Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 116, 117, 118, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Justine.



[ Goûte à goutte aux Quatre Bains ]



Plaisir !! Il l'a dit ou il l'a pas dit? Si si il a bien dit plaisir.

Derrière le faible rempart du rideau qui ne voile que son corps mais aussi son émoi, Justine observe son prince arriver comme un chat sur les coussinets de ses pas.
Son voile à elle lui a été arraché. Le vit qui la força enfante en fut le témoin sanglant.
Comme souvent avec les gamines placées dans la bourgeoisie, on n'avait pas stipulé à ses parents que repassage rimait avec droit de cuissage.
Justine n'a pas oublié mais elle n'y pense plus, bien qu'un deuxième goret ait également profiter de sa jeunesse et de sa faiblesse.
Depuis elle s'est enfuie... libre.
Justine est libre.
Comme beaucoup de gosses de la rue, elle vit au jour le jour.
Mais ça c'était hier, car à présent dans sa bourse dort un trésor, les clés du paradis pour elle et ses soeurs des pavés.

Le petit chat des faubourgs devient chat de salon.
Quand les mains du courtisan se posent sur ses hanches, que des petits frissons répondent à la douceur des lèvres, les griffes se rétractent et c'est la femme en sommeil qui se réveille, prête enfin à connaître ses premiers émois.

Sous les caresses douces, son corps frémit. A ses oreilles pulse un battement sourd.
La houppelande qu'elle rêvait de porter lui paraît à présent aussi étouffante qu'une armure. Elle voudrait sentir les mains de son galant sur sa peau.
La patience devra faire parti de son apprentissage si elle veut parvenir à la félicité, à l'apogée de ses sens.
La jeune fille ne le sait pas encore.... patience.
--Pierre.de.bethier


[Devant l'établissement puis au comptoir]

Son père était inquiet, à 17 ans, aucune femme ne l’intéressait... Et pourtant, il n'était pas dénué de charmes. Son père, Charles de Bethier, en était même jaloux. Si lui avait eu les même atouts, il en aurait bien plus profité. Mais Charles était un grand naïf. Il promettait à son fils une carrière militaire, lui à qui le sang ainsi que la violence lui faisait horreur. Pierre était le calme et la réflexion incarnée. S'il avait eu à choisir, le jeune homme aurait opté pour une carrière ecclésiastique ou politique. Mais le choix de son père était irrévocable et Pierre n'avait ni le courage ni la force de lui tenir tête. Le brun de nature si frêle avait donc été obligé de s'endurcir et avait fini par devenir plus robuste. Malgré cela, la nature ne changeait pas et quand on le voyait, il était plus remarqué par son allure élancée que par ses faits d'armes.

Maintenant, son père voulait lui trouver une femme. Mais aucune n’intéressait Pierre qui d'ailleurs préférait les hommes. Les femmes lui paraissaient tout simplement dénuées d’intérêt. Durant sa jeunesse, jusqu'à ses 14 ans, une jeune femme s'occupait de lui, de sa toilette, etc. Tout ce que pouvait faire une mère. Souvent, durant la nuit, elle se glissait dans son lit. Pierre ne trouvait pas ces nuits déplaisantes et il se souvint que certaines fois il l'attendait. Mais elles n'avaient aucun rapport avec celles passées avec des hommes. La fougue, la puissance, la virilité, la domination lui plaisait bien plus qu'une dizaine de femmes dans son lit.

Son père avait prit ce dégout des femmes comme une ignorance du plaisir charnel et un soir l'avait emmené devant la rose noir, lui avait donné une bourse bien pleine tout en lui ordonnant de passer une nuit agréable avec une ou deux filles. Cette idée ne déplaisait pas spécialement à Pierre même si comme indiqué plus haut, il aurait préféré passer sa nuit avec un ou deux hommes...

Pierre s'avança silencieusement dans la nuit après avoir laissé son père un peu plus loin. Un portier se trouvait devant la porte...


Bien le bonsoir ! Je suis Pierre de Bethier, pourrais je entrer ?
--Emilla_kair_d_ancle


[Quatres Bains : peur de se jeter à l'eau]

Les quatre bains... Les travaux étaient achevés depuis peu et c'est avec un regard impressionné qu'Emilla entra pour la première fois dans cette partie de la Rose. La Dame Rouge avait encore su avoir le gout juste entre sensualité et classe. S'approchant discrètement, elle déposa les commandes près de la pièce d'eau sur un guéridon puis se retira presque transparente, soulagée de n'avoir pas assisté à un ébat entre les deux jeunes gens.

Retournant d'un pas rapide au comptoir, elle sourit au nouveau venu qui avait rejoint le comptoir en son absence et inclina légèrement la tête en attente d'une éventuelle commande.



--Desiree


[Chambre de Désirée]


La catin sourit, rassurante. Elle a bien compris l’envie du garçon, et franchit les dernières limites pour lui. Une main se glisse sur son cou puis sa joue, et elle pose ses lèvres sur celles de son jeune client. Elle ferme les yeux, pour mieux faire. Elle prend son temps avant de glisser sa langue sur la bouche qu’elle embrasse. Elle esquisse des gestes qu’il sait déjà, elle s’en doute. Il ne suffit que de le mettre à l’aise. Elle s’y applique avec soin. Concentrant toute son attention sur le baiser, et rien d’autre.

Puis, lentement, alors qu’elle sent vaguement le jeune homme se détendre, elle ose quelques caresses, légères, douces, sur son cou, sur sa chemise. Elle ne glissera pas sous le tissu avant d’être parfaitement sure qu’il en ait envie, aussi prend-elle tout son temps pour le découvrir.

Elle s’alanguit à nouveau contre lui, se laissant peser contre son corps. Qu’il lui vienne l’envie d’en découvrir plus. Et elle n’interrompt pas le baiser. C’est important, de ne pas interrompre. Mais elle se fait exploratrice, glissant délicatement jusqu’à l’oreille, ce creux là derrière, où tout humain aime autant à se nicher qu’à éprouver le picotis d’une bouche amante.

Et, cette fois, elle y reste. Attendant une initiative du jeune homme. Elle lui avait montré ce qui était agréable. A son tour d’oser.

__________
--Iris.



[Alcôve]


Les spectacles de la nuit...

Cette phrase sonne comme un rêve aux oreilles de l'Iris. Et lorsque Judas l'autorise à regarder autour d'elle, comme un rideau qu'il ouvre sur une pièce de théâtre, c'est un spectacle bien étrange qu'elle découvre. Les couples se forment, ne cherchent pas à se connaître mais filent vers l'étage pour des délices insoupçonnés. Claquement de langue pour la Soumise ; le spectacle lui plaît, et un sourire se dessine sur ses lèvres.

Elle les envies, un peu, tous ces gens, finalement. Ils sont libres et ne se compliquent pas la vie... Ils profitent simplement des plaisirs de la chair. Retour sur Judas. Allait-il lui aussi y goûter, avec elle ? Elle découvrait une nouvelle facette de lui, ce soir. Jamais elle n'aurait pensé qu'il aimait regarder ce genre de spectacle sans y participer. Mais les questions de l'Iris s'évanouissent lorsqu'il l'attire à lui et l'embrasse. Réveil des sens. Elle se recule et sourit simplement en hochant la tête.


Bien. J'espère qu'il y aura de quoi combler tes... Désirs.

Elle attrape alors son verre d'hypocras et le bois lentement en regardant autour d'elle. Personne ne les embêtait et ne venait rompre la "perfection" de cette sortie en couple. L'Iris ne se soucie même plus de ce que pourrait lui soumettre Judas. Naïveté, quand tu nous tiens...


___________

--Marceau


[Quatre Bains]

La blond pose ses mains en coupole sous les seins de la jeune femme, le pouce frôle la courbe de la poire à travers le tissus. Le cou est abandonné pour la nuque, qui se voit couvrir de doux baiser. L'homme est prêt à satisfaire physiquement sa cliente et il lui fait sentir en se collant à elle. Une femme aime se sentir désirer et la droiture du Marceau confirme bien qu'il désire sa cliente. Emilla entre et dépose les boissons sans un mot. Appréciable que la discrétion de la jeune femme. Le blond ne lâche pas sa cliente, les lèvres s'approchent de l'oreille ...


Voulez vous connaître mon nom et me donner le votre ? Ou préférez vous l'anonymat ?

Alors qu'il lui susurre ces mots, les mains sont plus aventureuses, le galbe du sein est caressé jusqu'à ce qu'il se retrouve prisonnier par le blond. Doucement il quitte les monts dressés pour rejoindre les épaules et la faire pivoter vers lui. Les émeraudes se plongent dans ses yeux tandis que son bras enlace la jeune femme pour l'attirer à lui. Les lèvres goutent celles de la belle, doucement puis plus fermement, imposant un baiser à la romaine où la langue est à la recherche de sa jumelle.

Baudouin.
[Au comptoir, plus pour longtemps]

Le vieux soldat admirait la danse des ballerines, les jeux de séduction, la valse à quatre temps. Tout ce petit monde prenait sa place, ses repères. Les filles se faisaient enjôleuses et Emilla, petite fourmi, travaillait d'arrache-pied. Observer tout cela était un vrai passe-temps. Il imaginait les jeux de dupe, chacun se permettant ici ce qu'il s'interdisait dehors. Quelle vie avait donc ces gens qui venaient assouvir leurs désirs, libérer leurs pulsions au coeur d'une Rose épineuse?

Il lança un coup d'oeil à la Rouge lorsqu'elle prit le chemin de son bureau. Tout en finissant son verre d'hypocras, il eut la terrible envie de la suivre. Il était revenu pour elle, et elle lui rendait bien l'affection ambiguë qu'il avait pour elle. Et si... la suivre jusque dans son bureau... et si...

Plissant son front, il se ressaisit, reposant le verre vide sur le comptoir. Non, Baudouin, il ne faut pas, tu as d'autres chats à fouetter ce soir.

D'un pas sûr, l'allure martiale comme il avait souvent, la main posée sur le pommeau de son épée, à la vue de tous, il avait une autre idée en tête. Il s'approcha donc de l'entrée, restant derrière les tentures, tourné vers la salle. Ainsi, il pouvait encore observer ce qu'y s'y déroulait, mais surtout... il pouvait surveiller le gardien et voir comment il s'y prenait.

Non pas qu'il ne lui fit pas confiance, mais les quelques échos qu'il avait eu lui avaient donné l'envie d'en savoir plus sur ce jeune homme aux pulsions toujours en exergue.

Une oreille tendue, un oeil sur la salle, l'autre sur l'entrée. Il était à l'affût, l'air de rien pour ne pas incommoder son successeur et surtout ne pas le froisser. Diplomatie, quand tu nous tiens.

N'était-il pas aussi les yeux et les oreilles de la Rouge dans sa mission?
--Jules.


[Alcôve : les soldats sont-ils partageurs ? ]

Les paroles sussurées si près de sa bouche l'eurent sûrement fait frisonner si elle n'étaient si pessimistes. Elle craignait. Qu'ils finissent... hé ben.

Premier éclair dans le regard de Jules. Surpris, presque amusé. Jamais aucune fille n'avait "craint" qu'il ne lui suffirait pas. Ah mais les filles qu'il connaissait n'etaient pas des nobliotes sophistiquées, rompues aux plaisirs de la débauche. Aussi ce fut une once d'inquiétude qui traversa le regard sombre, l'espace d'une micro seconde.


Ne craignez rien, s'entendit-il souffler contre sa bouche d'un ton presque pas bourru qui contredisait ses doutes.

Au travail, mon Jules, songea-t-il. Il s'agit de ne pas décevoir la dame, de lui montrer ce que tu vaux... C'etait le moment d'oublier qu'il était à vendre et de lui donner un avant gout des bras d'un soldat. Une main toujours derrière sa nuque, il glissa lentement l'autre autour de la taille jusqu'aux reins, et l'y plaqua pour attirer la jeune femme fermement contre son torse. Son souffle effleura les lèvres offertes avant de les prendre sans autre permission que la chaleur de la main sur sa cuisse, qui commençait à faire son petit effet. Le baiser fut aussi lent et sensuel que la paume plaquée sur les reins était ferme. Si tous les soldats aiment la bonne chaire, tous ne dévorent pas leurs mets sans les goûter.

En trois mois il ne s'etait toujours pas habitué au parfum enivrant des femmes du beau monde, à leur peau incroyablement douce... ajoutés à la lenteur du baiser et à la poitrine bien ronde collée contre son large torse, l'effet fut immédiat, et sans refléchir, il la bascula lentement dans l'obscurité de l'alcôve, leurs bouches toujours emmêlées.

Lorsqu'il s'écarta enfin, à regret, ses yeux brillants et ses braies tendues ne laissaient aucun doute ; sa désobéissance de l'après midi, ses secrets avec Rouquine, ses pour craintes pour Emilla, son accrochage déplaisant avec Enzo n'étaient plus que de lointains souvenirs. Il était redevenu le soldat un peu rustre, qui n'en revient pas de sa chance d'avoir dans les bras une dame de la haute et qui tente de n'en rien montrer.


Rouquine
[comptoir : c'est toujours ceux qu'on peut pas avoir qu'on veut.]

Elle s'ennuie mais n'ose bailler. La Rouge vient déjà clairement de lui signifier son mécontentement d'un regard avant de tourner les talons. Rouquine la regarde s'éloigner... Tiens, le charmant ex-gardien est là, elle ne l'avait pas vu. Lui aussi a les yeux sur la maquerelle. Soupir. Pas étonnant qu'il se soit reculé aussitôt avancé, tout à l'heure dans la cuisine. Il doit la trouver bien gamine à côté de la sophistication de la Dame Rouge...

Avec une moue elle le regarde prendre place devant la tenture, face à la salle. Elle même, accoudée au comptoir, guette le client, et donc la tenture.... et n'a d'autre choix que d'admirer la stature de Baudouin. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle prend le parti de lui sourire sincèrement. Trop charmant pour ne pas être dangereux, et jamais il n'y eut chasse mieux gardée, elle en est persuadée... Mais il fera un bon ami, peut-être ?

Bon, il vient ce client...? Ah, pouvoir tromper l'eternel ennui des débuts de soirée...En arrivant elle a entendu parler de spectacle mais pour l'instant rien... Est-ce la femme qui tient cet homme en laisse qui doit le donner...? Et ce couple dans l'alcôve, cherchent ils une partenaire de jeux où vont ils observer le salon toute la nuit...?

Emilla revient des bains, interrompant ses pensées, et la rouquine lui sourit, un brin gênée. Après leur dernière conversation, elle se sent presque coupable, comme si elle avait forcé la jeunette à accepter. Pourtant, si elle etait pucelle et qu'on ordonnait à Baudouin de la déniaiser...

Se penchant légèrement contre le comptoir, elle attrape le regard de sa cadette et lui fait signe d'approcher.


Tu vois chérie, on a toutes un faible. Moi ce sont les hommes comme lui, souffle-t-elle en désignant le vieux soldat d'un geste discret du menton. Sans espoir mais on peut toujours admirer, ça mange pas de pain...

Avec un sourire bon enfant, elle retourne à son inspection de la salle, espérant qu'elle pourra discrètement discuter avec Emilla, tout en guettant les arrivées.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Justine.



[ A quatre mains dans les Quatre Bains ]


Les petites mains fines, juste alors posées sur le rideau, serrent un peu plus le tissu alors que les mains du jeune homme, elles, se font plus caressantes.
Son pouls s'accélère encore lorsque les lèvres effleurent doucement sa nuque et qu'elle sent le désir de son galant si dur contre la courbe de ses fesses.
Justine ne se rend même pas compte que la jeune fille aux boissons vient déposer les verres tant elle le fait discrètement, trop à l'écoute déjà de ses sens en éveil.

La question chuchotée à son oreille la fait frémir rien qu'au son de cette voix qu'elle aime déjà.
Elle se retrouve face à lui, ses yeux émeraudes plongés dans le bleu nuit des siens ,et n'a que le temps furtif de lui souffler son nom,...Justine... et le votre ?
avant qu'il ne s'empare de sa bouche pour l'embrasser.
Cambrée par le bras du courtisan qui la maintient contre son corps, perdant presque pied sous ce baiser dont elle découvre la volupté,
la jeune fille se laisse aller à y répondre d'abord par une caresse timide de sa langue puis plus profonde, appréciant ce nouveau jeu.
Doucement elle pose ses mains sur les bras qui l'enlacent, s'aventure vers les épaules puis vers la nuque qu'elle caresse du bout des doigts.
Dans son corps papillonnent une nuée d'ailes faisant battre plus vite son coeur et son souffle.

Justine, du bout de ses seize ans, apprenait l'amour et commençait à aimer ce qu'elle ressentait.
--Emilla_kair_d_ancle


[comptoir]

Emilla souffle vaguement son nom au jeune homme et fuit les Bains pour laisser les choses se faire loin de ses yeux... Filant le regard baissé, elle retourne au bar et sourit soulagée d'y retrouver Rouquine, signe de sécurité dans sa soirée. Elle s'installe derrière le bar et se sert un grand verre de jus de framboise, énergie et esprit clair. En sirotant son verre, elle observe et écoute son ainée, songeuse.

On fait quoi quand on sait que notre faiblesse risque de nous faire mal? Surtout quand on nous jette dans ses bras?

Emilla où l'art de poser les questions qui tuent dans les conversations les plus anodines...



Rouquine
[comptoir : philosophie pour tromper l'attente]

Les yeux toujours professionnellement braqués sur la porte, la jeune catin hausse les épaules et sourit.

En général, je prends le risque. Sans le risque d'avoir mal, on se ferait jamais du bien. Pis ce genre de "mal" on s'en relève, hein.

Vrai que toutes les fois où elle s'est offerte par envie plutot que de se vendre, il y a eu un prix à payer, songe-t-elle. Mais le plaisir en a toujours valu la peine, à ses yeux. Accro à la tendresse des hommes, elle n'a jamais su faire autrement. Consciente que ce n'est pas la question que lui pose vraiment Emilla, la Rouquine pousse un petit soupir et s'arrache une seconde à la contemplation de la tenture et de son gardien pour regarder sa protégée.

Mais dans ton cas, soeurette, le risque est bien pire dans la rue que dans les bras de Jules... non ?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle



[Comptoir : émois adolescents]

Emilla écoute la Rouquine et se mordille les lèvres. Le rouge envahit ses joues à la notion des bras de Jules. Pourquoi ce soir est elle aussi sensible aux ébats et séductions alentour alors qu'elle avait pris une routine dnas ses soirées, oublieuse des activités des pensionnaires. Là, tout la troublait ce soir et elle se rongeait les sangs de voir Jules disparaitre dans une alcove avec la locataire.

Oui, je n'ai pas trop le choix de toute façon, et tu as raison, ça aurait pu être bien pire. Je n'aurais pas aimé qu'on m'impose Enzo, Tibère ou pire le gardien. Il me met mal à l'aise celui là et il a encore pas livré les bouteilles demandées j'ai du prendre sur mes économies pour envoyer le petit voisin me récupérer des bouteilles avant l'ouverture. Il faudrait que j'en parle à la Rouge.



--Thibot
[Chambre de Désirée]

Son désir réalisé, enfin quasiment, puisque en fait c’est Désirée qui l’embrasse et non pas lui qui embrasse Désirée mais le résultat est le même non ?
Et résultat ô combien plaisant. Thibot n’a pas envie que ce baiser cesse, alors lorsque le baiser de la jeune femme s’arrêta derrière son oreille, le petit blondinet vint goutter ses lèvres.

Sans s’en rendre compte sa main sa posa sur la taille comme si ce geste avait été naturel.
Puis il vint s’aventurer dans son cou, ses lèvres remontèrent doucement en direction de l’oreille de Désirée.
En chemin il trouva le lobe qu’il embrassa doucement. Puis trouvant cela plaisant, s’y attarda et le goutta avec un peu plus de gourmandise.

Le corps de la catin se pressa un peu contre celui de Thibot.
Humm comme il est doux de sentir ce corps délicat.

Avec des gestes mal assurés sa main glissa dans le dos de la jeune femme, le caresse maladroitement.
Il espérait de tout cœur ne pas faire d’erreur, de ne pas mal faire car il ne voulait pas gâcher ce moment de douceur.

Le blondinet releva son regard sur Désirée et plongea ses prunelles bleus dans ses yeux gris.
--Liebault

__________

[Chambre de Marie]

Il se détend le baronet. Il se délasse. A-t-il la moindre conscience de ce qu’il demande à la catin ?
Non, bien entendu.
Lui, il paye pour la nuit. Il dispose. C’est ainsi.
Déjà qu’il a du mal à penser autrement quand il ne s’agit pas de services payants…
Il laisse donc les mains douces de Marie glisser sur lui, défaire les muscles noués (car chacun sait comme une longue journée assis à un bureau peut être douloureux pour le corps !), et il se tait.

Il s’endort ?

Ouais. Il s’endort. Le mufle.
Il ronflerait presque.

Pauvre Marie !


__________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 116, 117, 118, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)