les escaliers et se rend au comptoir préparer les flaconnages et s'assurer que tout est en place. Hélas, Geoffroi ne semble pas rentré. Pourvu qu'il ne tarde pas trop, sinon le comptoir va manquer d'hypocras, ce qui est innaceptable. La serveuse toujours si discrète et efficace fronce le bout de son nez. Elle n'est pas embêtante, mais hors de question que l'on mette en péril son travail! Il a intérêt à rentrer vite, sinon elle pourrait sortir de sa réserve!

Tour de regard du salon. La Dame sort de la salle discuter avec le nouvel arrivé et Desiree est déjà sur place comme à son accoutumée. Emilla sourit. Desiree n'est pas toujours très appréciée par les autres, mais elle ne peut s'empêcher de l'aimer. Elle sent en elle une rigueur qui lui rappelle la sienne quand elle était dans la rue pour se protéger. Sans un bruit, elle prépare un lait frais avec du miel, idéal pour soulager les estomacs fragiles. Elle a noté les soucis alimentaires de la jeune femme et se dirige vers elle avec douceur, pour lui offrir sans un commentaire le breuvage avant que des clients ne fassent leur entrée et que la préférée de la Rose commence sa danse nocturne.


[/img]
--Marigold.
[Au marché 'fin plus pour longtemps]

Les yeux de Marie se remplissent de larmes, sa bourse sa jolie bourse a été dérobée alors même qu'elle n'a pas encore payé son bien le plus précieux celui pour lequel elle a tant travaillé depuis des semaines. Geoffroi s'élance à la poursuite de la maraude. Les minutes défilent, le temps paraît long dans la boutique de couture. La bigotte observe la blondine sous toutes les coutures, tandis que le tailleur lui propose un siège et un verre d'alcool fort pour se remettre.
Elle accepte le siège et refuse poliment le verre, ses yeux émeraudes tournés vers la rue. Soudain, une silhouette brune sans conteste pressée et énervée revient en direction du tailleur. Le visage de la blondine s'éclaire alors croisant les doigts , Geoffroi brandit alors la bourse et la lui colle dans la main , un sourire à présent béat orne le visage poupin de Marie.


Merci Geoffroi...

Rien de plus rien de moins. Elle irradie de bonheur. Elle paie son dû au tailleur, notant toutefois qu'elle pensait avoir emporté bien plus mais qu'importe la petite avait peut-être renversé l’aumônière ou autre...
Son précieux paquet sous le bras la blondine sort accompagnée de l'ombreux cerbère.

Et maintenant, à la Maison, Mari...

Marigold se retourne alors face à Geoffroi et plonge son regard de jade dans ses prunelles d'acier. Elle glisse doucement ses mains autour de son cou et l'enserre doucement , puis montant sur la pointe de ses pieds elle vient lui caresser l'oreille de sa langue avant de murmurer :

Je te suis redevable... j'ai passé un excellent moment et tu as sauvé mes emplettes... Pour toi ce sera où tu voudras, quand tu voudras... comme tu voudras...

De l'oreille sa bouche vient trouver ses lèvres , tandis que les mains du cerbère glisse sur ses fesses rebondies. Les lipes de la blonde desserrent enfin leur emprise et la langue avide vient passer sur elles pour les humecter. Alors que Marie allait se dégager et reprendre le chemin de la Maison, la Louve de la Rose entre en scène, intimant à Geoffroi l'ordre de rentrer et proposant de surveiller notre blondine.

___________
--Geoffroi



[Retour à la Rose, enfin !]


Il a été prouvé qu'une femme est hystérique. Qu'une femme est manipulatrice. Qu'une femme est teigne. Mais dans son apprentissage quotidien de la nature féminine, Geoffroi découvre à l'instant où Marie le remercie de lui avoir rapporté sa bourse, qu'une femme peut être tout ça et enfant à la fois. Et ça lui fiche un coup au moral. Oh un coup rapide, un coup passager, un coup sans séquelles. Néanmoins, il en reste incrédule pendant les quelques secondes où la catin se fait femme douce et aguichante. Mari femme enfant…

Mais le brun quitte vite son air abasourdi et redevient lui-même. La main reprend sa place sur les fesses bien faites, un peu comme pour marquer son territoire maintenant. Où il veut, quand il veut, comme il veut… Le sourire satisfait qu'il affiche s'estompe à moitié quand débarque une Leah péremptoire. Mais qu'est-ce qu'elles ont ces femmes, à se croire toutes aptes à lui donner des ordres? Bordel ça va cesser, vous allez toutes voir !

Il lâche les fesses de la blonde, la regarde un instant l'air de dire "Toi tu en réchapperas, pas les autres", puis serre les dents et reprend le chemin de la Rose. Une idée l'assaille. Il ne sait plus si on lui a demandé de rapporter quelque chose… Il oublie Leah et soupire de sa distraction. A tout hasard, il s'arrête pour acheter trois bouteilles d'hypocras, de toute façon elles ne seront pas perdues.

Reprenant sa marche, il accélère le pas et se sent étrangement soulagé lorsqu'il retrouve la porte du bordel qui semblait l'attendre. Pénétrant en les lieux, il lance à la cantonade:

Ohé ! Je suis rentré ! Parait qu'y a du grabuge?



--La_dame_rouge


[Retour au coeur de la Rose, qui ouvre ses portes pour la nuit]

Déçue. Déçue oui mais! Elle a retrouvé son masque impassible, parce qu'il ne faut pas s'émouvoir comme ça, là, en public. Parce que c'est l'heure d'ouvrir, parce que. Elle ne sourit pas donc, mais hoche la tête avec une presque empathie. Tibère courre toujours, mais tout vient à point... La Maquerelle le sait. Va baudouin, va donc.

Va...


Sa main serre un bref instant celle de son Baud, la Rouge flirte sous le masque. Elle offre une oeillade posée au vieux Cerbère et s'éloigne. Chaque pas la remet dans le droit chemin, ironiquement celui de son rôle d'entremetteuse. Chaque froissement de jupons voit son corset se redresser et son menton reprendre fierté. Voilà, lorsque d'une main elle envoie valser une tenture sombre qui la dévoile au salon encore vide, elle est de nouveau elle. Rouge. La Dame Rouge de la Rose Noire. Son regard s'est durcit, son ton est sans équivoque. Geoffroi est là.

Prend ton poste Geoffroi, on ouvre. Une certaine Eden est attendue, elle viendra accompagnée. Emilla, tiens toi droite. Que les filles descendent! Enzo lui est consigné pour trois jour à sa chambre. Les enfants, une longue nuit nous attend...

Insoupçonnable soupir. La Rose s'ouvre de nouveau pour la Nuit, mine de rien , elle a hâte que la petite arrive.


--Desiree




L’odeur du lait lui révulse l’estomac, mais elle n’en montre rien. Elle remercie la gamine et pose le verre sur le bar. Loin d’elle.
Personne ne sait ce qu’elle vit. Désirée sait faire une chose dans le joli monde des bordels : dissimuler et mentir. C’est son métier.
Elle feint le plaisir de la discussion, celui des corps, elle ment sur ses sentiments, et dissimule son état. Enceinte, et en secret.
A table, elle mange, comme tous les autres, autant que les autres, autant que d’habitude. Rien n’a changé. Elle sourit autant, elle est enjouée de même. Rien n’a changé que la certitude d’être aimée. Mais bien entendu, ça aussi elle le cache.

Donc aux yeux de tous, Désirée n’a pas changé. Regard hautain, air dédaigneux, elle s’accoude au comptoir, juchée sur un haut tabouret qui remonte son jupon sur sa cheville, offrant à la vue un minuscule fragment de peau.
Le verre est repoussé loin d’elle, et les yeux déjà tournés vers la porte.


Tu es gentille, j’ai déjà mangé aujourd’hui. Je boirais avec mes clients.

Et surtout pas du lait.
Mais elle se garda bien de le préciser, ne souhaitant pas froisser la gamine outre mesure. Juste l’endurcir encore au fonctionnement du bordel.
Si un jour elle avait la place de la Rouge, nul doute que l’Emilla serait sa favorite. Fragile d’apparence mais dure en dedans, elle ferait une excellente catin si elle se préoccupait un tant soit peu de son avenir au sein du bordel.

Mais l’heure n’était pas à ces pensés. L’heure était à l’ouverture, et à la quantité de clients qu’elle aurait ce soir. Et à l’avenir de son bébé. Et aux yeux gris qui… Non. Non, l’heure n’était pas à ça non plus non !

L’heure était à la concentration, et à la porte qui allait bientôt s’ouvrir, voila. Elle avait comme tous les soirs la meilleure place, celle juste en face de la porte. Avis au premier qui entre, Dez is in da place, et ce soir ses yeux brillent du plaisir ressenti.

__________
--Boetalon
Le jeune italien avait entendu parler de la rose noir, il avait hate de découvrir se que c'etait, il pris donc la route en cette direction.
La nuit avait tombé depuis un moment et il esperait que la maison de la rose noir soit ouverte..


[Devant la porte..]

Il arriva devant la porte qui était fermé, ilsyeuta autour de lui et ne voit encore personne et marmonne: Arf!! a tous les coup c'est fermé...tsss!!

Apres avoir rochonner, Boetalon essaya de tocqué a la porte, comme on dit , qui tente a rien n'a rien!

Et il attendit une réponse... , il profita pour observé autour de lui discretement..
--Liebault

__________

Le lourd coche était stationné non loin de la porte. Le baronnet attendait l’ouverture. Son valet aussi, parce que quand le jeune seigneur était chez les luxueuses poules de la Rose Noire, il lui laissait assez d’argent pour aller se vautrer dans le giron de la grosse Josyanne, accueillante tavernière de la jolie gargote voisine.

Le baronnet attendait l’ouverture, et il savait déjà qui aurait ses faveurs cette nuit.
Il allait souvent à la Rose depuis la première incursion qu’il y avait faite. Le plus souvent pour boire un verre ou deux. Pour le plaisir des bons alcools et des jolies catins. Des beaux gigolos aussi. Il ne se risquait pas à payer un homme. Le bordel était trop couru pour qu’un nobliot du tout Paris puisse monter impunément avec un mâle. Cela se saurait.
Et son esprit était encore tout entier obsédé par le garçon qu’il y avait imprudemment rencontré. Il voulait le retrouver, et il le voulait, lui.

Mais ce soir, il voulait une femme pour un moment, et il savait déjà qui. Il avait emporté beaucoup d’or, de quoi payer du plus petit au plus long moment passé avec elle. Il avait besoin d’une femme, parce que la sienne, toute ronde et maternelle, l’inspirait de moins en moins. Et s’il se pliait à ses désirs sans rechigner, la pauvrette le méritant bien puisque portant son héritier, en son for intérieur il lui tardait la fin des relevailles et le ventre plat de son épouse.

En attendant donc, il allait au bordel, et il espérait bien que la femme qu’il voulait serait au travail.
Son valet dans son dos, il sortit, et patienta sur le perron. Un gueux visiblement pressé de dépenser les économies de toute une vie était déjà là. Et avait déjà frappé, ce qui permit au baronnet de ne pas salir ses manches en stationnant trop près du pécore.

La nuit n’était pas encore complètement là, mais ce bordel s’enorgueillissait d’ouvrir ses portes relativement tôt dans la soirée, pour les bourgeois de retour de leur échoppe notamment.
Et l’ex puceau était pressé, lui aussi, imaginant déjà sa soirée avec celle qu’il avait choisie. Il aimait autant être le premier a profiter d’elle ce soir là, et pourquoi pas la garder pour la nuit.
Et l’idée de savourer enfin les courbes de la croupe cachée sous les jupes le faisait saliver à l’avance.


__________
--Eden


[Montre moi tes épines, ta face obscure...]

[Porte d'entrée]

La Rose Noire, un lieu où les gens payent pour être pris, désirés, souillés, dupés par une attention crée, façonnée.
Un lieu pour assumer sa condition primaire, bestiale. Cela à un prix.
Se lover dans les draps, savourer la chair de ces femmes si délicieuses et cela sous l’œil protecteur de la maquerelle. Imposante, impassible. Un univers…
Un lieu de luxure, d’écus et de mœurs pervers.
Eden jubile à l’idée de s’y rendre, de faire découvrir cet art qui la fait vibrer.

Parée d’une robe rouge et noire quelle ne met traditionnellement que pour plaire à Son Maitre, elle attache sa chevelure. Une pique ornée de plumes noires se glissent entre les mèches.
Eden se fait coquète, femme…Peau propre, lisse, essence glissée sur ces zones d’affluences, entre ses cuisses et ses monts, il ne manque désormais que son collier.

Hors de question pour elle de s’aventurer dans ce lieu sans montrer à qui elle appartient.
Elle est à Son Maitre, son unique chienne, sa dévouée…
Toutefois, malgré ce collier qui la place au rang de chienne, elle dupe les codes, rompt les règles de soumission et domination. Femme changeante, femme aux doubles rôles, elle dominera ce soir.

Elle l’avait fait venir, s’habiller de manière convenable. Même s’il est son chien, il se doit d’être agréable à la vue des clients, de ne point lui faire honte, d’être désirable aux yeux de certains et surtout des siens.
Eden s’empare de ses lèvres, affiche sur son visage si froid de Maitresse, un sourire de satisfaction.
Elle le désire son chien, sa putain au corps musclé et lisse, aux bas rassurants, au vit alléchant.
Eden aimerait le sentir se glisser au fond de son jardin et pourtant, elle s’y refuse.
Cette attirance pourrait fausser cette relation, lui faire mal également.
Un risque qu’elle ne peut prendre, pour lui.

Silencieux, il la suit alors qu’elle pénètre dans la voiture.
Fouette cochet, conduit nous rapidement à ce lieu de plaisir, je désire le montrer, les intriguer…Leur faire découvrir notre art.
Sa main posée sur celle de son chien, elle lie ses doigts. Complice, rassurante.
Il ignorait où elle l’amenait, ce qu’elle allait lui faire, ce qu’elle attendait de lui.
Dans son regard, la confusion que cette main désire tant apaiser.

Enfin, il s’arrête. Ils descendent donc. Du monde déjà devant la porte et Eden se fait discrète.
Large manteau qui cache cette tenue, ces bas.
Un seul objet peut attirer l’attention, le large sac que porte son soumis.
Un sac à plaisir, un sac de perversions...Le nid de cette imagination florissante.

Devant les quelques personnes, Eden fouille dans sa poche, s’emparant d’un léger cadenas forgé, créé par son Maitre, pour elle…Elle ferme son anneau, le boucle, le fige.
Aucun Maitre, ne pourra se l’approprier. C’était là, sa protection, son désir de la soirée.

Elle sourit et alors qu’elle se met légèrement à l’écart pour attirer son chien, Eden sort un petit sac de sa poche.
Observe mon chien, tu as droit toi aussi..à cette offrande. Tu es mien. Conserve cela, ce présent quand tu ne voudras qu’aucun Maitre, ou Maitresse ne te touche.

Sa bouche pulpeuse s’ouvre, elle lui écarte les lèvres. Elle y crache, y déverse sa domination.
A son cou, elle lui met le collier de chien.
Laisse en main, Eden le possède, se tient prête.

La soirée va commencer mon chien…Sois à la hauteur, surpasse toi…Rend moi fière..
--Marigold.
[Retour entre filles]


Sur le chemin du retour, Marigold soliloque, elle débite à vitesse grand V les péripéties de la journée. La gentillesse du propriétaire de la mercerie, le vol de sa bourse, la beauté de son corset... Elle parle , elle parle et la Louve se tait fidèle à elle-même ... Arrivées devant la boulangerie, Marie cesse enfin son flot de paroles. Elle s'engouffre dans la boutique après avoir expliqué le pourquoi à sa gardienne.
Elle veut acheter des brioches dorées pour la Maison. La boulangère l'accueille froidement, elle l'a reconnue elle sait sait qui la blondine est et d'où elle vient. La rombière gonfle délibérément le prix des gourmandises pour décourager Marie. Mais celle-ci ouvre son aumônière et compte , un sourire satisfait sur les lèvres ...


Je pourrai vous en prendre une trentaine... mais quinze suffiront.
Les émeraudes fixent la vendeuse qui s'empourpre, de rage plus que de désir assurément. Elle se saisit d'un sachet de jute dans lequel elle enfourne rageusement les brioches en les comptant à voix haute. Puis arrivée au compte rond, elle annonce avec une pointe d'amertume teintée de miel.
Je vous en mets un seizième, Madame c'est un tel plaisir que de vous servir...
Et puis à vingt deniers de plus par brioche , elle est toujours gagnante la boulangère de toute manière pas folle la guêpe... qui sait si le bordel devenait un client régulier, ça arrangerait bien leurs affaires à elle et au Fernand...
Marie dépose les pièces sur le comptoir et sourit en se saisissant du paquet dont le fumet attirera sans conteste tous les habitants de la Rose.

Elle rejoint Léah qui toujours impassible reprend son office d'accompagnatrice. Plus que quelques minutes et elles seront rentrées. La nuit est là à présent, et déjà on peut apercevoir du monde qui se presse à l'entrée.Léger soupir de la blonde c'est encore fermé... Les deux résidentes contournent le bâtiment et pénètrent dans l'impasse qui mène à la porte dérobée de la cuisine. La porte qui mène au salon est entrouverte la ruche s'active, Marie sourit en voyant la Rouge à son poste, elle l'interpelle joyeusement et s'avance vers elle.


Mère je suis rentrée!! J'ai ramené un présent pour tout le monde !! Demain matin nous aurons de la brioche.... Je monte m'apprêter et je suis là dans deux minutes pas une de plus c'est promis !!

--Geoffroi



[La routine, c'est reposant: Salon - Porte]



Il n'aurait jamais cru que revenir à la Rose allait lui procurer un tel bonheur immédiat, une bouffée soudaine de béatitude, un truc comme "Je suis enfin rentré à la maison"... Mais c'est le cas. Et à l'ennui de devoir gérer un Enzo récalcitrant, succède la fébrilité de reprendre ce qu'il considère comme son vrai travail, autrement plus gratifiant, enfin si l'on veut, que nounou-de-catins-au-marché.

Il hoche la tête en direction de la Rouge, fait un demi-tour quasi militaire qui le fait bêtement sourire, se souvient juste à temps, en passant près du bar, de poser ses trois bouteilles d'hypocras en demandant à Emilla si elle en avait besoin, puis s'en va reprendre son poste, non sans avoir pris le temps de rapprocher un grand tabouret près du comptoir, afin que du haut de cette pyramide de bois, la Maquerelle les contemple, ses petites catins en action.

Il n'est même pas encore en place qu'on toque déjà. T'ain ils sont ponctuels les clients. Comme si le "Allez on ouvre" de la Rouge actionnait une pancarte "Bordel ouvert" sur la porte. Ou alors ils sont grave en manque, mais pour ça, Geoffroi ne peut pas les blâmer, lui qui est perpétuellement en manque, de Désirée par exemple.

Il ouvre grand la porte, large sourire presque heureux sur son visage brun. Pas un, mais plusieurs clients qui attendent! Oh les sous qui vont entrer dans la poche de la Rouge ce soir…. Un miam muet brille dans les yeux du gardien lorsque son regard fait le tour des présents. Il ne reconnaît que le jeune noble et se surprend à ressentir le même trouble que la première fois.

Son attention s'attarde un peu plus sur l'étrange couple qui patiente à l'écart. Etrange parce que Geoffroi a les yeux rivés sur ce qui ressemble fort à une laisse et qui passe du cou de l'un à la main de l'autre. Il reste néanmoins impassible, pas grand chose le choquant après tout. Et vu ce qu'il va faire subir à Désirée dans quelques jours, il ne peut pas non plus s'offusquer angéliquement…

Il revient vite au premier client devant lui.


Un instant Monsieur s'il vous plait. Sortez vos armes pendant ce temps. Ca m'évitera de vous fouiller...

Honneur aux nobles mon vieux, et à la richesse qu'ils vont partager avec nous ce soir… Tout sourire, Geoffroi se tourne vers Liébaut.


Votre arme Messire, et la Maison est vôtre une nouvelle fois, ce soir.

En attendant la réponse du jeune homme, il lance, assez fort.

Si vous voulez entrer, approchez-vous donc, Madame !





--Liebault

__________

Il ne patiente que depuis un instant quand un couple derrière lui attire son regard un instant. Un instant seulement. Pas bien digne de son intérêt.

Fort heureusement, la porte s’ouvre, et le Gardien s’adresse immédiatement à lui. Normal. Il est le seul à avoir le budget pour revenir régulièrement en ces lieux. Il sourit. Il est connu et reconnu ici maintenant, et cela lui fait plaisir. Oublié, l’enfant timide qu’il était quand on l’a jeté au cœur d’une autre Rose, une Pourpre où il avait découvert sa vraie nature.

Il tend donc ceinturon et épée qu’il se doit de porter, ainsi que le fourreau de la dague qu’il sait un peu mieux manipuler.


Merci bien, Geoffroi.

Oui, il venait tellement souvent ici qu’il connaissait les petits noms de tout le personnel. VIP du bordel. La classe.
Il sourit au gardien – un bien bel homme au demeurant, et il était fort dommage qu’il ne fasse que garder la porte ici – et passa l’entrée, le laissant s’occuper des autres clients.

Une est déjà sur un tabouret, face à la porte. Mais ce n’est pas celle-ci qu’il cherche, et s’il s’avance vers le bar, ce n’est que pour mieux détailler la salle. La petite serveuse semble là aussi. Il la trouve absolument délicieuse, cette femme à peine plus âgée que la sienne, mais elle n’éveille pas son désir comme le font les catins.
Le baronet est loin d’être un homme fait comme il se plait à le croire, et son désir se dresse bien plus facilement pour un homme ou une catin que pour une pucelle.

Celle qu’il cherche est là bas, plus loin. Une fois repérée, il contourne le bar, et s’avance.


Le bon soir, ma Dame. Un mot, s’il vous plait ?

Dans sa tête, il visualise déjà sa nuit, mais il préfère d’abord en négocier le prix.

__________
--Boetalon
Le jeune italien qui patientait devant la porte de la rose noir, il vit la porte s'ouvrir, et se dit: ouf! pour une fois me suis pas trompé!

"Un instant Monsieur s'il vous plait. Sortez vos armes pendant ce temps. Ca m'évitera de vous fouiller..."

Le jeune noble souriat et dit:

Bonsoir! Je suis Boetalon de Florence

Puis il retira ces 2 dagues de sa botte, il enleve egalement son épée avec son étuit et son petit canif et les donna au gardien.., meme si il aimait pas trop se séparé de ces armes, mais d'un autre coté il appréciais leurs mesures de sécurité.
--La_dame_rouge


[Comptoir, sur son tabouret]

Marie est de retour, la douce Marie. Pleine de grâces... Elle s'en revient toute excitée de sa sortie de jour et tout ça a le don d'arracher un rire à la Rouge qui la presse du geste.


Oui! Oui! Tu me montreras tout ça quand ce sera plus calme, va vite t'apprêter jolie môme. Nous t'attendons.


Généreuse enfant, ses clients ne démentiront pas. Appréciant le geste du gardien elle remercie au vol.

Merci Geoffroi.

Le tabouret avancé, la Dame va s'y poser comme l'oiseau sur sa branche. D'en haut tout est plus beau... Les candélabres éclairent l'entrée du jeune Liébault, que l'ont surnomme secrètement "le Mille Garçonnières"... Enfin les filles, surtout. Vous savez bien, ça chuchote, ça fantasme, ça déforme les confidences sur l'oreiller et au petit déjeuner entre deux gorgées de lait ça fabule sur la vie des clients et les derniers ragots du tout Paris.

Son verre habituel, celui là même qui avait été demandé en test à Emilla lors de sa première soirée derrière le comptoir, ne manquerait pas d'arriver sous peu, prêt à consommer. Alors faute de boisson à lapper, elle triture ses bagues, sans lâcher le jeune homme des yeux. Qu'il est beau ce petit, avec cet air androgyne qu'elle aime tant. Liébault Selve-Crussel d’Archat. Désormais jeune habitué, Fils De. Un client de marque en devenir, quoi qu'il ait déjà toutes les faveurs de la Rose et de ses filles... Rouge ne l'a pas vu avec Julien, éprouver les alcôves du lupanar. Aussi, elle n'imagine pas dans quels bras ce corps de jeune premier vibre et exulte. Et ce n'est pas la demande qu'il s'apprête à lui faire qui va l'écarter de ses idées...Bien mises.

Elle hoche la tête pour salut, La Dame n'a de Dame que le nom, et rare sont les baise-mains sur ses bagues de maquerelle. Les barons et les ducs savent toujours s'en contenter, de cette politesse dans les yeux et cette pudeur dans les manières... Et ce jeune là, quand il vient à elle c'est toujours pour la négoce. Rouge aime la négoce, surtout autour d'un verre. Pour cette fois la belle gueule de son invité suffira bien assez.

Bonsoir, Vous.

Tout se sait, rien ne se dit vraiment. Bienvenue à la Rose Noire...

--Desiree




Snobée. Tout simplement, purement snobée. De rage, la blondine en serra le poing. Si le baron s’en allait simplement boire, il aurait été directement voir Emilla.
S’il venait vers la Rouge, c’est qu’il voulait une femme. Et il l’avait snobée, elle !
L’avoir parmi ses réguliers serait pourtant une source de revenus non négligeables, et ferait plaisir à la Rouge. Parce que pour l’instant le beau Liébault, il venait, il buvait, mais pour ce qui était de consommer avec une fille, c’était plus rare !

Elle attendit, néanmoins, et salua l’homme qui entrait. Bien moins riche, bien moins intéressant, mais la catin désespérément en manque d’argent pour prouver sa valeur à sa Dame ferait feu de tout bois ce soir là. Et les autres aussi.
Quiconque la voulait l’aurait, du plus puceau au plus tordu… ou presque, pensa-t-elle en apercevant ce qui se profilait encore devant Geoffroi, à la porte.

Snobée. Il l’aurait saluée plus avant s’il l’avait voulue, elle en est certaine.

Claquant des doigts, elle se tourna vers Emilla.


Du vin coupé d’eau s’il te plait !

Dans l’absolu, il aurait fallu ôter le « s’il te plait » et rajouter « et que ça saute », mais qu’importe, le message est passé, et la gamine sera moins effrayée. Autant lui faire voir les bons coté du métier, parce qu’un jour c’est certain, c’est elle qui passera de l’autre coté du bar.
__________
--Emilla_kair_d_ancle



Emilla gronde et pas qu'un peu : elle a pris le soin de faire une liste, et de l'écrire ce qui pour elle n'est pas évident. Et non seulement Geoffroi arrive en retard, mais il dépose trois pauvres bouteilles d'hypocras, montrant clairement, qu'il n'a tenu aucun compte de sa commande pour le bar. Et elle fait comment elle avec des stocks partiellement réapprovisionnés?

Les clients se pressent à la porte et il lui manque une partie de la commande. Et déjà le messire est reparti à sa porte, la laissant sans bourse... Bruit de cavalcade dans l'escalier, jurons entre les dents, le petit caméléon va chercher sa maigre bourse dans sa chambre en priant que ses économies des derniers mois couvrent l'urgence. On verra avec la Dame plus tard, l'ouverture ne doit pas être perturbée. Redescendant par la cuisine, elle hèle le petit Jean qui vit dans la maison d'à coté. Il est débrouillard, elle lui fait confiance, pas la première fois que le Geoffroi lui fait le coup de la liste approximative.

Tiens, une liqueur de fraise, plus les alcools sur la liste. Je te fais confiance comme d'habitude et tu auras droit à une pièce pour ton service.

Emilla le regarde filer un peu inquiète. Non pas pour sa bourse, elle sait qu'il reviendra au moins par peur de la réputation de la Rouge. Elle s'inquiète juste parce qu'elle sait ce qu'est la vie d'un garnement dans les rues de Paris à la nuit tombée. De longues minutes s'écoulent, puis l'enfant revient, souriant. Visiblement à son air goguenard, toutes les bouteilles n'ont pas été forcément dument payées mais qu'importe, le bar sera fourni une fois encore pour ce soir, et c'est tout ce qui compte pour Emilla : satisfaire la Rouge et garder sa place à la Rose.

Une piécette au petit Jean, son butin sous le bras, la revoilà au comptoir. Il faudra qu'elle cause à la Rouge des commandes. Ce genre de soucis ne devait pas se répéter, ça n'était définitivement pas bon pour le commerce.

Posant ostensiblement les bouteilles sur le comptoir, elle cherche la Rouge du regard pour lui signaler qu'il y a souci, mais avec un sourire doux pour n'attirer l'attention de nul autre. Le verre coutumier de la Rouge est apporté, un simple échange de regard pour dire qu'il faudra parler, mais pas maintenant, pas devant un client. Les habitudes du Baron sont également servis prestement, et Emilla abandonne ces deux là à leur négoce du soir, discrète et professionnelle comme à son accoutumée.

Se tournant ensuite vers Desiree, elle lui sourit retrouvant sa douceur innocente et lui tend un verre de vin léger coupé d'eau claire. Pourquoi ne ressent elle pas pour Desiree d'antipathie malgré ses manières souvent rudes? Nul ne saurait le dire. Peut être y a t'il dans la dureté de cette fille un écho de ce qu'Emilla craint de devenir?


Le vin est léger, j'espère qu'il conviendra.

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