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[RP] Maison close de la rose noire

--Geoffroi



[A la porte]



Les armes de Pierre de Bethier sont prises avec un hochement de tête. Le jeune homme ne semble pas en porter d'autres, et Geoffroi se décide soudain à laisser tomber son idée de fouille complète lorsqu'il voit s'approcher, à bonne distance quand même, un adulte et un jeune garçon.

Il acquiesce à la demande du noble et s'efface pour le laisser entrer, au moment même où l'arsenal ambulant se présente devant lui. Haussement de sourcil dubitatif, main qui sort la dague de son fourreau, et Geoffroi regarde faire le pas encore présenté Thoros, dans toute sa splendeur.

Les sourcils restent remontés, parce que le spectacle que le masque au tricorne lui offre laisse le gardien pantois. Cet homme est-il fou? Dangereux? Ou simplement excentrique? Geoffroi réfléchit encore à la réponse la plus appropriée lorsque l'étrange adulte apostrophe la cape noire.

Le brun laisse faire, un peu dépassé par les événements, mais reprend vite ses esprits lorsqu'une voix bizarrement féminine sort de sous la moustache et le fait grimacer par les mots qu'elle lui assène, oui, fourbement. Ce gamin est le petit neveu de la Reine?

C'est peut-être un mensonge, mais si ce n'est pas le cas, et que la Rose ferme parce qu'il n'aura pas réagi assez rapidement, non seulement la Rouge allait en vouloir à mort à Geoffroi, mais les rêves qu'il se construisait autour de Désirée et des autres catins, allaient se casser la figure comme les armées du Ponant sur celle des OR - oui bon, ça aussi c'est moi qui le sais, c'est juste pour la comparaison… - et ça, il ne le veut évidemment pas. Il grogne un bon coup, lance un:


vos armes... Messire, vous pourrez entrer tout de suite après.

et jette un oeil au masque pour lui demander de patienter avant qu'il ne traite son cas. La gestion de la porte d'un Bordel, c'est parfois aussi long qu'une file dans un futur bâtiment administratif quelconque...




--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : baronet bien né]

Pas qui déboulent dans l'escalier pour ralentir sur les dernières marches. L'oreille d'Emilla se tend et le regard se porte discrètement vers l'arrivée de Liébault. Dans l'attitude et les mimiques, elle sent l'homme qui se redonne contenance. Le petit caméléon n'en laisse surtout rien paraitre et de son sourire doux et discret elle acquiesce à la commande du baronet. Un alcool fort certe, mais point trop n'en faut. Elle a pu observer déjà ce client et elle choisit avec soin une eau de vie de prune au gout prononcé mais qui ne brulera pas la gorge de manière trop cuisante. L'homme se veut fort mais elle sent une cassure qu'elle ne veut pas briser. Laissant ses jades brillantes oser se lever sur ce dernier, elle tend le verre fin et ose quelques mots.

Voici pour vous, monseigneur. Si vous avez besoin d'autre chose dites le moi.

Oui, bon, cela reste quelques mots, mais même si elle n'est pas un soldat bourru, elle en reste une enfant blessée des rues à l'abri dans son antre qu'elle ne veut quitter pour rien au monde.

--Marigold.
[Chambre puis salon ]

Les larmes qui ont afflué un instant plus tôt sèchent instantanément...
Le baron d'un ne lui répond pas mais encore il reprend ses affaires , se rhabille sans mot dire en toute hâte et se précipite au dehors. Marie est perplexe , l'a-t-elle vexé, déçu ... ou va-t-il la dénoncer ?
Elle se relève enfile une simple chainse de lin très transparente et elle se dirige vers le bureau de la Rouge pour plaider sa cause au cas où le baronnet serait venu baver sur son cas. Arrivée près du bureau, elle tend l'oreille... pas un souffle pas un mot n'en sort. Elle soupire soulagée. Marie retourne alors dans sa chambre afin de mieux se vêtir et paraitre à son avantage dans le salon.

Quelques minutes après, la blondine descend les escaliers avec l'élégance et la légèreté qui la caractérise d'ordinaire. Là, elle aperçoit Liébaut accoudé au comptoir, un verre à la main, elle s'approche tout sourire et commande du jus de raisin auprès d'Emilla. Elle est rayonnante au point que nul ne pourrait s'imaginer qu'elle implorait son client une dizaine de minutes auparavant. Elle le regarde avec une apparente tendresse et lui dit:


J'espère que vous avez profité au mieux de votre soirée, monsieur... puis-je disposer ou avez-vous encore besoin de mes services ?
Rouquine
[Comptoir puis Alcôve : oiseau de bonne, ou de mauvaise augure...?]

Soeurette, je crois qu'on te cherche

Elle attendait fébrilement la réponse de Lucrèce et n'a pas entendu la voix douce l'interpeller. Avec un petit sursaut, la rouquine se tourne vers sa droite. La jeune fille de l'alcôve lui fait face. Un regard curieux vers la pénombre dans laquelle elle devine à peine l'autre moitié du couple, et la jeune catin sourit, professionnelle.

Pardon, damoiselle, que puis-je pour vous ?

Mon.....Compagnon souhaiterai vous voir. De suite.

Son air effacé n'entame en rien sa beauté. Décidément les hommes en veulent toujours plus, songe-t-elle. Et ce "de suite" ne présage rien de bon... Client impatient... Client violent ?

Bien sûr....

Elle emboîte le pas à la cliente, non sans jeter un regard d'aurevoir à Lucrèce et Emilla. Le regard inquiet de la pucelle lui glace un instant les sangs, mais elle secoue le frisson et pose sur ses lèvres un sourire nonchalant. Emilla a peur de tout, voilà tout... Arrivée à l'alcôve, plissant les yeux pour voir l'homme assis dans l'ombre, elle sourit modestement, comme on le lui a appris.

Que puis-je pour vous servir, doux sire ?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Elle se laissait aller, essayant de profiter de ce moment, de se sentir protéger. Cet homme avait un don pour vous rassurer et vous faire vous sentir bien. Bercée était en fait le mot. Elle ne se rendit pas compte de leur départ, de leur ascension vers la mansarde, elle profitait simplement de la présence du corps musclé. De temps à autre elle caressait le torse du soldat, essayant de deviner sa musculature sous sa chemise. Finalement il était peut être plus âgé mais il avait de beau, de très beau restes. Elle frissonnait quand sa bouche la dévorait, sa moustache la chatouillait un peu mais c'était agréable.

Hein ? Quoi ? Elle touchait le sol ??? Certes mais vu ce qu'elle sentait dans son dos et contre son ventre, il ne comptait pas l’abandonner ni la laisser en plan. Non parce que ça aussi, ça lui était arrivé. Dire que le rustre allait devenir son cousine ! Cet espèce de Blanc Bec, bon à rien !


Non mais ça va pas dans ta tête Eli, tu as un homme qui veut satisfaire à tes moindres plaisirs et tu pense au Vaisneau, c'est lui donner trop d'importance.
Ah oui exact.
Occupe toi de ton Jules ! Tu le sens pas là ?
Mais si arrête, je ne suis pas insensible !
Ba on dirait pas.
Dégage tu me déconcentre !
Ben voyons ...

Finalement elle était aussi bien que dans ses bras. Elisabeth est une femme ? enfant ? Jeune fille ? Ça dépend des jours ... libre, autoritaire, orgueilleuse et têtue comme ses mules, et surtout peu son ceux à lui tenir tête, aussi et après la douloureuse expérience d'avec Tibère elle se laissait mener, donnant des signaux ici ou là. Le signal actuel était un bassin féminin qui moulait son futur compagnon de chambrée. Des bras qui enlacent le cou de l'homme, et un regard qui brule de désir. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour susurrer à son oreille.

Quelle est la suite des festivités ?

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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Thoros
Poireaute dans la nuit.

Première leçon en societé. Ne pas chourer la place des autres. et ça c'était rude.
La prestance naturelle, le charisme indeniable, les coups de tatane dans la gueule n'étaient d'aucun secours ici..Il était incognito, avec une face toute noire et tout figée qui souriait d'un air idiot.
Dès qu'il ouvrait la bouche avec ce machin plaqué devant le visage, sa voix devenait certes caverneuse, mais effroyablement nasillarde. L'effet potentiellement terrifiant de l'allure était donc vite rendu inutile. tant pis.
Sa réaction ne fut donc pas immédiate, bouche bée il se faisait mettre sur le coté par..un chétif caractériel et un gosse ! L'effet de surprise passé, il se décida à intervenir.
Une fois que le plus agé des deux avait fini de murmurer on ne sait quoi au garde, imitant ses précedents agissements, il referme sa main un peu brusquement sur l'épaule de celui çi, le retournant vers lui.


Dis moi mon gars, je m'sens effectivement tout à fait droit dans mes bottes, ça ne semble pas être ton cas. Les tiennes, je les entends crier grâce d'ici inondées par des coulées de sueurs froides. Tu ne serais pas un peu nerveux dedans mon canard ?
Pressé de te faire déniaiser avec ton copain sans que papa et maman le sache ?
Allez vas j'peux le comprendre, malgré le fait que j'aime pas trop ta familiarité excessive dans tes gestes et tes mots avec moi. Tu manques pas d'aplomb, mais l'arrogance ça commence à partir d'1m80, autrement ça se règle vite à coup de truelle dans la gueule.

Nous sommes encore dans la rue, il fait nuit noire et je serais dans mon bon droit d'exiger un duel.

Me bousculer et me traiter de péquenot ! Moi !


ça c'était surtout pour regagner un petit peu du coté : "je suis noble et je m'offusque facilement" après ces propos louches qui pourraient par un processus tout à fait deconcertant d'engrenages de cause à effets le faire passer LUI pour un type louche. Ce serait navrant.

prenant le taulier à parti :

Non mais vous êtes d'accord avec moi j'espère ! Il y'a affront !

Cependant..Je suis dans un jour faste, et d'humeur magnanime, ce qui n'est pas si frequent. De plus, même si cela ne se deroulerait en aucun cas dans l'enceinte de la rose noire, je ne voudrai créer troubles, en animant plus que de raison sa devanture. Evitons les scandales inutiles.

Allez allez l'ami, depechez vous de faire entrer ces deux gringalets, ils vont finir par se faire dessus d'excitation avant même d'atteindre le cul d'une catin !
--Jules.


[Mansarde : à l'aveuglette]

D'abord allanguie dans ses bras, l'anglaise donnait tous les signes d'une femme prête à se donner. Aucune résistance du bassin, bien au contraire, mais aucune impatience dans ses gestes non plus...

Quelle est la suite des festivités ?

Passive, oui c'était cela. Jules hocha imperceptiblement là tête, comme pour accepter ce qu'on lui demandait tacitement. La suite des festivités, demandait-elle... S'il ne tenait qu'à lui, elle se retrouverait troussée contre le mur en deux coups de cuiller à peau, songea-t-il sauvagement, mais il n'était pas là pour assouvir son envie.

Il avança de quelques pas, l'amenant lentement à reculer jusqu'à s'adosser au mur qui hantait malgré tout son esprit. Sans la quitter du regard, le soldat défit un à un les lacets de son corsage, se forcant à être lent malgré son désir grandissant. Il se contentait de la dominer du regard, laissant ses grosses mains rugueuses effleurer d'abord une épaule, puis un sein dénudé.

Avec un grognement sourd, il posa une main à plat sur le mur et glissa l'autre au creux de ses reins pour l'attirer contre son bassin d'un geste décidé. Ainsi cambrée, épaules encore contre le mur, la jeune noble offrait à ses lèvres le plus délicat des mets. Les yeux quittèrent leur proie le temps pour sa bouche de déguster lentement le coup gracile, les orbes de procelaine. Enfin il prit ses lèvres, peut être plus voracement qu'il n'aurait du.

Lorsque le baiser prit fin, le soldat avait le souffle court et rauque. Se calmer, vite..


Dites moi votre nom...souffla-t-il dans ses cheveux.

Judas
[Alcôve]

Judas ne rata pas un miette de la progression docile de l'Iris, de sa bouche qui apostrophait - muettement de là où il l'observait - la rousse puterelle. Il jubila lorsqu'il constata sa demande exaucée, l'établissement était peut-être donc à la hauteur de sa réputation... Fugacement, l'image d'une Rose marquée au fer sur la croupe de la bordelière lui arracha un pincement jouissif, bien dissimulé sous son air égal et sa voix monocorde.

Veuillez prendre place, là, je gage que vous serez d'une charmante compagnie.

Pas un ordre, le ton était tendre et invitait à la décontraction. Sa dextre accompagna du geste, désignant la place près de la sienne.


Iris, offre donc ta coupe à notre invitée.


Il s'attarda sur les lèvres purpurines de ladite invitée puis sur son décolleté, sans gêne.
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Malycia
[ Y est presque....]

Elle n'était pas mécontente de son exploit, Gailen qui se gaussait deja d'elle et de son manque de persuasion, cette fois elle allait pouvoir le narguer de sa réussite, non sans râler quelque peu d'avoir à déposer son épée et de la confier au portier.
Enfin ça, ça sera juste après avoir répondu au malotru qui revenait à la charge, tout en prenant quelques précautions pour encore et toujours masquer aux yeux de tous qu'elle était une femme, avec cette idée en tête qu'on ne la laisserait entrer si son subterfuge était découvert.
Elle relève les yeux sur l'homme qui lui fait face, pas à dire il était d'un bavard, en d'autres lieux, elle aurait surement tenter une autre approche, mais ça sera peut être pour une autre fois.
Son regard noir s'ancre dans celui de l'homme au masque ridicule, il pensait lui faire peur?


Mon canard....vous pensez que je sois si niais pour avoir envie de me faire farcir l'oignon!
J'ai pas de temps à perdre avec vous ni envie de vous raconter ma vie, mais..c'est pas de mon pucelage qu'il est question!
Et vous, seriez vous si laid que vous ayez besoin de vous cacher derrière un masque et de vous payer les soins de prostituées!


Elle se met à rire, d'un rire qu'elle tente rauque et grave, mais celui ci ne fera qu'aggraver sa situation et faire deviner à son vis à vis que ce n'est pas un gringalet qu'il a devant lui.
Quant au fameux mètre quatre vingt, va falloir lui expliquer que la moitié des hommes ne dépassent guère le mètre soixante.


Je ne savais pas que le mérite d'un homme se mesurait à sa taille, faudra réviser vos préjugés, car vous êtes dans ce cas entouré de nains et d'incapables!

Sa main se pose sur celle de l'homme qui a gardé la sienne accroché à son épaule.

Si je n'avais promis à mon jeune ami de l'entrainer dans ce lieu de perdition j'aurais sans aucun doute relevé l'affront, ne présumez pas de ma stature, elle n'est pas gage de votre réussite!
Mais...pour celà il vous faudrait vous démasquer.


Elle lui ôte sa main, et profite cette fois de l'autorisation donnée par Geoffroi, non sans lui fournir son épée avant d'entrer, et de lâcher à l'intention du Thoros.

Promis on tâchera de vous en laisser une potable.

Léger sourire en coin tout en attendant que Gailen entre à son tour.
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Baudouin.
[Sas puis porte, soutien]

Il avait bien fait de bouger l'ancien cerbère, il y avait du grabuge à la porte. Le jeunot ne se débrouillait pas trop mal, comme quoi même si ses braies enflaient un peu trop souvent et un peu trop vite au goût du vieux soldat qu'il était, il y avait de la bonne matière dans ce nouveau portier.

Il écouta un instant de l'autre côté du rideau, sourit, sous cape, de la scène. Puis s'avança près du portier, non pas pour le tancer, s'eut été mal venu et totalement hors de propos, mais juste pour montrer qu'on entrait décidément pas dans ce bordel comme dans un moulin et qu'il fallait se plier aux règles de la maison.

Bras croisés aux côtés de son homologue, sourcils arqués, il n'était là que pour appuyer les dires et faire de Geoffroi.


Veuillez entrer calmement, il y en aura pour tout le monde! Et la prochaine fois, dit-il à l'attention des plus pressés, on suit la file, comme tout le monde!

Le regard noir fut lancé avant que ceux qui semblaient avoir le feu aux fesses n'entrèrent en la demeure. Puis, Baudouin s'inclina, saluant le sieur qui les suivait.

Les clients étaient rois et il ne fallait qu'aucun ne soit frustrés. Heureusement que le Thoros était de bonne composition.

Baudouin fronça néanmoins les sourcils à l'attention du gars un peu bizarre qui voulait entrer dans la maison.


Et dites moi, vous! Il n'y a pas de catin potable dans cette demeure. Vous êtes à la Rose Noire, il n'y a que des mets de choix et des femmes sublimes, alors je vous prie de surveiller votre langage et n'insultez pas non plus les autres clients!

Il n'était pas content. Ce bonhomme là, aussi étrange qu'il paraîssait être avec sa voix de femme muante (et pas mutante) serait à surveiller. Il ne voulait pas de problème. Néanmoins, l'épisode semblait clos.

Un regard de connivence fut lancé au portier, ainsi qu'un hochement de tête pour lui montrer sa satisfaction. Le calme était revenu et Geoffroi avait gagné l'estime de l'ancien portier.
Malycia
[ Quand y en a plus, en a encore ]

D'où il sortait celui là, il arrive après la bagarre et joue les gros bras, m'étonne pas à son âge on préfère éviter les mauvais coups, si le client est roi, il a aussi le choix!

Des mets de choix dites vous, nous nous empressons dans ce cas d'entrer afin d'en verifier vos dires, et si nous sommes insatisfaits vous remboursez?

Elle l'avait dit sur le ton de la plaisanterie, mais saurait il seulement la comprendre.

Quant à mon langage il me semble qu'il n'avait rien de châtié, pas plus que celui employé par cet homme! Vous devez vous tomper de cible, ou avoir l'ouïe mauvaise

L'incident semblait clos, pourquoi celui ci était donc venu s'en méler.
Elle finissait par se demander si un jour on les laisserait entrer, d'abord un chien de garde puis un second, quel serait la prochaine étape, jamais elle n'aurait songé qu'il faille abattre autant de barrières pour entrer dans un bordel, la prochaine fois elle s'absiendra.

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--Lucrece


[Bar en bonne com...à ben non!]

Lucrèce buvait les informations de la Rouquine autant que son second verre de liqueur...Ainsi la Noire avait un nouveau gardien, ceci expliquait pourquoi Baudoin traînait ses vieilles pattes dans le grand salon et il avait en plus une autre aide, bien...La bonde verrait bien au matin si l'occasion de faire connaissance avec tout ce nouveau monde lui était offerte.

Et alors qu'elle s'apprêtait à finir un...


Te fais pas de bile, je ne...

Une brunette venait d'alpaguer la catin et de l'attirer vers une alcôve discrète. Suit l'arrivée visiblement chamboulée d'un minet bien mis. Lui dit quelque chose d'ailleurs celui là...Elle l'aurait croisé dans les bas fonds que ça en serait pas surprenant, haussement d'épaules entendu et le regard se reporte sur les rideaux qui bougent, signe qu'il y a du monde au portillon. Marie passe alors aussi pour rejoindre le jeune damoiseau...fin de travail avec lui? Allez savoir, Lucrèce en profite alors pour remonter un peu sa poitrine histoire de faire pigeonner son décolleté et elle avale le doigt de liqueur qui lui fait directement affluer le rose aux joues. Allez entrez mes jolis, on vous attend!

Rouquine
[Alcôve]

Veuillez prendre place, là, je gage que vous serez d'une charmante compagnie.

Encouragée par le ton courtois, la petite rouquine se saisit joliment de ses jupes pour s'asseoir aux côtés du client. Posant sagement ses mains sur ses genoux, dos droit et poitrine à l'avenant, elle attend. Pourquoi diantre Emilla semblait-elle si inquiète en la voyant partir, songe-t-elle en se retenant de lever les yeux au ciel. Il a l'air parfaitement courtois, cet homme là, parfaitement doux et....

Iris, offre donc ta coupe à notre invitée.

Les iris bleus se rétractent, et juste à temps elle s'empêche de plisser les yeux. Pas si doux que cela avec sa compagne, en revanche. Est-ce donc la le jeu du client.. D'humilier sa "réguliere" en lui préférant une autre, allant jusqu'à lui demander de céder non seulement sa place, mais aussi son verre ? Se fustigant d'avoir oublié le sien sur le comptoir car elle n'a aucune envie d'antagoniser la jeune femme surtout si elle doit monter avec eux, la jeune catin sourit gentimment et lève la main en signe de refus.

Merci c'est fort aimable, mais je ne bois que de la liqueur de...Emilla !

Ne se souvenant plus du nom de la boisson qu'emilla a crée pour elle, la rouquine fait signe à sa soeur de lui apporter son verre, laissant l'homme la reluquer tout à son aise.

On m'appelle tout simplement la rouquine...Comment dois-je vous appeler, doux sire ?
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Judas
[Alcôves]


Elle refuse. Regard à Iris, qui comprendra la piqûre faite à son orgueil.

Appelez-moi Judas.

Sourire fugace, l'homme fait signe à la jeune servante de venir prendre nouvelle commande.

Je ne suis pas mécontent d'avoir à ma table une créature de la Rose Noire, on en parle tant au delà de ces murs.

Deux doigts audacieux viennent effleurer le soyeux de la chevelure au flamboyant terriblement excitant puis se retirent pour enserrer une coupe déjà quasi vide.


Rouquine, pensez-vous pouvoir nous offrir spectacle ce soir? Ne vous méprenez pas... Nous sommes venus en observateurs passifs, tout couple éphémère saurait nous ravir. Quoi que vous... Avec cette... Crinière...

Malgré les douces manoeuvres des mots, il suintait que Judas méprisait les putains. Il les contemplait comme de beaux objets, asservis à ses besoins et fantasmes, des exutoires instantanés qui avaient déjà une incommensurable chance de se voir donner du "Vous". Tel n'était pas le cas dans tous les bordels. Ni chez lui. Le commerce de l'Homme, il ne connaissait que trop bien, et son regard tenta de ne pas trahir cette incommensurable condescendance pour ces esclaves du corps. Rouquine était belle et gâtée par la nature, il ne perdait pas de vue que c'était là son unique et salvateur don, celui là même qui lui évitait les chaînes et les coups. Raclement de gorge.


Permettez-moi de vous observer user de votre savoir faire.
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--Emilla_kair_d_ancle


[Salon : une petite souris qui se méfie du Chat]

Emilla suit la progression de la Rouquine vers ce client qui la met mal à l'aise. surement la manière qu'il a d'observer les gens. La petite caméléon prend donc soin de chercher du regard Leah ou Baudouin que si les choses devenaient inquiétantes, elle sache sa sœur à l'abri. La Rouquine s'assied cependant avec sourire et sensualité et c'est presque soulagée qu'elle la voit lui faire signe de lui amener son verre qu'elle n'a que peu touché.

Laissant la Borgia un moment, Emilla sort donc de derrière son comptoir, enroule son châle sur son décolleté sage et traverse la salle, le verre de la Rouquine posé sur un plateau. Souriant à celle ci, elle pose son verre devant elle, restant savamment hors de portée des mains baladeuses du client.


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