Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

Marcello.
[ Chambre 5...]

Un peu avant qu'elle ne s'approche de lui, Marcello crut percevoir chez Marigold une légére hésitation, une infime expression d'anxiété sur son visage d'ange tombé du ciel. Le soldat fronça imperceptiblement les sourcils. Des mois passés à s'entretenir uniquement avec ses lieutenants l'avait sans doute rendu plus brutal dans ses propos qu'il ne l'aurait voulu, et les dernières maisons closes qu'il avait fréquenté étaient toutes peuplées de catins à la peau dénudée et à la conversation quasi inexistante. L'aurait-il effrayé sans le vouloir?
Alors qu'il observait sa sensuelle avancée, Marcello chassa ses sombres pensées, détendit les traits de son visage, accrocha un sourire impatient au coin de ses lèvres, et caressa d'un regard gourmand chaque centimétre du corps de Luce. Certes, les pensionnaires de cette maison étaient sensés être totalement dévoués à leur clientèle, mais de là à les soumettre par la force...Et puis cette fille, elle n'était pas comme toutes ces catins qu'ils avaient croisées. Elle était douce, craintive, fragile, de celle qu'un homme comme lui aurait pû briser d'une seule main. La dernière chose qu'il désirait était lui faire peur. Lorsque Marigold arriva à sa hauteur, Marcello leva lentement les yeux et les planta dans les siens, en même temps qu'il prenait ses mains dans les siennes et embrassait un à un chacun de ses doigts.
Citation:

Je ne sais si vous avez noté la flamme à l'entrée mais elle permet de signaler si vous acceptez ou non d'être dérangé durant la nuit. Éteinte personne ne troublera nos étreintes, allumée n'importe qui pourrait venir nous observer...

Suivant du regard l'endroit indiqué par Luce, le vicomte ne put retenir un bref éclat de rire.
- N'importe qui...voilà qui laisse un bien grand nombre de possibilités...lança-t-il d'un ton mi tenté, mi amusé, alors que la belle s'asseyait à ses côtés.
- Que m'importe la présence ou non de voyeurs en ce lieu? L'essentiel se passe entre toi et moi, et le reste n'est que détails...
Reprenant son verre, il but une petite gorgée, avant de reporter son attention sur Marigold, soudain étrangement anxieuse. Doucement, Marcello lui caressa la joue, parcourut du doigts le galbe écarlate de ses lèvres, et ce faisant ajouta dans un murmure:
- Cela dit, si cette bougie doit te déranger, ne serait-ce qu'un peu, il te suffit de me le dire, et j'irai l'éteindre à la seconde.
Laissant sa main courir sur le cou de Luce, il sentit sous sa peau naître le léger frisson qu'il déclenchait, et sourit doucement. Un sourire qui se figea la minute suivante, lorsque dans un souffle Marigold le supplia:
Citation:
Ne me demandez pas de vous tourner le dos et ne me faites pas de mal...

Incrédule, Marcello s'écarta brusquement de la belle, qui à présent fixait obstinément le sol, et alors qu'avec une extrême douceur il posa les doigts sous son menton et la força à lui faire face, il s'aperçut des larmes qui brusquement s'étaient mises à noyer son beau regard.
- Cara luce, saches qu'il n'est pas dans mes habitudes de forcer une biche à se soumettre.
Il s'interrompit un court instant, et l'attira à lui pour lui prendre doucement les lèvres.
- ...Et que celui ou ceux qui ont osé te faire mal seraient morts dans d'atroces souffrances si à cet instant je les avais devant moi... ajouta-t-il à voix basse, pendant qu'avec tout autant de douceur, il posa ses mains sur ses épaules, et s'allongea sur la causeuse en l'entraînant avec lui.
--La_dame_rouge


[Salon, pres d'Eli]

La Dame se plait à observer son cerbère, sillonnant dans le grand salon... Grand salon qui d'ailleurs se vide un peu, les couples s'étant pour la plupart formés. La pièce se désemplit doucement alors que les chambres reprennent vie, entre soupirs d'alcoves et lumière des candélabres. Une dame seule semble s'être isolée dans un coin, la Rouge s'approche à pas de velours.

Puis-je vous aider ma dame? Vous n'avez pas trouvé de quoi passer soirée agréable..? Mon petit doigt m'a dit que vous aviez besoin de vous entretenir avec moi.

Discret regard entendu à Baudouin. La dame prend place aux cotés de la blonde, mandant qu'on lui serve un verre sucré. Ramenant d'un geste lent une mèche brune qui s'est échappée de son chignon strict, elle adresse un petit sourire à la jeune femme. A la porte, un tape de nouveau... Les moments de libertés d'un gardien sont bien rares...

Le verre lui est amené, une liqueur forte dans laquelle elle laisse tremper un doigt gourmand avant de le ramener à ses lèvres. La Corleone attendrait bien pour son anneau, puisque l'araignée semblait avoir débarrassé le plancher.


Drageur
[Près des escaliers du grand salon]

Lady ne voulait pas qu'on le remarque, cela se passait comme il le voulait. Il sourit et s'approcha d'elle enlaçant sa taille avant qu'elle ne s'enfuit et caressa un instant son fessier en approchant sa bouche de son oreille.

-Ma jolie, je vous propose de me laisser faire, vous n'aurez pas que des massages mais aussi une vraie lutte quand nous serons enveloppés dans des draps couverts de sueurs... Je ne suis qu'un mélange entre douceur et sauvagerie mais ces deux capacités ne se révéleront que si nous sommes seuls. Libre à vous d'accepter ou de refuser mais si j'étais vous je choisirais plutôt un homme complet qu'un homme avec des capacités partielles... Il la mit contre lui d'un geste brusque et commença à mordiller sa peau d'albâtre. -Pensez-à mes lèvres, à mes mains et à d'autres parties de mon corps... Je pourrais te satisfaire plus qu'outre mesure.
Il la relâcha un instant avant de voir sa décision et d'emprunter les escaliers avec elle.
Bisac
La courtisane hote une partie de ses vêtements et se pose gracieusement sur les genoux du diplomate. Elle détache la cordelette du col de sa chemise et commence un charmant petit jeu sensuel.
Bisac, d'un revers de main caresse la joue de la jeune femme en lui disant d'un voix douce et calme.


Tu sais charmer les hommes n'est-ce pas ?

Il est évident que cette question n'attendait pas de réponse.
Une invitation à continuer de façon plus "active" la conversation fut lancée par la jeune femme. Là encore on ne pouvait répondre que par l'affirmative.
Il posa ses mains sur le bas du dos de la courtisane et lui le lui caressa, puis s'approchant de son oreille Bisac lui dit dans un murmure.


Je suis à vous ma chère...
--Achim_al_quasim



Il gagné.

Pas qu’il en ait vraiment douté, mais avec les femmes sait-on jamais sur quel pied danser ? L’aventurière aurait pu renoncer et s’enfuir, mais le trouble qu’il lit dans ses yeux, son souffle ténu lorsqu’il la touche, l’éclat dans ses prunelles quand raison et désir luttent pour prendre le dessus. Il soupçonnerait même un frémissement à son bas ventre alors qu’il enfonce le clou en l’appelant sa catin… Le même qu’il ressent à l’idée du jeu instauré entre eux. Dominant dominé, l’espace d’une rencontre, être maître d’un corps, en jouir à loisir, le sentir frémir malgré lui.

Il lâche à regret ce délicat sein blanc pointé rien que pour lui, sourire aux lèvres toujours. La main blanche sur son torse, caressante quand elle voudrait griffer, ses lèvres pleines d’une promesse exquise. Il rend grâce au Très Haut de ne lui avoir collé une jouvencelle en quête de frissons qui se serait défilée. Il a une femme entre les mains, sublime jouet…

Il se fait violence et réprime l’envie de déchirer les vêtements de la fille, sachant qu’elle n’a rien d’autre à se mettre. La vue de sa poitrine dénudée et gonflée de désir alors que le reste de son corps se cache encore à ses yeux… Il tend le bras vers la tablette où il a déposé sa vesture. Sepsi de Cappadoce en écume de mer* extrait de l’une des poches, il fouille rapidement son veston en quête d’une boule de pâte dont il bourre le foyer, avant de l’allumer avec la bougie. Une longue bouffée, il est bien…

Ses yeux se mettent à sourire, et il interrompt Nina dans sa descente, lui tendant l’embout, qu’elle le rejoigne dans cette volupté. Aucun piège puisqu’il s’est soumis lui-même aux effets du pavot. Juste l’habitude et la maitrise. Un nouveau défi pour elle en sorte. Qu’elle soit plus réceptive encore, alanguie et demandeuse… l’autre main retourne au sein, appréciant du bout des doigts la douceur de la peau, provocant le frisson.


Impatient… Ne l’es-tu pas toi ?

Nouveau pincement au téton avant de le libérer et de retourner à sa position, regard lourdement chargé de désir, main revenue à la chevelure empoignée en douceur, alors qu’il s’adosse pleinement au fauteuil, la laissant libérer sa virilité alors qu’il reprend une nouvelle bouffée. Il la laisse jouer de cette langue rose, résolument coquine, de cette bouche généreuse et experte, les yeux mi-clos.



*Longue pipe très fine, en silicate de magnésium, originaire de Turquie.
Elisabeth_stilton
Enfin elle arrivait la Rouge. La blonde ne lui sourit pas, elle ne sourit jamais - oui cher lecteur habituel vous le savez mais pas les nouveaux faut bien le leur dire hein - elle se tourne vers la femme et prend un air avenant. Pas la peine d'être désagréable, surtout quand on a une chose à demander. Aller il était temps de proposer son affaire.

Dame Rouge, pour ma soirée ma foi un jeune homme s'est présenté comme étant de la maison puis il s'est enfuit. Votre cerbère m'a dit que l'on m'avait trompé mais passons ce n'est pas grave je connais cette personne et je vais régler cette histoire personnellement.

Elle fit une pause afin de boire son verre.

En faite j'ai un marché à vous proposer. Je vous explique la situation mon mari est un piètre amant et il n'a que 16 ans. Vous comprenez que je ne puis rester dans cette situation. En fait ce que je vous demande c'est de me louer une chambre à l'année. J'ai de quoi payer et bien. J'ai de bon revenus et bientôt je vais faire fructifier des terres ... et je paye d'avance ...

En fait j'ai des exigences que je paierais aussi. Je veux une chambre décoré selon mon goût qui ne sera qu'à moi. Je veux un alcool bien spécifique, du cherry brandy, et je veux pouvoir venir avec mes amants si besoin est.


Elle scruta la Rouge pour savoir si sa demande serait acceptée mais ne voyant rien elle continua.

J'ai par contre une demande. Je suis avocate et j'aimerai que si on vous demande ce que je fais là, vous répondiez que vous êtes ma cliente et donc je viens vous voir pour affaire.

Est ce que tout cela est possible ?
--Marigold.
[Chambre 5 : Sur une causeuse à causer...et plus si affinités ]

Le souvenir de sa chair meurtrie par un apprenti chirurgien dérangé se mua en une lueur d'espoir lorsque la voix de MArcello se fit caressante et suave. Il se posait même en protecteur comme l'avait été Baudoin ce jour-là. Il l'embrassa pour finir de la rassurer et s'allongea sur la causeuse l'attirant auprès de lui. Instinctivement elle entremêla ses jambes aux siennes plaquant son corps bouillonnant contre celui de Marcello qui n'allait probablement pas rester de marbre longtemps

Pour la lampe, non cela ne me dérange pas non...je oensais juste que vous préféreriez ne pas me partager, mais parfois cela peut s'avérer...exaltant... et pour le reste par avance merci Amore... Je suis à vous!

Un sourire illumina à nouveau son visage, comme si l'instant d'avant n'avait pas existé, elle resplendissait à nouveau . Et les larmes qui avaient mouillé ses yeux contre sa propre volonté donnaient à présent un éclat tout particulier à ses prunelles de jade. Blottie dans ses bras puissant elle commença à délasser délicatement la chemise de l'Italien faisant glisser le lacet, qui fermait le col, entre ses doigts, car elle n'avait pas perdu de vue malgré sa délicatesse qu'il était là pour être satisfait et rien d'autre.

Elle fit alors glisser ses doigts agiles sur sa peau brulante et tout en parcourant son torse de labyrinthes aux tracés imaginaires suivant ça et là une ancienne cicatrice, elle lui happa la lèvre inférieure ente les siennes et y imprima délicatement les marques de ses dents, afin de lancer les festivités.
Le dévisageant alors d'un regard fiévreux, elle agrippa son cou de sa main libre et l'embrassa avec plus de fougue qu'elle n'en avait fait preuve jusqu'alors, lui montrant qu'à présent tout était dit et qu'à moins qu'il ait envie de converser encore, leurs corps seuls pourraient parler.


_________________
--Laptiote


[En survol du pas de porte]

On l'avait vu! Toute petite, elle avait quand même été vue! Et la v'là qui vole en l'air soulevée comme une petit sac de pommes. Ses yeux plantés dans ceux du cerbère. C'est qu'il a pas l'air commode du tout lui et en entendant ses menaces, elle commence à changer de couleur. Peut-être pas une très bonne idée de vouloir devenir catin! Oui, mais... ça voulait dire plein de sous, des belles robes comme les dames et puis elle, petite fille de la rue, elle allait devoir trimer lamentablement toute sa vie pour deux écus, non, non, non, ça n'était pas possible.

Elle prit donc un air décidé, mis ses mains sur ses hanches alors que ses petits pieds s'agitaient dans le vide et regarda le videur.


Héééé, 'tention! Chui pô une mendiante!!! Chui Lapetiote et ze veux d'venir catin!!! Ze veux plus avoir faim et pis il fait bien ssaud là dedans!

Yeux qui roulent, petite moue enfantine, elle minaude la gamine. Elle s'en fout de ce qu'on lui fait faire tant qu'elle peut manger, qu'elle dort au chaud et qu'on lui file des vêtements propres. Elle serait même prête à se laver et se laver, Lapetiote, elle aime pas ça, mais alors pas du tout. Elle plisse un peu son nez et papillonne des cils, malgré ses joues sales et ses vêtements qui puent. Amadouera-t-elle le vilain gardien?
--La_dame_rouge


[Salon]

Portant cette fois le verre à ses lèvres, elle laissa une gorgée réchauffer sa gorge avant de le reposer. La blonde semblait directe, chose assez rare chez les gens de bonne famille. Habituellement les nobles gens s'entouraient de manières, de tournures de phrases et de désuets sous entendus lorsqu'ils discutaient, même entre eux. Bien plus lorsqu'ils demandaient requête. Cette façon de lui conter demande ne déplut pas à la dame, qui remit ses gants tout en l'écoutant. Le passage du jeune imposteur lui arracha une sourde exclamation, et ses sourcils s'arquèrent. Qu'il lui était déplaisant d'apprendre plutôt que de ne voir, et ce genre de petites mésaventures ternissait indirectement son image. L'image, maître mot de ce monde cruel qu'est une maison close ouverte aux bonnes gens...

Elle continua d'écouter la femme, ne manquant pas de ponctuer ses dires par des expressions passant de la désolation à l'entendement. Le marché vint bien vite dans son discours, et la Rouge leva un peu le menton. Une chambre à l'année. Elle réfléchit bien vite. La mansarde serait libre des le départ de la marchande de rêve, si la blonde payait d'avance comme elle le prétendait, elle pourrait le lui être attribuée. La suite la fit sourire. Décoration sur mesure, alcool propre aux préférences de la cliente.


Je ne vois rien à redire, les désirs de mes visiteurs sont des ordres. J'enverrais une de mes filles chercher vos produits, quant à la chambre, je m'en occuperais personnellement.


Trop pointilleuse pour déléguer ce genre de tâche, la Dame préférait s'acquitter des caprices de ses clients fortunés. Si en plus l'interessée était avocate, nul doute qu'elle observerait au détail près le résultat de ses envies. Tournant le verre entre ses doigts, la Rouge répliqua presque sèchement.

Si l'on me demande quoi que ce soit, vous pensez bien que je ne vendrais pas les noms de mes clients. Nous observons des règles très strictes concernant la confidentialité de certaines informations... Et si vraiment le choix ne m'est donné, je serais... Votre cliente. Quel est votre nom d'ailleurs?

Soit, la dame en avait vu d'autres. Les exigences de chacun ne relevaient pas encore de l'impossible. Puis ... Impossible n'est pas Rouge. Mais a chaque génuflexion son prix. Elle le murmure à l'oreille de la blonde, avant que de ne terminer par un:

J'attends le premier versement demain sous pli cacheté , sur mon bureau. Vous pourrez aussi décider de le remettre à mon gardien, qui a toute ma confiance. Et maintenant si vous me permettez, je vous laisse à...

Tadzio?


Et d'accompagner le geste à la demande, en invitant le jeune homme non loin à prendre sa place.

En vous souhaitant bienvenue chez nous.

Il était temps de prendre congé, elle avait été tres présente et même trop demandée à ses gouts pour la soirée. Elle aimait bien voir la maison tourner sans elle aussi, ce qui arrivait rarement ces derniers temps. De loin, elle héla Baudouin.

Baudouin! Je vais dans le petit bureau. Si l'on me mande, que l'on me dérange qu'en cas d'urgence.

Sourire pâle à son portier, la Dame se retira tranquillement.

--Rosadeiventi


[Chambre 8]


Sous le discours blessant qui cherche à la faire réagir la Rosa démarre au quart de tour. Elle n'est pas l'une de ses filles de bonnes familles qui réfléchissent et prennent le temps pour calculer leur acte. Non elle est impulsive, animal, et se lance tête baissée. Elle bat des pieds avec violence, arrivant même à marteler le dos de son bourreau et sa large cicatrice qui l'avait fait souffrir peu avant. Elle grogne de rage, les mâchoires se crispent et les sourcils se creusent. Elle plante de toutes ses forces ses ongles soignés dans la paume solide qui la retient. Le goût du sang qui se répand dans sa bouche l'excite d'autant plus et sa hargne est à son paroxysme. Elle ne peut hélas se permettre de traiter cet homme de tous les noms, elle s'est déjà permise un écart de trop... Mais elle n'en pense pas moins tant la folie la rend mauvaise. Mais sa lutte ne sert définitivement à rien et la Bella s'essouffle, haletante et moite. Elle repose un instant son visage sur le matelas et écoute les battements de son cœur affolé. Son Italien ne relâche pas pour autant sa prise et la guette. Elle sent sa respiration saccadée et son souffle chaud. Il ne lui reste que la provocation pour contre-attaquer et c'est ce qu'elle fait sans attendre.
Elle détourne sa tête maintenue avec difficulté et fixe son bellâtre si froid et si insensible. Dans la lueur dansante des bougies son visage au regard unique la captive mais elle se fait violence. Les mâchoires toujours crispées elle siffle entre ses dents


"Au moins les jeunots et les vieillards savent user de ce qu'ils ont entre les jambes! Toi que fais-tu hein mon bel Italien? Tu repousse sans cesse ce moment. Tu as peut-être peur de quelques chose? une impuissance? une rapidité non maîtrisée?"


Elle lâche un petit rire moqueur qui fait voler une mèche bouclée.
Elle sait que ces paroles peuvent avoir deux conséquences : soit il relève le défi lancé et s'empare d'elle, soit il arrête tout et demande son renvoi pour manque de respect. Elle s'en moque la Rosa. On ne bafoue pas une Italienne de la sorte.


Amory
[à la porte]

Le garde ou protecteur de la responsable du bordel selon comment on aimait a le nomer lui demanda poliment son arme et ausculta sa canne ce qui le fit sourir. Il la lui remit sans soucis puis le saluat à son tour avant d'entrer. Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir une petiote essayer de rentrer. Il la détailla et eu un pincement au coeur de la voir si maigre et dans un tel état. Il ne pouvait rien faire pour elle, pourtant il se baissa à sa hauteur et lui donna quelques piècettes. Puis n'y tenant plus il lui chuchota:

"Gamine ce n'est pas un métier pour toi. Prend ces piecettes et va manger puis va frapper à L'Ostel dieu tu demandera la responsable de la part du Duc de Jouarre Amory de Lucas."

Il ne s'attarda pas. La misère il la cotoyait depuis qu'il était arrivé à Paris, mais celle des gosses le touchait plus particulièrement. Reprenant contenance il continua de rentrer dans l'établissement et se tourna vers l'homme qui l'avait laissé rentrer.

[entre entrée et salon]

"Mon cher je voudrais voir la responsable de l'établissement. Dite lui qu'il en va de la fermeture de son commerce ça devrait faire en sorte que je soit reçu séant. Merci. Annoncez le Duc de Jouarre Amory de Lucas."

Il reprit sa marche vers un canapé et alla tranquillement s'assoir sa canne posé sur ses genoux, son regard observant l'établissement et les personnes présentes.
_________________
Marcello.
[Chambre 5, la température montait d'un cran...]

- Qui parle de te partager? répondit le soldat en enserrant de ses bras la taille déjà ondulante de Marigold, mais tu es si belle qu'il serait pêché, peut-être même criminel, d'interdire à quiquonque de t'admirer!...

Pareil aux rayons du soleil, la lueur des bougies allumées un peu partout dans la pièce jouaient dans les cheveux de Luce. A nouveau, ses yeux s'emplissaient d'étoiles, et lui faisaient amplement mériter le surnom qu'il lui avait donné. Tandis que sous ses mains expertes le lacet de sa chemise cédait peu à peu, Marigold promenait ses doigts le long de son torse, réveillant sans le vouloir le tiraillement de certaines blessures encore fraîches.
Enfouie sous une déferlente de frissons, celui-ci ressemblait à la piqûre d'une dizaines d'aiguilles acerées pénétrant subitement et toutes en même tempx la peau cuivrée du soldat. Sous la douleur, Marcello cambra le dos. Un court, trés court instant. Puis, il redressa la tête, et tout en faisant glisser rapidement sur sa peau de nacre les fines bretelles de satin qui retenait l'étoffe que portait Marigold, il posa le long de son cou plusieurs baisers, volatiles au début, puis de plus en plus appuyés, s'enivrant du parfum entêtant de la belle qui flottait partout dans la piéce. En un quart de seconde, la douce et timide Marigold s'était mué en une tigresse volcanique à l'appétit vorace, qui ondulait sur lui et posait sur les siennes des lèvres brûlantes.
Sa chemise glissant le long de ses avant-bras, Marcello posa les mains sur les hanches de Luce, et en un instant inversa les rôles. Penché au dessus d'elle, il finit de délacer son corset, impatient d'en venir à bout, jusqu'à ce que le satin de l'étoffe tombe souplement des deux côtés du corps sculptural de la belle tentatrice.
Au dessous de son torse, sa poitrine offerte aux regards comme aux caresses dansait doucement au rythme de leurs mouvements. Rejetant d'un geste rapide sa chemise sur le sol, avec un demi sourire, Marcello descendit vers elle, et trés lentement passa la langue entre ses seins, en remontant finalement jusqu'à sa bouche sur laquelle il pressa la sienne.
Baudouin
[Un portier à la porte]

Il regarda la gosse avec de grands yeux. C'était la meilleure, une gosse qui veut jouer à la catin. Il retient un fou-rire, tandis que le dernier arrivant joue au bon samaritain. Quelle nuit!

Merci messire, mais je vais m'occuper d'elle, ne vous déplaise.

Il regarde la petiote qui s'agite ou bout de son bras. Froncement de sourcil, mais quel mouche à piqué cette gamine. Cela dit... ils avaient besoin de main d'oeuvre et la gamine semblait débrouillarde, bien que fort sale. Il faudra commencer par la décrasser et frotter fort. Mais la première étape consiste à parler à la Rouge de son idée. Une gamine débrouillarde qui pourrait récurer, passer des messages, peut-être même aider en cuisine, ce n'était pas du luxe et puis petite comme elle était, elle coûterait pas cher à nourrir.

Hum... déjà est-ce que tu sais ce qu'est une catin déjà? Je pense pas que ça t'ira, ma mignonne! Il faut attendre de grandir un peu... en revanche, peut-être qu'on peut te trouver du travail, si ça te dis, mais il te faudra trimer pour gagner ta pitance? Alors qu'en dis-tu?

Il la reposa au sol, attendant sa réponse, décidé à la conduire à la Rouge. Une gamine comme ça, c'était malléable, et en veillant à elle, à sa propreté, en lui apprenant ce qu'il fallait, elle pourrait même être un bon investissement pour la maison qui sait!

La main posée sur l'épaule de la gamine, il referme la porte et écoute le sire. La fermeture de la maison? Non mais il plaisante le bougre! Grognement sourd de l'ours, il se retient de le prendre par le col et de le foutre dehors. Autant être diplomate, surtout si la survie de l'établissement est en jeu. Hochement de tête.


Prenez place au comptoir messire et servez vous un verre au frais de la maison tandis que je cours de ce pas prévenir notre Dame Rouge. Elle se fera un plaisir de vous recevoir, c'est certain.
--Desiree


[Chambre de Désirée…]

Ne serait-ce pas plutôt… le contraire, Sieur ? Moi qui suis à vous… Hum ?

La blondinette sourit, mutine, finissant d’ouvrir la chemise de l’homme. Faux, le sourire, évidement. Il avait fallu qu’elle tombe sur un qui ne savait pas prendre les devants, elle allait donc devoir se remuer au lieu de le laisser simplement profiter de son corps. Eh bien, elle allait se remuer, voilà !

Glissant des doigts experts le long du torse de l’homme, elle chercha à procurer un frisson, les ongles effleurant la peau. Et elle détacha prestement ses hauts de chausses. Pressée ? Un peu. Pas nécessairement pour les raisons que l’imaginait surement son client, mais qu’importe ! Du moment qu’il était content !
Les doigts s’activent alors, à éveiller le désir de son client.

____________
Esther_adelie
[dehors à l'ombre d'un porche]

Restée en planque à l’extérieur : il eût été malséant d’entrer en même temps que son chef puisqu’elle devait constituer, avait-il bien précisé, son arrière garde
alors elle en profitait pour dresser l’inventaire des présumés suspects histoire de s’entraîner au croquis de portrait et de noircir un peu le vélin de première page de son calepin, on ne sait jamais ça pourrait peut être servir. Faut dire que c’était sa première affaire

Elle espérait qu’en attendant rien de fâcheux n’arriverait au boss parce que protéger ses arrières de l’autre côté de la porte ne serait pas chose facile mais il fallait quand même laisser passer un peu de temps pour ne pas éveiller les soupçons dut-elle relever tous les contours de l’édifice en l’absence de client à croquer


Pas trop fatiguant comme job pour l’instant
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)