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[RP] Maison close de la rose noire

--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle sourit, se laisse faire, découvrir par les mains malhabiles. Elle continue d’embrasser délicatement le visage du jeune homme. Les caresses sont douces, délicates, et elle savoure le plaisir d’avoir encore dégotté un puceau. La paie est la même mais le plaisir de voir un homme se faire entre ses bras, c’est tout de même autre chose qu’attendre la fin d’une passe pour redescendre à la pêche au client !

Elle poursuit donc avec applications ses caresses sur le corps du garçon, ne glissant pour l’instant pas sous sa chemise. Elle le laissa la découvrir encore, jusqu’à ce qu’il relève le regard et plonge dans les perles grises.
C’est le moment qu’elle choisit pour sa phrase fétiche.


Avez-vous déjà vu une femme nue, Thibot ?

Surement que la réponse était oui. La question ne servait qu’à éveiller son envie de la voir nue, elle.
Et puis elle aimait ceux qui, troublés, se mettaient à rougir.

Elle piqua un baiser sur les lèvres de son jeune client, et défit d’une main habile les premières agrafes de son bustier. Pas assez pour révéler la moindre parcelle de chair dissimulée. Mais assez pour donner l’envie d’en défaire d’autres.

__________
--Thibot
[Chambre de Désirée]

A la question, Thibot piqua un fard et balbutia une réponse

Heuuuu …. Bin …. C'est-à-dire que … oui enfin non pas vraiment … enfin c’est pas pareil …

Vachement clair la réponse du blondinet, c’est sur que la jeune catin va être bien avancé avec une pareille explication.

J’ai bien vu les filles se baigner à la rivière dans mon village … mais de loin … enfin … voila quoi !

Puis Désirée dégrafa un peu son bustier.

Aller encore un peu … non elle s’arrête là… mince !

Voulant en voir un peu plus le garçon tendit la main pour continuer ce que Désirée avait commencé. Est-ce qu’elle sera d’accord ? Il ne se posa pas la question.

Sa curiosité piquée au vif il entreprit de défaire le haut de la jeune femme. Avec des gestes imprécis, il se battait avec chaque agrafe pour la défaire, l’une après l’autre. Patiemment il arriva en bas dudit bustier qu’il fit ensuite glisser et tomber sur le lit.

Thibot la regarda avec curiosité et envie. Oui l’envie de toucher, mais il n’osa pas, enfin du moins pas là.
Il tendit sa main vers elle, timidement il caressa son visage, puis son cou, pas plus bas non …Puis évitant soigneusement la poitrine il caressa ses épaules et descendit le long du bras pour prendre la main qu’il embrassa.

Gardant la main de la jeune femme dans la sienne il se pencha vers elle pour déposer un baiser sur les lèvres, puis un autre et encore un. Tout doucement il se sentait plus en confiance, tout doucement il se détendait et osait un plus … du moins dans la mesure du puceau qu’il était.
--Desiree


[Chambre de Désirée]

La catin laisse faire le jeune homme. Elle savait quelles réactions elle allait provoquer, bien sur, mais il existait toujours un léger inconnu, tout de même. Elle était ravie de le voir prendre les devants et lutter avec les attaches de son vêtement.
D’un sourire elle le rassura. Il s’en sortait très bien. Elle l’embrassa encore quand il s’enhardit, et que le bustier fut abandonné sur le lit.
Mais le garçon n’en resta pas là, même si elle sentait qu’il évitait soigneusement de regarder et de toucher les zones qu’il venait pourtant de mettre à nu.

Elle se leva donc, et d’un geste mille fois répété, fit sauter les attaches de son jupon, pour se tenir nue devant lui. Elle fit une pause, quelques instants pour lui laisser le loisir de la regarder, puis elle se glissa de nouveau contre lui. Assise sur sa cuisse, d’ailleurs. Ainsi entre ses bras, elle se plaçait sous sa protection, toute proche pour qu’il puisse la découvrir, et lovée comme si elle était en confiance.
Elle n’était jamais en confiance absolue. Son métier le lui interdisait, bien entendu, mais il lui revenait de le paraitre, par contre.
Elle se lova, donc, et embrassa délicatement le cou de son jeune client, lui caressant la nuque du bout des doigts, jouant à la limite du col de son vêtement.

Immobile, elle guettait ses réactions.

__________
--Thibot
[Chambre de Désirée]

Thibot regarda la jeune femme maintenant nue devant lui.
Puis elle vint s’asseoir sur sa cuisse, blottie tout contre lui. Déconcerté le jeune homme ne su que faire et rougit fortement jusqu’aux oreilles. Elle reprit ses douces caresses et ses baisers.

Alors le petit blondinet, sentant de la fragilité dans cette jeune femme, sans doute feinte, il entreprit de masser les épaules de Désirée.
Il invita la jeune femme à s’allonger sur le lit afin qu’il soit plus à son aise pour le massage.

Thibot aimait masser et sentir les gens se détendre sous ses doigts. Mais jusque maintenant il n’avait massé que des gens vêtu …

La peau de la catin était douce au touché, il aimait de plus en plus ce contact.
Les mains du garçon vinrent détendre la nuque de la jeune femme avant de redescendre sur ses épaules. Ses doigts habiles, massaient délicatement le dos de Désirée, montaient puis redescendaient le long de la colonne. A genoux à coté d’elle, sur le grand lit, il s’appliquait à son massage, sentant la peau douce sous ses doigts. Parfois il picorait la nuque de petits baisers.
Il évitait toujours de trop regarder ou de toucher les parties du corps nouvellement découvert et ainsi arriver au bas du dos, il n’osa pas aller plus bas et se contenta de masser les reins. Il se pencha sur la jeune femme, embrassa sa nuque puis se risqua à poser un baiser sur une épaule.
--Marceau


[Quatre Bains]

Elle ose, voilà qui est bon signe, elle n'est plus passive mais active. Quand une cliente se met à partager c'est qu'elle accepte pour de bon ce qu'elle vint faire là. Alors là plaisir il peut y avoir, sans cela mission impossible. Il regarde la jeune Justine. Une main se glisse dans les cheveux de la brune alors qu'elle est contre lui, il prolonge le baiser avant de lui susurrer son nom au creux de l'oreille.

Je me nomme Marceau.


La scission s'opère alors, les deux corps se séparent sur la décision du blond. Non qu'il veuille expédier la cliente, ici on ne travail pas à la quantité mais à la qualité, c'était aussi pour cela qu'il était ce qu'il était, et qu'il était le préféré de sa précédente maison. Revenons à la scission ... il comptait bien commencer cette soirée par un bain et qui dit bain dit être nu. Et nu ils ne le sont pas. Le blond glisse dans le dos de sa cliente et lui caresse le cou puis les épaules. Doucement il délace les rubans retenant la robe, tout un art d'ôter - sans s'accrocher ou s'énerver et faire des nœuds - la robe d'une femme. Les blonds doigts font glisser la robe sur le corps de sa cliente laissant dévoiler au fur et à mesure la peau de la belle. Il l'invite à entrer dans un des bains, seule pour commencer. Il ne voulait pas qu'elle ai froid, les seuls frissons qu'elle connaîtra ce soir seront ceux du plaisir. Il remonte les manches de sa chemise, n'oublions pas qu'il n'a pas ses affaires de rechange sur lui et s'il doit faire plusieurs passes, il ne peut se permettre de se salir. Il attrape un éponge et la gorge d'eau. La main se serre et le liquide parfumé parcourt les vallées de son corps.

Je continue ou m'autorisez vous à vous rejoindre ?


--Desiree


[Chambre de Désirée]

Surprise par la demande du garçon, la catin s’exécuta. Jamais l’on n’avait pris soin d’elle ainsi. Mais elle comprenait. Elle comprenait d’autant bien que masser ses clients l’avait toujours aidé à se défaire de ses propres angoisses.
Elle se laissa donc faire avec plaisir, sentant que les mains hésitaient à la toucher, elle s’appliqua à la passivité le temps que le jeune homme s’enhardisse.
Mais ce dernier n’alla pas plus loin que quelques chastes baisers sur le haut de son dos.

Amusée, elle se tourna lentement, pour lui faire face, pour exposer ce qu’il évitait depuis un long moment maintenant. Elle lui sourit d’un air rassurant, et saisit une de ses mains, en embrassant légèrement la paume avant de murmurer :


Sire Thibot, vous serez un parfait amant pour une pucelle lors de vos épousailles. Mais aujourd’hui ce n’est que de vous qu’il s’agit !

Et sans plus de cérémonie, elle déposa la paume ouverte sur une rondeur à la cime dressée. Il était temps que le jeune homme affronte ses appréhensions et découvre qu’il était plaisant de toucher une femme autrement.
Elle garda sa main sur la sienne un instant, puis jugeant qu’il serait bien capable de s’en sortir tout seul à présent, elle remonta une caresse le long de son bras pour effleurer sa nuque.
Puis elle redescendit à son cou, et après s’être assuré qu’il ne le vivrait pas comme une offense, elle entreprit de défaire sa chemise. Assez lentement pour qu’il puisse l’arrêter, si cela allait trop vite pour lui.
Elle ne tenait pas à le brusquer. Le brusquer, c’était l’effrayer, et perdre un client.
Et puis, aussi, la catin pétrie d’orgueil aimait savoir qu’elle rendait aux femmes un fier service en faisant des puceaux qui passaient entre ses bras des amants dignes de ce nom. Orgueilleuse Désirée.

__________
Elisabeth_stilton
[Alcôve : s’abandonner ? ]

Les choses devenaient un peu plus sérieuse et son amant du soir se faisait plus aventureux. Si elle l'avait choisi c'était en partie parce qu'il n'était pas ce qu'était Tibère, oublier dans les bras d'un autre son credo. Et cela commençait bien, elle se retrouva dans les bras protecteurs du soldat. Étonnante sensation que celle ci. Elle n'avait jamais connu cela, la volupté, la sensualité, la passion oui, mais la sérénité et la tranquillité ça non jamais. Elle se sentait bien contre lui, contre cet homme puissant qui aurait pu la soulever facilement, elle avait l'impression d'être entourée, comme dans un cocon. Et quand à ses lèvres ... la blonde fut surprise par la douceur du baiser, elle s'attendait à un geste plus ferme, plus fort. Décidément Jules se révélait être un soldat bien étrange. Doux mais tellement fort en même temps.

Alors qu'elle prenait du plaisir à cette situation, elle se retrouva sur la banquette de l'alcôve, double prisonnière, par la langue et le corps du courtisan. Cela la dérangeait elle ? Pas le moins du monde. Elle s’abandonna aux bras experts, du moins pour qu'il soit à la rose il ne pouvait être que cela, sinon la Rouge l'aurait congédier sans attendre. Quand il s'éloigna, elle fit la moue, la blonde ne voulait pas perdre ce si agréable contact. Elle se doutait qu'une chose le ferait sans doute revenir contre elle. Alors la main qui était quelques minutes plus tôt sur la cuisse de l'homme se glissa sur le renflement des braies, lui montrant ainsi qu'elle était prête et désireuse d'en "connaître" plus sur lui. Elle se releva pour le rejoindre et glisser à son oreille dans un murmure.


Voulez vous rester ici ? Ou avez vous d'autres idées en tête ?
_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Thibot
[Chambre de Désirée]

La jeune femme avait été patiente, mais elle le pressa un peu et Thibot se retrouva avec un mont dressé dans la paume de sa main. Rougissant d’abord, le jeune homme se ressaisit rapidement, l’heure n’était plus à la rigolade et son pouce commença à caresser la peau. Cette douce sensation l’enivra et l’engaillardit quelque peu.

Toujours agenouiller à coté d’elle, ses mains découvraient le corps de la jeune femme alors que celle-ci défaisait lentement sa chemise. Il l’aida à l’enlever et la laissa choir au bord du lit.

Le blondinet s’allongea au coté de la catin ses mains s’aventuraient, caressaient, palpaient les galbes, puis leurs pointes dressées, descendaient sur le ventre pour finir sur une hanche.

Ces caresses éveillaient chez le jeune homme un feu prêt à le consumer, brisant les dernières barrières. Ses lèvres se posèrent sur celle de Désirée et alors que sa langue se faisait plus exploratrice il descendait jusqu’aux deux monts et leurs pointes dressées qu’il goutta avec gourmandise.
--Marigold.
[Dans la chambre de Marigold]

Le massage c'est l'une des spécialités de la blondine et pour cause... Il y a de cela deux ans qu'elle travaille à la Rose à présent, et la Rouge est très attachée à la formation de ses filles. Elle a organisé un genre d'université des plaisirs en quelque sorte où les plus expérimentées dévoilent certains de leurs secrets aux débutantes. Marie a eu la chance de recevoir les conseils de la volcanique Rosa. Et si celle-ci a depuis des lunes déserté le lupanar,laissant le champ libre à d'autres pour le titre de Reine des roses, la jeune fille quant à elle pense souvent à l'italienne et à ce qu'elle lui a apporté. Enfin tout cela pour dire, que c'est la brune qui lui a expliqué comment délasser un corps fourbu, oh pas que le baronnet semble particulièrement noué, mais un bon malaxage ne lui ferait pas de mal assurément.
Et en effet, à peine une vingtaine de minutes plus tard alors, que la blondine va lui proposer de se retourner pour qu'elle masse son torse et tout ce qui fait son anatomie faciale, il sombre. Liébaut dort comme un bienheureux, Marigold sourit il n'est pas un client comme les autres pense-t-elle. C'est bien la première fois qu'un homme s'endort avant de l'avoir prise jusqu'à épuisement total... Elle décide de se laisser glisser hors du lit et va jusqu'au petit nécessaire de toilette composé d'un broc d'eau et d'un linge propre qui l'attend sur une commode. Faisant de son mieux pour ne pas éveiller le baronnet, elle rafraichit son corps en sueur et huileux, qui sent bon la noisette depuis le massage.
La toilette de chat finie elle appelle une des servantes pour qu'elle lui porte à manger, puis elles s'installe toujours nue sur la méridienne, une ouvrage de crochet en mains, en attendant que le Bel au bois dort s'éveille.


Malycia
[Dans les ruelles de Paris]

Une brune dévergondée s'evertuait à tirer par la manche un jeune homme qui ne l'était pas encore tout à fait, plus que réticent à suivre dans le dédale que pouvaient être les ruelles de la capitale, sa fourbe, comme il aimait à la surnomer, ayant le don pour toujours le mettre dans des situations indélicates visant parfois à le ridiculiser.
Mais cette fois ci ces intentions étaient pourtant plus que louables, enfin tout est toujours relatif, mais venant de Malycia il ne fallait s'étonner de rien.
Quel mensonge avait elle bien pu inventer encore cette fois pour qu'il accepte malgré tout de la suivre dans ses pérégrinations, lui faisait il une confiance si aveugle, de ça on ne pouvait douter à le voir malgré tout lui concéder ses moindres caprices.


Allez presses toi au lieu de lambiner, tu verras l'endroit est très vivant de ce qu'on m'a dit, parait que c'est le lup...l'endroit le plus en vogue de la capitale, si tu veux faire des rencontres dignes de ton illustre nom c'est là qu'il faut aller.

Si il ne croit pas à celle là elle pourra toujours lui en raconter une autre, la malcieuse fille du Lys en avait tout un stock dans sa manche, des mensonges plus farfelus les uns que les autres et dont elle ne démordait jamais sans un aplomb des plus déconcertant.
D'autant qu'en chemin elle s'était arrêtée chez un perruquier, vous ne songiez tout de même pas qu'elle irait dans un bordel en se présentant sous son nom et en tant que fille, puisqu'elle portait une tenue masculine elle pourrait sans mal se faire passer pour un puceau en mal d'être déniaisé par une ribaude expérimentée, et le passage chez le perruquier me direz vous, une halte pour se voir agrémenter le menton et la lèvre supérieure d'un postiche à poils lui donnant un semblant de masculinité.

Sourire à l'intention de son jeune ami un peu surpris de la voir ainsi déguisée, mais de lui répliquer aussitôt.

Je préfère passer incognito, et l'endroit est parait il uniquement réservé aux hommes, tu ne voudrais pas qu'on me laisse à la porte!
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--Liebault

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[Chambre de Marie]

Il ne dort pas bien longtemps à dire vrai. La fraicheur de l’eau l’a tiré de la torpeur du massage avec un frisson. Mais il feint le sommeil encore un peu. Il observe la catin à travers le voile de ses longs cils. Lorsqu’elle s’installe, nue dans son fauteuil, il se redresse sur un coude et la regarde, sans rien dire.
Il trouve étrange de la voir s’occuper à une chose si… féminine. Son épouse fait du crochet. Il trouve ça trop… normal, pour une catin.

Intrigué, il finit par murmurer :


Pourquoi faites vous ça ?

Il se posait réellement la question. Quelle drôle d’idée, franchement, de faire du crochet !

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--Marigold.
[Nue sur une méridienne à faire du crochet ]


Occupée à sa toilette puis à son ouvrage, Marie n'avait pas vu Liébaut se redresser quelque peu. Elle n'avait pas senti non plus son regard se poser sur elle tandis qu'elle frictionnait délicatement sa peau nue. Plongée dans ses rêves de mariage, une voix douce quelques mots murmurés, la firent sursauter.
Elle cacha son ouvrage désolée de s'être faite prendre, les larmes affluèrent , elle savait que c'était interdit et que la Dame la punirait si le baron se plaignait . Elle tomba à genoux sur le sol et rampa jusqu'à lui en l'implorant.


Pitié, je suis désolée je ne recommencerai, pas... je croyais que vous dormiez et ... je ... enfin c'est juste l'ouvrage pour mon trousseau monsieur... pitié ne dites rien à ma Dame, je serai punie, marquée au fer rouge et peut-etre chassée...


Ses émeraudes qui se noyaient peu à peu dans un océan de larmes ne quittaient pas Liébaut, cherchant un élan de compassion dans son regard.
Gailen_d_arduilet
[Ruelles de Paris accroché à la malice...]

Ou l'emmenait-elle donc encore ?

C'est quoi cet endroit ? Pourquoi est-on dans de miteuses ruelles? C'est çà les fastes de la capitale? m'étonnerait qu'on se retrouve au Louvre par ce chemin. Puis son déguisement là! Elle me fait quoi? Le coup du mercenaire çà lui a plu? la vla qui joue les hommes maintenant ?

Comme vous l'avez compris l'heure était à l'interrogation pour le "gamin". Milles et unes questions se bousculaient dans sa petite cervelle et heureusement ! Voilà donc futur comte baron et j'en passe en route pour un bordel parisien, non mais pourquoi je l'ai foutu là dedans moi ?

Elle le traînait donc, pas de force car sa curiosité de jeune (presque) homme désireux de découvrir la vie l’empêchait de se débattre au point de la faire capituler, mais pour la forme car lui le futur grand de ce monde ne pouvait s'abaisser à laisser une femme (et même celle là) lui dicter ce qu'il devait faire ou pas.


Dis, c'est quoi ton machin là? Tu me prends pour une cruche? T'as vu l'état du quartier ? Je suis sur que tu m’emmènes dans un repaire de brigands que ton père t'a renseigné. Je te préviens si tu complotes contre ma grand-tante je te dénonce même si ....

Non, ne rien lui dire. Pour cela il faudrait qu'elle soit moins ...plus...enfin je me comprends. Puis déjà il faudrait que je maîtrise, moi-même, les sentiments qui se bousculent dans mon petit cœur.

même si t'es ma meilleure amie. Puis d'abord t'es pas jolie en homme.

Oups...j'ai dit quoi encore ...elle va me demander depuis quand je la trouve jolie pffff ...
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--Lucrece


[Au comptoir...]

La liqueur descendait à vue d'oeil dans le verre de La Borgia, faut dire que ce soir là était relativement calme...Sa phase d'observation et de réaclimatation dans les murs finie, elle s'était reconcentrée sur la conversation du comptoir.
La révélation de Rouquine sur sa faiblesse pour Baudoin la laisse songeuse, son regard passe sur l'ancien gardien...

Ainsi, la rousse les aimait d'âge mur...oui pourquoi pas, il y avait surement pire que ça, il était soigné le Baudoin et pas désagréable en plus. Sûr qu'il l'aurait pas malmené sa consoeur. Emilla qui rétorque que le gardien la met mal à l'aise...Y aurait il un nouveau gardien puisque le vieux ne traîne pas derrière le rideau? Lucrèce fronce le sourcil joliment avale sa fin de verre et avec le peu de rougeur qui lui revient aux joues fait signe à la serveuse...


Tu peux m'en remettre juste un doigt s'il te plaît...Et si vous me racontiez ce qui a changé j'ai l'impression d'avoir été enterrée un moment...

Sourire, on reste aguicheuse pour la porte et les alcôves mais tant qu'à attendre le client, autant le faire de manière agréable...

--Geoffroi



[A la porte de la Rose]

Parfois, quand on est gardien d'un bordel, même psychopathe en devenir, il arrive que les sens s'assoupissent et que l'esprit aille vagabonder ailleurs, quelques instants qui ont valeur d'éternité.

Et c'est même debout contre la porte qu'il avait laissé ses pensées errer, sans prendre garde au jeune homme qui s'adresse à lui. Ce n'est qu'au bout de longues secondes qu'il pose enfin ses yeux sur lui, comme on émerge d'un rêve.

Il l'observe, s'attardant sur les traits doux et charmants. Il lui trouve un petit air féminin, un je ne sais quoi d'ingénu au fond des yeux. Quelque chose qui aiguise son appétit naissant de prédateur, bien qu'il n'ait jamais possédé d'homme Geoffroi, comme il a possédé des femmes, et comme il rêve de posséder Désirée. Et oui, toujours elle dans sa tête, satanée catin…

Pierre de Bethier vous dites?

Fouille ou pas fouille?… Le gardien tergiverse, cogite, hésite, puis s'approche du jeune homme jusqu'à sentir son parfum, et pose une main sur son bras, son regard planté dans le sien.

Portez-vous une arme quelconque, Pierre de Bethier?



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