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[RP] Maison close de la rose noire

--Rosadeiventi


[Le combat continue - chambre 8]


L'instinct animal guide la catin dans ses gestes irréfléchis, elle ne mesure pas les conséquences de ses actes qui peuvent lui valoir cher et lui faire perdre sa place. La folie s'est emparée de son corps damné, de son esprit lubrique, seul le combat compte. Mais qu'attendait-elle en tenant ainsi les poignets de son Italien? que la vue excitante de son corps parfait le ferait perdre pied? Orgueil de femme stupide car la situation change contre son gré. Le combat reprend de plus belle, entre griffures, grognements et sueur la Bella se retrouve une fois de plus prisonnière de son bourreau.
Plus aucune échappatoire ne s'offre a elle. Elle se transforme en monture torride, offerte à cette bête rongée de désir que la violence rend encore plus folle. Elle gémit sous le tiraillement de ses bras, se mord les lèvres en essayant en vain de se dégager. Une goutte de sang coule le long de sa joue qu'elle rattrape de justesse d'un coup de langue habile. Elle lui jette un regard en coin accompagné d'un sourire narquois.


"Crois-tu me faire peur mon bel Italien?"

Sans pudeur elle rit à gorge déployée arquant ses reins sous les secousses.
Puis sur un ton désabusé, les noisettes ailleurs


"J'ai connu bien pire ou bien mieux..."

Toucher un homme dans sa virilité apporte toujours une réaction, bonne ou mauvaise et la Rosa attend avec impatience la réplique. Prisonnière elle ne peut agir avec les gestes, reste les mots.

--Desiree


[Chambre avec vue… euh, voyeuse]

Lointaine ? Un sourire mutin vint effleurer ses lèvres, un sourire comme seules les catins peuvent en offrir aux hommes pour leur faire croire qu’elles les désirent.

Que non point, mon sire. Que non point…

Elle se lève, d’un geste souple, et laisse son jupon choir à ses pieds, s’en dégageant d’un geste nonchalant.
Nue jusqu’à la taille, elle s’assit sur les genoux de l’homme et passa ses bras autour de son cou.


Je suis navrée, mon sire… navrée, vraiment, que vous me trouviez… lointaine…

Un nouveau sourire, alors que de ses doigts graciles, la catin jouait avec le col de la chemise de son client. L’ouvrant un peu plus, cherchant à éveiller son désir. Parce qu’il était bien venu là pour cela, n’est ce pas ?

Je vous sers autre chose ? Ou peut être désirez vous maintenant quelque chose de plus… consistant…
____________
--L_araignee.


[Qu'est-ce qu'on s'marre dans la mansarde !?]

Déprimant, si, si, c'est déprimant ! On se targue d'être un criminel averti, d'être un tueur émérite, on se vante d'être craint et honni de tous, et quand on arrive en ville ?

_ L'araignée ? Non, non, non..

Applaudissements ? Frissons de terreur ? Joie bouleversante ? Rien que de la surprise teintée d'incrédulité. Et on se demande pourquoi il exècre les femmes, tiens. Aucune reconnaissance ! 'Tain de bonnes femmes.. Jusqu'à ce que l'une d'elle reprenne les choses en main et sorte une bouteille. Un sourire fin est offert à Cerdanne avant de murmurer.

_ Finalement, je t'ai toujours eu à la bonne, toi.

_ Pourquoi moi ?

Il la regarde un instant, il doute, mensonge, vérité ? Elle est forte la Corleone mais il doute quand même rien qu'un petit instant.

_ C'est une arme de femme. Elle l'avait légué à un gosse.. L'est mort. Reste que toi, personne n'en veut. Il t'irait bien, l'idée me plaît, tu me plais.

Pas vraiment une avance, un constat, pas le physique, le caractère. Et quand bien même, les femmes sont des pourritures finies aux yeux de l'Araignée, il leur reconnaît ce don pour s'occuper des enfants. Et la grande Rouge avait sauvé la petite Rouge, alors qui mieux qu'elle peut récupérer le poinçon orné d'un rubis ? Personne. Pas lui, surtout pas lui qui ne veut pas dire qu'il ose à peine toucher cette lame qu'il estime souillée à jamais. Un verre est attrapé à côté de la bouteille de laudanum, et le liquide ambré est déversé dedans avant d'être considéré.

_ Une faucharde sachant faucher sans sa faux est certainement la plus douée des fauchardes. Ca a une odeur de poison ..

Et d'en boire une gorgée cul sec, ça brûle, ça réchauffe. Oui, du poison, de l'alcool, mais comme il lui a manqué celui-là.
___________________
--Isabeault
( Dans la chambre, avec lui )



Elle s’attendait à ce qu’il la repousse, elle s’attendait à sa colère. Mais cette main qui glisse sous ses cheveux clairs, qui effleure sa nuque n’a rien de menaçant. Isabeault sait qu’elle joue là un jeu dangereux mais n’est ce pas ce qu’elle a fait toute sa vie ? Défier le danger ? Sauf que là, dans cette chambre, dans cette maison close, le danger a pris les traits de la séduction.
Il ne s’agit plus de ces jouvenceaux énamourés qui lui jouaient la sérénade avant de l’aimer. Elle est enfermée avec un fauve.


La pression sur sa nuque se fait plus forte et soudain, fermement il l’oblige à lui faire face. Ses yeux se moquent. Sa bouche proche de la sienne lui murmure :

" Tu es devenue ma catin dès l’instant que cette porte se referma… Nina… "

La raison d’Isabeault, lui crie : Jamais ! Mais cette langueur dans son ventre, cette chaleur dans le creux de ses reins lui disent : Pourquoi pas ?

Le bel étranger ignore le foulard, dénude de ses doigts habiles sa poitrine, s’emparant d’un sein. La pointe se dresse aussitôt entre les doigts qui la triturent. Son corps la trahit mieux que ses yeux qu’elle garde noyés dans les siens. Insolente, fière. Alors qu’en elle tout chavire, que sa bouche appelle sa bouche.

" - Appelle moi …Maître !"

Il est déjà vainqueur. Du moins, il se croit vainqueur. Maître…….. Quel arrogant. S’il y a une chose qu’Isabeault défendra jusqu’au bout, c’est sa liberté . Nul ne la domine. Jamais.

Il faudrait qu’elle laisse un peu d’argent sur la table avant de fuir, pour dédommager la Dame Rouge du manque à gagner qu’elle lui a causé. Il faudrait qu’elle le fasse boire, qu’il dorme. Les soldats sont loin à présent, il faudrait qu’elle reparte à sa mission. Il faudrait…


L’homme lui renverse la tête en arrière, lui mordille le cou et l’oreille, tandis que sa main , continue à jouer avec la pointe de son sein. Aucune violence dans ses gestes fermes . Est-il si sur de lui ? Est-elle si faible entre ses mains, qu’elle ne songe plus déjà qu’à s’abandonner ?

Il connait les femmes. Sous sa caresse et son regard sombre et moqueur qui la fouille, qui cherche en elle la trace du désir qu’elle ressent, elle perd pied. De savoir qu’il la devine si bien la rend folle. Ses yeux se troublent, ses lèvres s’entrouvrent sur un gémissement muet. Un léger soupir s’échappe de sa bouche. Son souffle s’accélère. Envie ………..de lui . Elle voudrait qu’il ………..là, maintenant…..Lui , la contemple toujours avec ce léger sourire railleur de mâle dominant. Sa main lache le foulard, se pose sur le torse de l'homme. Peau claire, sur peau mate. L'image la bouleverse.


La main sur sa nuque se fait plus lourde, l’incite à courber la tête. Sous le fin tissu du sarouel, elle découvre la preuve que lui aussi n’est pas indifférent. Qui a l’avantage à cet instant ? Lui , tendu par le désir ou elle, qui se sent fondre et faiblir ? Faut-il un vainqueur à ce genre de jeu ?

"- Montre moi ce que ta bouche sait faire maintenant…"

Elle a compris ce qu'il veut . Tous les hommes aiment cette caresse. Elle aime aussi la donner. Reprendre le pouvoir, le tenir à sa merci. Agenouillée et pourtant reine.
Entendre à son tour son souffle s’accélérer, le prendre. Le rendre fou.

Regard qui se perd dans celui de l'homme, prometteur, enjôleur, la jeune femme passe une langue gourmande sur ses lèvres, lui sourit.

- Déjà , mon beau chevalier sombre ? Hum ! Impatient ?

Alors, sans plus attendre, doucement, elle se laisse glisser entre ses jambes ….

La voix de sa raison se meurt tandis qu’une autre lui murmure :
Tu es perdue, tu es folle mais , le satisfaire, le rendre fou, Mmmmmm ! Plus tard, la boisson qui l’endormira . Plus tard….

--Lady.


[Dans la grande salle , pres du comptoir ]

Sucre le libertin .... je sentais bien que son désir grandissait, que ses frolements l'excitaient autant que le fait de devoir les freiner. Il continuait de parler en déposant ici et là, une caresse du bout des lèvres ou d'un doigt. Sa voix grave et suave savait parfaitement trouver les accords pour faire frissonner ma peau. Je devais avouer qu'il avait fière allure et était loin d'etre déplaisant physiquement, il n'était pas encore dans mes caprices de me meler à un etre au physique abjecte.

Je souris en imaginant que, peut-etre, cet homme était en relation d'affaire, ou pire, ennemi de mon époux. Le pauvre, en sachant cela, en serait sortit nu du lit d'une de ses soubrettes !

Je cru un instant que le blond abandonnait la partie sans se battre. Mais je me trompait ! Il revint à la charge et je dois dire que le duel me plaisait, ne faisant que donner du piment à la situation. Je me sentis soudain attirée vers lui d'une main ferme et sure, mon corps entièrement plaqué contre le sien, ses mains s'aventurèrent sur mes fesses et dans un geste complaisant je posais ma cuisse sur son entrejambe
.

Sieur Kufo, votre impatience m'émoustille mais je n'ai point fait de choix encore ..... murmurais-je tout près de ses lèvres, laissant mon souffle chaud faire son chemin jusqu'à lui.

Le libertin n'étant pas du genre à s'en laisser compter, je me retrouvais rapidement au milieu d'un combat de coq ! Cela ne faisait que faire défiler milles et une images des plus torrides devant mes yeux mais le ton commencait à monter, et si il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas, c'était me faire remarquer !

Je me dégageais doucement de l'étreinte de Kufo et posais une main sur chacune des poitrine des deux hommes
.

Messieurs ! Je vous en prie !

Allais-je devoir faire un choix, entre les promesses d'un massage érotique des plus charnels qui me laisserait surement le souvenir de merveilleuses sensations, ou celui d'un corps à corps avec un homme qui usait de sa force et dont j'en attendais les pires frissons, les plus tendres tortures ? Je ne pouvais m'y résoudre ......

Sucre était malin et son petit stratagème pour évincer le rival n'attendait que ma bénédiction. Mais souhaitais-je la donner ? Un sourire machiavélique s'épanouit sur mes lèvres alors qu'une idée tout aussi machiavélique venait de prendre forme
.

Il n'est de fruit plus tentant que celui interdit. Chacun peut en croquer un morceau en y laissant profondemment son empreinte.

Je me déplacais de deux pas vers le comptoir et me retournais vers eux.

Aurez vous le courage d'y gouter ensemble ?

J'accompagnais ma question d'un battement de cil derrière mon masque, une main glissant sur ma gorge comme si la chaleur me devenait insupportable. Je passais sensuellement ma langue sur mes lèvres et murmurais :

J'ai soif .........

Je me dirigeais alors vers la personne qui s'occupait du comptoir et lui souris.

Avez-vous de ce vin de Champagne, celui dont les moines ont le secret ? Ce vin qui excite les papilles et fait tourner la tete. J'en veux deux bouteilles dans ma chambre, la première à gauche au premier étage.

Je me dirigeais ensuite vers l'escalier, dans un déhanchement langoureux, attendant de voir jusqu'où leur instinct animal les pousserait à combattre. C'était un jeu de dés où je pouvais gagner une nuit d'ivresse ou perdre mes deux prises.
Marcello.
Citation:
Nous sommes arrivés Amore.

Le souffle de sa voix lui caressant la peau, Luce avait stoppé sa course féline devant la porte de la chambre qu'ils allaient partager, et alors que peu à peu la pièce se découvrait devant ses yeux, Marcello ne fut pas surpris de découvrir un lieu à l'exacte image de sa propriétaire. Accueillant et chaleureux, comme savaient l'être les filles de joie, mais aussi espiégle et un rien enfantin, comme l'était la jolie blonde à l'irresistible sourire, qui à présent l'attirait doucement à elle, en frôlant de ses doigts le dos de sa main, peut-être sans même y prendre garde, et à quoi le soldat dû se forcer à ne pas répondre à son tour.
Car ses yeux, la blondeur lumineuse de ses cheveux, et sa façon bien à elle d'éveiller en lui un désir irrépressible, lui rappelait étrangement elle qui encore aujourd'hui, était à l'origine de la plaie béante qui déchirait son coeur. A la faible lueur de la bougie qui éclairait la porte de la chambre, Marcello posa sur Luce un regard soudain lointain, certain pendant une fraction de seconde, d'avoir en face de lui son épouse défunte.

Citation:
Mi amore ma chambre est vôtre...

L'invitation à entrer, ainsi que le baiser qui effleura sa main sortirent le soldat de ses songes, et alors que Marigold l'entraînait à l'intérieur, il s'avança vers elle, un demi sourire aux lèvres, et referma la porte doucement derrière eux. Cherchant avant tout à oublier le trouble insensé qui l'avait envahi, il avisa un fauteuil dans un coin de la piéce, s'y dirigea et retira lentement son manteau, dévoilant des bras nus et cuivrés, à la musculature typiquement militaire et aux multiples cicatrices. Puis il se saisit de la bouteille de vin, et en versa lentement dans les verres qui n'attendaient que cela. Il prit place ensuite sur la causeuse, posant nonchalamment une jambe sur l'accoudoir, et d'un geste de la main fit signe à Luce de s'approcher.

- Sommes-nous pressés, cara Luce? demanda-t-il dans un murmure, y a-t-il quelques régles dans cette établissement qu'il me faut savoir afin avant de pouvoir enfin te prouver combien tu es désirable?
--Marigold.
[Au pays des Merveilles, chez la Reine Rouge, chambre 5]

Il n'avait pas éteint la flamme... à vrai dire il n'avait pas même semblé comprendre la requête de la Blondine. Il avait gardé un air presque distant qui perturba un instant la douce Marie. Voulait-il finalement la traiter comme les autres le faisaient parfois ... comme un simple objet , un trophée qu'il se plairait à laisser admirer aux voyeurs de passage, à ceux qui n'avaient pas de quoi se payer une fille et se contenter de regarder un inconnu prendre son propre plaisir. Elle demeura perplexe un instant, mais lui sourit cachant son trouble de l'instant.
Il avait été invité à entrer et ne s'était pas fait prié, il déposa son mantel sur le fauteuil destiné aux voyeurs. Ils ne pourraient finalement pas s'installer aisément... cette pensée lui dessina un autre sourire sur le visage, plus rieur joueur presque. Elle regarda celui, qui allait être bientôt sien, contourner le lit sis au centre de la pièce, et venir s'installer sur la causeuse. Il versa le vin dans les verres et avisa Marigold d'un petit geste.
La douce "dame de compagnie" s'avança à pas ni lents ni pressés, comme si le temps s'était suspendu, le laissant admirer l'allure gracile de la blonde sans pour autant qu'il ne s'impatiente. Elle vint s'installer presque timidement auprès de son Amore à demi-couché.


Sommes-nous pressés, cara Luce? Y a-t-il quelques règles dans cette établissement qu'il me faut savoir afin avant de pouvoir enfin te prouver combien tu es désirable?


Des...règles... humm et bien non il n'y a de règles que celles que vous vous donnez... mais si attendez... je ne sais si vous avez noté la flamme à l'entrée mais elle permet de signaler si vous acceptez ou non d'être dérangé durant la nuit. Éteinte personne ne troublera nos étreintes, allumée n'importe qui pourrait venir nous observer...
Ensuite et bien ...


Elle s'empourpra et baissa les yeux, le sourire ayant quitté son visage poupin consciente qu'elle n'avait pas le droit de demander quoique ce soit alors elle poursuivit en murmurant sur le ton de la supplique :

Ne me demandez pas de vous tourner le dos et ne me faites pas de mal...

Elle releva alors des yeux émeraudes embués, espérant qu'il ne réagirait pas violemment à sa requête comme l'avait fait le dernier client avec qui elle était montée. Elle esquissa un sourire , tout en glissant sa main sur la sienne, attendant avec une soupçon de crainte sa réponse.

___________
Judas
[Mansarde]

Sad repartit soudain d'un rire niais, entrecoupé de toussotements.

Reste que moi... HAhaHA! Reste... que MOI!

Et de terminer dans une phrase amère....

Je vous enterrerais tous.

Misérable insecte.

La Corleone faucha la pipe à Cerdanne, qui avait préféré la chaude goulée alcoolisée. Qu'ils boivent! Rien ne valait la tendre torpeur des opiacées. Sad marmonna quelques infamies dans sa barbe, il était question de Kar1, de Burrich, du Vix... Ses lèvres se figeaient au gré des minutes en sourires ou en grimace, elle en oublia presque le froid qui s'invitait dans la chambre par la fenêtre ouverte.

Une longue bouffée pour assimiler l'idée qu'un homme était assez fou pour apprécier son caractère... Pas un homme finalement, l'Araignée. Et la nuance changeait tout. Les volutes claires dessinèrent au dessus de sa tête de long drapés évanescents qu'elle se plaisait à essayer de caresser. La journée avait été longue, et n'ayant pas vraiment le droit de se montrer à l'heure la plus affluente et prolixe de la journée du Lupanar, il fallait désormais se faire à l'idée que le départ serait repoussé à demain. C'est qu'une voleuse n'avait pas sa place dans le grand salon où toute la haute se plaisait à se frotter à son orgueil. Ultime sourire sot.

Poignard serré dans sa dextre, la Corleone s'assoupit.

_________________
Elisabeth_stilton
[Toujours au comptoir]

Elle attendait la blonde, mettant au point ce qu'elle allait dire à la femme. Il fallait la convaincre. Bon la somme d'argent qu'elle lui fournirait régulièrement serait aussi un bon argument. Le tout était de savoir si elle trouverait le marché intéressant.

Elisabeth observa le manège des deux mâles dans l'entrée. Étonnant que le Cerbère ne dise rien au fait que ses filles se fassent piquer du travail. D'ailleurs ça pourrait être intéressant d'aller l'embêter un peu le Cerbère pendant que les deux coqs s'occupaient de la blonde au loup.
Après avoir perdu son blond à elle dans des circonstances plus que désagréables, elle n'était plus trop d'humeur à la badinerie. Autant finir avec la Dame Rouge et voir si un "homme de la maison" pourrait convenir à ses exigences.

La question du moment en attendant la Rouge, Cerbère or not cerbère
?
Amory
[dans la rue devant l'établissement]

Il tournait depuis des jours devant cet établissement dont il avait beaucoup entendu parler ces derniers temps. Il devait faire une descente de part sa fonction de chevalier du guêt. Il devait montrer à la responsable de l'établissement qu'elle était surveillé bien qu'il n'ai encore rien dit. Il aurait pu débarquer en force, défoncer la porte accompagné de plusieurs officier du guet royales pourtant il en avait décidé autrement.

Il regardait le manège que les personnes faisaient pour rentrer. Un homme a force corpulence faisait rempart. Il lui faudrait le berner. Mais pour cela il avait tout prévu. Son titre de Duc devrait suffir à lui ouvrir les portes de ce bordel de luxe, ses écus finiraient le reste.

Il s'avança donc d'un air sur de lui vers la porte et cogna discètement et prenonça le mot qu'il fallait.

Il avait frappé avec le pommeau de sa canne sur laquelle il attendait maintenant appuyé. Les infirmes avait cet avantage qu'on se méfiait moins d'eux.

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--Laptiote


[Dans la ruelle devant la porte]

Elle se gelait les miches. Marre de l'hiver, marre d'être une crève la faim. Marre d'avoir les mains toutes abîmées, de vendre ses pieds pour des courses à gauche et à droite. Elle n'avait plus que la peau sur les os et le visage tout sale, sans parler du reste.

Elle était donc décidée, puisque c'était comme ça, puisqu' elle était pauvre, qu'elle cherchait des protecteurs mais qu'elle finissait toujours par se faire rosser, c'était sûr, maintenant, elle deviendrait catin! Et puis ça sonnait bien Ca-tin... ça faisait penser à un dessert... Ca-tin... Tarte Ta-tin... Oui! c'était pareil! ça lui donnait faim d'ailleurs.

Elle reluqua la porte. Il y avait juste un petit problème... Un portier. Il avait pas l'air commode en plus! Et elle aurait du mal à se faufiler comme ça! Elle faisait tourner ses méninges pour trouver une solution. Mais la seule qu'elle voyait n'était peut-être pas la meilleure.

Tant pis, elle allait essayer. Dans le pire des cas, elle se prenait un coup de pied dans le fondement, et dans le meilleur des cas, on la laissait entrer et alors... à elle la chaleur, les belles robes, la nourriture... la luxure! D'ailleurs, c'est quoi la luxure? Le luxe! oui ça doit être ça! de l'argent à foison! Et déjà Lapetiote rêve, les yeux brillants... en s'approchant de la porte.

Mais flûte alors, il y a déjà quelqu'un devant. Tant pis, elle se place juste derrière lui, toute petite du haut de ses 8 ans. Discrète et mutine, elle s'arrangerait bien pour passer.
Nicolas.df
[Chambre 8]

Le borgne demeura interdit le temps d'une dizaine de battements de coeur, puis, lentement, les commissures de ses lèvres se relevèrent pour former un large sourire. Il conserva les deux poignets de sa captive dans une main, et lui attrapa le menton de l'autre, lui faisait doucement remuer la tête comme à un jeune enfant.

Eh bien, c'est qu'on serait vexée, dites-moi ? Boudeuse, même ?

Il se pencha sur elle, faisant mine de vouloir lui dérober un baiser, mais se décidant au dernier moment pour une légère morsure à la lèvre inférieure. Il y laissa une nouvelle goutte de son sang, qu'il vit en se redressant et essuya délicatement du pouce. Quelques instants passèrent. Il la regardait en souriant, elle ne réagissait pas. Il finit par reprendre, amusée par la résistance de son jouet :

Ce genre de petite pique ne fonctionne que sur les hommes qui manquent de confiance en eux, une catin devrait le savoir... d'autant plus toi, puisque tu sembles choisir tes clients autant qu'ils te choisissent... à moins que tu ne préfères d'habitude les jeunes expérimentés ou les vieillards impuissants ?

Comme s'il était effleuré par une idée, Nicolas prit un air réfléchi, son regard se perdant dans le vague. Sa langue sortit d'elle-même étancher le léger filet carmin qui coulait de sa lèvre. Lorsqu'il sentit la belle recommencer à s'agiter sous lui, lassée de son immobilité, il se pencha à nouveau. Sa main libre s'enfouit dans une boucle de cheveux et la tira fermement en arrière afin d'empêcher un nouveau coup de tête, alors qu'il dissimulait son visage dans le creux de son cou et exhalait un souffle chaud.

C'est ça Rosa, n'est-ce pas ? Tu te prends pour une lionne, alors tu cherches des proies faibles... est-ce que ça te plait, de dominer des petits paons qui ne connaissent rien à l'amour et se laissent facilement faire ? Ou des vieux impotents qui ne sont plus en mesure de te résister ?Non, sûrement pas... ou pas assez, en tout cas, puisque tu as visé plus haut ce soir...

Il se releva, son oeil unique étincelant de sarcasme, et conclut dans un murmure :

Trop haut, en vérité. Tu ne sembles pas avoir le sang chaud de notre Italie...
_________________
--Kufo
[Encore et toujours dans le salon]

Croyait-il l'abattre pour deux ou trois répliques assassines ? En plus il se foutait de sa gueule. Il y aurait bien longtemps qu'il l'aurait fait sortir par une autre ouverture que la porte. Oui le brigand n'était pas, comme on pouvait le dire, un beau-parleur. Et il s'en était bâti un de ses principes premier de truand : plutôt l'action que la parole. Ainsi à ce jeu là ne pouvait-il pas prendre l'avantage... Par contre de là à dire que c'était lui qui allait être choisi, le blond sourit doucement.

La légère pression de sa cuisse sur son entrejambe et le souffle chaud de la femme sur lui ne fit qu'accroître son envie de combattre. Il serait bien rester un peu plus longtemps dans cette posture, seulement le ton montant la blonde se dégageant et retint les deux " coqs " de se mettre sur la gueule.


- Il n'est de fruit plus tentant que celui interdit. Chacun peut en croquer un morceau en y laissant profondément son empreinte.

Que voulait-elle faire passer comme message par cette phrase ? Oui, il avait comprit, désormais ce n'était pas elle qui choisirait, mais les deux !

- Aurez vous le courage d'y gouter ensemble ?

La réponse du blond ne se fit pas attendre :

- Il serait fort dommage de renoncer à un pareil met riche en goût... Ensemble dépendra de ce messer...

Le courage il l'avait, mais est-ce que le concurrent en face l'avait également ? Attendant que la demoiselle face sa commande, il la suivit ensuite, jusqu'au escalier, mais est-ce que l'autre homme les suivaient également ?
--Tadzio
[Au salon, toujours...]

Encore un peu, et il prendrait racine. Ce ne serait pas forcément déplaisant, de prendre racine ici, dans le confort des coussins... peut-être pourrait-il même en devenir un, de coussin. Doux, chaud, recueillant les plus beaux corps dans les situations les plus impudiques, tout ça en étant débarrassé des petits tracas de l'humanité ! Il y avait un certain nombre d'inconvénients, certes... beaucoup, même... combien de temps au juste était-il resté dans la mansarde ? Il n'était pas impossible qu'il y soit demeuré assez pour inhaler quelque délétère vapeur, pour en arriver à de telles pensées.

Rêvasser sur le divan ne paierait pas son loyer, il n'en avait que trop conscience. La Rouge, chaque fois qu'elle passait dans son champ de vision, ne manquait pas de le lui rappeler d'un regard. Boudeur et lascif, soit... fainéant, hors de question. Le beau Tadzio se leva donc en s'étirant, comme le chat qu'il avait probablement été dans une autre vie, avant de se diriger vers le comptoir à pas mesurés, son vague sourire porté comme un défi à la face du monde. Il n'y avait plus grand monde. Une petite blonde à peine pubère qui attendait on ne savait quoi... un jeune à l'allure fringante qui se dirigeait déjà vers l'escalier où l'attendait une blonde inconnue... nouvelle pensionnaire, peut-être ? Experte en tout cas, à n'en pas douter, car on voyait presque la laisse qu'elle avait passée au cou de sa proie empressée...

Restait un vieux avec une canne, qui observait les deux précédents comme s'il réfléchissait. Pas une tête à aimer les hommes, mais savait-on jamais, ce n'était pas toujours la tête qui agissait dans ces moments là... et puis avec lui, cela pourrait être vite fini, ce qui était un avantage indéniable. Le courtisan s'étira donc une nouvelle fois en passant près de lui, et s'assit à proximité, l'air de s'en moquer. Comme toujours.


_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire, Courtisan hermaphrodite
Baudouin
[A la porte, et oui, ça continue!]

Contrarié. Il l'était légèrement. Le marin était tombé dans une sorte de torpeur. Il se demandait s'il n'avait pas fumé des opiacés avant de venir. Le laissant à sa méditation, Baudouin regarda la salle. Un combat de coqs? Voilà autre chose encore... mais visiblement la dame pour qui se battaient les deux mâles en rut semblait savoir s'y prendre et les maintenir avec tact. Le gardien hocha la tête en la voyant se déplacer vers l'escalier avec l'un d'eux. Ainsi le ton ne monterait pas plus et il n'aurait pas besoin d'intervenir pour les séparer.

Balayant à nouveau la salle de son regard vigilant, il s'attarda sur Blondie l'angloise. Elle attendait sagement la Rouge. Tant mieux, il ne voulait pas avoir de problème avec elle et Dieu sait qu'une femme jeune, belle, frustrée et en colère est pire qu'une lionne enragée. Alors qu'il s'égarait sur ses courbes, la porte le rappela à ses fonctions.

Il ouvrit l'huis et toisa le sire qui se trouvait à l'extérieur. Il le regarda de haut en bas, le détaillant. Bien mis, appuyé sur sa canne, il n'était plus jeune mais n'était pas non plus encore vieux. Il semblait de haute naissance et Baudouin s'inclina pour le saluer.


Bien le bonsoir, messire, bienvenue en notre établissement. Veuillez, je vous prie me laisser vos armes et... puis-je examiner votre canne?

Les cannes... il n'aimait pas les cannes. Elles pouvaient cacher une fiole de gnole, chose bien agréable, mais elles étaient aussi le repaire des poisons ou de fines lames tranchantes et il ne voulait pas de ça dans la maison.

Il recula un peu pour laisser le passage au sire et alors qu'il allait fermer l'huis quel ne fut pas sa surprise de se retrouver avec une môme dans les pattes. Haute comme trois pommes, elle était maigrichonne comme tout et avait l'air d'une traîne misère, le visage sale, l'air boudeur et en haillons. Il l'attrapa par le col et la regarde méchamment dans les yeux
.

Et, toi, là! Qu'est-ce que tu fais là! Pas de mendiant devant notre porte, file et ne demande pas ton reste, sinon on te dépèce vivante et on te donnera à manger aux cochons!

Son ton est impérieux et sévère. Quelle aille au diable cette petite avec son air de miséreuse.
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