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[RP] Maison close de la rose noire

--Judas


[Porte de la Rose]

Ou presque. La cape trace son sillon dans les flaques que créent les inégalités du pavés parisien. Le pas est tranquille, toujours, le souffle régulier. C'est l'ouverture, Judas est de sortie. Le marchand d'esclave a trouvé son signe ostentatoire de richesse ce soir...Sa compagne. Les cheveux sombres sont ramenés en arrière, en un catogan élégant au lien de cuir. Distingué, l'homme cache ses humeurs derrière un imperceptible sourire de façade, droit et sûr de lui il s'avance vers l'entrée du lupanar où un gardien semble discuter l'entrée d'une femme. Une femme, tiens. Il ne pensait pas voir des femmes seules mander l'entrée d'un bordel... Sauf pour se constituer bordelières. Iris était une exception, puis elle était sienne.

Il stoppa sa progression pour pour observer les coches armoriés qui attendaient sagement leurs propriétaires, dans la ruelle sombre. Tiens, le joueur au collier était là aussi... Une idée lui traversa l'esprit, brièvement. Finalement il s'approcha assez pour être remarqué, attendant son tour, sagement. Sagement n'est pas Judas? Ha... Voyons jusqu'où notre homme saura se tenir tranquille, et sage... Ce soir.

La bourse est remplie, bien en vue, pendue à son ceinturon. Sa femme est belle, sa tenue laisse à penser qu'il ne dort pas sous les ponts... Car non, Judas ne dort pas sous les ponts, il a la belle vie... Sa trentaine est appréciée, appréciable, et ce qu'il est venu chercher à La Rose, il a les moyens de se le payer, en bon bourgeois. Les viles choses qui l'habitent ne se lisent pas sur son visage, qu'il a plutôt lisse, peut-être justement trop.

Sous la cape, une dague, histoire de. Il la cèdera, en bon habitué des bordels, mais plutôt ceux des moines et des petites gens...Ses gants cuirassés se frottent l'un à l'autre, le mâle n'aime pas attendre, mine de rien...


Elisabeth_stilton
[A la porte comme souvent ]

Trois mois s'étaient écoulés depuis cette nuit, depuis la découverte de la luxure, depuis la découverte des plaisirs féminins mais surtout depuis la découverte qu'il existait des personnes plus vils les unes que les autres. Depuis cette nuit elle savait aussi qu'elle pouvait tuer sans aucun état d'âme. Deux âmes avaient rejoint le Sans Nom par ses bons soins. Après tout elle n'avait fait qu'appliquer une des vertus, la conservation de soi et s'était protégée.

Depuis ce jour elle n'avait de cesse de faire oublier cette nuit par tout moyen possible et cela passait par une consommation accrue d'amants et de courtisans de la Rose Noire. Elle soigne le mal par le mal. Elle avait de la chance, sa grossesse se voyait peu, hanches à peine arrondie, poitrine un peu plus gonflée, et appétit immodéré pour le sucré.

La blonde approchait de la bâtisse si connue pour elle, un homme attendait, que le gardien qu'elle méprisait lui ouvre. Allait elle lui passer devant en bonne habituée ou attendrait elle son tour ? Elle ne savait pas trop encore. Plus ses pas la conduisait vers le lieu de plaisir plus elle se demandait ce qu'elle faisait là. Son mari ne la touchait pas, et pour cause, le seul homme à lui avoir donné un vrai plaisir allait finir torturé et tué, enfin quand elle l'aurait retrouvé. En fait, elle lavait ce qu'ils avaient fait d'elle par le contact d'autres mâles. Finalement elle attendit derrière l'inconnu avant de pouvoir pénétrer dans l'antre des délices.

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Eden


[Porte puis Salon]

Le gardien s’éclipse un court instant. Eden patiente comme à son habitude et reste distante avec son chien. La laisse toujours dans le creux de sa main, son regard se perd aux alentours. Elle croise cette femme étrange, sourit, redevient impassible.
L’homme revient, s’empare de ses affaires et l’invite à pénétrer les lieux. Moment de découverte.

Elle avance, tire un peu sur la laisse et tâche de cacher sa surprise, son appréhension.
La Dame est là. Occupée certainement, droite comme souvent. Un visage que peu de sentiments troublent.

Eden se tourne vers son homme, effleurant son cou, embrassant ses lèvres. Reste droit mon chien.
Un pas devant l’autre, la putain se fait femme à la démarche assurée. Elle ne fixe que la Dame.
Proche, elle donne le ton. Son chien a les lèvres closes. Elle parlera pour lui, agira pour lui, avouera ses vices pour lui. Il s’exécutera simplement.

Bonsoir Dame, Eden…Enchantée. Ravie de découvrir enfin la Rose Noire. Les paroles sont vraies, ce lieu est un délice.
Elle se met légèrement à l’écart, n’osant non plus gêner les rencontres, les paroles volages.

Je vous présente le sujet de l’animation..Harmand…Un chien en plein dressage.
J’ai laissé mon sac avec mes accessoires à votre gardien, il a dut les ranger. Peut-être pourrions-nous, nous entretenir au sujet du spectacle…Qu’en dites-vous ?

Soirée pleine de promesses, de découvertes. Une main moite, une laisse humide.

Eden craint pour les regards sensibles, les esprits étroits…Choquer, s’afficher, être ainsi arrogante lui déplait. Elle n’est que la chienne de son Maitre, avide de connaissance, de rencontres.

Son chien doit progresser…Qu’importe sa réputation après ce jeu…Le bûcher l’attend, elle le sait.
--La_dame_rouge
[Comptoir]

Merci emilla.

Dans la foulée, Rouge jette un regard à Baudouin puis revient à sa boisson qu'elle porte à ses lèvres avec un sourire chaste. Marie est de retour, Rouge déglutit sa gorgée puis lance d'un air discrètement enjoué, à voix basse:

Marie, cette nuit tu accompagneras notre jeune ami. Prends-en grand soin, il me tarde de le voir revenir avec le sourire...

Raclement de gorge, gloussement, tout le monde savait bien que la bourse irait de pair. Il faut croire que c'est avec le miel que l'on attrape les meilleurs clients, Marie serait à son aise avec Liébault. A ce dernier, la Rouge murmure au creux de l'oreille le prix de son exaucement, une formalité qui donnera le feu vert à son jeune visiteur pour faire de la Marie ce qu'il désire, et qui disons le tout net n'est qu'une bagatelle pour sa bourse qui se veut toujours généreuse pour les filles de la Rose. Re regard à Baudouin, Re retour à son verre. Jusqu'à l'apostrophe.

Eden, la jeune femme prometteuse dont on lui a vanté les talents est arrivée. La Maquerelle la salue d'un mouvement de tête, tout en détaillant l'homme que la brune tient attachée comme un animal de ferme. Prometteur! Amusée, elle lâche un petit rire.


Si notre Maison vous plait, il est certain que vous prendrez plaisir à nous divertir ce soir... Prenez place, parlons, je suis toute ouïe. Ces jeunes gens vont se retirer, n'ayez crainte ils ont fort à faire de leur nuit.

Regard malicieux et circulaire aux curieux qui s'interrogent sur cet étrange couple, pour sûr que ce soir, il y aurait de l'animation. Rouge aimait à découvrir les moeurs "du bizarre" comme elle se plaisait à les appeler, une petite représentation ne pouvait que la divertir, elle était certainement la plus curieuse de toutes les voyeuses quand il s'agissait d'amuser ( ou de bousculer les moeurs de) ses convives.
--Marigold.
[En route pour la Caverne de la Rose d'Or]

Le baron semble charmé, Marie l'a toujours trouvé charmant tout est bien dans le meilleur du monde dirons-nous. Emilla lui sert de l'hypocras, le lèvres s'y plongent et s'y trempent, rien de plus... Un clin d’œil à la jeune serveuse avant de reposer le verre sur le comptoir... pourvu qu'elle comprenne et qu'elle substitue l'alcool par un jus de fruits comme elle le fait d'habitude. Un sourire rivé sur les lippes la blondine, se rapproche de sa mère qui lui souffle quelques mots à l'oreille. La nouvelle la ravit notre Marigold, une nuit entière avec Liébault, la soirée parfaite, car elle n'est pas une Désirée notre Marie, elle n'est pas là pour la quantité... elle, sa spécialité c'est la qualité !
Sa main glisse vers le jeune homme en souriant après que celui-ci a recueilli les mots de la Rouge. Elle minaude déjà Marie, elle veut se faire aimer, désirer, alors elle décide d'attiser, d'exciter.

Monsieur, je suis à vous...


Juste quelques mots rien que pour lui... En cet instant une femme entre un homme à sa suite, il est en laisse, elle le mène tel un... un... chien! Marie déglutit à la vue du couple, elle est à deux doigts de se signer, quelle conduite inconvenante, à quelles dérives ces êtres peuvent-ils bien s'adonner. La blondine entremêle ses doigts à ceux du baron, comme pour se réconforter réclamer son soutien, sa protection... Elle tremble la Marie... l'inconfort de la vision de la scène lui donnerait presque la nausée, elle veut monter, elle veut se réfugier dans sa chambrine si accueillante et si paisible. Elle s'accroche carrément au bras du baronnet à présent , elle se fait pressante la blondine. Elle lui glisse un baiser dans le cou et laisser remonter la pointe de sa langue jusqu'à son oreille.

Venez amour... Allons-y...


Pourvu qu'il ne soit pas intrigué, intéressé, attiré par ce genre de spectacle... car Marie n'y résisterait pas...

--Geoffroi



[A la porte - On n'est plus seuls ma chérie !]



Et elle s'effeuille pour lui, la balafrée. Que c'est profondément jouissif de la voir obtempérer, alors même que l'imperceptible frémissement de ses traits prouve qu'elle n'en a aucune envie… Magnanime, Geoffroi retient son sourire narquois et l'observe sortir ses armes une par une, les saisissant d'une main ferme au fur et à mesure.

Pas tout à fait, madame…

Il insiste sur le titre, et le regard se fait professionnellement lubrique. Tu entends les points de suspension, la balafrée?… Ce sont mes mains, qui attendent l'ordre de te toucher. Mais il est des plaisirs qu'on n'aime prendre qu'en solitaire, enfin sans témoin supplémentaire que la "victime", et Geoffroi est distrait de la tâche qu'il s'apprête à accomplir, par l'arrivée d'un couple silencieux et d'une femme tout aussi discrète mais qu'il reconnait sans problème.

Rhaa mais laissez-moi donc tranquille pendant quelques minutes, profiter de ma fouille complète là! Il plonge ses noisettes dans les azurs qui n'ont pas l'air très contents, mais on le serait à moins hein?

Je suis désolée madame, mais je dois vous faire patienter encore un moment, pour la fouille totale…

Puis il se tourne vers le couple et lance d'une voix forte:

Bonjour messire, madame. Vous voulez entrer? Mais pas de soucis ! Donnez moi les armes que vous portez éventuellement, et le Bordel est vôtre, ce soir!

Le sourire qu'il offre est artificiel et impersonnel, mais complètement accentué pour que la balafrée puisse le voir de sa place. Drôle de parade nuptiale qu'il lui fait là, le gardien… Et en attendant que l'homme lui réponde, il se tourne vers la jeune blonde.

Ahhh c'est vous ! Allez-y, je ne vous retiens pas ici, faites comme chez vous !

Le regard qu'il jette en coin à la dame en noir est explicite, mais il croit bon d'ajouter à voix basse:

Ca sera bientôt à vous, un peu de patience….




--Liebault

__________

[Salon]


Un sourire, un prix, de l’argent change de main, et voilà Marie à lui pour la nuit. Du bout des doigts, il l’enlace déjà, et il rougit presque quand elle se hisse à lui et que… oui… c’est bien sa langue qu’il sent sur son cou ! Il réprime à grand peine un frisson, et il sait vers où elle regarde. Et ça l’inquiète.
Aussi son désir de s’éloigner lui convient for bien.

Il lui sourit, essayant d’avoir l’air le plus viril possible, sa main s’affermissant sur sa taille.
Il abandonne définitivement son verre sur le comptoir, et prend la menue main dans la sienne.


Montrez moi le chemin, Marie, et éloignons nous. Il y a un peu trop de gueusaille en bas.

Oui, il est noble, et oui, comme tout bon noble, il estime que tout lui es du, surtout le respect. Et ça, ça inclut son espace vital, même dans un lieu aussi cosmopolite qu’un bordel, que diable !
La femme de rouge vêtue et son compagnon en laisse le mettent aussi mal à l’aise que la douce Marie, voire plus encore. La perversité, il connait, il rougit du plaisir coupable qu’il a prit – deux fois – dans sa vie. Il se souvient de chacun des noms, et son valet, l’homme le plus discret et dévoué qu’il connaisse, a des gens qui guettent la venue du valet d’Amahir à Paris. Il aime cette perversité, mais pas celle qu’offre le couple enchainé.

Mutique, il suivra la catin là où elle l’entrainera, soulagé de s’éloigner de ces gens qui poussent dans sa tête des idées de Julien légèrement attaché, vêtu uniquement des rubans de soie le nouant à quelque montant.
Pervers ! Lui hurle sa foi. Il voudrait déjà se réfugier dans la chapelle de son hôtel et expier. Mais baste ! Il fera ça après sa nuit avec la pulpeuse blonde.


__________
Anaon
[ Ah! La porte! Elle aurait mieux fait de la défoncer... et le gardien avec. ]

    Lui crever les yeux. Lui faire bouffer sa langue. Ainsi sont les pensées qui habitent son esprit fulminant. Elle ne cède pas une seconde au regard qu’il lui offre, opposant à ses pupilles lascives deux billes bleus grondant de frustration. Fais le malin, gamin, fais le malin, je t’attends au tournant…

    Des pas attirent leur attention et l’Anaon tourne les yeux sans bouger la tête. Les azurites retournent pourtant bien vite sur le visage du gardien. C’est qu’en plus il s’excuse de ce désagrément! Comme si elle allait le blâmer de retarder l’Exécrable! Tsss… Sifflement méprisant. La mercenaire fait volte face pour s’appuyer lourdement contre le mur de la bâtisse et décocher aux arrivants un regard qui laisse transparaitre toute sa mauvaise humeur.

    L’être qu’elle découvre la force à s’attarder. Des visages comme celui-ci, elle en a déjà croisé. Un seul en particulier. Le genre de faciès sur lequel on peu lire l’enfer calme. L’art du paradoxe peint sur les traits du vivant. Trop charismatique pour être honnête. Le genre de gueule d’ange à faire rougir les minois les plus naïf de Paris. Un homme qui force le regard, l‘Anaon ne le niera pas. La seule différence avec l’être qui demeure devant ses pieds, c’est que "Lui" avait les cheveux en or fondu.

    Elle détourne le regard, brisant le souvenir qui cherche à se former dans les tréfonds de son âme. Il est loin le temps ou elle apportait ne serait qu’un soupçon de considération à un homme. Aujourd’hui quand ce n’est pas l’indifférence, c’est le mépris qui suinte de toute sa personne. Faut-il encore réussir à briser la transparence qu’elle accorde au monde qui l’entoure pour arriver à attiser son dédain.

    Une voix pour lui rappeler qu’il y en a un qui a parfaitement réussi son coup ce soir. Il n’en faudra pas plus pour qu’elle trouve le gardien détestable. Et...damned! D'un mot il a confirmé ses craintes. Un Bordel. Splendide! Un bref regard est accordé à la mine souriante du jeune coq et les azurites retournent se verrouiller dans le vague.

    Un murmure, la balafrée se renfrogne.

    _ N’en rajoutes pas… ca ne te réussiras pas.

    Joue avec moi. Je te garantis que ta douleur sera cuisante.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Marigold.
[Caverne de la Rose d'Or : première chambre à droite...]

Montrez moi le chemin, Marie, et éloignons nous. Il y a un peu trop de gueusaille en bas.

Cette voix douce suave, cette phrase aux accents de mépris, pour un peu Marigold lui sauterait au cou, et pour bien plus qu'il ne songe le joli baron ...
Raison number one : il l'éloigne de cette vision ignoble ... elle n'aime ni être contrainte , ni être blessée la blondine.
Raison number two : il a payé pour la nuit entière... donc elle n'aura pas à craindre d'autres bras que les siens qui sont bien plus virils qu'ils n'y paraissent vu la poigne avec laquelle il la serre tout contre lui.
Raison number three and the best one : il veut s'éloigner de la gueusaille , donc il ne la considère pas comme telle ! Le cœur de la blondine est prêt à exploser de bonheur alors qu'elle l'entraîne dans l'escalier. Elle prend son temps , elle savoure. Elle veut qu'on remarque son départ, son envol... Elle ondule telle une panthère, elle frôle son amant, elle se pend à son bras telle une pucelle le soir de ses noces. Puis arrivée en haut des escaliers, à deux pas de sa chambre,elle s'arrête, se retourne, plante ses grands yeux verts dans ceux de Liébault et l'embrasse sans retenue aucune, avec une passion, une ferveur, une fièvre qu'elle réserve à ses meilleurs clients.


Nous voilà arrivés Monsieur Le Baron, j'espère que mon humble chambrine saura cependant vous ravir...

Rouquine
[à l'étage]

Après le bain, elle s'est vite apprêtée dans sa chambre, d'une main rapide et à peine tremblante. La conversation des bains n'a pas été aisée, et la peur d'être découverte la grignote. Elle a laissé Emilla filer devant elle, espérant un mot avec Jules avant d'aller travailler.

C'est debout dans le couloir qu'elle le trouve. Il semble garder une porte et la rousse catin fronce le sourcil, intriguée et soulagée de le trouver seul un moment.


C'est la porte d'Enzo que tu gardes ainsi.. ? Mais il est l'heure, vous n'êtes pas censé être tous deux en bas avec nous ?

Ca doit être grave pour que la Rouge se prive des deux seuls hommes qu'elle ait à vendre, songe-t-elle. Mais le sujet qui la préoccupe prend le dessus ; elle se penche à son oreille et murmure à vois si basse qu'elle s'entend à peine...

J'ai parlé à Emilla. Elle a peur, mais elle a accepté.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Liebault

__________

[Couloir, chambre.]


Il la suit, sans se presser. Elle est à lui pour la nuit, après tout. Il l’observe. Elles sont jolies ces hanches qui ondulent devant lui. Jolies, rondes, voluptueuses. Presque maternelles. Il ne se prive donc pas de la vue. Conquérant. Il a payé pour la nuit. Elle est à lui, maintenant. Elle est mignonne, de l’embrasser. Pour lui faire plaisir, il glisse une main sous les cheveux blonds, sur sa nuque. Il l’y laisse, d’ailleurs, même après la fin du baiser.

Je n’en doute pas un seul instant, Marie.

Sourire, il pose la main sur la poignée, tourne, ouvre, et l’invite à l’intérieur. Comme chez lui.
Il ne prend pas réellement le temps de regarder où il se trouve. Il la lâche, se défait de sa cape, de son pourpoint, qu’il laisse choir sur le premier fauteuil qu’il trouve, pour finir par se tourner vers elle, le col de sa chemise déjà défait. Pressé ? Oui, d’être à l’aise. Oui, des volutes du corps féminin, aussi. Un peu. De placer fermement ses mains sur les courbes de ses hanches, surtout. Fermant un instant les yeux, il ne put s’empêcher de comparer la vertigineuse courbe avec les lignes sveltes du corps masculin. D’un corps masculin.


Alors, Marie, maintenant que vous êtes à moi pour la nuit, qu’avez-vous à me proposer… à boire ?

Piètre tentative d’humour, pour masquer sa gêne. Si elle savait de quoi il avait envie, surtout… Elle se dépêcherait de lui apporter le vin qui lui permettrait de garder sa contenance. Et puis, il est si habitué à se faire servir…

__________
--Jules.


[couloir : mais quéqui foutent, en bas ? ]

Des heures, lui semblait-il, que la jeune Léah était partie quérir Geoffroi au marché. Le remue ménage des filles s'apprêtant avaient fait monter son impatience en flèche.. puis il les avait vu descendre une à une, Désirée, Emilla, Mari etait montée puis redescendue, si pressée qu'il n'avait pas eu le temps de lui demander où etait le gardien et quels etaient les ordres de la Rouge...et enfin remontée, mais déjà avec un client. Poisse, tout le monde était au travail et lui etait bloqué ici... La vue de Rouquine lui arracha un soupir de soulagement.

J'attends qu'on me relève de mon poste, gromella-t-il.

Il hocha lentement la tête au chuchotis de la rouquine. Si la petite Emilla était au courant, cela lui faisait un probleme de moins à régler...

Bien. Je m'en occupe, alors.

Elle s'eloignait déjà, et il la rattrapa par le coude, ce dernier espoir d'être libéré de son boulot de garde chiourme.

Rouquine, veux-tu bien demander à la dame, Léah ou Geoffroi quels sont mes ordres ? Je suis censé travailler ce soir. Enzo, je ne sais pas.

--Marigold.
[Aux portes du paradis ? ou pas ...]

Liébault pousse la porte, il s'installe comme chez lui. Marie sourit, il semble si à l'aise si sûr de lui, il est beau, il est fier... De ses affaires, il investit le fauteuil près de l'entrée, puis se plante devant la blondine. Il semble prêt... déjà? Alors qu'il est là pour la nuit... Marigold n'est pas là pour se poser des questions, elle chasse ses pensées et s'approche de lui. Elle est là juste devant son nez, elle lui sourit , elle caresse du bout des ongles le triangle de peau que révèle l'ouverture de sa chemise. Elle s'offre déjà la donzelle de quinze ans, fine comme une liane, dont seule la cambrure de son dos permet à sa croupe de paraître volumineuse. Elle l'embrasse à nouveau puis se retourne collant son dos contre ce torse juvénile, et frappe dans ses mains.

A boire, Mon seigneur ... bien sûr... Du vin et des fruits frais seront là dans un instant...
Mais j'ai de nombreuses choses à vous proposer puisque vous êtes à moi pour la nuit...
*non je ne suis pas à vous Liébault, c'est vous qui êtes à moi et sachez que je prendrai de vous tout ce qu'il me plaira...* Pourquoi ne pas partager un bain ? Nous pourrons ainsi faire plus connaissance...
A moins que vous ne préfériez un massage à l'huile de noisettes, ou encore pouvons-nous profiter du mobilier luxueux de ma chambre pour faire tout ce dont vous avez toujours rêvé...
*oui parce que c'est vous qui payez tout de même baronnet de mon cœur donc on fera ce que vous voulez ...*

Une jeune fille pousse la porte et dépose un plateau garni sans même poser ses yeux sur les occupants de la chambre. La servante est discrète et rapide, la Rouge sait former son personnel... Marie attendant encore la décision du baron s'approche de la commode, elle porte la carafe à son nez le plus discrètement possible afin de distinguer le raisin du vin. Encore gagné, c'est la boisson alcoolisée qu'elle a saisi en premier elle en remplit un verre et le porte au jeune homme.


Pour vous détendre, amour... Avez-vous pris une décision qu'elle est votre premier souhait pour la soirée?


_________
--Liebault

__________

[ chambre]

Ce que je souhaite ? Mais, vous, Marie…

Bien sur, elle. Il est venu ici, il n’a pas l’intention de lambiner maintenant. Aussi sourit-il, et passa-t-il dans son dos, enlaçant sa taille. Les lèvres à quelques centimètres de sa nuque, pile comme son épouse aimait – et donc il pensait qu’elles pensaient toutes de même – il murmura :

N’auront nous point le temps pour nous délasser… plus tard dans la soirée ?

Pressant ? Sans blagues ! Pire : pressé. Sa femme était vraiment bien trop ronde maintenant, et sa dernière étreinte avec elle, si il s’y était plié avec grâce (car ne portait-elle pas son héritier, et à ce titre ne devait-il pas contenter ses désirs ?) ne l’avait pas assouvi comme l’avait fait l’adorable valet. Il comptait bien sur la donzelle, maintenant. Après tout, n’était-elle pas une professionnelle ?

Sur la taille de la catin, son bras se fait plus ferme, et sa main libre descend vers sa cuisse remontant le jupon délicat. Du bout des doigts, il hisse le fin tissu, pour libérer la jambe. Pour jouir de la peau douce, tout de suite. Les nobliaux ne sont pas connus pour leur patience, et si dans l’intimité de la chambre conjugale le baronnet veut bien payer de sa personne, ébloui par le rond miracle en cours de production, ici, il ne voulait pas attendre.
La nuque blonde est mordillée, chatouillée, et l’autre main s’empresse aussi à relever les jupes, plaquant la croupe de la jeune femme sur ses braies tendues, ne laissant que peu de doute sur la direction de ses attentions.

Son premier souhait de la soirée ? Devinez !



__________
--Marigold.
[Toujours dans la chambre et pour un bon petit moment apparemment...]

Il se fait précis le baronnet, pressant même... voire oppressant... Il se colle contre le dos de la blondine. Il la caresse. Elle frissonne, oh pas de désir ou encore moins de plaisir. Elle n'arrive pas à contrôler ses appréhensions même des mois après, la peur est toujours là. Pas comme ça , pas tout de suite... pas tant qu'elle ne sera pas assurée d'être en sécurité, tant qu'elle ne sentira pas qu'elle n'a rien à craindre de lui tourner le dos...
Alors elle fait volte face, notre Marie. Il est empressé, elle va lui montrer ce qu'on l'on peut obtenir à la Rose...


Bien sûr , nous aurons tout le temps de nous délasser et même de recommencer...


Elle le pousse doucement, l'invite à reculer avec prudence du bout du doigt. Le lit rond qui trône en plein centre de la chambre les accueille bien vite. Elle l’assoit à demi, et s'installe à califourchon sur lui , délassant définitivement la chemise de Liébault. Marigold se penche sur lui laissant glisser sa langue sur le torse du jeune homme , suçotant ça et là la peau salée.

Je vais vous débarrasser de tout ceci bien inutile.

Sa main libre, disparaît sous l'étoffe des braies , cherchant délicatement sa route vers la forme oblongue, afin de la libérer. Ses doigts frôlent et caressent, étreignent et empoignent. La blondine relève la tête et se tend pour venir happer de ses lèvres celles de son amant tout en poursuivant sa douce besogne de la pulpe de son index.


Je continue ?


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