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[RP] Maison close de la rose noire

--Leah


[Comptoir]

D'un geste souple, la Louve noue autour de son cou le mouchoir, ainsi que cela fut préconisé par Emilla. Elle serait presque élégante, pour la peine, si ses joues creusées et sa tenue masculine ne contrastaient pas avec cette touche de féminité détonnante. D'un signe de tête supplémentaire, elle remercie la jeune femme, notant soudainement la transformation que celle-ci a subie. Moins maigre, tellement plus jolie.

A son tour, elle tourne le dos à la serveuse, se déplaçant légèrement pour laisser la place aux clients, appuyant son dos contre le comptoir pour observer la salle. Son regard glisse sur le corps du Cerbère, elle le salue d'un signe de tête. Elle ne sait pas vraiment quel est son statut ici, désormais: à nouveau gardien? Simple pensionnaire de la Rose? Elle fronce les sourcils, le museau: si la Rouge décidait qu'elle avait trop de gardiens, elle savait par avance que ce serait à elle qu'elle demanderait de partir.

Elle grimace. Comment défendre son territoire face au mâle alpha?


--Geoffroi




[A la porte, là où tout commence et là où tout finit]



Et il joue avec l'Anaon, Geoffroi. Parce qu'elle le vaut bien, évidemment, mais aussi parce qu'il le veut bien, une sorte de de jeu qu'il attend avec impatience et fébrilité. Aussi, lorsque Blonde anglaise et Beau-couple ont enfin franchi la porte de la Rose, il se tourne vers la balafrée, un sourire étrange sur les lèvres, celui d'un gamin qui va étrenner son nouveau jouet.

Il s'approche d'elle, et pose une mani presque protectrice sur son épaule, histoire d'enfoncer le clou du "Je suis le maître à la porte du Bordel".


Je vous promets d'aller au bout de notre tête-à-tête, Dame. Vous n'aurez plus très longtemps à attendre maintenant…

Ni à grimacer au contact de mes mains… Mais le "plus très longtemps" vaut une éternité dans la bouche d'un gardien qui ne se sent exister que lorsqu'il peut profiter pleinement du maigre pouvoir que lui procure sa fonction.

Et il prend son temps, le Geoffroi. Il commence par le bas, tâtant minutieusement les bottes des fois que. Palpant les mollets en mille caresses presque amoureuses, remontant lentement le long des hanches, sur lesquelles il s'attarde insidieusement. Effleurant doucement bien que fermement les fesses puis le dos, à la recherche d'une lame qui se serait voulue discrète.

En gourmet un peu gougnafier, il laisse le meilleur pour la fin et, ralentissant le mouvement de ses mains lorsqu'elles reviennent vers l'avant, il offre à la dame en noir un regard à la limite du désolée, quelque chose comme "Ma belle, notre aventure va hélas s'arrêter bientôt". Et puis ses doigts entament l'ultime danse du ventre, inquisiteurs et possessifs.

Soudain, le cri du gardien. Un cri de victoire, un râle de jouissance. Il a senti le stylet, là, entre les seins, dans le décolleté! Ah qu'il est beau Geoffroi, lorsqu'il éructe caverneusement son plaisir comme un mâle en rut!


Dame, les armes sont interdites dans l'enceinte du Bordel… Si vous voulez toujours entrer, donnez-moi donc ce que vous cachez entre vos seins! Sinon, ma foi, Paris est à vous…

Délaissant la balafrée maintenant qu'il en avait fini avec son corps, il s'apprête à savourer quelques instants de pure tranquillité lorsqu'il se fait aborder, que dis-je, harponner, par une Lolita médiévale. Un instant décontenancé par ce qu'elle lui dit, il l'observe en détail.

Son visage dégage un charme presque enfantin, mais c'est un regard de femme qu'elle pose sur lui. Geoffroi toussote pour cacher le trouble de ses braies et se perd dans la contemplation de la houppelande un peu trop grande, le temps que tout cet émoi se calme. Il a envie de lui dire qu'ici c'est un Bordel que diable, pas une institution pour jeunes filles! Mais l'absurdité de sa réflexion le fait hésiter, et il se résigne, comprenant, par une transitivité d'égalités inutile à retranscrire, que plus il y a de catins à la Rose, plus il est riche.


Hmm… Bien… Mais je crains que vous ne soyez obligée de passer par une fouille au corps avant de pouvoir enter…

Alors ma jolie? Ca te dit de commencer ton apprentissage avec Geoffroi l'éducateur? Demande donc à la balafrée, je suis un pro!



--Marigold.
[Surprise ... sur prise...]

Marie s'applique à sa tâche, son plaisir est d'en offrir alors, elle se fait douce caressante, piquante, gourmande tour à tour. Les étreintes non feintes du baron sur sa chair lui indique quelle est sur le bonne voie, il est mûr , prêt à être cueilli . Et lorsque dans un élan il la repousse pour mieux la reprendre, elle sourit, il est à point... sauf que...

*Mais ... mais non mais que? ... quoi? Non ! pas ...*

L'effroi s'empare de la douce blondine, les souvenirs ressurgissent comme une vague qui submerge la côte impuissante. Il la prend comme elle refuse généralement, il la prend comme elle déteste, il la prend comme le pourceau qui a laissé au bas de son dos une cicatrice indélébile. Car ce n'est pas la pratique qui la répugne, elle se souvient que c'était même plutôt agréable avant... Mais depuis le jour où l'ignoble être a tailladé sa chair alors qu'il forçait un passage quelque peu étroit pensant surement que l'entaille lui permettrait d'aller plus avant. C'est de la terreur qu'elle ressent lorsque quelqu'un tente de s'immiscer là...
Alors elle se contracte machinalement, alors que seule la détente totale est source de bienêtre, elle ressent chaque centimètre de l'avancée de Liébault. Une larme roule sur la joue de Marigold, expression de la douleur autant que de la crainte. Pourtant c'est avec toute la douceur dont le jeune homme est capable malgré l'accès de désir qu'il vient se coller à elle. Il s'interrompt, il prend son temps, il lui laisse du temps aussi à sa partenaire. Le temps de s'habituer à sa présence, le temps de se remettre de ses émotions.
Bien sûr il ne sait rien de la mésaventure, il ne sait rien de l'homme que Baudoin a certainement défiguré ou même tué après une telle ignominie, néanmoins il semble à la jeunette qu'il ressent son trouble... ou peut-être reprend-il contenance tout simplement pour ne pas se répandre avant même que d'avoir officié vraiment... Pour l'instant son esprit ne cherche pas à démêler telle question, tout occupé qu'il est à chasser le cauchemar qui se repait de sa frayeur et grandit en elle à mesure que l'amant aussi grandit en elle...
Puis une caresse vient la rassurer, cette main qui glisse sur sa peau délivre un message à la blondine, Liébault n'est pas là pour qu'elle souffre il est là pour se faire du bien , rien de plus , rien de moins... Il est là pour se désaltérer à la source du plaisir, source qu'il semble avoir enfin trouvé car , alors qu'un sein était à peine effleuré les va-et-vient reprennent. Marie inspire et expire pour s'assouplir mais pas le temps de se décontracter entièrement que plus rien.. juste un cri rauque, une étreinte puis quelques mots susurrés.

Pardon, Marie

Les larmes écrasées sur le couvre-lit semble s'être évaporées. La blondine est déstabilisée... personne ne s'est jamais excusé auprès d'elle, ni de l'avoir fait souffrir, ni de n'avoir pas été un amant exemplaire.., ni même de lui avoir pris la dernière pomme au déjeuner c'est pour dire !
Alors elle s'extirpe délicatement de sous le corps à demi-inerte et vient se coller à lui, face à face... Elle entremêle ses jambes aux siennes et cale son ventre chaud contre son abdomen encore bouillonnant. Ses émeraudes embuées cherchent ses prunelles tandis que sa bouche vient remercier les lèvres en un chaste et doux baiser.
Liébault ne verra peut-être pas les sillons humides sur ses joues, il n'aura peut-être pas même remarqué la fine cicatrice qui lézarde entre les deux pêches rondes, mais il saura qu'elle ne lui en veut pas, et que ses excuses sont le plus beau des cadeaux qu'il pouvait lui faire.




--Liebault

__________

[Chambre de Marie]

Et Liébault n’a, bien évidemment, RIEN remarqué. Car Liébault est un boulet. Il ne remarque rien, il ne voit que de la peau douce et désirable, et qu’un moyen d’assouvir son désir. Ni la cicatrice, ni les larmes n’ont été aperçues. Liébault a beau être trop efféminé pour son époque, il n’en reste pas moins un baron en puissance, né avec une cuiller en argent dans le bec, et une armée de larbin pour accéder au moindre de ses désirs.
Liébault, donc, prend. Il n’y a que son épouse, née de même condition que lui, qui est son égale.
Liébault paye pour un service, Liébault se sert. Il aurait payé pour une friandise au marché qu’il aurait agi pareil. Pauvre Marie.

Liébault est content, d’ailleurs. Il est convaincu que si Marie est venue se coller à lui, frottant son ventre contre le vît encore luisant de son plaisir, c’est qu’elle a aimé sa petite prestation. Il se laisse donc embrasser et enlacer avec plaisir, et parcourt le corps féminin du bout des doigts.
Ce qu’il aime le plus, ce sont les seins. Cette ode a la maternité l’a toujours intrigué. Terrifié, même, fut un temps. L’index masculin trace et titille, nonchalamment, absolument pas soucieux d’éveiller le désir de la catin. Juste d’assouvir sa curiosité, et son plaisir d’esquisser le contour des auréoles pâles. Il reste étendu sur le flanc, l’index dessinant sans s’interrompre, et contre le ventre de la blonde, le sien palpite et grandit à nouveau. Il baisse un instant les yeux dessus, et c’est un sourire ravi et orgueilleux qui éclaire le visage qu’il relève vers Marie.

Oui, c’est confirmé : Liébault est un boulet.


__________
--Marigold.
[Tel est pris qui croyait prendre! ]

Liébault l'enlace et l'étreint. Les mains du baron la dessine du bout des doigts, il la frôle , la caresse. Marie lui sourit soumise et pleine de gratitude. Il est si délicat, elle le regarde amoureusement, elle l'admire son baronnet. Elle détaille son visage. Ses traits fins la ravissent et la trouble. Elle laisse glisser ses lèvres dans son cou alors que le jeune homme vient effleurer son téton et tracer le concours de son aréole.
La blondine est ravie, Liébault se révèle être un amant attentif. Il semble tout faire pour se faire pardonner la précocité qui a fait suite à son trop grand empressement. Il prend soin d'éveiller son désir et s'attache à lui procurer du plaisir chose qu'il n'a pas pris le temps de faire tantôt.
Le baronnet le regarde à présent, il lui sourit, il semble si heureux d'être auprès d'elle qu'elle ne se doute pas un instant qu'il n'a de souhait que de se contenter.
Marigold répond à son sourire lorsqu'elle s'aperçoit qu'il a repris la vigueur évanouie un instant avant. Elle aura sa revanche... Sa main s'égare le long du dos du jeune homme griffant doucement sa peau douce. Ses jambes viennent enserrer la taille fine de son amant et d'un habile mouvement de hanche, la blondine vient le surmonter. D'une main elle plaque les poignets du baron au-dessus de sa tête, tandis qu'une langue impudique dessine un chemin depuis les lèvres de Liébault jusqu'à son nombril. Elle se redresse et humecte ses lèvres de la langue malicieuse, puis sans prendre plus de précaution ou sans demander permission elle le chevauche, telle une amazone. Elle se cambre et soupire à chaque va-et-vient sans le quitter du regard... tiendras-tu plus longtemps cette fois tendre amour...?


___________
--Justine.
[ Cap ou pas cap , jeu de mains ou de maintient à la porte d'entrée.]






Justine avait remarqué la façon dont le gardien du temple de l'amour passait ses mains sur la femme.
Même si son sourire était provocateur, ses gestes avaient été doux et caressants, voir insistants.
Elle n'avait pas souvenir que les trois hommes qui l'avaient possédé ,dont le gros porc bourgeois en premier,
y avaient mis un dixième de cette délicatesse, bien plus de rudesse même.
Quoique le dernier étant le seul qu'elle avait choisi pour son âge proche du sien, n'en ait pas eu le temps, faisant son affaire en un tour de main.
La gamine avait observé les traits de la femme, jolie, si on omettait de tenir compte des cicatrices sur son visage.
Justine avait humé sa colère presque palpable, y reconnaissant un peu de la sienne.
Une soeurette de la rue comme elle ?...

L'homme semble en avoir finit et se tourne vers elle.
Durant la fouille de la balafrée, elle s'est dandinée discrètement en repoussant le fourreau de la fine dague entre ses cuisses. Elle ne veut pas s'en séparer.
A son sourire elle répond par une moue qui accentue la forme boudeuse de ses lèvres pleines et charnues.
Elle ne connaît pas elle même ses propres réactions.
Va t'elle lui sauter au visage toutes griffes dehors comme un chat sauvage ?
Ou au contraire le laisser la fouiller passivement.
Elle se sent un peu troublée, essaie de le cacher et serre les cuisses sur l'objet recherché.
Lentement elle lève à peine les bras en le regardant presque avec défiance, entre jeu et méfiance. Puis annonce de sa voix juvénile.

Allez-y. Faites vot'e travail.

Sa respiration s'accélère juste un peu, dans un léger mouvement de sa poitrine joliment arrondie qui se soulève doucement dans le carcan de sa houppelande.
--Desiree


[Salon]


La blondine sourit, bonne potiche, et observe autour d’elle, en quête de client. Puisque le baron est parti avec Marie, il faut bien qu’elle ferre aussi classe que sa rivale.
Hélas hormis celui qui l’a snobée, seuls des couples entrent. Deux. Celui aux mœurs étranges et celui… aux mœurs étranges.
La catin sourit. Pas vraiment choquée comme l’avait été Marie, mais pas non plus ravie. Une catin prude, ça ne gagne pas bien sa vie. Ce n’était pas pour rien si Désirée était la meilleure gagneuse du bordel. C’était elle qui acceptait tout, de tout le monde, du moment qu’on allongeait la monnaie. Elle n’aimait pas ce qu’elle faisait, mais elle le faisait bien, et cela payait.

Assise sur son tabouret, elle a repéré depuis un moment l’autre habituée. La blonde qui l’avait déjà achetée. Elle sourit doucement quand la jeune femme demanda qui était disponible, et inclina la tête quand Emilla la cita. Mais la cliente ne souhaita visiblement pas passer sa soirée avec elle, et quitta le bar pour son fauteuil.

A son tour, elle se leva, et se dirigea d’un pas chaloupé vers l’angloise. Se glissant derrière elle, elle effleura le cou délicat du bout des doigts, elle se pencha vers son oreille et murmura :


Je pense que Jules va bientôt arriver, ma Dame, si vous le désirez.

Un baiser vint pimenter la déclaration, si discret que personne ne saurait le remarquer. Même si visiblement la cliente ne s’inquiétait pas autant de sa réputation que leur Baron, il fallait toujours se méfier.

En l’attendant, je suis disponible pour vous distraire de la manière qu’il vous plaira…
__________
--Judas


[Alcôve, avec Iris]

Deux hypocras...

Judas s'adresse à la bordelière, qui a fait un léger détour avant de venir prendre note des désirs du duo. Duo en théorie, mais en fait, c'est lui qui décide pour Iris, comme toujours. C'est donc naturellement qu'il glisse deux pièces reluisantes dans le corset de la jeunette, comme il le fait dans tous les bordels. Les pourboires, le marchand d'esclave n'en est pas avare, il sait combien le service est impeccable quand on sait graisser la patte à qui de droit... Il n'a pas manqué au passage de reluquer la poitrine juvénile et le visage lisse de la jeune femme, puis finalement s'en détourne sans façon pour mieux regarder la fréquentation de l'endroit.
Tout en observant, il s'adresse à l'Iris.


Vois-tu ma chère, ce soir j'ai grand soif. Voyons si la boisson est à la hauteur de la réputation...


Judas ôte ses gants avec précaution, dégrafe les liens de sa cape pour la poser à coté d'eux. les cordages qui entrelacent le col de sa chemise sont déliés , il fait chaud... Nonchalant, il se met à l'aise, tout en passant le pointu de sa langue sur ses lèvres. Il fait soif. Se relevant quelque peu, il dénoue le noeud qui retient un pan de tenture rouge, celui du coté de sa voisine. Ainsi dissimulée, elle ne peut être vue sans que l'on s'approche de plus près, mais lui, reste bien visible des personnes du salon.

--Eden


[Salon auprès de la Dame Rouge]

Les doigts se jouent de la laisse. Les yeux se rivent sur les invités qui entrent peu à peu.
La Dame semble aimer jouer des mœurs, point commun.

A sa remarque elle sourit et effleure le visage de son chien. Caresse subtile, de protection.

Mon matériel est dans votre coffre. Je prévois un petit jeu de bougies, de petites choses un peu plus sexuelles…Je montrerais ainsi la docilité de mon chien et l’immense perversion de ce monde…En espérant bien sûr que cela vous plaise.

Elle pose sa main sur le menton du chien, lui donnant ainsi un coup sec. Relève le menton tu es mien ne l’oublie pas.

Et si vous le désirez, je vous laisserais le loisir de vous faire lécher les pieds par ce jeune homme…A moins que vous préfériez…lui octroyer un bon coup de martinet sur le gras de son arrière train…

Sourire taquin qui s’affiche sur ses lèvres. Une mèche est rangée derrière son oreille, femme délicate.

Puis-je boire quelque chose ?

La soif de l’esprit ne doit pas oublier la soif du corps. Précieux liquide qui humidifie la gorge, rafraîchit les sens.
--Boetalon


[ Dans le salon]

Cela faisait deja un bon moment que le jeune italien attendait, en observant les clients, il se rend compte que tout le monde a l'air de se connaitre finalement, peut etre pour sa que personne s'approchera de moi.. , Boetalon je posa des questions... et se dit dans sa tete:

"Je suis pas Baron mais Vicomte et j'ai pas mal d'ecu, aparament,ils aiment beaucoup les baron ici.."

Puis il continua a boit son verre en gardant une main sur sa bourse, et soupire de soulagement:

" ouuuff,j'ai eu peur de l'avoir paumé!"


Il continua a observé la piece, y'a de jolie Dame, mais pas beaucoup d'actif.. cela etait bien dommage,mais comme on dit, faut prendre son mal en patience.
--Lilith__
Son histoire?
Depuis sa naissance, il y a dix-neuf ou vingt ans de cela, elle avait connut la rue.
Les truands, les assassins, elle les croisait souvent.
Et chaque personne se retournait sur son passage.
Le passage d'une brunette aux prunelles vert émeraude.

Plus beaux encore que des bijoux.
De plus, elle avait un corps à faire pâlir d'envie chaque femme qui passait près d'elle.
Un ventre plat, une belle poitrine, de fines hanches et un derrière bien ferme, ajoutez à cela une paire de longues jambes douces et vous obtiendrez une idée de ce à quoi elle ressemble.

Elle est d'une extraordinaire beauté.
Une beauté de noble que portait une gueuse.
Une beauté qui lui avait posé soucis quelques fois, mais elle s'en était toujours sortie.
Toujours.

Elle ramassa sur une épaule sa longue chevelure bouclée qui lui arrivait bien en dessous des seins.
Et puis, un jour, elle était entrée dans une ruelle.
Et avait reconnu la Dame Rouge, la tenancière de la Rose Noire, celle dont on lui avait parlé une ou deux fois.

Sans emploi lui garantissant une subvention à ses besoins, elle avait tenté sa chance et avait demandé un poste de belle de nuit à la maison close.
La Dame Rouge avait accepté.
Maintenant, il fallait qu'elle y aille.

[Devant la Rose Noire]

Elle se tenait devant l'établissement et s'approcha de celui qui se tenait près de la porte.
Elle approcha ses lèvres de son oreille et lui chuchota:

Je suis Lilith, je travaille ici à présent...

Elle savait que les armes n'étaient pas tolérées à l'intérieur, on le lui avait dit, elle écarta sa cape, remonta sa main le long de sa cuisse dévoilant un morceau de peau de façon très rapide car elle attrapa son poignard, accroché à sa jarretière et le tendit à l'homme, elle savait qu'il était le gardien.

Elle était sans armes à présent.

Puis-je entrer?
Elisabeth_stilton
[Salon ... auprès de ma blonde]

Un frisson la parcours, elle sent la douce caresse dans son cou. Le doux son de la voix de la blonde vient la chatouiller. Jules ... pourquoi pas. De toute façon elle ne prenait pas beaucoup de plaisir depuis son double viol. Est ce du aux gestes des deux hommes ? Au fait qu'elle ne voit plus Tibère et que malgré tout il lui manque ? Elle pense qu'à force de pratiquer, le plaisir comme elle l'avait connu avec son premier amant, reviendra. Alors elle attendra Jules.

Oui je vais attendre qu'il descende.


Elle reprit son verre quand la blonde proposa ses services juste après avoir éveillé sa peau par un baiser. La blonde ferma les yeux, savourant malgré tout ce contact, savourant la douceur des lèvres de Désirée. Devait elle se laisser faire ? Devait elle accepter ? En avait elle envie ? Est ce que la blonde pourra lui redonner ses sensations perdues ? Possible, sauf qu'elle avait envie d'un homme. C'est toujours les yeux fermée qu'elle répondit.

Je ne voudrais pas vous faire perdre un client parce qu'il croit que vous êtes occupée.

Puis la blonde se souvint de ce qu'elle avait ressenti avec la catin mais aussi la sensation qui avait enflammé son bas ventre quand elle avait pensé à rejoindre Tibère avec son client. Après tout il y avait de tout ici ... alors pourquoi ne pourrait elle pas voir ce que cela donnait. Elle aimait être avec un homme, elle aimait être avec une femme, alors pourquoi pas les deux, surtout qu'elle était attiré par la curiosité de la nouveauté. Et puis ça ferait recette double pour la Rose sur que ce n'était pas négligeable. La blonde esquissa un sourire assez rapide. Elle caressa la chevelure pâle de sa séductrice et d'une voix très douce lui murmura.


Et si nous attendions Jules pour monter ensuite tous les trois ?
_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Boetalon


[Dans le Salon]

Le jeune italien était assis, il observa, relooqua les charmantes demoiselles..

Il etait si impatient... faut dire que ces demoiselles sont si ravissantes.. il se posait la question si on l'avait remarqué.., un impression que c'est un fantome.

Tout le monde se connais... il jetta un coup d'oeil vers la sorti, et voit encore du people devant la porte..

L'étalon commenca a devenir impatient... , il etait pret a y mettre le prix pour une nuit... l'argent pour lui n'etait pas un soucis, il veut juste un moment privilégié mais apparament y doit y avoir des prioritaires...

Le jeune Italien resta au fond de sa chaise et attendit encore et encore...
--Jules.


[couloir puis salon]

La rouquine ne remontait pas. Déjà choisie par un client ? Incapable de trouver la Rouge ? La patience avait beau être son fort, le soldat commençait à avoir des fourmis dans les jambes... Il colla son oreille à la porte. Rien. L'ouvrant doucement, il constata avec plaisir que son "prisonnier" dormait à poing fermés, et décida de descendre lui même prendre ses ordres, puisque tout le monde l'avait visiblement oublié.

Le salon etait déjà bien plein, de femmes et d'hommes... la Rouge en discussion, Geoffroi à la porte ... et Léah au comptoir ! Pas gênée, la gardienne, de lui refiler son travail, songea-t-il, légèrement agacé. Une grande inspiration lui suffit cependant à garder son calme et il se dirigea vers la jeune louve pour lui faire son rapport d'une voix basse. Ne pas déranger la distinguée clientèle, ou la Rouge le traiterait de soldat sans manières... .


Enzo dort. Je dois travailler maintenant, à toi ou Geoffroi de voir quels sont les ordres....

Un regard en biais à la jeune Emilla derrière le comptoir. Maintenant qu'elle savait ce que la Rouge lui avait ordonné, comment agirait-elle envers lui....? Il décida qu'il n'avait pas le temps de s'en préoccuper de suite. Il était déjà en retard, et étant le seul homme présent, trouver une femme à charmer avant qu'un homme ne jette son dévolu sur lui était une question de survie.

Son regard parcourut la salle, lentement. C'est à cet instant qu'il repéra le regard d'une jolie blonde dans un fauteuil. Une habituée qu'il avait déjà vue ici, mais qui ne s'etait jamais approchée de lui... Elle l'observait, visiblement. Et à ses cotés, la présence surprenante de Désirée, pourtant toujours occupée d'habitude... Devait il s'approcher ou dérangerait-il son épineuse collègue ?


--La_dame_rouge


[Comptoir]

Soit! Emilla, viens par ici mon enfant, notre jeune invitée a soif!

Sourire amusé, la rouge désigna de la main sa voisine et son étrange ... Animal domestique. Tout bas, elle ne manqua néanmoins pas de rajouter:

Quant à tâter de cette croupe, gagez que je ne m'y risquerait pas! Allons , ais-je donc l'allure des femmes aux moeurs publiques..?

Un petit reniflement faussement offusqué et la Rouge reprend son verre pour ne pas ajouter qu'elle ne mange pas de ce pain là, voir pas de pain du tout. Eden est insolente, sûr que certaines ne manqueront pas de le lui faire remarquer si elle appliquait ses largesses ailleurs. Mais Rouge ne lui tint pas rigueur, simplement car pour oublier sa journée chargée elle s'était parée pour l'ouverture d'une bonne humeur à toute épreuve. Elle scruta la porte, des nouvelles étaient attendues ce soir. La clientèle augmentant en nombre, il fallait que les rangs suivent.

La Dame ne manqua pas de remarquer l'homme seul et en retrait. Un timide, certainement... Baudouin était sage, mais Baudouin était là, et cela suffisait à entretenir son humeur.


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