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[RP] Maison close de la rose noire

--Lilith__
[Toujours au comptoir]

Les réglés avaient été énoncées et le jeu venait de débuter.
Son verre à la main, elle vit une homme s'avancer vers le comptoir.
Habillé d'un manteau noir, on distinguait une chemise blanche et une barbe naissante.
Il venait de se présenter en italien.

Elle connaissait deux trois mots, bonjour, au revoir, s'il vous plaît et merci et monsieur madame.
Il venait de s'asseoir.
Elle tourna la tête vers lui, lui sourit en coin.

Buonasera signore. Vous vous sentez seul ce soir? ... Lilith, tel est mon nom...


Elle but une gorgée de vin, jouant distraitement avec une mèche brune de sa longue chevelure bouclée.
Un sourire toujours aux lèvres, elle s'accouda au bar, mettant légèrement son buste vers l'avant.
Une jolie vue, pas trop plongeante, rien de vulgaire, juste subtilité et volupté laissant imaginer ses formes galbées.
--Thibot
[Au salon, accoudé au bar]

Non vraiment quelle drôle d’idée d’être venu là !
T’aurais mieux fait de rester tranquillement à la maison au lieu de passer aussi ici pour un idiot et te faire remballer par les filles. T’as l’air malin dans ta chemise blanche et tes affaires du dimanche …

Le nez dans son verre, le regard résigné, Thibot s’apprêtait à partir quand quelque chose l’effleura … enfin plutôt quelqu’un. Quelqu’un qui vint s’asseoir à coté de lui, tout, tout, tout prêt de lui.
Il releva ses prunelles bleues et découvrit une charmante demoiselle blonde, au regard gris bienveillant. Un peu surprit par cette apparition, le petit blondinet la regarda, la dévisagea presque …
Puis se rendant compte que ce n’était pas très poli … voir même très grossier de dévisager les gens ainsi il baissa ses yeux et rosit et tentant d’articuler quelques mots, tout en tricotant avec ses mains.


Bon … bonsoir demoiselle … heuuuu … je .. je suis juste … juste Thibot !

Il releva son nez et tenta un petit sourire, genre super confiant … même pas peur et tout et tout !
Mais le seul sourire que pu faire le jeune homme, fut un pauvre petit sourire crispé du gars mal à l’aise, impressionné par cette charmante demoiselle si près de lui. Cette jeune femme qui voulait le mettre à l’aise et lui tout ce qu’il arrivait à faire c’est bégayer trois mots. Alors son regard se baissa de nouveau et se posa sur ses mains qu’il serrait l’une contre l’autre.
--Boetalon


[Assis au comptoir]

Alors que le Jeune Italien etait assis devant le comptoir a observé les charmantes demoiselles de la rose.

L'italien garda toujours sa capuche noir, c'estce qu'il le rendait encore plus mysterieux.

Il senti une présence s'assoir a ces cotés, il tourna la tete quand il entendit la demoiselle se presenté.


Citation:
Buonasera signore. Vous vous sentez seul ce soir? ... Lilith, tel est mon nom...


Il posa son regard sur la sublime Lilith avec un sourire malicieux.

Buonasera Lilith et ravi de faire votre connaissance. J'avoue que avant votre arrivé, je commencais a me sentir seul!

Puis il lui souriat en regardant discretement la belle Lilith, ses formes galbées comme il les aimes, sa longue cheuvelure bouclée, un beautée incroyable
--Desiree


[Salon]


Nouveau sourire, pour détendre le jeune homme, et la catin se saisit d’une main qui tricote, l’apaisant entre les deux siennes.

Ravie de vous rencontrer, sire Thibot, je me nomme Désirée.

Elle fait discrètement signe à Emilla de lui servir la même chose qu’au jeune homme, puis lui sourit encore.

C’est la première fois que vous venez ici.

Pas une question, non, une simple remarque. Elle précise bien qu’elle parle de ce lieu là, pas d’un bordel en général. Elle ne veut pas qu’il ait l’impression d’avoir été percé à jour en deux phrases. Elle garde délicatement sa main entre les siennes, espérant y calmer le tremblement. Elle s’applique à être aussi douce que possible. Autant pour lui que pour damer le pion aux deux nouveaux. Il est facile d’appâter un client qui sait ce qu’il veut. Il est bien plus délicat de rassurer un craintif. La reine du bordel, c’est elle !

Les perles grises rivées aux azurs, elle semble captivée par lui. Professionnelle jusqu’au bout des ongles, la catin déploie des trésors de douceur pour lui montrer qu’elle n’est intéressée que par lui.
Et de fait, c’est le cas. Elle préfère de loin faire du B A BA avec le jeune homme qu’assister à la petite représentation du couple enchainé arrivé plus tôt. Choquée ? Non. Juste pas intéressée. Là où il n’y a pas de challenge, il n’y a pas d’intérêt.

Elle presse donc délicatement la main entre les siennes, attendant de sentir le jeune homme plus détendu pour pousser la conversation plus avant.

__________
Anaon
[ Seuls, à la porte. Enfin? ]

    Les clients passent enfin le pas de la porte suivit en coin par le regard bleu d’une Anaon. Le silence qui suit sonne comme le glas. Un frisson désagréable lui parcoure le corps quand le tête à tête avec le gardien commence. Allez ma fille, courage, tu vas pas en crever!

    Toujours ce sourire provocateur et cette main qui vient maintenant se poser sur elle. Le contact la glace immédiatement et un regard démesurément lent glisse sur les doigts accrochés à son épaule. En temps normal, ce geste aurait été une erreur fatal, mais malheureusement, aujourd’hui, c’est une obligation.

    Une phrase comme un murmure et voilà que le chat joue avec le rat. Elle le regarde descendre. Il est à ses pieds. La botte aurait tôt fait de lui briser le nez… mais elle ne bouge pas. Il caresse ses jambes et les azurites se verrouillent alors au loin. Les dents se serrent, les yeux se ferment alors que tous ses autres sens restent figés sur les mains qui se baladent. Il est doux… presque insultant. Il est lent, trop lent pour ce corps qui ne supporte plus rien. A peine accepte t’il le toucher parfois douloureux du tissu sur ses chairs meurtries. Il prend son temps le gamin, et elle rumine l’Anaon quelques lambeaux de souvenir.

    Les mains des hommes, elle les a sentit violeuses, écorcheuses… amoureuses? La femme grimace. Depuis combien de temps ne s’est-elle pas offerte aux mains aimantes d’un homme? Le calcul est rapide, le résultat effrayant. Douze ans… Douze années à refuser les avances des soupirants. Les mains sur ses hanches lui tirent un frisson, partagé entre la réminiscence d’un plaisir passé et le dégout de sensation plus récentes. Il s’accroche à son regard et la balafrée le soutient.

    Il s’attarde alors sur son corset, LE corset de cuir qu’elle a travaillé pendant des mois. Petite chef œuvre de coquetterie bien plus pratique que décoratif. Alliant ses talents de tisserande à ses attentes présentes elle a su mettre à profit chaque couture, chaque doublure, chaque lacet, cachant des poches ou bien des fentes, chacune recelant une aiguille empoissonnée. Un véritable coffre fort.

    Acceptant les mains baladeuses sans trop bronchés, elle afficherait presque un sourire amusée car elle en est persuadée: le gardien ne trouvera rien. Fatal oubli qu’un cri de joie lui rappelle amèrement. L’étrange douceur de l’instant se brise. L’Anaon se tend soudainement et déchante tout aussi rapidement. Damned! Son stylet! A trop traîner là, il se fait oublier trop facilement.

    Marmonnant dans sa barbe tandis que le gamin exulte, elle le regarde se détourner rapidement d’elle pour se concentrer sur jeune fille au décolleté pigeonnant. Elle observe un moment le gamin qui fouille les clientes comme on caresse une amante et une pensée fuse dans l’esprit de la femme. Il lui serait aisé de se faufiler dans le bordel pendant que le coq est occupé… mais à coup sûr, il faudra autant de temps au gardien pour qu’il la ramène dehors par la bout des braies…

    Un soupir et l’Anaon attend - un fois de plus - que le gamin soit libre. Elle ne manque pas de scruter chaque visage, n’oubliant pas la raison de sa venue. Si elle pouvait choper la blonde en dehors du lupanar, se serait une véritable bénédiction. Mais de blonde, il n’y a point.

    Quand tous sont rentrés, elle s’approche du cerbère, dégageant prestement le stylet de sa cachette. D’un geste calme mais autoritaire, elle l’attrape au col de la chemise l’attirant vers elle.

    _ Égares mes armes et je t’écorches…

    Une menace en l’air. Mise à part son épée et son arc, aucune de ses armes n’a de valeur sentimentale, mais la réplique est lancé pour le plaisir de la prononcer. Placide, elle laisse tomber nonchalamment son stylet dans la chemise du gardien aux mains pleines. Si çà pouvait l’érafler au passage… Les azurites fixent puis se détachent de son visage.

    Enfin, le droit d’entrer lui est accordé.

_________________

Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
--Marigold.
[Toujours sur le lit rond...]

Les rôles à présent inversés Liébault la domine, la soumet. Marigold sourit le laissant mener la danse se reposant à demi, sa poitrine montant et descendant à mesure qu'elle reprend son souffle et qu'il vient la caresser de ses mains fines et douces.
Puis vint la surprise, la nouveauté, jamais homme n'avait tant profité de ses mamelons que nombre d'entre eux trouvent par trop menus. Lui goûte , tête se délecte . La succion est tantôt délicate tantôt plus animale,le baronnet joue avec lé téton durci tel que le ferait un enfant repus. La blondine lui caresse la tête tendrement, elle le bercerait presque tant la scène lui paraît touchante, puis alors qu'elle allait laisser couler une main jusqu'à une verge qui se faisait hésitante. Voici le jeune homme qui se glisse contre son corps , descendant doucement jusqu'à ses cuisses et vint goûter sa fleur comme il eut fait d'un met nouveau, avec tiédeur d'abord, puis avec plus d'allant et d'envie à mesure que la découverte l’enivre.
Il y met tant d'entrain que les muscles de la Marie se tendent et que son corps se cambre, une excitation rare l'envahit. Elle pourrait compter le nombre de ses clients s'attachant à pareille besogne sur les doigts d'une semaine préférant généralement qu'elle fut celle qui joue les gourmandes. Alors, la demoiselle savoure, elle l'emprisonne même de ses jambes fermes pour prolonger la dégustation. Elle exulte presque lorsqu'une langue insidieuse vient à la rencontre du bouton de rose, mais elle se retient, son plaisir n'est pas celui qui importe, seul Liébault doit être satisfait.Alors pour se distraire elle arrime ses ongles dans la chevelure brune et se concentre sur le crâne qu'elle masse avec douceur. Les doigts parfois se resserrent,risquant de tirer, dès lors elle halète et déglutit pour se calmer, ses soupirs trahissant pourtant son état quoiqu'elle fasse.
Son corps ondule, le réclame, elle en veut encore, elle en veut plus, elle le veut lui toujours plus loin, plus fort, plus vite , jusqu'au bout de l’extrême limite. Qu'il aille droit au cœur de l'action, c'est son bonheur, c'est sa passion. Dans l'effort elle est si belle le désir lui donne des ailes.*



*désolée pas pu me retenir...
--Marceau


[Comptoir puis salon à la recherche de l'argent ... de la cliente]

Bien Ma Dame. Il sera fait selon vos ordres.


Et il s'inclina à nouveau. Obéir à la maquerelle était quelque chose qu'il faisait depuis longtemps et qui était naturel pour lui. Bon c'était pas tout mais il fallait aller au travail maintenant. Prendre un verre ? Hors de question, il ne boirait que si le client le voulait et encore, toujours arriver à dissimuler que l'on ne boit pas comme eux. Être sobre pouvait paraître étonnant à son époque mais être maître de soi dans ce métier est primordial, et quand on enchaine la clientèle, il faut ne pas se laisser emporter par la boisson. Il verrait demain avec la jeune fille au comptoir comment ils pouvaient voir les choses.

Les yeux verts du jeune homme parcouraient le salon à la recherche de clientes. Les hommes il n'avait rien contre mais il préférait la douceur des femmes. Aussi c'était cette clientèle qu'il recherchait sans jamais bouder un homme non plus. Bon qu'avons nous là ... la blonde du fauteuil qui a choisit un homme avant qu'il n'arrive, deux jeunes hommes agrippés par deux catins, les autres sont en couple, encore que ça ne voulait rien dire, il en avait connu des choses bizarres et parmi les femmes qui attendait à l'accueil avec lui ... ah la jeune demoiselle.

Marceau affiche un sourire rassurant quand il va rejoindre la femme, enfin la jeune fille. Son pas est preste, mais non pressé, il veut montrer à la demoiselle qu'elle est choisie, qu'elle est désirable. Autre atout dans ce métier, faire croire au client qu'il est le seul et l'unique. Quand il arrive à sa portée, il fait une révérence.


Puis je ? demanda t-il en montrant la main du regard.

Et sans attendre la réponse, il dépose un doux baise main. Enfin baise main est un bien grand mot vu qu'il effleure de ses lèvres la peau de la main alors qu'en réalité aucun contacte n'est permis. Le tout était de proposer un lieu pour se découvrir ... Le blond avait fait une analyse rapide de la disposition de la pièce. Les alcôves étaient prises et de toute manière il fallait un peu de calme pour connaitre la demoiselle. Ils pouvaient monter dans une chambre, cependant après la route et les activités de la journée le blond avait une autre envie. Est ce que la cliente en aurait également le plaisir, toute la question était là.

Mademoiselle, puis je vous proposer un verre dans un lieu plus intime ?

Il se rapprocha de la jeune femme, la dominant par sa grande taille, plongeant ses yeux dans les siens. Il se glisse près de son oreille pour se faire plus discret, plus intime.

La salle des "quatre bains" est libre, peut être aimeriez vous la découvrir avec moi ?
--Lilith__
[Toujours au comptoir]
Un sourire nonchalant s'installe sur ses lèvres.
Elle profite qu'il parle pour le regarder un peu plus attentivement.
Pour un premier soir, elle avait trouvé un bel homme, qui ne semblait pas franchement étranger à ce genre d'établissement, aussi pour un premier soir, cela lui faciliterait le travail.

Quand il eut terminé, lorsque ses lèvres furent closes, celles de la belle de nuit remuèrent.

J'arrive à point nommé, donc... Nous allons remédier à votre ennui. Je suis sûre qu'avec le temps que vous avez eut, vous avez eut le temps de cogiter sur une manière de vous divertir. Je me trompe?

Elle aussi, elle en avait, quelques idées.
C'était son travail après tout.
Arracher les hommes à leur triste vie pour leur offrir plaisir et divertissement.
Les déconnecter de la réalité.

Leur donner un moment où ils ne penseraient plus aux contraintes de la vie quotidienne, à leurs épouses, à leurs enfants, à leurs soucis, pour qu'ils se concentrent sur eux, sur de belles jeunes femmes qui leur font cela, qui leur donnent ce moment si attendus.

Elle savait qu'elle était belle, avec ses grands yeux verts, ses cheveux bruns bouclés, sa silhouette parfaite, sa belle robe, son visage en coeur, et ses lèvres pulpeuses et roses.
Que ce soir, elle avait laqué d'un rose-rouge plus prononcé.
Un trait noir soulignait ses yeux et une ombre légère sur ses paupières les faisait ressortir.
Oui, Lilith était d'une beauté à se damner.

Mais n'était-ce pas pour cela que la clientèle était si nombreuse?
Pour un intense moment, tous étaient prêts à se damner...
--Boetalon


[Toujours au comptoir auprès de la belle Lilith]

Le jeune italien afficha sourire malicieux aux dire de la belle Lilith

Citation:
J'arrive à point nommé, donc... Nous allons remédier à votre ennui. Je suis sûre qu'avec le temps que vous avez eut, vous avez eut le temps de cogiter sur une manière de vous divertir. Je me trompe?


Le jeune brun fréquentait pas mal les maisons close en Italie, d'ou son surnom "Boetalon" et ce n'est pas pour rien qu'on dit que les italiens ont le sang chaud.

Il profita donc de la belle vue pour la regarder et l'admiré:


Hum... ma venu ici est faite pour sa Bellissima, et coté de la maniere de se divertir j'ai deja ma petite idée

Apres avoir fini sa phrase, l'italien lui fait un clin d'oeil avec un regard malicieux heu... je dirai meme coquin.

Boetalon est quelqu'un de tres coquin quand il entre dans une maison close, il est la pour se divertir.
--Lilith__
[Au comptoir, sans doute bientôt ailleurs]

Elle l'écouta parler. Bien que la première partie de sa phrase l'intriguait, elle comprit absolument la deuxième.
Elle n'était pas idiote.
Elle lui fit une oeillade coquine, un sourire aux lèvres.

Et si nous trouvions un endroit plus...intime? Vous pourriez m'expliquer le fond de votre pensée...

D'un regard qui en dit long, plein de sous-entendus, elle se leva de son tabouret, laissant son verre à moitié plein sur le comptoir.
Du plat de la main, elle lissa sa robe, qui ne resterait sûrement pas très longtemps à sa place et attendit que l'italien fasse de même.
Elle regardait l'homme.[i]
--Thibot
[Toujours au salon]

Des mains qui prennent la sienne, des mains douces, si douces, si apaisantes aussi. Il laisse sa main dans celles de la demoiselle….

Enchanté Désirée ….
Heu oui c’est la première fois que je viens ici …


Voyant que la blondinette avait commandé la même chose que lui, il leva son verre et trinqua avec elle.

Santé … et à notre rencontre

Il but une longue gorgée. Thibot se sentait un peu plus en confiance en présence de la jeune femme. Il lui dit tout bas :

Je ne suis pas coutumier de ce … genre d’endroit, vous devez me trouver un peu nigaud …

Nouveau doute qui l’envahit, de nouveau il sent mal à l’aise. Le petit blondinet baissa de nouveau le nez, puis relève ses yeux sur elle. Ses yeux gris plongent dans ses yeux bleus et il se sent comme apaisé. Elle a un -je ne sais quoi- dans le regard qui le calme.

Les mains de la catin pressent doucement la sienne, il aime la délicatesse de ses gestes, il se sent un peu plus en confiance et lui adresse un petit sourire. Des petits gestes doux, elle ne le brusque pas et Thibot posa son autre main sur celle de Désirée, sa manière à lui de lui dire qu’il se sent bien en sa compagnie. Geste sans doute désuet pour la jeune femme mais c’était un premier pas pour Thibot ….
--Boetalon


[au comptoir encore pour quelques seconde]

Il ecouta la belle Lilith en ne la lachant pas du regard, il ressentait comme une attirance et sent que sa nuit sera tres divertissante.

Citation:
Et si nous trouvions un endroit plus...intime? Vous pourriez m'expliquer le fond de votre pensée...


Le jeune italien afficha un sourire en coin, en se disant qu'elle avait compris mes sous entendu.

Oui! bonne idée! allons dans un endroit plus calme

puis il se leva de son tabouret, et s'approcha de la belle Lilith et se penche pour lui murmura:

Je vous expliquerez sa en pratique..

et sourit coquinement suite a son chuchottement..

Je vous suis Bellissima!
--Desiree


[Salon]


Pas le moins du monde, sire Thibot.

Elle lui sourit, encore, quand il posa sa main sur les siennes. Elle gagnait sa confiance. Il était temps de l’éloigner un peu de la cohue du bar, peut-être.
Mais elle se laissa encore quelques instants, le temps de le décider, ou de l’intriguer, allez savoir. Elle garde sa main entre les siennes, prisonnière des doigts délicats, et joue légèrement avec les siens.

Puis, finalement, elle abandonne le verre, auquel elle a à peine touché, comme à chaque fois, et l’entraine avec elle. Elle se penche tout d’abord vers lui, pour se rapprocher, pour lui donner envie d’en faire autant, puis elle souffle simplement :


Venez…

Et sans lâcher sa main, elle se dégage doucement du comptoir, cligne de l’œil vers Emilla, qui saura bien lui réserver son verre dans un coin, et se faufile vers les marches de l’escalier.
Un nouveau sourire chaleureux est offert à son jeune client tandis qu’elle monte, les hanches ondulant juste assez pour faire froufrouter son jupon sur ses chevilles.


Nous serons plus au calme là haut, sire Thibot.

Non, ce n’est pas un traquenard pour lui, elle tient réellement à l’éloigner du tumulte du rez de chaussée.
En haut des marches, elle pousse la porte de sa chambre, y invite le jeune homme, et referme délicatement derrière lui, après avoir vérifié que la lanterne était bien allumée.
Là, elle se dirigea vers la petite table ronde où demeuraient ses vins, en servit deux verres, d’un léger vin de loire, et se tourna vers son client, souriant de nouveau alors qu’elle allait lui glisser un verre dans la main.


Mettez vous à l’aise, sire Thibot, installez vous.

De sa main libre, elle désigna l’ensemble de la pièce, les fauteuils moelleux encadrant la cheminée comme le lit douillet, couvert d’un épais brocart de soie.
__________
--Jules.


[Au comptoir avec la belle angloise]

Contrairement à celui d'Emilla qui s'était chastement détourné du sien, le regard de la cliente blonde était plus que direct ; la main délicate posée sur Désirée, fort suggestive. Jules se redressa légèrement, prêt à les rejoindre au moindre signe. Mais voilà que la cliente murmurait quelques mots à Désirée avant de la quitter pour le rejoindre au comptoir ; il eut tout juste le temps de voir la blondine au caractère si épineux lui adresser un clin d'oeil innattendu... Surpris que Désirée ne lui cherche en rien querelle, il lui offrit en retour un de ses rares sourires avant de se concentrer entièrement sur la cliente qui venait de le rejoindre.

Le salon était plein de nouveaux visages. Lui aussi avait vu la concurrence, et s'il plaisait à la jeune femme, il avait conscience qu'elle pouvait changer d'avis une seconde fois et le délaisser comme elle avait renvoyée la favorite du bordel...

Les yeux noirs descendirent sur la main posée sur son bras, puis remontèrent lentement sur son visage et se plongèrent dans ceux de la jolie blonde ; pour l'heure elle était la seule femme au monde et il n'avait plus aucune notion des gens les entourant. Du moins en donnait-il l'impression.


Je suis Jules. Pour vous servir, ma Dame...

La large main caleuse du soldat vint alors couvrir légèrement celle, douce et délicate, qu'elle avait posée sur lui. Toujours aussi peu loquace, songea-t-il ... Mais parler pouvait aussi le desservir, mettre en exergue son cruel manque de vocabulaire. Ses yeux et ses mains avaient toujours parlé bien mieux que lui, aussi les laissa-t-il faire leur oeuvre.

--Justine.




[ Univers décalé au coeur même de la Rose ]


Le vaillant petit soldat a perdu son épée de bois, le cerbère à l'entrée ne lui ayant pas laissé le choix.
Sa petite main fine tâtonne inconsciemment le vide laissé sous la houppelande tout en s'aventurant dans l'antre de la Rose.
Partout où son regard curieux se pose , elle ne voit que des choses nouvelles, tellement différentes de son univers à elle.
Plus elle avance au coeur du bordel, plus elle s'éloigne des ruelles.
Le jeune regard sombre glisse sur les personnages comme si invisible elle pénétrait une scène jouée dans un théâtre dont elle ne connaît pas l'histoire.
Les sons sont étouffés, gloussements et murmures accompagnent ses pas.
Là au comptoir , des couples se forment.
Bruissements de tissus, verres qui s'entrechoquent.
Le petit chat sauvage jette de fréquents regards au moindre mouvement.
Intriguée elle s'arrête non loin d'un couple des plus étranges dont la femme tient pour son... homme un drôle de langage .
Et soudain au milieu de tout ça, une silhouette avance.
Elle reconnaît l'auréole dorée de sa chevelure. Sa démarche qu'elle observe est gracieuse et féline.
Mais en voyant que c'est vers elle qu'il se dirige tout sourire, vivement elle se retourne pour regarder derrière elle, ne rencontrant que du vide.
Surprise et sans bouger, la gamine le regarde s'approcher.
Encore plus surprise le voyant faire une révérence puis ensuite lui parler.

Puis- je ?

Puis-je quoi?? Que lui veut-il ?

Abasourdie elle le voit lui faire un baise- main ! Un baise-main à elle ?? Un vrai !
C'est seulement en reprenant sa respiration qu'elle se rend compte qu'elle l'avait bloquée.
Le souffle du jeune homme passe comme une douce caresse sur le dos de sa main.
Justine la regarde comme si elle était un élément étranger de son corps, un chapeau dans une vitrine ou une paire de chausse d'excellente facture.

Mademoiselle, puis je vous proposer un verre dans un lieu plus intime ?

Son regard se détache de la fine main blanche, rencontrant un cou gracile sur une chemise entrouverte.
Elle ne l'a pas vu s'approcher si près.
L'image du chat sauvage est bien loin, son arrogance aussi.
Aucune envie de cracher ni de souffler. La jeune fille le hume instinctivement, les ailes de ses narines papillonnant.
Plusieurs fois elle bat des cils puis lève son visage vers le jeune homme dont la beauté l'impressionne.
Ses yeux couleur nuit d'orage rencontrent les siens couleur émeraude puis il lui murmure à l'oreille.
La salle des "quatre bains" est libre, peut être aimeriez vous la découvrir avec moi ?

Justine déglutit, mouillant ses lèvres en les passant l'une sur l'autre avec l'impression d'avoir la bouche sèche.

Un verre ? Les quatre bains ? Je... oui je veux bien.

Quel sentiment soudain l'habite. Quelque chose de tout à fait inhabituel.
Il lui donne l'impression d'être importante. Qu'elle vaut la peine qu'on soit attentionné avec elle. La gamine des coins de rues prend le dessus.
Elle sait qu'il la voit comme une cliente. Mais la jeune fille aux beaux atours repousse le vilain petit canard.
D'un coup elle s'en fiche, elle a envie d'y croire .
Au moins pour le temps qui leur est accordé.
Croire qu'il est un prince comme dans les histoires contées, et qu'elle est sa petite reine.
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