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[RP] Maison close de la rose noire

--Desiree


[Chambre de Désirée]


Elle sourit, l’observant tandis qu’il prend ses marques. Il boit, pose son verre. Il ne le sait pas encore, mais il est déjà comme chez lui.
La blondine s’amuse de ses manières enfantines. Pourtant, il ne doit pas être bien plus jeune qu’elle, qui va sur ses dix huit années de vie.
Elle se laisse à son tour tomber sur le lit, se lovant dans sa douceur. Elle observe l’homme enfant, joue un instant comme lui, et rit. Un rire faux, bien sur. Comment saurait-elle encore s’amuser, elle qui depuis ses huit ans sert les autres. Les autres catins des bains où elle a grandit, et les hommes, depuis ses douze ans. Mais elle rit, comme lui, et d’apparence son rire est sincère. Il l’est presque, d’ailleurs. Car aujourd’hui elle a vu Thorvald, et elle est heureuse.

Elle attend que l’hilarité les quitte, et roule sur le coté, les doigts effleurant le ventre de son client. Sur la chemise, ils marchent vers le cou, lentement, presque une chatouille innocente. Ils s’aventurent jusqu’au col, caressent le cou, délicatement.
La catin sourit toujours, attentive, surveillant le visage du jeune homme, y guettant une trace d’appréhension. Elle profite de la détente apportée par le rire pour glisser son index sur les lèvres et les caresser, avant de se pencher pour y déposer un baiser.

Etait-ce le premier ? Elle n’en savait rien, mais elle ne s’y attarda pas. La fugacité et la surprise, telles étaient ses mises pour l’instant. Elle plongea son regard dans le sien, lui sourit, et appuya sa tête sur une main, l’air (l’air seulement) alanguie. Ses doigts continue de jouer sur la chemise du jeune homme.
L’air de rien.

__________
Anaon
[ Comptoir ]

    Les doigts s’enlacent autour de la coupe de verre et l’échange se conclut de quelque écus qui trébuchent sur le comptoir. Elle porte à son regard la boisson troublée qui a troquée sa robe verte pour une teinte plus pâle. Le verre roule entre ses doigts. Absinthe… Douce absinthe, un jour tu me perdras. Les lèvres s’y risquent, appréciant lentement le premier contact. On commence par distiller le plaisir en quelque timide gorgée avant de s’y livrer d’une lampée avide. L’agréable avant l’ivresse.

    L’absinthe retrouve son comptoir alors que les azurites retrouvent le monde qui l’entoure. La balafrée embrasse de nouveau la pièce d’un regard inquisiteur. Ses doigts sont tentés de marteler le bois de petit coup nerveux, mais elle se retient en refermant le poing. L’homme intriguant s’est isolé plus loin et c’est alors que l’Anaon remarque le collier que porte la femme qui l’accompagne. Immédiatement ses pupilles se posent sur le duo qui lui avait inspiré tant de mépris. Les azurites passent de l’un à l’autre couple avant de se détourner en une inspiration plein de dédain. Un frisson de dégout lui remonte l’échine. C’est bien la premier fois en plus de trente ans d’existence qu’elle passe la porte d’un bordel et dans une nouvelle gorgée d’absinthe elle se promet de plus y foutre les pieds à l’avenir. Ce monde la dépasse.

    L’attention de la balafrée suit la rampe d’escalier qui monte à l’étage. Elle est arrivé tôt ce soir, il y a certainement peu de chance qu’il y ai beaucoup d’autre client qui soit entrée avant elle. Du peu qu’elle sache, ce genre de chambre sont souvent accompagné de petit judas, pas plus gros que des trous pour satisfaire les vices des clients les plus voyeurs. D’une œillade elle pourrait vérifier si par chance la blonde s’y trouve à l’instant. L’entreprise n’est pourtant pas du tout pour la ravir.

    Elle pique vivement du nez dans son verre, comme pour effacer les images qui lui viennent dans l’abysse de l’absinthe, préférant attendre, quitte à poireauter dans le vent. Peut être qu’au final se sera une soirée comme une autre. Dans un lieu qui n’a rien d’un autre. Une nuit à boire et à penser…. Même si pour la première fois de sa vie, elle aurait préférer se retrouver pommé dans la taverne la plus crasseuse du coin.

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Images originales: Victoria Francès, concept art Diablo III - Montage LJD ANAON----[Clik]
Elisabeth_stilton
[At the Comptoir toujours mais pour combien de temps ???]

L'homme le vrai contrairement à tous les autres qui étaient des gamins comparé à lui. Comment était il ? Bonne question. Elle le saurait bientôt. Sa main fut bientôt recouverte par celle de l'homme de plaisir. Il détonnait un peu dans le décors, il était plus de la trempe de ceux qui surveillent que de ceux qui donnent du plaisir aux femmes. Encore que s'il était là c'est qu'il savait en donner du plaisir. Qu'est qu'un homme comme lui venait faire là ? Bon elle ne se posa pas plus la question que cela après tout elle venait pour oublier le passé.

Est ce que Enzo est disponible ?
Non pas que je veuille me débarrasser de vous ... disons que ... j'ai ouïe dire des choses et j'ai envie de les tester ... seulement il faut être plus que deux.


La dernière phrase avait été dite comme une confidence, comme pour cacher ce qu'elle voulait faire aux autres. Après tout personne n'avait à connaître les fantasmes et les envies de la blonde. En plus si ça se trouve elle ne trouverait pas ça à son gout mais comme lui disait sa nurse : tant qu'on y a pas gouté on ne sait pas si on aime pas. Bon pas sur qu'elle parlait des hommes à travers ses paroles mais le dicton s'appliquait aussi à la situation. Elle ne quitta pas l'homme des yeux et se rapprocha de lui, son corps cherchant le sien.

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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Rouquine
[ Salon : l'arrivée ]

Le temps qu'elle trouve réponse à la question de Jules auprès d'une des soubrettes dont les oreilles trainaient heureusement partout, et remonte le trouver... Le barbu a visiblement perdu patience. Le couloir est vide. Avec un soupir agacé la jeune fille redescend les escaliers en vitesse, ses pieds légers frôlant à peine les marches.

Elle est en retard. Une main preste et leste remonte sa poitrine dans le corset, vérifie sa coiffure, et la voilà dans l'arène. Dieu que de monde, et que de couples...? Voilà ce qu'on gagne en arrivant trop tard, on perd des clients, soupire-t-elle intérieurement.

Affichant un sourire de bonne joueuse, elle se fraye un chemin au comptoir et sourit à Emilla.


Tu me fais ma boisson préférée, soeurette ? Sourit-elle alors que son regard se promène sur la salle.

Une femme tient un homme en laisse... Un autre couple dans une alcôve semble vouloir observer, plutôt. La Rouge observe tout ce petit monde, un sourire énigmatique aux lèvres. Et Jules a déjà une jolie blonde penchée vers lui, constate-t-elle avec un regard en biais vers Emilla. Pauvre petite, on lui demande de s'offrir à lui tout en le regardant en séduire d'autres....

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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Lucrece


[Oh, oh oh ohhh en apesanteur...retour à la réalité!]

L'absence, la solitude...deux longs mois de réclusion, voilà ce qu'avait vécu la blondine. Le mal qui l'avait prise un beau matin, l'avait laissé presque morte et la remontée de ce qui s'approchait des enfers ne lui avait semblée nullement agréable.
Ses potions n'avaient que celà de bon de lui avoir éviter de crever de douleur mais, elle n'en était pas vaillante pour autant...seulement voilà, l'inactivité lui pesait, l'isolement encore plus. Alors ce soir là, elle avait décidé que guérie, elle se présenterait au salon!

Les fards étaient venues reprendre leur place sur les joues, masquant la pâleur souvenir des humeurs malsaines. La rose avait retracé son odeur dans le cou blanc et les fanfreluches qui l'habillaient, reposait harmonieusement sur ses courbes de femmes qui avaient un peu perdues de leur rondeur. Lucrèce vérifia une dernière fois son apparence dans le miroir et s'engagea alors dans le couloir laissant sa chambre derrière elle...Le salon l'attendait...


[Rendez vous dans un autre monde...]

Une fois rendue au bas de l'escalier, corps dans la lumière, visage caché dans l'ombre, l'empoisonneuse balaya du regard la salle : même décor, têtes différentes...
Nulle trace de la Rosa ou de Désirée, pas de Marigold, ni même de Tadzio... Un regard vers le bar, elle avait une vague intuition d'en avoir déjà vu la serveuse ou la catin rousse accoudée non loin...mais était ce réel ou dû à ses brûmes maladives? La Rouge...Signe de tête respectueux avant de s'avancer lentement en direction du comptoir.

Haussement d'épaules, alors qu'elle poursuit son observation en chaloupant de manière lascive, une autre observatrice visiblement peu à son aise dans un lieu de débauche lui fait réprimer un sourire se tiens également non loin. ...Tiens donc, un couple maintenant...Jolie laisse, collier serré, un jeu qu'elle avait eut l'occasion d'essayer dans d'autres endroits lors de ses pérégrinations, c'est fou ce que la gente aisée peut avoir d'imagination se surprit elle à songer. Trouvant sa place auprès des autres coureuses de rempart et de certains clients, elle se retourne vers Emilla et lui souffle doucement:


J'aurais besoin d'une larme de liqueur de myrtille pour ma part...

C'est que faudrait peut être qu'elle ait l'air d'autre chose que d'une malade ce soir...La Borgia voulait...travailler!

--Jules.


[comptoir, puis alcôve : oh bord...! ]

Il se laissa détailler, patiemment. Elle semblait apprécier ce qu'elle voyait, et le soldat en profita pour admirer le spectacle qu'elle lui offrait, caresser lentement la peau fine et délicate de la main et du poignet, et laisser tranquillement s'eveiller ses propres sens. L'heure venue il faudrait l'honorer, autant se mettre en condition et se sortir les évènements récents de la tête.

Mais elle ne lui offrit pas cette chance. Au lieu de se présenter à son tour la voilà qui le ramenait justement aux évènement récents...


Est ce que Enzo est disponible ?

Avec un haussement d'épaules, il allait lui signifier que ce choix était impossible, et qu'elle devrait se contenter de lui, quand elle poursuivit, détaillant sa demande... Elle voulait monter à trois, ce qui expliquait le regard brulant qu'elle avait posé sur lui en caressant la joue de Désirée... Il eut fort préféré partager la cliente avec la jolie blondine qu'avec un autre mâle, réticent qu'il était d'avoir quelque contact que ce soit avec un homme. La main se figea dans sa caresse, le torse se raidit malgré le corps souple et féminin qui s'approchait. Foutrebleu, quelle galère. Il opta pour éloigner la cliente du comptoir bondé, le temps de réfléchir à ses options.

Venez m'en parler plus au calme..., murmura-t-il.

Encore une fois il donnait un ordre sans s'en apervevoir, mais le ton doux de sa voix naturellement rauque, et la barbe qui chatouillait la nuque et l'oreille de la belle contrebalançaient la secheresse des mots, fort heureusement pour lui. Alors qu'il lui offrait son bras et l'attirait dans une alcôve libre, ses yeux cherchaient une solution dans la salle. D'autre courtisan il n'y avait que le nouveau, le blond. Et il venait de disparaitre dans la salle des 4 bains avec une jeune femme... Emprunter le mâle enchainé à sa maitresse, peut-etre...? Libérer Enzo ? Pas sans l'accord de la Rouge, et il doutait qu'elle accepte de risquer perdre sa credibilité en levant la punition sitôt après l'avoir donnée....même pour une bonne cliente. Un client ? Rien de moins sûr... Peut-être ce couple, dans l'alcôve voisine... ?

Une fois sa cliente assise à ses côtés, bien à l'abri dans l'alcôve, il prit le parti de lui annoncer la situation plutot que de la délaisser pour interroger la Rouge et ainsi risquer de la perdre. Une de ses paluches se glissa dans son cou jusqu'à englober la base du crâne avec une étonnant délicatesse pour une main si imposante, le pouce caressant à peine la tempe.


Enzo est puni, douce Dame, souffla-t-il en regardant ses lèvres. S'il vous plaît d'attendre le nouveau blondinet... Ou de choisir un autre homme parmi les convives...

De sa main libre il désigna largement la salle, mais ses yeux noirs restaient braqués sur ceux de la cliente, les quittant parfois brièvement pour croquer mentalement ses lèvres. Que n'avait-elle pas choisi Désirée ? Songea-t-il.

.. ou une belle parmi nos filles....

Tandis que son visage approchait du sien sans pour autant prendre la liberté de l'embrasser encore, il n'avait pu s'empêcher de suggérer. Après tout, cette idée là lui plaisait bien plus que de risquer un geste malheureux d'un client envers lui, et si Désirée était prise comme d'habitude, il restait la Rouquine fraichement descendue... et voilà Lucrèce qui repointait son minois..! Il ne la savait pas remise. En attendant il n'avait plus qu'à espérer la séduire assez pour qu'elle patiente, ou séduise un client ou.... Il ne savait pas. Qui eut cru qu'il faudrait réfléchir autant pour vendre son corps ?

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : sucré secret]

Détourner le regard, s'attacher à son travail, ignorer que Jules s'en va s'isoler dans une alcôve avec la sulfureuse locataire de la mansarde... Pourquoi cette situation lui met elle d'ailleurs un tel nœud dans le ventre? Ca n'a pas de sens. Puis voici que descend enfin la Rouquine et, mais oui, Lucrèce qui semble remise enfin, la pauvre.

Souriant largement aux deux femmes, Emilla prend bien vite leurs commandes et prépare les verres en les agrémentant de fruits rouges qui s'aventure à flotter dans le breuvage, pointe fruitée et douce dans les liqueurs respectives de myrtille et de fraise des bois. Un brin de menthe, et voici que les verres rejoignent les assoiffées de douceurs. Mais le petit caméléon remarque le regard de la Rouquine et ne peut s'empêcher de rougir et de se mordiller la lèvre ourlée avant de prendre la parole.

Ravie de vous voir descendre! Lucrèce, tu te sens mieux? Si tu as un malaise, préviens moi, j'ai pris sur moi d'acquérir une trousse d'huiles médicinales.

Par contre, je reviens, j'ai une commande qui m'attend aux bains.


Emilla prie que les clients sur place n'ait pas déjà laisser glisser leurs vêtements au sol et installant sur un plateau, une liqueur de pêche pour la cliente et un mélange de jus de fruit et de feuilles de menthe pour Marceau elle prend le chemin des bains.


--La_dame_rouge


[Comptoir]

La maquerelle perchée sur son tabouret observait son petit monde. Compte et décompte, les clients qui entrent, ceux qui montent. L’arrivée des retardataires. L’entrée en scène des nouveaux.
Les quatre bains semblent sur le point d’être inaugurés. Une blonde harponnant un soldat, et la Désir acheminant un puceau vers ses premiers émois.
La rouge est satisfaite. Il y a du travail pour tout le monde ce soir. Même la petite Emilla ne chôme pas.

La Dame se lève, la corole rouge de ses jupes se déploie. La soirée s’annonce belle, et il est temps pour elle de regagner son bureau, laissant à tous le soin de gagner sa soirée. En passant, le regard n’évite ni la Rouquine, sévère remarque de son retard, ni Lucrèce, cueillie d’une ombre de sourire pour son retour.
La dernière inspection finit par des prunelles posées sur ses gardiens, tour à tour. S’attardant une seconde sur Baudouin, source d’inquiétudes et tourments si latents durant son absence.
Mais le message est passé : si on la cherche, l’on sait où la trouver. De toute façon, elle reviendra sous peu s’assurer que la soirée se déroule toujours avec calme et volupté.

__________

--Thibot
[Chambre de Désirée – un jeu pas si enfantin]

La jeune catin vint rejoindre Thibot dans son jeu, puis ses doigts vinrent jouer sur lui. Il eut envie de rire quand les doigts effleurèrent son ventre, les petits doigts qui marchent sur lui qui caressent son cou le chatouillèrent. Oui il eut envie d’en rire, prenant ça comme un jeu. Toujours entouré d’enfants, de part la profession de nourrice de sa mère il aimait le jeu et tout était prétexte à l’amusement selon lui. Alors il se comporta comme il en avait l’habitude et s’amusa des caresses chatouilleuses de Désirée.

Un doigt qui caressent ses lèvres puis un baiser, lui rappelèrent pourquoi il était là. Certainement pas pour s’amuser ou pour rire. Mais bien pour le faire grandir un peu et faire de lui un homme. Lui faire découvrir d’autres plaisirs.

Puis la jeune femme se tourna vers lui tout en continuant à caresser la chemise.
Se laissant bercer par sa douceur Thibot se tournant vers elle, effleura des ses doigts le bras de Désirée, tentant de suivre son jeu. Hé oui encore et toujours le jeu pour le jeune homme.
Un peu perdu, un peu enivré par la douceur que la jeune catin déploie pour lui, il lui demande timidement :


Et maintenant qu’est on sensés faire ? …. Enfin je devrais dire que suis-je sensé faire Désirée ?

Nouvelle angoisse venant du garçon, si ce n’était pas déjà fait maintenant elle en était sure, il est puceau et bien naïf.
--Liebault

__________

[Chambre de Marie]

De plus en plus intéressant. Si on lui avait dit un jour que gouter « ça » provoquait cet effet, il en aurait usé plus tôt. Il convaincrait la baronne sitôt rentré ! Hum. Ou sitôt que l’héritier grandissant en son sein verrait le jour. Et que la baronne aurait retrouvé l’allure filiforme et les gestes fluides qui étaient siens avant que le poids de l’enfant ne vienne arrondir ses hanches.

Oui, Liébault pensait beaucoup trop, concentré sur sa découverte. Il était niais, mais il savait tout de même reconnaitre aux doigts crispés dans sa chevelure le plaisir que prenait la catin. Ou qu’elle feignait de prendre. Peu lui importait, il trouvait agréable ses soupirs, et il lui plaisait de les exciter plus encore. Il y prenait même un malin plaisir. Il s’appliquait donc, avec ferveur, à les provoquer. Il voulait voir ce qui se produirait s’il continuait encore, et encore. Combien de temps cela pouvait-il durer ? Finirait-elle par ressentir de la douleur, ou pouvait-elle ressentir du plaisir constamment sans jamais faiblir ?
La femme, éternelle étude. Le plaisir des femmes. Plus complexe encore.

Il tient bon longtemps le nobliot, mais comme de tout, sauf de ses livres chéris, il finit par se lasser. Les saveurs qui l’ont intriguées ne sont pas aussi piquantes que celles d’un vît masculin, et les soupirs répétés ne l’amusent plus autant, après un moment.
Et comme Liébault n’y connait vraiment, vraiment pas grand-chose en matière de corps féminin, au lieu du coup de rein puissant qu’attendait la catin, il s’allongea à plat ventre sur le lit, les ardeurs un peu ralenties.


Marie, soyez un ange, massez moi. J’ai eu une journée affreuse.

Pensez vous ! Une épouse enceinte à satisfaire, une erreur dans le livre de comptes fourni par son intendant, quelques ordres à donner, et le difficile choix de la tenue qu’il porterait pour se rendre au bordel. C’est bien difficile, la vie d’un baron !

__________
--Desiree


[Chambre de Désirée]


Écoutez vos envies, Thibot. Je suis là pour les satisfaire.

Elle lui sourit, alanguie de façade, attentive au moindre de ses gestes en réalité. Il ne partira pas d’ici avant d’avoir été satisfait.

Sur lui la main de la catin continue de courir. Elle caresse et effleure, en vue d’éveiller son désir. Mais elle le laisse libre de la repousser, ou de se pencher sur elle pour mieux l’observer. Elle aime ces sensations qu’elle éprouve quand elle vainc les réticences d’un puceau et lui fait découvrir que l’amour est un jeu. Elle aime savoir que peut être, grâce à elle, des femmes ressentiront du plaisir au lieu de la laideur du viol. Et elle aime le regard ébloui de l’homme qui jouit pour la première fois.


Ne pensez pas.

Le pouce effleure de nouveau les lèvres, et elle se penche pour y déposer un chaste baiser.

Ne réfléchissez pas.

Elle hésitait. Il semblait avoir besoin d’être guidé, mais elle aimait laisser les jeunes hommes la découvrir au rythme qu’ils souhaitaient. C’était encore ainsi qu’ils apprenaient le mieux.
Mais elle masqua sa prudence sous un troisième baiser qui lui, glissa du coté de la tempe du jeune homme, se perdant près de ses cheveux.

L’amour est un jeu. Il avait prouvé par son rire qu’il saurait le découvrir bien vite.
Un dernier murmure, contre son oreille, l'encouragea encore :


Écoutez vos envies...
__________
--Marceau


[Quatre Bains]

Elle se détend et commence à se laisser aller. C'était mieux, car rien n'était pire qu'une femme crispée. Non seulement elle ne prend pas de plaisir mais en plus, il y a des risques qu'elle ait très mal. Plus on était détendu et plus le moment était agréable. En plus c'est bien plus facile pour un homme de travailler dans ces conditions qu'avec un antre serré et sec qui ne laisse passer personne. Il suit la jeune fille qui joue ... elle est bien c'est le principale. Il ne la lâche pas des yeux, suivant les courbes de son corps quand elle se déplace dans la pièce.


Mes envies ne sont rien, seules les votre comptent mais j'ai comme une idée de ce qui vous fera plaisir.


Les boissons ne sont toujours pas arrivées, pour ne pas gêner la jeunette chargée des boissons, il décide d'attendre qu'elle soit passée avant de commencer les activités nautiques avec sa cliente. Doucement il se dirige vers la jeune fille dont il ne sait toujours pas le nom. L'allure féline, il se glisse contre son dos posant les mains délicatement sur ses hanches. Ses lèvres viennent caresser le cou qui est offert, la langue trace des sillons sur la peau. Les mains du blond s'amusent à découvrir le corps de la belle, elles frôlent les côtes puis redescendent vers la naissance de ses fesses avant de remonter les flancs pour atteindre la courbe de la poitrine. Aucun mouvement n'est poussé, juste une caresse telle une brise d'été.


--Marigold
[Pourquoi bouger quand c'est si bon]

Marie est en transe, véritablement. Elle halète à présent, soufflant, criant gémissant à mesure que le plaisir l'envahit. Elle aimerait tant qu'il la prenne pour la combler, qu'il la prenne même avec la vigueur du départ . Peu lui importe en cet instant que le plaisir du baronnet , elle n'a plus même conscience de qui elle est et d'où elle est ... Elle n'est plus qu'un torrent de lave incandescente qu'un dieu pervers alimente comme un foyer à coups de langue . Et puis d'un coup, alors que son souffle se fait de plus en plus court et qu'elle est en apnée ou presque, plus rien.
Le vide.
Le néant.
Le désert.
Liébault vient de cesser sa dégustation.

La blondine déglutit et reprend ses esprit. Tout lui revient, la Rouge, Geoffroi, le baron qui paie pour ses faveurs... Les rêves s'évanouissent quand il rompt le silence.


Marie, soyez un ange, massez moi. J’ai eu une journée affreuse.

Euh... euh... oui bien sur laissez-moi juste une minute pour attraper l'huile de noisette. Désirez-vous un verre de vin pour vous désaltérer?


Quelques secondes pour toucher terre à nouveau et retrouver toutes ses facultés. Ses jambes flageolantes la mènent non sans mal jusqu'à la commode sur laquelle elle récupère le petit plateau avec la carafe de vin et la bouteille d'onguent.
Elle dépose la bouteille auprès du lit sur un petit guéridon Liébault n'est plus baron il est roi et ce sera lui qui choisira. Lui laissant le temps de la réflexion elle commence à asperger ses mains d'huile et débute son massage sur le corps juvénile.







--Thibot
[Chambre de Désirée]

Des caresses, de doux baisers, Thibot se laisse envahir par la douceur de la jeune femme.
A son tour il effleure la caresse doucement, d’abord il remonte le long du bras puis du bout des doigts il découvre le cou. Sa main redescend le long du bras et fini sur la main de la catin.
Main avec laquelle il se plait à jouer. Des petites caresses, des petits baisers, ses doigts à lui qui s’amusent avec ses doigts à elle.

Finalement, c’est un peu comme un jeu….

Il la regarde, ses yeux bleus fixant ses prunelles grises, son visage s’approchant du sien, il déposa un chaste baiser sur la joue de Désirée et chuchote tout bas


Vous êtes très jolie

Il eu envie de l’embrasser, un vrai baiser, vrai de vrai. C’était d’ailleurs la seule chose qu’il savait faire en matière d’amour.
Il s’approcha d’elle, encore un peu, un petit peu plus, là ça y est presque …

heuuuu et puis non j’ose pas. Si elle voulait pas, si elle aimait pas, et si, et si …

Bloqué devant elle, il restait immobile, comme une statue
Donnez moi la force et le courage de l’embrasser, faites quelque chose …
Elisabeth_stilton
[Alcôve ... que va t-il se passer ?]

Visiblement il y avait un soucis. Peut être qu'il ne pourrait ou ne voulait pas faire ça avec elle. Peut être que Enzo était parti. Peut être que c'était interdit dans la maison. Enfin avec des peut être on mettrait Paris en bouteille. La blonde se laissa donc guider par l'homme dans une des alcôves. Malgré ses airs de grand dur il semblait être très doux. Alors oui elle se laissa guider, c'était un des plaisirs du bordel, se laisser faire ... chose que la blonde ne faisait jamais. Il n'y a qu'ici avec ces hommes, qu'elle ne dirigeait pas. La main dans son cou la fit frissonner, faut dire qu'avec les pensées coquines qu'elle avait depuis un moment ...

Elle l'écouta avec soin, ne lâchant pas son regard, se rapprochant même de lui, posant une main sur la cuisse de l'homme, éveillant ainsi les envies de la jeune fille. Ainsi Enzo était puni ... qu'avait il donc bien pu faire ? Pas grave ... Elle écouta les suggestions de son compagnon du moment. Un autre homme ? Pourquoi pas, après tout Enzo ou un autre seulement pas un n'était libre et la blonde n'avait pas envie d'attendre. Quand à une autre femme, allez comprendre pourquoi la blonde ne trouvait que Désirée à son gout. Alors ce soir elle serait seule avec le mâle.


Hum ... je crains que nous ne finitions seuls tous les deux ce soir.
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

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