Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 118, 119, 120, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

Malycia
[Ruelle de Paris, à l'approche de la porte de l'antre des vices]

Que lui importait le flot de questions qui pouvait bien l'assaillir, le but était de l'attirer jusque la porte d'entrée sans qu'il n'ait envie de prendre la poudre d'escampette, c'est qu'elle le connaissait son chaton, sous ses airs arrogants et fiers de noble de grande naissance, il n'en restait pas moins un gamin qui pourrait s'effaroucher au moindre doute sur ses intentions.
Elle s'arrête d'un seul coup alors qu'ils approchent selon son sens de l'orientation, qui n'est pas si mauvais que ça pour une première promenade dans les ruelles malfamées, du saint lucre indiqué par ses mauvaises fréquentations.


Gailen...tu as confiance en moi, dit-elle alors qu'elle pose à plat ses deux mains sur les épaules de ce dernier, son regard noir transperçant celui plus clair du presque homme

Alors oublies ta grand tante, tes préjugés, tes principes, enfin tout ce que je ne t'ai pas inculqué, et tu me suis sans grogner.

Elle lui colle une bise sur la joue et sourit.

Tu voulais que je fasses de toi un homme....peut être que ce dernier avait une tout autre vision de la façon dont il aurait aimé qu'elle le fasse, mais si tel était le cas il avait oublié de lui faire comprendre de manière plus explicite, et dans l'esprit de la brune, elle voyait encore Gailen comme un enfant, celui qui grimpait sur ses genoux il y a peu.
Tirage de langue en règle pour la réponse à son compliment sur son déguisement et...
Elle lui reprend la manche et l'entraîne à nouveau dans son sillage, non loin d'eux à quelques pas, juste là, l'enseigne est bien visible, La Rose noire, enfin...
Elle ralentit le pas, lâche le bras de son jeune ami et lui chuchote discrètement.


Je ne pensais pas qu'il y aurait un portier à gruger, bon ne dis rien et laisse moi faire.

Le duo s'avance jusque là, et attend que le cerbère porte son attention sur eux, instinctivement elle porte sa main à sa taille alors qu'elle entend le portier interroger l'homme à propos d'armes qu'il pourrait porter.
_________________
--Jules.


[Salon : prise en charge.]

Il s'était à peine écarté mais cela avait suffi à décevoir la belle, qui le lui montra sans quiproquo possible. Retenant avec peine un grognement de désir, il tenta de se concentrer sur la voix chuchotée qui lui parvenait par dela le sang qui lui battait déjà les tempes.

Voulez vous rester ici ? Ou avez vous d'autres idées en tête ?

Elle lui demandait son avis. Quoique surpris, l'ex soldat n'en montra rien. Peut-être voulait-elle comme tant de femmes, se sentir prise en charge et désirée. Même si ici, la cliente avait toujours le dernier mot. Ca tombait bien. Il serait bien mieux la haut pour l'honorer, loin du regard clair de la petite Emilla.

Je n'ai qu'une idée en tête, grommela-t-il à son oreille.

Et sans un mot de plus, le soldat posa les pieds à terre, glissa une main sous les genoux de la blonde, l'autre derrière son dos et se releva en la soulevant facilement.


Votre chambrée ou la mienne ? lui glissa-t-il en lui mordillant le cou.

Elisabeth_stilton
[En route pour la mansarde]

Il s'écartait encore ! Pourtant elle avait été clair. Elle avait même perçu une légère réaction concernant son geste. Il devait surement envie de plus que des baisers dans une alcôve - ce qui est quand même évident quand on fait ce métier - fin bon quoi. La blonde ne s'attendait pas à être soulevée et emporter comme ceci. Rappelons que la dernière fois qu'elle fut portée c'était pour finir dans une chambre miteuse à la Cour des Miracles. Quoi qu'elle fasse cet évènement lui revenait toujours en tête. Pourquoi n'arrivait elle pas à prendre de plaisir à se laisser aller ? C'était l'une des séquelles de ce triste évènement ... elle aimait qu'on lui fasse l'amour mais elle n'y prenait plus de plaisir. Peut être que Jules y arriverait lui, c'est aussi pour cela qu'elle l'avait choisit ce soir. Pas la peine de lui dire pour lui mettre la pression, ni de le lui faire ressentir. La blonde se cala alors dans les bras du courtisan, glissant ses bras autour de son cou. Elle ferma les yeux, savourant les caresses. Pour une raison qu'elle ignore elle murmure la réponse à sa question.

Allons dans la mansarde.

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Desiree


[Chambre de Désirée]

Ca y était. L’orgueil en elle le savait. Vaincues, les craintes. Le puceau ne l’était déjà plus vraiment. La blondine lui souriait tandis qu’il osait. Il ne craignait plus de la toucher, et semblait même s’en accommoder fort bien. Elle s’appliqua à réagir comme le ferait n’importe quelle femme dans la même situation. Cambrant joliment son dos, se tendant vers les caresses. Viens. Viens petit homme, je m’en vais te montrer combien il est plaisant de s’assouvir.

Elle lui sourit encore, alors qu’il l’embrasse et s’aventure à gouter les cimes pointées. Elle plongea les mains dans les cheveux de son jeune client, massant avec délicatesse le crâne. Puis elle les laissa glisser le long de sa nuque, de son dos, courir sur ses bras jusqu’au ventre. Il était temps de libérer les ardeurs du mâle, n’est-ce pas ?
Il lui semblait prêt à montrer fièrement sa virilité, aussi ne perdit-elle pas de temps, ni de mots. Ils étaient d’ailleurs bien souvent inutiles, voire coupe faim. Sauf avec quelques cérébraux mal dégrossis.

Les braies sont dénouées, légèrement, avec moult caresses engageantes. Les mains effleurent, les mains caressent, les mains jouent, mais jamais d’affrontent. Il revient au client d’en finir, et de franchir les derniers gestes qui feront de lui un homme prêt à coucher avec une femme. Libérer ses jambes du tissu, afficher sa mâlitude, bravement, pour aller au charbon.

__________
Thoros
[Dans une rue jouxtant la ruelle de la maison close]


La nuit était tombé depuis quelques temps déjà, un enfant et quelqu'un de haute stature, enroulé dans une cape noire, probablement un homme, se tenaient là depuis quelques temps déjà à bavarder sur un ton de conspirateur.

-T'es sûr que c'est là, petit ? Jj'vois rien, aucune inscription, pas de lanterne rouge, queudalle.

Il regarda de nouveau son plan, le tournant à droite, à gauche, à l'envers. L'homme était friand de plan. Surtout si il y'avait plein de flêches dessinés dessus oui oui.

- Grumf..J'admet que ça correspond à peu prêt aux indications..d'Attila..

- Evidemment m'sieur ! Depuis l'temps qu'on poireaute ici on a vu deux m'sires bien habillés y entrer ! Seuls ! Et zavez po remarqué comment ils regardaient à droite et à gauche avant de toquer ? Eux c'est des habitués j'vous dis, ils zentrent comme ils veulent, ils sont presque d'la maison on peut dire !

J'aimerai bien qu'vous m'laissoyez partir maintenant !


- Humf. Ben on sait pas..rentraient ptet juste chez eux après tout..Ils habitent le même chez eux..et ils ont juste peur de se faire agresser dans cette ruelle sombre..Alors ils sont mefiants voila tout.
Ils sont habillés bien trop richement pour un claque..D'habitude ça s'ennivre, ça braille, ça se bat et sa cancane..


Le gamin lui jeta un regard tout englué d'abattement, apparemment fallait tout lui apprendre à ce grand bênet d'adulte.

- Puisque je vous ai déjà repeté 3 fois que c'est ici qu'j'ai vu mon père et le gros Jo se faire recaller une nuit, alors que j'avais fait le mur avec mes amis ! Sans compter toutes les dames que j'entend la journée maudire ce lieu, leur mari acquiessant hypocritement !
Mais j'pense que vous aussi zavez pas une chance d'entrer..


- Quoi ?? T'oses dire que je ressemble à un clodo, petit merdeux ? Regarde mes fringues, elles sont super classe, et le tricorne ça en jette !
Pour ce qui est de l'argent, j'en ai suffisament pour me payer toutes les putains que je veux pour mes vieux jours ! euh..si je le desirais toutefois..


- Naan mais m'sire s'pas ça..C'est plus question d'attitude v'voyez ?
S'pas que vous savez pas vous tenir en societé et que vous êtes un ours mal leché et grognon, non non j'ai jamais dit ça aem brouf.
Mais zavez pas l'habitude de ce genre d'endroit et ça va se voir, zavez la tête de quelqu'un qui cherche à valdinguer tout ce qui bouge et à tailler l'esbroc avé sa rapière. Ici faut qu'vous soyez courtois devant le veilleur, montrer patte blanche pour entrer, sans le frapper après pour se venger..être courtois avec les dames sans tenter de les enrôler pour quelconque rapine et eviter de traiter les autres clients de libidineux obèses et oisifs.


- Mais c'est que tu me sembles bien informé petit sagouin ! Et tu crois que tu vas me donner des leçons de vie comme ça ? ah ah c'est la meilleure ! Je connais les armes qu'ils emploient en societé, leur piques corrosives, leur petit rires affligeant et leur lechage de botte, je sais faire illusion quand il faut ! Et puis, eh regarde un peu l'artiste, j'ai tout prévu.

Thoros devoila de sous sa cape, un joli masque à deux visages tout noir, otant son tricorne, il le passa autour de son visage.



- Mmh..Oui j'ai déjà vu des masqués s'presenter et entrer..c't'un coup de bol pour vous..par contre sans vouloir vous commander, vous devriez plutôt met vot' masque du coté heureux..Même si l'coté grincheux vous correspond à merveille vous risquez d'leur faire peur..

Thoros etrangement serein, resistait toujours à la furieuse envie de botter le train à ce petit effronté railleur et obtempera, obligé de le croire sur parole.



- Alors ? J'ai l'air de quoi ? On me supplierai presque d'aller honorer une de ces ribaudes de luxe non ?

Nouveau coup d'oeil enervant de la part du morveux.

- On aura pas mieux..on aura pas mieux..Bon, m'sire..pas que vot compagnie m'deplait mais..

Fulminant, Thoros vocifera, ses bras battent inutilement l'air

- Rah ! Allez dégage maintenant, vla ton pognon ! Un gamin comme toi, trainer dans les rues la nuit, c'est honteux ! Enfin vu l'père que tu sembles avoir, bonjour l'éducation, y'aurait à redire ! grumpf.

Sans davantage d'hesitations, il s'avança à la conquete de ce lieu mysterieux..s'engageant dans la ruelle, Le plus silencieusement possible

crac bling blang blong cling

Oui en fait Thoros transportait toujours une vraie armada sur lui, au cas ou un gars veuille lui faire la peau, au bout d'un certain stade dans l'domaine de l'emmerdeur public, on se fait quelques ennemis.
Sous son manteau et sa cape y'avait l'equivalent de l'arsenal du domaine royal, à peu de chose prêt, les plus eminents spécialistes debattent et se dechirent encore sur la question.


- Oh m'sire, une derniere chose, dans ce genre de lieu, l'gardien à l'entrée y d'mandera qu'vous remettiez vos armes..J'vous conseille de pas faire de flan sinon vous rentrerez pô ! D'toute façon y sont que là pour leur plaisir les gens l'z'armes sont inutiles !

Thoros entendit le gamin derrière lui, s'enfuir hilare, visiblement convaincu qu'un gars de sa trempe ne parviendrait jamais à entrer..C'est ce que nous allons voir..

Il réajusta son couvre chef, inspecta une nouvelle fois son habillement avant d'epousseter un peu ses habits.

Il releva instinctivement la tête en entendant la porte qu'on ouvre et qu'on referme, imaginant deja dans un grincement de dents, le comité d'accueil de gros bras pour l'accueillir et le maitriser.

En fait non. Simplement un autre client qui était arrivé avant lui, et qui parlementait avec..ce qui servait surement de gardien à la maison close.
ah nan ! Avec sa deveine, il allait lui passer devant et piquer la fille qu'il desirait voir et avoir avec lui !


Soudain piqué dans sa fierté, alors qu'il n'y avait pas vraiment de quoi, il marcha d'un pas assuré et sortit le grand jeu, tout en gestes travaillés et paroles pédantes. Autant dire que pour la discretion..on pouvait repasser.

- Excusez moi mon brave ami portier ! Je solliciterai de votre part l'admission céant dans ce santuaire du vice où la luxure est reine et le client bien courtois, contre quelque contribution pecunière.
Voyez ma bourse, elle tinte avec autant d'ardeur que les cloches du paradis..que je n'entendrai d'ailleurs sûrement jamais. Mon esprit si faible ne peut resister aux plaisir terrestres qui peuvent être procurés et j'ai fini par m'y faire, à les preferer à ce qui m'attend après, au moins je vis dans le concret, la suite n'est que bien trop floue à mon gout, peut etre le regretterais je bel et bien si les flammes de l'enfer me rotissent ah ah..mais bon ça blablabla...


Là, il serait de bon ton de lui dire de la boucler, sinon c'était le grand deballage..Une fois lancé, il était capable de raconter toute sa vie..et ça le desservirait plus qu'autre chose..
Gailen_d_arduilet
[Devant la porte aux cotés d'une épineuse]

A force de poser des questions ….on obtient des réponse. Mais c’est mal connaître l’épineuse que de croire que les réponses vont être celles que l’on attend. Le coup du « tu me fais confiance », « suis moi sans grogner » et la bise maternelle pour couronner le tout ont pour seul effet de mettre en rogne le petit comte.

Allez c’est reparti pour un tour, je suis un gamin, je suis trop jeune et niais pour comprendre …je suis et je la ferme !

Puis vint le : « Tu voulais que je fasse de toi un homme … »

Oui et ? C’est ça l’écolage ?

Mais, pas le temps de poser une nouvelle série de questions. Elle le tire à nouveau puis le lâche et lui chuchote :

Je ne pensais pas qu'il y aurait un portier à gruger, bon ne dis rien et laisse moi faire

C’est qu’elle est douée pour gruger les portiers « la malyce ». On se rappelle encore de sa mémorable prestation devant Notre-dame.

Mais quel est donc cet endroit ou elle m’emmène? Il y a une enseigne : « la rose noire », une taverne ? Sûrement, mais pas comme les autres la façade est discrète, puis le garde, pourquoi un garde ? Un cercle secret, rempli de conspirateurs ? Non, il n’y aurait pas d’enseigne. Alors quoi ? Ou allons nous ? Quelles surprises m’attendent elles à l’intérieur ?

Les idées se bousculent dans la petite tête du « gamin », partagé entre peur et envie de découverte. Mais il se tait .

On y est, maintenant il faut entrer et j’en saurai un peu plus, en espérant que j’en ressortirai vivant. Parce que même si j’ai entière confiance en Malycia, je la soupçonne parfois de se surestimer un peu trop.
_________________
--Judas


[ Dans une alcôve, avec Iris ]

Verre servi, il s'amusa de la discrète distance instaurée par la servante. Une biche. Pur le moment... Il but donc, faisant miroiter aux faveurs des candélabres ses bagues de bone fortune, écoutant sa voisine. 'De quoi combler ses désirs'. Il rit, de ce rire chafouin et retenu qu'il offrait souvent aux jeux et à la négoce. Malgré lui, son coté peu fiable suintai à ses lèvres, la lippe carnassière libéra quelques mots.

La rousse au comptoir, te plait-elle?

Il n'accompagna pas sa question d'un geste, persuadé que les yeux de l'Iris avaient tôt fait de repérer la jeune succube aux cheveux d'enfer qui s'attardait aux verres. Il se tourna plus franchement vers elle, se détournant ainsi de sa jeune esclave. Ses yeux coulèrent comme autant de mains sales sur le corps de l'unique flamboyante de la pièce Les rousses ne pouvaient que séduire le bras du diable...

Elle a été plutôt gâtée dans son malheur, parait-il que les engeances du malin ont un gout du vice à vous faire perdre pied lorsqu'elles vous serrent dans leurs bras..

Quant à perdre pied, Judas ne savait faire, et avait bien évidement en tête cette idée de procuration qui ne souhaitait pas le lâcher pour la nuit. Trop douceureusement pour être dénué de pensées impures il somma l'Iris de se lever.

Va la chercher.

--Jules.


[Salon, puis Mansarde : un seul lui suffira-t-il ?]

Alors que sa blonde cliente fermait les yeux et s'abandonnait, il risqua un regard derrière le comptoir. Emilla s'affairait, brave petite fourmi toujours désireuse de servir pour s'assurer la protection de ces murs. Le soldat se détourna bien vite, sa jolie charge dans les bras, pour ne plus songer que bientôt, elle devrait se vendre pour la même protection, et que c'etait à lui que reviendrait la tâche de l'éduquer.

Au pied des escalier, il retint un juron. Saleté de patte raide, il l'avait encore oubliée... La dernière fois qu'il avait porté une femme à l'étage, elle fonctionnait encore, songea-t-il avec amertume, mais serait-il ici, sans elle, à faire l'amour plutôt que la guerre ? Pour faire oublier ce détail peut amène à la nobliote, il poursuivit durant toute l'ascension ses baisers dans son cou, sa tempe, mordillant un lobe d'oreille et si elle tournait la tête vers lui, une bouche entrouverte.

La porte de la mansarde fut poussée du pied et la belle déposée à terre sitôt entrés. Mais pas lâchée pour autant. Une main ferme au creux de ses reins la plaquait toujours contre lui, contre ses braies tendues. Sans prendre le temps de détailler la pièce, qu'il n'avait jamais vue, de l'autre il dégagea une mèche de sa nuque pour y glisser sa lippe barbue avant de se redresser. Regard interrogateur cherchant celui de la blondinette, il espéra qu'elle l'informe de ses désirs sans qu'il ait à le demander. Il était toujours incapable de sussurer des courtoisies malgré les avertissement de la Rouge.

Elle avait voulu deux hommes. C'était donc la luxure qu'elle cherchait..? Le voulait-elle rustre, presque violent, ou au contraire sensuel, lent...? Trois mois déjà comme courtisan, et il ne se faisait toujours pas à ce moment d'hésitation entre instinct et devoir. C'était tellement plus simple avec les filles de ferme....


--Pierre.de.bethier


[Devant l'établissement]

Toujours devant la porte et devant le portier par la même occasion, son attention se reporta sur l'homme. On voyait facilement pourquoi il était là, on sentait bien que s'il fallait jeter dehors à coup de pieds aux fesses, il le ferait.
Il semblait un peu endormi quand Pierre arriva et il mit quelques secondes à lui répondre, le petit sourire poli du jeune homme ne s'effaça pas. Il avait surement de quoi rêvasser un peu à la rose noir.

Portez-vous une arme quelconque, Pierre de Bethier ?

Pierre hésita, se remémorant combien de fois son épée l'avait sauvé. Il jeta un regard furtif au garde. De toute manière... il ne le laisserait surement pas passer s'il ne lui filait pas ses armes. Pierre finit par hausser les épaules et tendit son épée et son petit poignard.


Alors gardez ça bien... Je peux passer à présent ?
Rouquine
[ comptoir : papote entre filles en attendant le client ]

En parler à la Rouge ? La Rouquine grimace légèrement à cette suggestion d'Emilla. Est-ce vraiment une bonne idée de se plaindre de Geoffroi à la Rouge au risque que celle-ci la trouve trop exigeante...? Elle s'apprête à l'en dissuader quand la voix de Lucrèce la fait sursauter.

Et si vous me racontiez ce qui a changé j'ai l'impression d'avoir été enterrée un moment...

Mon Dieu, elle était toute proche, elle l'a sûrement entendu avouer son attirance pour le Cerbère. Se mordant la lèvre, la petite catin se tourne vers sa collègue.

Euh ben y a un nouveau guardien depuis le soir ou on estr arrivées, avec Emilla... S'appelle Geoffroi. L'est beau gosse, un peu arrogant. Et en salle, y a une fille toute menue du nom de Léah, tu la verras surement rôder. Mais ne te fie pas à sa stature, elle est sacrément douée de la lame. Elle surveille de l'intérieur, avec Baudouin, qui est revenu.

Avec un nouveau mordillement de lèvres elle se penche sur la blonde pulpeuse et lui murmure...

Euh, tu diras à personne ce que j'ai dit sur Baudouin...hein ? Ca m'créerait des soucis..

Visage et corps toujours tournés vers la porte, en mode "mais si, je suis totalement disponible !", elle jette un regard en biais à la borgia.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Justine.




[ Jeux d' Ô aux Quatres Bains ]


Justine suit le mouvement de la main qui caresse ses cheveux, comme un chaton réclamant un autre câlin.
Marceau, il se nomme Marceau.
Première fois qu'elle entend ce nom et trouve qu'il sied bien à la beauté de son galant.
La nuque parcourue de frissons en réponse aux lèvres du courtisan, la jeune fille se laisse docilement dévêtir,
soulagée de ne plus avoir à supporter la lourdeur de sa houppelande , aussi jolie soit elle.
La nudité ne lui pose pas de problème, se sentant même plus à l'aise sans ses vêtements qui l'engoncent .
Justine sourit à l'invitation d'entrer dans le bain, savourant la tiédeur de l' eau qui s'ouvre sous la pointe de ses pieds.
En silence elle le laisse passer l'éponge sur les courbes de son corps juvénile, dont les formes encore imprécises annoncent la femme qu'elle est en train de devenir.

Je continue ou m'autorisez vous à vous rejoindre ?

Sans le quitter des yeux, elle pose la main sur l'éponge et lui subtilise habillement.
Venez.

Elle ne détourne pas son regard, curieuse de découvrir le corps du jeune homme qui ne semble guère plus âgé qu'elle.
Dans sa plus simple nudité, les gouttelettes d'eau jouant sur sa peau, Justine approche ses lèvres des siennes , lui effleurant, et lui chuchote.
J'aimerais vous regarder vous déshabiller si vous le permettez, Marceau.

Déjà son jeune corps subit les remous provoqué par la douceur et les caresses du courtisan. Elle découvre la montée d'un désir qu'elle méconnaît.
Se sent troublée par la tension de sa jeune poitrine rebondie et impatiente de connaître ce qu'il va lui faire découvrir. Elle a envie de toucher sa peau, la caresser,
et ressentir encore les petits frissons au contact de ses mains.
Justine ne quitte pas des yeux son galant, impressionnée pas sa beauté et la couleur lumineuse de ses cheveux.
--Iris.



[Alcôve, pour l'instant...]


Le rire de Judas la fit une nouvelle fois frissonner, mais cette fois-ci d'angoisse. Elle connaissait ce rire et savait ce qu'il cachait ; l'Ange Déchu avait une idée derrière la tête. D'ailleurs, l'Iris ne tarda pas à comprendre de quoi il s'agissait. "La rousse au comptoir". La Soumise tourna la tête vers la serveuse qu'elle avait déjà repéré. Oui c'était une belle femme... Et celles à la chevelure de feu étaient réputées pour être sauvage. Et la prochaine phrase du Judas confirmait ses dires. Le Malin était autour d'eux à chaque instant, de leur couche à leur sortie. Ils vivaient pour le Diable.

"Va la chercher"

Elle se tourna vers le Déchu les yeux ronds. La chercher ? Pourquoi ? Qu'allait-il donc pouvoir lui faire faire ? La sulfureuse rouquine allait-elle être leur invitée pour la nuit ? L'Iris se leva sans dire un mot à son protecteur. Elle n'avait pas le choix après tout. La distance qui la séparée de sa future "partenaire" semblait être interminable, et les pensées de la Soumise filaient à toute allure. Ses yeux détaillaient la silhouette de la Rouquine avec intérêt. Finalement ce pourrait être agréable... Pourquoi pas ?



Pardon ?

Voix douce, presque intimidée, Iris fit face à la Rouquine sans savoir comment s'y prendre. Elle ferait au feeling, tant pis.

Mon... - Maître ? Mari ? - Compagnon souhaiterai vous voir. De suite.

Sans porter attention aux autres personnes autour de la Rouquine, la Soumise attendit que cette dernière acquiesce pour la suivre vers l'alcôve. Elle non plus n'avait pas le choix : on ne refuse rien à Judas.


_____________
Malycia
[ Toujours devant la porte! C'est quand qu'on rentre ]

Pour sûr que le surnom du portier ne doit pas être vif l'éclair, même pas un regard vers eux, et il n'a pas encore fait entrer le jeune minot qui se défait de ses armes sans trop rechigner, à ce train là on n'est pas arrivés!
Ma foi après tout ils n'étaient pas si pressés, car une fois à l'intérieur elle pourrait difficilement cacher à son jeune protégé de quoi retourne cet endroit, et surtout ce qu'il aura à retourner ou peut être l'inverse, et elle saura-t-elle le laisser seul entre des mains inconnues, des mains qui tripoteront ce jeune corps, des mains qui...


Morbleu!

Sortie rapide de ses pensées par l'arrivée d'un mécréant qui non content de leur ravir la priorité balance devant Gailen la teneur de l'établissement.
Citation:
- Excusez moi mon brave ami portier ! Je solliciterai de votre part l'admission céant dans ce santuaire du vice où la luxure est reine et le client bien courtois, contre quelque contribution pecunière.
Voyez ma bourse, elle tinte avec autant d'ardeur que les cloches du paradis..que je n'entendrai d'ailleurs sûrement jamais. Mon esprit si faible ne peut resister aux plaisir terrestres qui peuvent être procurés et j'ai fini par m'y faire, à les preferer à ce qui m'attend après, au moins je vis dans le concret, la suite n'est que bien trop floue à mon gout, peut etre le regretterais je bel et bien si les flammes de l'enfer me rotissent ah ah..mais bon ça blablabla...


A-t-on déjà vu pareil crétin, aussi bavard qu'une comère dans un lavoir; trop tard pour boucher les oreilles du futur petit comte.
Avec un peu de chance il n'y aura pas prêté attention ou n'aura pas compris tous les mots débités dans ce flot de paroles, oui bon ça faut pas trop y compter, il n'est pas débile non plus.
Un regard vers Gailen sans ajouter quoique ce soit, puis un autre bien plus noir envers l'indiscret, vers qui elle s'avance masquant toujours son identité en prenant une voix assze grave pour se faire passer pour un homme.

Elle lui tapote sur l'épaule tout en s'adressant à lui!


Dites moi mon brave, vous êtes à l'aise dans vos bottes là, ça ne vous gêne pas trop de passer devant tout le monde sans vous excuser! Au bordel c'est comme à confesse c'est chacun son tour, donc poussez vous avant que je ne fasses tinter vos bourses de mon épée.

D'un mouvement elle écarte le dit bonhomme et tirant de nouveau sur la manche de Gailen se poste juste devant Geffroi.

Dites moi portier, c'est possible d'entrer ou on doit en plus se coletiner tous les péquenauds du quartier,se penchant vers l'oreille pour parler avec plus de discrétion afin que ceux qui les entourent n'entendent pas vous comprendrez que deux jeunes nobles tels que nous ça risquerait d'attiser certaines convoitises, vous ne voudriez pas que la Reyne de France apprenne que son petit neveu se soit fait estourbir devant la porte d'un bordel parisien! Si?
Pas sur que votre patronne apprécie devoir fermer son établissement
.

Regard interrogateur vers le cerbère non sans avoir pris un ton plus que condescendant en s'adressant à lui.
_________________
--Emilla_kair_d_ancle




Emilla écoute la Rouquine parler à la Borgia en nettoyant avec soin les verres récupérés de ci de là. Une vaisselle impeccable fait partie des signes de qualité de l'établissement. Ici pas de broc ou de verre en terre cuite, mais verres et cristaux de bonne facture, la Rouge sait recevoir et attirer les nantis en parlant leur langage. Le petit caméléon apprécie ça car il lui est plus facile de s'adapter à l'ambiance. Oublieuse un instant des discussions, elle apperçut Jules monter à l'étage, portant sa cliente. L'avait il regardée un instant? Et qu'allait il faire là haut qu'elle devrait un jour prochain apprendre pour ne pas se retrouver à la rue. Coeur balançant entre crainte et brulure d'une sourde jalousie qu'elle éteint à peine née, elle voit alors approcher la jeune femme qui se cachait dans l'alcove de l'homme aux mains baladeuses qui la met si mal à l'aise. Et voilà qu'il a visiblement jeté son dévolu sur sa soeur. Repoussant une de ses mèches auburns mais d'un roux plus doux, elle déglutit se rappelant le passage de l'ysengrin. Il fallait qu'elle trouve rapidement du regard un des gardiens pour demander de ne pas trainer trop loin de l'étage au cas où...

Soeurette, je crois qu'on te cherche.


--Liebault

__________

[Chambre de Marie]

Répugnant.
Il ne trouvait pas d’autre mot pour décrire la scène.
Qu’il était répugnant de voir ainsi une femme s’avilir. Qu’il était détestable de la voir tomber à genoux et ramper. Qu’il était… aaaaaah ! Il ne trouvait pas les mots tant cela le dégoutait.

Il se détourna de la catin et saisit ses vêtements, qu’il entreprit de réenfiler. Frissonnant de dégout.
Pourquoi ?
Lui ne le sait pas, mais moi je vais vous le dire. Il est complètement déstabilisé par la réaction de la belle Marie. Il posait une question, en toute innocence. Liébault est un scientifique, il pose des questions pour obtenir des réponses. Il s’attendait à tout sauf à ça. Et en plus les femmes le terrifient. Alors, forcément… quand l’une d’elles réagit à l’opposé de ce à quoi il s’attendait… notre courageux héros s’enfuit ventre à terre.

C’est donc sans se retourner qu’il abandonne la catin. Sans se retourner, et sans même un merci. La pauvre Marie s’était bien occupée de lui, elle l’avait choyé et accueilli comme une vraie professionnelle, et le vil baronet s’enfuyait sans se retourner. Sans un mot. Et surtout : vite.

Il dévale les escaliers, se reprend dans les dernières marches, et s’en va s’accouder au comptoir d’un air dégagé.


Servez moi quelque chose de fort ma petite Emilla je vous prie.

Voila. Air naturel, air viril du gars qui vient de s’en payer une bonne tranche et qui vient picoler pour se requinquer. Il en est persuadé, c’est ainsi que font les hommes, les vrais.

__________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 118, 119, 120, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)